— Je te pris de me croire. Ce n'est pas moi sur ces vidéos. C'est insensé.
— Oui, c’est insensé que tu me fasses croire le contraire car tous ici présent nous avons parfaitement vu ton visage sur ces vidéos. Arêtes de mentir. — Je... — Je te faisais confiance et tu m'as trahi. Incapable de soutenir plus longtemps tous ces regards, elle quitta la salle en courant, les yeux humides. La gorge nouée, elle poussa un sanglot lorsqu'elle fut hors de la Fondation. Plus rien n'allait être comme avant car elle était devenue la risée de tous. Elle pleurait toutes les larmes de son corps en songeant aux images de la vidéo qui défilaient dans sa tête comme une torture. Comment Est-ce possible ? Par quelle sorcellerie pouvait-elle être sur cette vidéo. Elle ne connaissait pas cesOmer et Eleanor suivaient le médecin. Une larme ne tardait pas à glisser sur la joue d'Eleanor en songeant au corps qui portait le même nom que son amie. Pétrifiée, elle Serra les poings et accélérait les pas pour rattraper Omer et le médecin qui étaient déjà devant une porte.Elle poussa un soupir tandis que les battements de son cœur s'accélérèrent lorsque le médecin ouvrit la porte. Un corps couvert d'un linge blanc était posé sur une longue table. Adossée contre la porte en bois, elle refusait de faire un seul pas. Omer se trouvait à un mètre du corps. Une lueur de panique mélangée à de la tristesse se formait dans ses yeux._ Vous pouvez retirer le linge, autorisait le médecin qui était en face de lui.Il avançait sa main qui n'arrêtait pas de trembl
Eleanor faisait les cent pas du couloir de l'hôpital. Cela ferait bientôt Trente minutes que les médecins étaient dans la Chambre de Dallas sans pour autant leur fournir de nouvelles. Elle était angoissée et elle n'arrivait pas à bien se tenir. Omer s'approchait d'elle avec du café qu'il lui tendit. Elle refusait d'en prendre. Elle n'était pas capable d'avaler quoique ce soit encore qu'elle ne savait rien de ce qui se passait dans cette chambre.— Prends en, insista-t-il. Cela pourrait t'aider à te déstresser.— Je n’en veux pas Omer.Il se résignait à la laisser tranquille et prit siège sur l'un des banquets.— Enfin ! s'exclama Eleanor lorsqu’un médecin sortit de la chambre de Dallas. Alors, fit-elle en s'approchant de lui.
— Je n'arrive pas y croire que Sébastien ait pu faire une telle chose. Je pensais bien le connaître, fit la mère de Shawn surpri, pas ce que son fils venait de lui raconter.— De toute façon, ils ont raison. J'ai tué mon père et je ne regrette absolument rien, clama-t-il la mâchoire crispée.—Arêtes de dire n'importe quoi. Tu n'es pas un meurtrier et ce n'était qu'un accident.—J'avais quand même ressentir le besoin de le tuer. Je pensais qu'il avait changé.Shawn Serra les poings en se rappelant cette nuit. Rentré de l'Angleterre et voir son propre père battre sa mère l'avait irrité. Il n'avait pas pu maîtriser sa colère et l'avait poussé violemment. Il avait heurté le piano et fut mort sur le champ sous le coup qu'il avait reçu sur le crâne. Il ne s'en doutait
— Tu sais quoi Dallas, je sais que je suis mal placée pour te donner ce conseil, mais je le ferai quand même, déclara Eleanor lorsqu’elle la raccompagna dans son bureau. Mariez-vous au plus vite. Prenez des mois de vacances et disparaissez d’Atlanta pour vivre votre étreinte d’amour loin de tous ces problèmes.— Non Eleanor. Je ne veux pas me précipiter. Nous avions encore beaucoup de choses à faire et puis je dois régler le problème de Roxane. Il faut absolument que Bruno paye pour ses actes.— On voit bien que tu n’es jamais fatigué d’avoir des problèmes. Tu oublies que cet homme est dangereux. Tu n’y peux rien face à lui. La preuve, il a réussi à te faire passer pour une prostituée aux yeux de tous. Tu penses pouvoir te confronter à lui ? Tu peux oublier cette promesse, car tu risques
Arrivé chez elle, Shawn fût surpris de constater qu’elle avait laissé la porte de sa maison ouverte. Aurait-elle perdu la raison ? Il entra et promena son regard dans la pièce après avoir fermé la porte. Aucune trace d’elle. Il vit sur la table basse du salon, des restes de cigarettes et deux bouteilles d’alcool vides. _ Kartia! _ Je suis dans ma chambre, cria celle-ci. Sans plus attendre, il grimpa les escaliers pour la rejoindre. Lorsqu’il pénétra dans sa chambre, Celle-ci se jeta sur lui. _ Merci d’être venu Shawn. Il essayait de retirer ses bras et la repoussa violemment. La jeune femme le fixa d’un air médusé. Elle attendait à ce qu’il soit moins sévère avec elle après le terrible choc qu’elle avait traversé, mais apparemment non. Monsieur est toujours en colère contre elle. _ Que veux-tu kartia? Pourquoi m’as-tu fait venir, s’enquit-il en la foudroyant du regard.
Une semaine plus tard, Dallas gara sa voiture devant une station. Elles avaient parcouru toutes les boutiques pour acheter des cadeaux nécessaires pour les enfants de la Fondation. — Fais-le s’il te plaît ! — Jamais de la vie, tu m’entends ? S’écria Eleanor rouge de colère. Elle marqua un moment et reprit... — il est hors de question que je me déguise en mère Noël. Tu me vois porter ces accoutrements ridicules ? Fit-elle d’un ton excédé. — Le pauvre Roberto est dans une période de convalescence et je ne pourrai pas lui demander qu’il se fasse passer pour le père Noël cette année. — Et tu veux que je le remplace, s’indigna-t-elle en la fusillant. Pourquoi ne le ferais-tu pas toi-même où demande à Omer de le faire. En tout cas ne compte pas sur moi. C’est non ! Voyant que sa décision était définitive Dallas abandonna l’idée de la convaincre.
Eleanor restait pantois lorsque son amie lui annonçait qu’elle allait se marier le vingt-cinq de ce mois. Elle avait longtemps considéré Dallas qui à présent était mégastressée par la perspective de devenir l’épouse d’Omer McAllister. En quittant hier soir sa maison, Eleanor était convaincue qu’elle renoncerait à ses fiançailles. Mais en fait non. Elle s’était lourdement trompée. Bref, elle l’avait surpris._ Alors t’en dit quoi ? Fit Dallas, anxieuse._ Je... Enfin, toutes mes félicitations, bredouilla-t-elle. Alors dis-moi un peu Dallas, Comment vas-tu t’y prendre pour préparer le mariage dans moins de quinze jours ?_ Nous n’avions pas besoin de faire une fête grandiose. Je voudrais qu’on se marie d’abord à la mairie. Ceux qui seront présent...
_ Ce n’est pas très prudent de rester à ton appartement Dallas, ton agresseur pourrait revenir à tout moment, lui fit remarquer Eleanor le lendemain.— Je n’ai en pas. Je passerai le reste de la semaine dans un hôtel, répondit-elle en rangeant la clé dans un endroit sûr._ Que me sors-tu là ? Pourquoi aller à l’hôtel si tu peux rester chez moi ?_ Je ne veux en aucun cas te déranger._ Il n’en est pas question que tu dors dans un hôtel. Fais tes valises et on y va. Ne me regarde pas comme ça. Je n’ai pas très envie de rester plus longtemps ici. Dépêche-toi !Dallas pliait soigneusement ses vêtements dans ses valises tout en songeant aux preuves qu’elle avait en possession. Bruno ne perdait rien pour attendre. Elle allait
Plantée devant la fenêtre, Dallas observait Varios entré dans cette bagnole qui l’emmènera directement à l’aéroport. Il avait insisté pour voir Monica et elle ne s’était pas opposée. Après tout c’était sa sœur et il avait le droit de la voir. Elle poussa un long soupir et se retourna. Elle fut surprise de voir Shawn qui se tenait à la porte.— Tu étais là depuis longtemps ? Demanda-t-elle.Il referma la porte derrière lui et s’approcha d’elle.— Oui, répondit-il.— Compte-t-il revenir ? Varios.___ Je n’en sais rien Dallas. Il ne m’a rien dit.___Quoiqu'il en soit je veillerai sur lui comme me l’a demandé Monica. Je m’engagerai à ce qu’il étudie et qu’il fasse ce dont il avait toujo
Le commissaire sommait Bruno et ses acolytes de se rendre tout en les prévenant qu’ils feraient irruption s’ils n’obtempéraient pas. Ça faisait au moins quinze minutes que la police était sur les lieux et Bruno était loin de s’avouer vaincu. Ces deux Acolytes décidèrent de les affronter. En prenant bien soin de charger leurs armes de plusieurs balles, ils sortaient du bâtiment et tiraient sur eux sans se préoccuper de leurs sorts. Ils en avaient neutralisé plusieurs policiers en quelques minutes. Le chef qui s’était mis à l’abri derrière l’une de leurs véhicules n’en pouvait plus de regarder ses coéquipiers se faire crever de balles par ces hommes. Il demandait à deux agents de le couvrir et en quelques secondes, il se débarrassait d’eux.— Tous des incapables, s’écria Bruno q
Deux mois plus tard...Très tôt le matin, Dallas se glissa dans le bureau de Shawn. Elle se servit de son ordinateur portable pour s’acheter un billet pour Los Angeles. Lorsque Shawn entra dans son bureau, elle referma immédiatement son ordinateur portable. Shawn était surpris de la voir là. Il se demandait bien ce qu’elle faisait avec son ordinateur portable. Il s’approcha d’elle et la regardait d’un air méfiant. Incapable de soutenir davantage son regard, elle se leva de son siège et s’apprêta à quitter le bureau quand il la rattrapa par le bras. Il l’obligeait à reprendre le siège et ouvrit son ordinateur. Elle vit une lueur de panique dans son regard lorsqu’il vit qu’elle avait acheté un billet d’avion.— Tu comptais t’en aller sans pour autant me prévenir ? Demanda-t-il, déç
Il reprit son téléphone du sol et rappela sa mère. Celle-ci décrocha après plusieurs tentatives.— Maman, tu m’informeras de l’état de Kartia et de mon enfant.— Tu comptes plus rentrer comme prévu ?— Pas avant que Dallas soit hors de danger.Il raccrocha et jeta un dernier coup d’œil à l’endroit de cet homme qui se trouvait dans sa voiture avant d’entrer dans ce bâtiment. Par chance, la porte d’entrée était ouverte, il se servit de la lampe torche de son téléphone pour éclairer l’intérieur.C’était une maison abandonnée. On aurait dit qu’elle était hantée. Pas de traces de vie humaine à première vue... Les araignées avaient eu suffisamment de temps pour étendre
— C’est parfait, susurra sadiquement Bruno en s’approchant d’un pas lent vers Dallas qui était toujours inconsciente.Il s’abaissa à son niveau et écarta ses mèches qui couvraient son visage. Son sourire devenait de plus en plus mesquin vu que son plan marchait comme prévu. Il se releva et se tourna vers ces deux hommes qui l’avaient ramené ici.— Voilà pour vous, dit-il en leur tendant un parquet d’argent.L’un d’entre eux prit l’enveloppe et vérifiait si le compte était bon.— Bien, vous ne lui ferez pas de mal, hein ? Demanda le second d’un air méfiant.— Non, je serai incapable de faire du mal à une femme. Je veux juste la forcer à me rendre ce qu’elle me doit, mentit-il.— D’accord,
Flash back...Un silence se trônait entre eux. Dallas était abattue par cette nouvelle tandis que Shawn baissait furtivement la tête n’osant pas la regarder dans les yeux. Elle allait avoir un enfant de lui, s’était-elle répétée maintes fois en son for intérieur. Une jalousie l’envahissait à l’idée que cette kartia porte l’enfant de l’homme qu’elle avait toujours aimé. Elle autre, elle avait perdu ce qui était le fruit de leur amour._ Un enfant ? Murmura-t-elle._ Enfin, c’est ce qu’elle me dit et j’ai besoin qu’elle me le confirme. Et si c’est vrai qu’elle attend un enfant, il reste encore à découvrir s’il est vraiment de moi.Dallas ne comprenait pas pourquoi il avait besoin d’avoir la confirmation que l&rsqu
Lorsque Eleanor s’apprêtait à sortir de chez elle, elle vit Dallas sur le seuil de sa porte le visage larmoyant. Elle laissa tomber ses affaires au sol._ Prends-moi dans tes bras Eleanor, supplia-t-elle en sanglots.Eleanor qui ne comprenait pas pourquoi était-elle dans cet état fit quand même ce qu’elle lui demandait._ Qu’y a-il ? C’est encore cet imbécile de Shawn n’est-ce pas ? Si c’est lui qui t’a mis dans cet état je te jure que je le ferai regretter d’avoir mis les pieds ici._ Tu vas où avec ces bagages ? Demanda Dallas qui avait vu les valises posées au sol._ Chez Suzanne le temps qu’on retrouveBruno. Je ne me sens pas en sécurité ici, car il pourrait venir à tout même pour récupérer le coffre. Maintenant
Shawn s’avança vers elle et la saisissait par l’épaule.— J’étais terrifié à l’idée qu’il puisse t’arriver un truc. Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?— Je veux voir ma mère, dit-elle en retirant les mains de Shawn.— C’est tout ce que tu trouves à dire ? Fit-il sidérer.— J’ai besoin de voir ma mère, lâcha-t-elle en prenant le chemin de la sortie.Shawn la suivait et la rattrapait...— Ça ne peut pas attendre demain ? Tu as l’air toute fatiguée. Ta mère ne va pas s’enfuir voyons puisqu’il est venue pour toi. Le mieux à faire est qu’on rentre et que tu te reposes.— Je ne serais pas du tout tranquille si je ne la vois pas Shawn. Fiche-moi un peu la paix tu veux ?S
— Exécution ! Tonna sévèrement l’inspecteur vu qu’elle refusait de le faire.D’un geste puéril, elle replia la manche droite puis celle de gauche. Le même bracelet qu’ils avaient vu sur la vidéo entourait son poignet gauche. Évidemment, il s’agissait bien de la vraie coupable. Il se rendait compte qu’il avait injustement enfermé Dallas, mais comment aurait-il deviné qu’il existait une femme qui la ressemblait et que cette dernière était la meurtrière ? Shawn et Eleanor le regardait froidement. Il comprit qu’ils attendaient qu’il libère Dallas et c’était ce qu’il allait faire.— Permettez, dit-il en prenant la porte de la sortie quand un agent de police se présentait dans son champ de vision.— Le téléphone portable de la jeune f