Chapitre 1

Deux ans plus tard…

Livia serra furieusement sa lèvre inférieure, suffisamment pour que quelques gouttes de sang se répandent à l'intérieur de sa bouche. Se retrouver impuissante, face aux accusations perfides de Dario Sullivan, l'irritait au plus haut point. Méprisant cet air arrogant qu'il arborait et ce sourire sinistre qui flottait sur ses lèvres devant la caméra, elle éteignit immédiatement la télévision, ne supportant plus de l'écouter ternir son image. 

— Il va me le payer ! 

— Cette guerre guerre entre vous commence sérieusement par dépasser les limites. 

Julia posa un regard empli d'inquiétude sur Livia qui faisait les cent pas du salon comme un lion en cage. 

— Tu as raison. Cela va trop loin, marmonna Livia entre ses dents. M'accuser ouvertement à la télé d'avoir plagié ses travaux est le coup bas le plus ignoble qu'il ait osé me porter. 

— Réalises-tu que ces accusations pourraient porter préjudices à ta carrière professionnelle ? Tu viens à peine de te faire un nom dans la photographie. Tu pourrais beaucoup perdre avec une telle accusation sur le dos. 

— Pas si je contre-attaque, répliqua Livia alors qu'une lueur menaçante brillait dans ses prunelles. 

Elle s'était beaucoup battue pour en arriver là où elle était aujourd'hui. Toutes ses années de travail acharné ne pouvaient pas être réduites à néant par la jalousie malsaine d'un rival aussi redoutable que Dario. Se rappelant tous les efforts qu'elle avait dû fournir pour qu'on lui donne enfin l'occasion de montrer ses talents au monde, Livia n'était pas prête à baisser les bras.

— Et comment comptes-tu t'y prendre ?

Julia croisa les bras, fronçant imperceptiblement les sourcils. 

— Je n'aurais jamais pensé en arriver là, mais il ne me laisse pas le choix, répondit-elle en plissant le front. Je dispose quelque chose de compromettante sur lui, pouvant l'obliger à démentir sur ses allégations. 

Livia se précipita dans sa chambre sous le regard intrigué de Julia et revint plus tard avec des documents qu'elle posa sur la table basse. 

— Qu'est-ce que c'est ? demanda Julia tandis qu'elle survolait les documents. 

— Dario a toujours été un obstacle pour moi depuis le jour où nos chemins se sont croisés. Je sais jusqu'où il est prêt à aller pour m'évincer du milieu. J'ai donc pris des précautions pour avoir l'avantage le jour où il frapperait fort. Et aujourd'hui, il a malheureusement frappé fort.

— Tu comptes les rendre publiques ? s'inquièta Julia alors qu'elle exposait toutes les preuves sur la table. 

Livia hocha la tête. 

— Je pourrai l'utiliser comme moyen de pression sur lui. S'il ne dément pas ses accusations contre moi, je n'hésiterai pas à les rendre publiques. Mais le connaissant, il n'oserait jamais prendre un tel risque. Sa réputation et sa carrière subiraient un sacré coup si ses secrets scandaleux venaient à se savoir. 

— Livia, c'est dangereux. 

— J'en suis tout à fait consciente, répliqua Livia, arborant un visage marqué par la détermination. Mais si je ne fais rien, c'est moi qui perdrait tout et lui sortira gagnant. 

Sur ces mots, elle enfila rapidement son manteau et s'empara des documents pour les enfouir dans son sac. 

— Où vas-tu ? questionna hâtivement Julia qui se leva brusquement. 

— À ton avis ? Dario doit sûrement savourer sa victoire avant que je n'intervienne pour la briser, déclara-t-elle d'un ton résolu.

Remarquant l'inquiétude évidente de Julia, Livia s'arrêta un instant, la questionnant d'un regard interrogateur. 

— Tu sais à quel point je déteste mon travail actuel. Ouvrir un café n'avait jamais été dans mes projets de vie. J'aspirais à une grande carrière en tant que journaliste. Mais mes ambitions m'ont fait perdre tout ce qui comptait pour moi, Livia. En fouillant dans la vie d'une personne très dangereuse, j'ai tout perdu, et maintenant, je vis chaque jour avec une angoisse épouvantable. Je préfère ne pas entrer dans les détails, mais sache que je te dis ça pour que tu comprennes bien le risque que tu prends en voulant confronter Dario Sullivan. Toutes ces choses illégales auxquelles il s'adonne montrent à quel point il est dangereux.

— Je suis désolée que tu aies eu une mauvaise expérience par le passé, marmonna Livia d'un ton compatissant. Mais je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre pour l'écarter définitivement. Je te promets d'être prudente. Tu me prêtes ta voiture ?

Julia hésita un instant, mais en voyant la détermination de Livia, elle lui tendit les clés.

— Appelle-moi dès que tu auras fini de régler tes comptes avec lui.

— Bien sûr.

Dans le calme de la ville nocturne, elle se glissa derrière le volant après avoir quitté l'appartement de Julia. Nul besoin de se casser la tête pour le trouver. Elle slalomait à travers la circulation, bien décidée à en finir avec lui. Bientôt Dario serait de l'histoire ancienne lorsqu'elle le confronterait à tout ce qu'elle avait découvert sur lui. Elle imaginait déjà la tête qu'il ferait en réalisant qu'il était dans une position bien plus vulnérable qu'il ne l'avait jamais imaginé. 

À présent, garée devant l'immeuble où il aimait bien se réfugier, elle se glissa hors de l'habitacle, resserrant sa prise sur son sac. Jetant un coup d'œil aux alentours, elle remarqua deux voitures garées à côté de la sienne, signe qu'il n'était pas seul. 

Ne voyant aucune raison de reporter leur confrontation, peu importe la présence d'autres personnes, elle se dirigea vers le hall. Elle prit l'ascenseur et en quelques secondes à peine, se retrouva devant la porte de l'appartement. Sans aucune hésitation, elle frappa sèchement. 

La porte s'ouvrit à la seconde, dévoilant le visage de Dario. Ce dernier esquissa un sourire en coin, appréciant visiblement sa présence. 

— J'ai parié une forte somme que tu allais te pointer dès que tu aurais vu mon interview de ce soir, lança-t-il en s'appuyant contre la chambranle. Tu es si prévisible, il ajouta dans un rire moqueur en détournant son regard vers ses deux acolytes. 

Livia fit un effort pour contenir sa colère alors que les rires moqueurs de ses deux hommes résonnaient depuis l'intérieur. 

— Tu crois avoir gagné n'est-ce-pas ? fit-elle en dardant sur lui un regard noir. 

— Bien évidemment ! rétorqua-t-il en accentuant davantage cet air arrogant, qui lui donnait envie de lui coller une paire de gifles. Maintenant que la ville entière est au courant de ton incapacité à créer tes propres œuvres, personne ne pourra te faire confiance désormais. Tu peux commencer déjà par oublier toute idée de carrière dans ce milieu. 

Livia esquissa un sourire narquois en s'approchant lentement de lui. Lorsqu'elle fut suffisamment près, une expression sarcastique se dessina sur son visage, troublant Dario. Un lourd silence s'installa, dans lequel elle savourait en avance sa victoire. 

— On en reparlera de l'avenir de ma carrière professionnelle... une fois que je t'aurai montré ce qui détruira la tienne, chuchota-t-elle d'une voix de gorge. 

Satisfaite de le voir blêmit légèrement, elle le toisa du regard. Désormais, l'assurance qu'il affichait ostensiblement quelques minutes plus tôt, semblait vaciller. Il détourna brièvement les yeux, s'efforçant de dissimuler l'inquiétude qui s'était emparé de lui. 

— De quoi parles-tu ? questionna-t-il, son sourire arrogant remplacé par une mine grave. 

— À toi de voir si tu souhaites que tes amis entendent ce que j'ai à dire. 

Le regard crispé, il referma la porte derrière lui, saisissant le bras de Livia d'une poigne ferme. Il la traîna ensuite vers une autre pièce avant de la relâcher sèchement. 

— On ne fait plus le fier, à présent ? se moqua-t-elle en soutenant durement son regard. 

Elle l'observa se diriger vers le mini bar, se servant par la suite un verre de whisky avant de revenir vers elle. 

— Je ne pense pas que tu sois en position de me menacer, déclara-t-il d'une voix prétentieuse. 

Il se laissa tomber sur le canapé, ses doigts tremblants autour du verre, trahissant son agitation intérieur. Inspirant profondément, il reprit contenance, tentant de chasser la nervosité qui l'envahissait. 

Livia croisa les bras, le méprisant du regard tandis qu'il vidait outrageusement son verre. Elle fit le tour du canapé où il était assis pour se placer derrière lui, jubilant d'avoir le contrôle de la situation car visiblement, Il semblait déstabilisé par le sous-entendu de sa menace. Et même s'il s'efforçait de paraître nullement affecté, son regard laissait transparaître une énorme préoccupation. 

— Je te laisse le choix, Dario. Soit tu avoues avoir menti dans le but de nuire à ma réputation et personne ne saura le contenu de ces documents, soit tu ne fais rien et je me chargerai de te faire vivre un véritable enfer dont tu ne te remettras jamais.

Livia pouvait ressentir la tension l'envahir. Elle recula de plusieurs pas lorsqu'il se redressa, se tournant vers elle, la mâchoire crispée d'une rage menaçant d'exploser.

— Qu'est-ce que tu peux bien avoir contre moi, Livia ? Je sais que tu bluffes.

Il enfouit ses mains dans ses poches, levant le menton comme pour se donner un air de confiance.

— Je suis persuadée que tu penses le contraire, même si tu l'affirmes, Dario. Tu me connais suffisamment pour savoir que je ne suis pas du genre à bluffer.

Un rictus amer se formait sur ses lèvres alors qu'il fixait intensément les documents qu'elle lui tendait. En la regardant de haut, il saisit les papiers, les survolant rapidement. Ses yeux s'agrandirent de stupeur tandis que les traits de son visage se durcirent lorsqu'il réalisa qu'il était effectivement dans une position vulnérable.

— Co... comment diable as-tu obtenu ces informations ? s'exclama-t-il durement, posant un regard acéré sur elle.

— Ce qui devrait te préoccuper, Dario, c'est le chaos que cet énorme scoop va provoquer, répondit-elle calmement. Là où j'ai obtenu ces informations n'a pas vraiment d'importance.

— Bien-sûr que si ! siffla-t-il entre ses dents. 

Il emprisonna brusquement ses épaules entre ses mains, la secouant furieusement. Malgré la frayeur qui venait de s'emparer d'elle, vu l'état de rage qui déformait les traits de son visage, Livia se réjouissait de le voir perdre ses moyens. 

— Tu n'as pas idée du problème que tu t'es créé en fouinant là où tu ne devrais pas, Livia, gronda-t-il. 

Il la relâcha brusquement, puis arpenta la pièce tandis que ses gestes devenaient de plus en plus agités. 

— Crois-moi, Livia, tu t'es mise dans un sacré problème, ajouta-t-il d'une voix qui laissait transparaître une menace à peine voilée. Ne pense pas que tu t'en prends seulement à moi en me menaçant de les divulguer, mais à tout un empire qui n'hésiterait pas à faire ta peau pour protéger ses secrets. 

Saisissant l'ampleur du danger, Livia ressentit une sueur froide courir sur ses tempes. Elle se souvenait des mises en garde de Julia. De l'énorme frayeur qui emplissait son regard lorsqu'elle essayait de lui faire comprendre les risques qu'elle prenait en confrontant Dario avec ces preuves. 

Et en observant Dario attentivement, elle réalisa que la terreur qui l'assaillait, n'avait rien avoir avec la simple peur de perdre sa réputation. C'était autre chose... quelque chose de bien plus profond. S'inquiétait-il pour sa vie ? 

— Très bien tu as gagné, concéda Dario en crispant ses lèvres. Tu auras ton démenti, mais avant ça, tu dois me promettre de faire disparaitre toutes ces preuves et de n'en parler à personne, Livia. 

Ce n'était pas un ordre, souvent donné avec un ton arrogant. C'était plus qu'une supplication humiliante, et Livia en fut terrifiée. 

— Qu'est-ce que tu risques si jamais une tierce personne venait à le découvrir, questionna-t-elle alors que les avertissements de Julia résonnaient intensément dans son esprit. 

— Tu veux dire qu'est-ce que nous risquons tous les deux, rectifia Dario, tandis qu'une lueur sombre traversait son regard. Je peux y perdre ma vie pour avoir été négligent, et toi, pour avoir décidé de te frotter à des forces qui te dépassent.

Livia croisa les bras, ignorant cette frisson d'inquiétude qui parcourait son échine.

— Dans quelle merde t'es tu embarqué ? Et puis.. qu'est-ce qui prouve qu'il existe réellement des forces liées à ces activités criminelles ? N'essaies-tu pas de m'inquiéter pour que ces preuves qui ne t'incriminent que toi disparaissent définitivement ? 

— Livia, je ne plaisante pas, tonna-t-il sévèrement, provoquant chez elle un sursaut de peur. 

— Co... comment en es-tu arrivé là ? balbutia-t-elle, prenant en compte à présent les intimidations de Dario. 

Elle perçut un léger frémissement sur ses épaules. Il imposa un silence accablant, retournant au mini bar pour se servir un autre verre. 

— Réponds-moi, Dario, ordonna-t-elle vivement. Comment un photographe s'est-il retrouvé trempé dans des affaires aussi lugubres. 

Par dessus son épaule, il la fixa d'un regard perçant. 

— Si je te réponds, me diras-tu comment tu as obtenu ces informations et ces preuves ? 

Sa question fut accueillie par un silence oppressant. 

— C'est bien ce que je pensais, déclara-t-il finalement en portant son verre à ses lèvres. 

Un sourire ironique flottait sur ses lèvres, révélant un léger mépris lorsqu'il se tourna vers elle. 

— Je cesserai de te mettre des battons dans les roues et on en reparlera plus jamais de cette histoire. Pour notre bien, à tous les deux…

Malgré le calme apparent du quartier, Livia avait l'horrible impression qu'un danger allait surgir de nulle part, l'engloutissant dans une frayeur insoutenable dont elle peinerait à s'échapper. 

Depuis qu'elle avait quitté Dario, avec le sentiment d'avoir franchi la ligne obscure, son esprit était en proie à une ébullition d'inquiétude. 

L'idée d'avoir sa revanche sur Dario lui paraissait désormais superflue. Tenant compte de ces menaces qui pesaient lourdement sur sa tête, elle réalisait qu'oublier cette histoire était la meilleure chose à faire, comme Dario le lui avait suggéré. 

Alors qu'elle se rapprochait de son appartement, elle aperçut une berline noire dont elle connaissait le propriétaire. Aiguillonée par une bouffée d'anxiété, elle ralentissait ses pas, se questionnant sur les raisons de sa présence. Lorsqu'il remarqua sa présence, à travers les vitres teintées de sa bagnole, il s'extirpa de l'habitacle, claquant la portière derrière lui. 

Livia étudia attentivement l'expression marquée sur son visage, devinant aisément ce qui pouvait le conduire chez elle à une heure tardive. Aucun doute, il savait ce qu'elle avait fait, et elle allait sûrement en payer le prix pour avoir joué avec lui. 

— Monte ! 

Le ton sévère de son ordre lui donnait l'effet d'une décharge électrique. Il lui avait sèchement ouvrit la portière du côté passager, l'enveloppant d'un regard incendiaire. 

Elle s'exécuta sans broncher, appréhendant les conséquences de son acte, alors qu'elle s'installait à l'intérieur. Reprenant ensuite le volant, il démarra en trombe, tandis qu'un silence pesant régnait dans l'habitacle. 

Il roula pendant une bonne dizaine de minutes, pressant ardemment ses mains sur le volant. Livia n'osa lui demander où il la conduisait. Elle le savait suffisamment en rogne pour provoquer une réaction imprévisible. Ce court trajet se termina dans un quartier isolé, où l'atmosphère pesante ne faisait qu'accentuer la tension qui l'opressait. Le moteur s'arrêta laissant place à un long silence dans lequel Livia cherchait prudemment ses mots. 

Elle pouvait percevoir une rage contenue dans chacun de ses muscles qui se contractaient. Finalement, il relâcha la pression sur le volant, puis tourna lentement la tête vers elle. 

— Tu m'as menti. 

— Laisse-moi t'expliquer, se hâta-t-elle, affichant un regard désolé. 

— Non, Livia ! Il n'y a rien a expliqué. Tu m'as séduit dans l'unique but de t'emparer du document que j'avais laissé sur mon bureau. Sais-tu que tu pourrais être condamnée pour obstruction à la justice, n'est-ce pas ? Tu n'y avais pas pensé, hein ? ajouta-t-il avec cruauté, voyant le visage de Livia se décomposer face à la gravité de ses paroles. 

— Mais… mais j'avais l'intention de remettre ces preuves à leur place, Dimitri. Je ne pensais pas que tu te rendrais compte si tôt de leur disparition.

— Qu'est-ce que tu en as fait ? questionna-t-il, la mine serrée. 

— Elles sont en lieu sûr. Tu n'as pas à t'inquiéter, marmonna-t-elle incapable de soutenir son regard accusateur. 

— Alors tu connais ce Dario Sullivan. Est-ce ton amant ? C'est lui qui t'a demandé de récupérer ces preuves, n'est-ce-pas ? questionna-t-il d'un ton impérieux, tandis qu'il regrettait chaque seconde où il avait cru qu'elle s'intéressait vraiment à lui. 

— Je te promets que je n'ai rien avoir avec ces histoires le concernant. 

— Tu t'es vraiment donné du mal à obtenir ces preuves, Livia. Comment pourrais-je croire que tu n'es pas impliquée dans les activités criminelles de ce Dario Sullivan ?

— Dimitri ! s'exclama-t-elle, les yeux écarquillés par la stupeur. Comment peux-tu penser cela de moi ? Tu sais que que je suis incapable d'appartenir à ce monde criminel. Si tu me donnais l'occasion de m'expliquer, tu réaliserais que je n'ai absolument rien avoir avec lui. 

Elle l'observa s'extirper de l'habitacle, puis marcher de long en large, le visage exprimant à la fois la frustration et l'hésitation. Elle sortit à son tour, et s'approcha lentement vers lui. 

— Je suis vraiment désolée. Je ne voulais pas…

— Tu ne voulais pas quoi ? gronda-t-il en s'arrêtant brusquement, tandis que sa voix tremblait de rage. Te servir de mes sentiments pour parvenir à tes fins ? Tu m'as manipulé, Livia, et pour ça, je ne pourrai plus jamais te faire confiance. 

Livia baissa le regard, brisée par les paroles poignantes de Dimitri. Elle voulait tenter milles façons pour le persuader de la sincérité de ses regrets. Mais le regard empli de déception qu'il posait sur elle, la rendait incapable d'agir. Elle se sentait envahir par une culpabilité qu'elle n'aurait jamais dû ressentir si tout s'était déroulé comme elle l'avait imaginé. 

À suivre…