PARTIE 3
MALIKA KA
William est vieux jeu donc il a tenu a demandé à mon père son accord pour sortir avec moi après mon 15ème anniversaire. Je me demande s’il n’est pas la réincarnation d’un monsieur des années d’avant les guerres. Papa a accepté en nous imposant ses règles là. C’est comme cela que c’était devenu officiel même si tout le monde était déjà au courant. Tata Gaëlle ne m’appelle plus sa “petite dernière” mais sa “belle-fille”. Tout le monde est normal sauf ma mère. Elle est trop bizarre depuis qu’elle sait. J’ai l’impression qu’elle a peur mais je ne saurai dire de quoi. Quand elle est à la maison, j’évite de m’isoler avec Liam dans ma chambre trop longtemps parce qu’elle n’arrête pas d’y faire des allers-retours pour un oui ou un non. Ça me rend quand même un peu triste qu’elle ne me fasse pas confiance même si elle dit le contraire.
Je souhaite bonne nuit à mes parents et quitte le salon un peu avant 22 heures pour aller me brosser les dents et mettre mon pyjama. Je range mes affaires d’école qui traînent et me glisse sous mes draps téléphone à la main. J’appelle mon bébé sur W******p
-Mon cœur, dit-il en guise de Allô
-Mon beau. Tu es occupé ?
-Je suis juste entrain de réviser. Mes derniers examens avant le bac commencent demain.
-Ok. Je te laisse alors.
-Non reste. Ça me détend que tu sois là.
-Je t’appelle sur Skype dans ce cas. Je te regarderai pendant que tu prépareras ton avenir
-Okay, dit-il en rigolant. Je me connecte
Je raccroche et prends ma tablette pour l’appeler. Il décroche et met sa caméra alors que moi non.
-Je ne te vois pas Lili, fait-il remarquer
-Je sais. Comme ça je peux jouer à la voyeuse tranquille
Il éclate de rire dévoilant ses magnifiques fossettes qui me font fondre littéralement. Si je continue d’aimer William à ce rythme, je risque de mourir étouffer par mes sentiments. J’ai l’impression d’avoir tout vécu avec lui alors qu’on a encore toute la vie devant nous. C’est un sentiment assez étrange. Je me demande comment on sera lui et même d’ici quelques années. Je m’imagine déjà comment sera notre mariage, notre premiere fois, notre premier chez-nous, notre premier enfant. J’aimerai en avoir deux, une fille et un garçon ou même des jumeaux. Il nous faudrait un chat aussi et un lapin
-Je t’entends penser d’ici, me dit-il.
Je souris. C’est tellement bien d’être avec quelqu’un qui nous connaît parfaitement
-Je m’imaginais notre vie future avec nos deux petits bouts de choux
-Deux seulement. J’en veux quatre minimum.
-Tu es fou. Qui va les porter ?
-On se partagera les grossesses. Tu en porteras deux et je porterai les deux autres.
Je pouffe de rire en l’imaginant enceinte.
-Tu serais prêt à supporter la grossesse pour moi
-Je suis prêt à tout pour toi, même à changer le monde, dit-il en regardant la caméra.
J’allume la mienne pour qu’il voit ce que ça me fait quand il me dit des choses de ce genre. On se regarde un bon moment, lisant chacun dans le regard de l’autre ce que son coeur dit. Il me tire la langue. Je souris
-Je t’aime Liam,
-Je t’aime aussi Lili, de la naissance…
-À la mort et au-delà, j’ajoute en le regardant toujours dans les yeux.
Il m'envoie un bisou avant de se replonger dans ses révisions. Je pose ma tête sur l'oreiller et le regarde jusqu'à m'endormir.
J'envoie à mon chéri un message le lendemain une fois dans la voiture direction le lycée-Merde Liam. Je sais que tu vas assurer.
-Merci ma LiLi. Je ferai tout pour. Gros bisous mon coeur. Je t'aime.
Je souris de bonheur en lisant sa réponse pendant que ma mère me jette des regards bizarres. Je ne sais pas ce qu'elle a. Elle a un problème avec ma relation avec Liam j'ai l'impression pourtant elle me donne toujours son autorisation quand je veux sortir avec lui. Ce soir en rentrant je trouverai un moment pour qu'on discute de ça et qu'elle me dise le fond de sa pensée
On est un mercredi donc on n'a pas cours l'après midi. On est rentrés directement et il y avait un bon Yassa au poisson qui attendait chez Dina préparé par sa mère qui ne travaillait pas aujourd'hui. Je me suis gavée à un point où j'ai dû dormir une heure avant de pouvoir me mettre à bosser. La mauvaise surprise a été de trouver Rahim dans la maison à mon réveil. Je l'ai multiplié par zéro et même divisé par zéro. Les matheux vont me dire que c'est impossible mais avec une personne comme Rahim et ben ça marche.
-Masse moléculaire de mes cou***les oui. Qu'est-ce qu'on s'en balance de savoir combien pèsent ses atomes de merde ? Je n'y comprends rien put..in, je m'énerve à cause des exercices sur je n'arrive pas à résoudre
-Calme toi Lika, me dit Dina. On recommence d'accord ?
-Comment une fille qui se respecte peut-il sortir pareilles insanités de sa bouche ? Après ça se croit meilleur que les autres, une vraie malotrue doublée d'une idiote
-Pardon ? Je lui dis en me levant plus énervée. C'est à moi que tu parles ? C'est moi que tu traites de “ça ”
-Donc tu sais que tu es une idiote. C'est déjà bien. On avance
-Je vais te massacrer la tête imbécile, dis-je en lui lançant le livre avec violence.
-Mais c'est qu'elle est excitée la petite chérie, se moque-t-il après avoir esquivé. Tu veux que tonton Rahim t'aide à te calmer ou tu préfères que j'appelle ton cher William ?
-Enlève son prénom de ta bouche sinon...
-Sinon quoi ? Demande-t-il sur un ton agacé à son tour
-Ça suffit, crie Dina. De vrais gamins tous les deux. Rahim sort
-Quoi ? Répond ce dernier
-J'ai dit tu sors. Tu la déconcentres et on doit vite finir
-Non, lui répond ce dernier. Elle n'avait qu'à être plus intelligente et ne pas avoir un crâne vide
J'allais me jeter sur lui quand Dina m'a retenu. Je hais ce garçon
-Rahim s'il te plaît sort.
-S'il te plaît ? Je m'énerve encore. Il n'a qu'à dégager avant que je le tue.
-Je reste ici. Elle n'a qu'à me montrer ce qu'elle compte faire
-Rahim arrête de la chercher non. S'il te plaît vas attendre dehors. On ne sera pas long. Je te le demande.
Il me lance son regard dédaigneux avant de se lever avec son livre et de sortir.
-Je ne le supporte plus, dis-je plaintive à Dina. Faut que tu arrêtes de me l'imposer
-Je ne te l'impose pas Lika. Il est chez lui ici. Il vient quand il veut. Il a voulu rester encore aujourd'hui c'est son droit. Je n'allais pas lui demander de partir.
-Tu aurais pu me prévenir ?
-Pour que tu ne viennes pas alors que tu as besoin que je t'aide. C'est quoi le plus important, Rahim ou tes études ?
-Humm
-Lika je ne prendrai pas parti Lika. Mais si j'ai un conseil à te donner c'est d'arrêter de rentrer dans son jeu. Il te provoque et tout de suite tu montes sur tes grands chevaux.
-Tu entends ce qu'il dit
-Oui et il le dit parce qu'il sait que tu vas réagir. Ignore le
-Hum
-Bref. On s'y remet.
Je me force à me calmer pour bien comprendre ce qu'elle m'explique parce qu'il y aura un exercice ou deux dans ça sur l'examen et je n'ai pas envie de me planter. Sa mère vient nous apporter un goûter pour alimenter nos cerveaux vers 17 heures. J'adore la mère de Dina. Elle est très serviable et toute douce. Des fois même on lui parle de nos histoires et elle ne nous juge pas. Elle se contente de nous conseiller. Elle est plus ouverte que ma mère à ce niveau là. J'en ai marre de ne rien comprendre à ce cours de chimie donc vers 18 heures on a décidé d'arrêter jusqu'au lendemain. Vu que l'individu que l'on nomme Rahim est encore dans la maison, j'ai décidé de ne pas traîner comme je fais d'habitude. J'ai dit au revoir avant de partir. Je suis passée par chez tata Gaëlle.
-Mais c'est ma belle fille ça, m'accueille Tata Gaëlle quand je rentre dans le salon où elle se trouve avec Tonton Jean Philippe
-Bonjour, dis-je avant de leur faire la bise
-Ça va Lika ? Me demande tonton JP
-Oui tonton et toi ?
-Ça va merci
Il me pose des questions sur mes cours, mes parents. Je réponds avec plaisir.
-Je suis fâchée contre toi Malika, me dit ma tata préférée. Avant tu venais me voir tout le temps. Maintenant je ne te vois que quand tu viens voir William
-Mais non tata. Je suis juste prise par les cours et tout ça. Tu es ma tata à moi. Jamais je n'oserai ne plus venir te voir
-J'espère bien
-Mais oui. D'ailleurs c'est toi que je suis venue voir aujourd'hui, je lui réponds en souriant
-Fais moi croire ça. Je passe en second maintenant je le sais mais ce n'est pas grave. Je comprends qu'on m'abandonne pour mon fils. Tu me le rends heureux donc comment puis-je t'en vouloir ?
-Il me rend heureuse aussi, je rétorque un peu honteuse devant tonton JP
-Il est dans sa chambre, me dit-elle. Repasse me voir avant de partir. J'ai un cadeau pour toi
Je hoche la tête tout sourire avant d'aller dans la chambre de Liam. Je le trouve endormi au milieu de ses cahiers. Je le regarde attendri et amoureuse et tout ce que vous voulez. Je le prends en photo pour pouvoir le dessiner ensuite tranquillement chez moi. Je jette un coup d’oeil à sa chambre, un vrai bordel. Je pose mon sac et me mets à ranger en faisant attention de ne pas faire de bruit. Je pars chercher le nécessaire pour dépoussiérer et balayer pendant que ma tata me reproche de faire encore la chambre à la place de William mais ça me fait plaisir.
Il dormait toujours quand j’ai fini. Je m’assois à côté de lui et me mets à lui chatouiller le nez. Il bouge et le touche pour me chasser mais je continue. Il finit par ouvrir les yeux. J’eus droit au sourire le plus sexy du monde avant qu’il ne me tire à lui. J’enlève mes ballerines pour ne pas salir ses draps. Il pose ses lèvres sur mon nez avant d’y frotter le sien en me regardant dans les yeux. On reste comme ça dans les bras l’un de l’autre, dans un silence apaisant, chacun lisant dans le regard de l’autre ce sentiment fort qui nous lie. Je finis par poser mes lèvres sur les siens, tout doucement, un bisou aussi léger qu'un papillon, avant de reculer. Il sourit et ses fossettes se creusent.-Tes examens se sont bien passés ? Je lui demande-Je pense. Mais ce n'est que le début. Le plus dur reste à venir
-Et tu dors ? Ça ne fait pas très sérieux ça
-J'ai révisé tard hier et toute l'après midi. Ça fatigue tu sais
-Mon pauvre chou. Viens je vais te masser avant de rentrer.
Il ne se fit pas prier. Je déglutis quand il enlève son t-shirt. Il n’est pas particulièrement musclé, moins que Hammel en tout cas mais j’aime sa carrure. Il se couche sur le ventre. Je prends un peu du lait de corps que je garde dans mon sac avant de m'asseoir sur lui. Je lui masse le dos et les épaules en essayant de maîtriser toutes ces sensations qui m’envahissent juste parce que je le touche. Je m’éloigne rapidement une fois que j’ai fini.
-Je vais rentrer, dis-je en enfilant mes chaussures.
Il se met derrière moi et me sert dans ses bras. On reste comme ça jusqu’à ce que je me calme. Il me retourne et m’embrasse délicatement.
-Je t’accompagne, me dit-il en se détachant tout doucement de moi
Il prend mon sac et mêle ses doigts aux miens. Je suis trop gênée quand sa mère fait la remarque une fois qu’on la rejoint. Je voulais enlever ma main mais il l’a serré plus fort. Tata Gaëlle me remet mon cadeau, des colliers ethniques que je voulais depuis longtemps. J’ai la meilleure tata au monde. Je l’embrasse pour la remercier. Elle me remet aussi un paquet de ses biscuits à la cannelle fait maison dont je raffole. Elle sait trop comment me faire plaisir. William prend les paquets et me reprend la main juste après avant de me coller à lui
-On sait qu’elle est à toi mon chéri alors pas la peine de jouer aux possessifs ici. Laisse l’enfant respirer, finit-elle en me tirant vers elle.
-Non elle reste avec moi, répond William en me tirant à nouveau vers lui
-Ah mais laisse la
Voilà la raison pour laquelle je ne viens plus souvent ici. Je me retrouve tout le temps tirailler entre William et sa mère. Je dis à ma tata qu’il faut que je rentre de toute façon et que je vais aller dire au revoir à tonton JP sinon mes bras vont y rester. Quand je redescends William m’attendait. Yanis venait de rentrer donc il a proposé de me déposer. Je ne dis jamais non quand on me dépose. L’argent du taxi peut servir ailleurs. On arrive en même temps que ma mère qui me lance son regard qui tue
-Bonsoir Tata, lui dit William qui n'a rien remarqué, en lui faisant la bise
-William. Ça va mon chéri ? Lui répond elle en regardant nos mains liées
Je voulais enlever ma main mais je n’avais pas envie non plus que William se pose des questions donc après hésitation j’ai laissé comme ça
-Oui et toi tata ?
-Très bien merci. Lika ne te fatigue pas trop j’espère. Tu sais comment elle est bavarde
-Non ça va. Au contraire elle me tient compagnie
-Ma femme, lui dit Yanis qui vient de nous rejoindre après s’être bien garé. Je t’ai manqué, lui demande-t-il en la prenant par la taille
Il fait toujours ça et ça énerve toujours autant mon père mais est-ce que c’est le problème de Yanis ?
-Ta femme hein ? Et toutes ces filles qui te courent après. On sait ce que tu fais avec les filles de Dakar ta mère et moi ?
-Oh ne sois pas jalouse chérie. Tu sais que je n’aime que toi.
-Oui c’est cela
-Bon nous on vous laisse, je les préviens avant de monter avec Liam.
Il me rend mes affaires une fois qu’on arrive dans ma chambre. Une des choses que j’aime avec William est que quand je suis avec lui, il porte toutes mes affaires pour moi aussi lourdes qu’elles soient. Il porte même mon sac à main. Même quand les garçons se moquent de lui, il ne me le rend pas tant qu’on ne rentre pas.
-Merci de m’avoir accompagnée, je lui dis en nouant mes bras à sa taille. Mais je crois qu’il est temps que tu te remettes dans les révisions
-Tu me vires ?
-Si ça ne tenait qu’à moi, tu resterais avec moi tout le temps mais il faut que tu assures.
-T’inquiète mon coeur. Si je ne me sentais pas prêt je serai en ce moment devant mes livres.
-Mais moi je ne suis pas prête du tout. Je ne comprends rien à ce truc de masse molaire malgré toutes les bonnes intentions de Dina. Juste l'appellation me fait penser à un mal de dent.
Il rigole alors que je suis très sérieuse. Il peut crâner lui. Il est aussi intelligent que Dina. Je me demande même pourquoi ils se fatiguent à réviser. Malheureusement tout le monde n’a pas le cerveau d’Einstein et moi sûrement pas.
-Je hais la chimie et la physique aussi d’ailleurs. Qu’est-ce que je fais en S ?
-T’inquiète. Ce week-end je promets de faire rentrer tout ça dans ta tête.
-Bonne chance
-J’ai une nouvelle à t’annoncer
-Ah oui. Je t'écoute.
-Ça y est. J’ai eu les réponses pour mes pré-inscriptions.
-Super. Tu as eu l’école que tu voulais ?
-Hum hum.
-Tu vas où alors ? En France ou aux États-Unis ?
-J'ai eu dans les deux pays mais je préfère aller en France. Je vais faire un cycle d'ingénieur à l'INSA de Lyon
-Okay. Je suis fière de toi, dis-je d'une voix un peu basse et triste
-Si je ne te connaissais pas je dirais que non. Parle moi
J'enlève mes bras de sa taille avant de m'asseoir sur mon lit en tailleur. Il s'accroupit en face de moi et me regarde la tête un peu penchée. Il prend mes mains dans les siennes
-Je...Je ne veux pas que tu partes.
-Je reste alors, me répond il en me regardant dans les yeux
Il est sérieux. William resterait juste parce que je lui demande. Il resterait ici au risque de fichtre sa vie en l'air juste pour moi. C'est ça être avec Liam, il fait toujours passer mes désirs avant ce que lui veut vraiment. Ces études en France sont importantes pour lui et jamais je ne lui demanderai de les sacrifier juste pour les deux années où on ne se verra pas tous les jours.
-Non. Je ne veux pas que tu restes. Tu dois partir
Il penche un peu plus la tête essayant de me comprendre
-C’est juste que ça devient concret et j’appréhende le moment de la séparation. Je t’aime tellement William que j’ai peur de notre futur. J’ai peur de ce que je deviendrai si nous ne résistons pas aux épreuves qui ne manqueront pas d’arriver. Et cette séparation en fait parti. J’ai peur que tu rencontres une autre, plus mature, plus femme que moi. J’ai peur que tu te rendes compte avec la distance que je ne te conviens pas et que je te perde. J’ai p…..
Il m’embrasse me faisant taire. C’était un baiser d'une douceur infinie, le plus émouvant qu’il m’ait jamais donné, un baiser rempli d’amour, d’affection, de promesses, un baiser rassurant. Il me caresse la joue, délicatement, comme si je suis la chose la plus fragile au monde.
-Tu es celle que je veux Lili, ici, ailleurs. Que tu sois à un mètre de moi ou à un milliard de kilomètres ne changera rien à ce que j'éprouve pour toi. Je t'aimerai toujours peu importe la distance qui nous séparera. Aucune femme ne pourra jamais prendre ta place peu importe les attributs qu'elle a. Mon coeur, dit-il en posant ma main à l'endroit où celui-ci se trouve, ne bat que pour toi et ce sera toujours le cas. Tu me crois ?
Je hoche la tête.
-Pour l'instant je suis là pour encore plus de deux mois alors profitons-en.
-D'accord.
-Tu ne m'as pas encore raconté ta journée d'aujourd'hui, dit-il pour changer de sujet
Je lui parle de ma matinée au lycée où le prof a failli me virer pour bavardage encore une fois. Je lui parle de Rahim qui m'a une nouvelle fois sorti de mes gonds. Il fit semblant de le détester avec moi parce qu'en vrai William ne déteste personne. Est-ce qu'il sait même comment on fait ? Je bavarde sur autre chose et il m'écoute en me regardant avec ses yeux qui me font sentir très importante jusqu'à ce que Yanis vient lui dire qu'ils doivent y aller. Je l'accompagne jusqu'à leur voiture. Il m'embrasse et on se donne rendez-vous plus tard dans la soirée. Je retourne dans la maison moins triste de son départ à venir. J'allais monter les escaliers quand ma mère m'a appelé
-Oui maman
-Assieds-toi.
Je m'exécute
-Tu es allée chez Gaëlle aujourd'hui ?
-Oui.
-Je croyais que tu m'avais demandé la permission d'aller réviser chez Alimatou.
-C'est là où je suis allée. Je suis juste passée par chez tata Gaëlle en rentrant
-Je ne pense pas t'avoir entendu mentionner le fait que tu irais voir William après. Ou bien tu te crois assez grande pour aller où tu veux sans prévenir ?
Depuis que je peux sortir seule je vais chez tata Gaëlle sans prévenir et jusque là ma mère n'en a jamais vu d'inconvénients donc je suis étonnée que ça la dérange aujourd'hui
-Depuis quand aller chez Tata Gaëlle pose problème ? Je lui demande
-Je t'ai posé une question, me dit-elle d'un ton qui interdit toute discussion
-Non. Je suis désolée, répondis-je un brin agacée
-Ce n'est pas parce qu'on t'a donné le droit de voir William que ça te dispense du fait de demander l'autorisation. Que ça ne se reproduise plus. C'est clair ?
-Très clair. Je peux partir ?
-Oui
Je me lève et pars dans ma chambre très énervée contre ma mère et son comportement incompréhensible. Si elle ne veut pas de ma relation avec William pourquoi ne pas me le dire. Au moins c'est clair et chacun connaît sa position mais non c'est à coup de je joue à la tata gentille avec lui mais je t'interdis subtilement de le voir. Là je suis soûlée. Comme je n'ai répondu que par monosyllabes de tout le dîner alors qu'en temps normal je suis une vraie pipelette, ma mère a su que j'étais fâchée et elle m'a encore plus énervé.
-Il y en a marre de tes demi mots et de ta mauvaise humeur. Soit tu parles avec les gens soit tu sors de table, me dit-elle
-Je m'en vais. Au moins tu n'auras plu à faire semblant de supporter ma présence, je lui réponds en me levant. Faire semblant est ton fort, tu fais ça à longueur de temps.
Elle hausse un sourcil étonnée que je lui parle comme si elle est mon égale
-Tu t'assois, ordonne mon père
Je m'exécute en serrant toujours mon visage
-Qu'est-ce qui t'arrive ? Me demande mon père
-Demande à ta femme, je lui réponds
Il me regarde durement et je baisse la tête. Je tiens à rester en vie. Mon père est le père le plus cool qui existe mais il ne tolère pas le manque de respect. Là je sais que j'abuse mais je suis trop énervée
-Je répète ma question, dit-il un brin agacé. Que t'arrive-t-il ?
-Rien du tout
-Mais encore ?
-Je ne comprends pas pourquoi ta femme....
-Ne me cherche pas Malika, me menace mon père pendant que maman et Hammel jouent aux téléspectateurs étonnés.
-Je ne comprends pas ce qu'elle a contre ma relation avec William. Elle fait genre elle est contente quand il est là mais on sait elle et moi que c'est totalement faux. Elle a changé depuis que je suis avec William, toujours à m'espionner, à le regarder bizarrement et même maintenant je n'ai plus le droit d'aller chez tata Gaëlle à ma guise alors qu'avant ça ne la dérangeait aucunement que j'y passe même la nuit.
-C'est pour ça que tu tires une gueule de cinq mètres de long depuis tout à l'heure. Que ta mère ne soit pas avec toi à cent pour cent dans ta relation te donne le droit de te comporter mal avec elle et de ne plus vouloir l'appeler maman ? C'est l'éducation que je t'ai donnée ?
-J'estime avoir le droit de savoir ce qu'elle pense vu que ça me concerne. Elle n'a qu'à me dire son problème au lieu de faire son manège à deux balles trois sous.
La gifle n'a pas tardé à atterrir sur ma joue. Ça venait de mon père qui me regarde avec des yeux qui lancent des éclairs. Ma joue chauffait mais je ne la touchais pas.
-Ahmidou ! Entendis-je crier ma mère
-Tu es devenue folle ? C'est de ta mère que tu parles de cette façon ? Excuse-toi
.......
-TOUT DE SUITE
-Je suis désolée, je murmure
-Tu la regardes dans les yeux et tu l'appelles maman
Je lève la tête et dit un "Je suis désolée maman"
-Tu ne sors plus de cette maison que pour aller à l'école, jusqu'à ce que tu retrouves tes bonnes manières. Fais attention à toi sinon tu risques de ne plus voir William, termine-t-il avant de sortir de table suivi de ma mère.
Je me lève et commence à débarrasser la table
-Lika, entame Hammel
-Ne me parles pas, je le stoppe. Je ne suis pas d'humeur.
Mais il ne m'écoute pas et continue à parler
-Maman s'inquiète pour toi et ce n'est pas avec cette réaction que tu vas la rassurer. Et puis tu es dingue de lui parler comme ça devant papa. Tu es suicidaire en fait. Tu as intérêt à te calmer. Tu connais bien papa.
.....
-Je te conseille d'agir avec tact si tu veux obtenir ce que tu veux. Tu aurais dû aller parler avec maman doucement.
.....
-N'oublie pas que tu es encore un bébé et même si tu avais 30 ans, ça te donne pas le droit d'élever la voix sur maman.
.......
-À ta place j'irai m'excuser tout de suite et correctement auprès de maman
Je n'en fis rien. Je monte dans ma chambre une fois avoir fini de nettoyer. Je n'ai pas parlé à William ce soir-là. Je n'étais pas bien et je n'avais pas envie qu'il me pose des questions. Déjà parce que je ne me vois pas lui dire que ma mère ne veut pas de lui mais aussi parce qu'il va me sermonner et défendre maman. Je lui ai envoyé un message pour lui dire que je ne pourrais pas me connecter avant d'éteindre mon téléphone pour pas qu'il m'appelle. Hammel est venu toquer à ma porte, sûrement William qui l'a appelé. J'ai fait la morte et il a fini par partir. Tout ce que je veux c’est qu’on me laisse tranquille ce soir, même Liam
PARTIE 4MALIKA KAJ'ai salué vite fait le lendemain. Mon père était toujours en colère et moi encore plus. Heureusement que ma mère n'a pas fait de commentaires sur moi sinon je pense ça allait mal finir. J'ai été d'une humeur massacrante toute la journée. Dina est venue réviser avec moi à la maison puisque je suis interdite de sortie.-Mais souris un peu non. Depuis ce matin tu boudes, me fait remarquer Dina-Je ne suis pas d'humeur à sourire.-Sans blague, me répond elle. Au moins dis-moi ce qui te rend aussi désagréable. Sinon j'appelle Rahim-Ne m'énerve pas encore plus.-Dis moi alorsJe lui raconte ma soirée d'hier. Elle prend la défense de maman aussi. Ils m'énervent tous. Bon j'ai peut-être exagéré un peu mais elle aussi elle a abusé mais &cce
PARTIE 5Je suis de nature jalouse mais j’ai une confiance absolue en William. Qui que ce soit cette fille ce n’est pas une menace-Allô ? Baby tu es là ? Heho Will ?Par contre qu'elle l'appelle baby m'énerve au plus haut point.-Ce n’est pas William, dis-je enfin-C’est qui ? Me demande-t-elle de manière agressive.-Ta mère, je réponds sur le même ton-Pardon ?-Je répète ?-Non mais tu es qui toi sale impolie et où est William ?-Je suis Malika, sa femme. Toi tu es qui ?-Ah ! La pouffiasse dont il parle tout le temps. Sa femme, rires. Qui t'a mis la bague au doigt ? Un bébé comme ça. La femme de William se sera moi, une vraie femme. Toi tu n'es que de passage.Elle raccroche avant que je ne puisse dire quoique ce soit. C’est
PARTIE 6MADINA AÏDARA SALL-Je suis content pour toi. Afin tu vas te caserElle éclate de rire pendant que je la regarde. Donc c'est comme ça qu'on se sent quand on va se marier. Maman vient attirer par les cris. Tata Aïda lui montre sa bague et elles se mirent à crier tous les deux-Oh elle est magnifique cette bague. Je suis si heureuse pour toi. Tu le mérites tellement, lui dit ma mère.-Merci. J'ai l'impression que mon coeur va exploser de joie, répond tata Aïda en élargissant son sourire encore plus.-Ça y est. Il faut qu'on organise tout ça, dit ma mère enthousiaste. Vous avez retenu une date ?-Non pas encore. Il doit venir avec sa famille voir Maël et maman-Même sans un sou, on te l'offre, lui dit mon père-Mais tu es mauvais. Tu veux te débarrasser de mo
PARTIE 7-Il n’est pas un peu toc toc sur les bords ton frangin non ? Me demande Lika-Pas que sur les bords Lika. Bon je suis prête. On y vaElle prend mon sac. C’est Ahmed qui m’aide à nouveau à descendre les escaliers. C’est son rôle depuis que je suis devenue invalide. On prend un taxi après une dure négociation. Mes parents habitent dans un quartier luxueux et les taxis veulent en profiter pour taxer un max. Seul son frère est à la maison quand on arrive devant la télévision à jouer à tuer des gens.-Ham’ tu aides Dina à monter les escaliers stp ? J’ai les mains chargées là-Euh…non c’est bon. Je vais me débrouiller, je lui dis.Pas Hammel, surtout pas Hammel. Je regarde Lika avec de gros yeux et elle fait semblant de ne pas comprendre ce que j’essai
PARTIE 8MALIKA KAAvec Liam on est allés dire au revoir à ma M. le lendemain comme elle partait à San Francisco.-On ne se reverra pas Willy avant que tu partes à Lyon so Good luck for all. Et puis je t'appellerai avant si M. n'occupe pas ta ligne à longueur de temps.-Merci ma petite américaine. T'inquiète je trouverai un moment pour qu'on se parle toi et moi-Cool. J'attends la mention Excellente parce que le bac tu l'auras à coup sûr-J'espèreMes deux moitiés se sont pris dans les bras. Je m'y suis mêlée et on s’est faits un câlin à trois.-Tu m'appelles quand tu arrives, je dis à Dina-Dès que je descends de l'avion, me promet-elle. Tu vas me manquer-Tu me manques déjà, je lui réponds.-J'ai demandé à Ra
PARTIE 9MALIKA KAOn est fin août et j'ai l'impression que mon cœur est vide. J'ai l'impression d'être une morte qui se promène sur terre. Je n'arrête pas de pleurer pour toute raison. Je passe mon temps chez Liam. Même l'histoire de Bilo et son vieux ne me préoccupe plus. On était couchés dans son lit ma tête sur son épaule, dans le silence. Je me suis mise tout d'un coup à pleurer mais jusqu'à en hoqueter.-Tu me fais peur Lili. Arrête de pleurer s'il te plaît-Je suis désolée sniff-Ça me fait mal au cœur de te voir comme ça.-Je sais. J'essaie de ne pas penser que tu vas partir et que je ne…Je recommence les pleurs. Il me sert contre lui jusqu'à ce que je me calme-Je crois que je vais rester. Si tu pleures alors que je ne suis pas encore parti qu'e
PARTIE 10(...)-Tu es bien matinale. J'espère que tout va bien-Je crois que je vais perdre mes enfants.-Comment ça ?-Figure toi que Bilo sort avec Racine-QUI ? Crie-t-elle. J'ai cru mal entendre-Tu as bien entendu. Racine que tu détestes-Il n'est pas mort celui-là ?-Gaëlle !-C'est tout que mérite ce salopard. Ta fille est folle ou quoi ? Ce sale type qui a l'âge d'être son père en plus. Elle a quoi dans la cervelle ?-Tout ça n'est pas le pire.-Ne me dis pas qu'il a osé en parler-Il lui a dit Gaëlle.-Donc celui-là va te gâcher la vie éternellement. De quel droit annonce-t-il ce genre de choses à tes enfants ? DE QUEL DROIT ? Si jamais je le crois je vais lui couper ce qui fait de lui un homme-Si tu avais vu comment Bilo m
PARTIE 11MALIKA KA-Ma M, dit-elle en sautant sur moi. Qu'est-ce que tu m'as manqué ?C'est Dina et elle est bien matinale puisqu’il est dix heures. Elle qui adore dormir. Ça doit être le décalage horaire (Ou jetlag comme elle dit. Nous n’avons pas les mêmes valeurs. Bref) vu qu'elle est rentrée hier, 10 jours après le départ de William. Mais ça me fait super plaisir qu’elle soit là. Elle m’a manqué à moi aussi.-Ta M que tu as abandonné presque pendant 3 mois. C'est beau l'amour hein.-Mais c'est qu'elle est déprimée la Lili de Liam. Tu es trop amoureuse Lika.-Lève toi déjà tu m'écrases avec tes grosses fesses, dis-je pour la taquinerElle se met debout et fait semblant de me scruter l’air choquée-Moi ? De grosses fesses ? Ta dépression es
Partie 66 (...) Il sourit avant de capturer ma bouche. J’ai passé la meilleure nuit de toute ma vie. Dans le feu de l’action il m’a fait accepter de le laisser appeler mon père maintenant pour qu’on se marie religieusement aussi vite que possible. Ce n’est pas plus mal. Au moins on ne sera plus dans le péché. ********************** ANDREW NABEEL CHAHINEJe l’aime tellement. Jamais je n’ai aimé quelqu’un avec une telle intensité et je n’aurai jamais pensé que ça soit possible. Je donnerai ma vie pour elle. J’ai tellement hâte de partager chaque millimètre carré de sa vie. Je n’attends que ça.-À quoi penses-tu ? Me demande-t-elle.-À toi. Tu m’o
PARTIE 65BILO GRACE KAJe regarde mon homme plus beau que jamais, sourire aux lèvres pendant qu’il discute avec ma mère. On est partis tous les trois dîner dans un restaurant du centre ville. Drew nous a gentiment invité à venir fêter mon défilé qui aété une réussite. J’ai hésité à dire à ma mère que Drew était là pour ne pas qu’elle ne me pose trop de questions mais j’ai fini par le faire. Toute façon elle a remarqué ma bague.-D’abord ta sœur et maintenant toi, vous faites la course ou quoi ?-Pour ma part ce n’est pas pour maintenant. J’ai demandé à Andrew de m’accorder un peu de temps avant d’officialiser tout ça.-Alors là c’est parce que ton père n’est pas encore a
Partie 64 HAMMEL LEYTI KA-Je te jure qu’elle m’a raccroché au nez, je dis à Bilo qui rigole-Moi j’ai un souci en amour mais alors elle c’est d’un autre niveau. Tu es sûre de vouloir t’engager dans ça ?-Je suis sûr oui. Le pire est que ça ne m’a même pas choqué qu’elle réagisse comme elle l’a fait. J’ai trouvé ça normal venant d’elle et même mignon. Tu te rends compte ?-Il n’y a que l’amour pour trouver normal ce qui ne l’est pas. C’est officiel mon frérot est amoureux. Celui-là même qui disait que l’amour ne sert à rien-Oublie ce que je disais.-Mieux vaut oui. Tu l’as rappelé ?-Oui mais je tombe sur la messagerie vocale. Je l&rs
PARTIE 63-Tu es bien matinale lil papaya, me fait remarquer Andrew quand il m’ouvre sa porte alors qu’il n’est que sept heures du matin. Tout va bien j’espère ?-Oui ça va. J’ai juste besoin de te parler.-Sérieusement Dîna, dit-il en se dirigeant dans sa chambre. Ça ne pouvait pas attendre ce soir ?-Je voulais te parler avant que tu ailles travailler, je lui dis en le suivant-Tu pouvais me téléphoner aussi, tout à l’heure quand ce sera l’heure, quand je serai debout ou à midi, me répond-il en se remettant dans son lit.-Mais non. C’est important. S’il te plaît Drew-Il n’y a que toi qui peux me faire lever aussi tôt. I swear. What’s wrong ? (je jure. Qu’est-ce qui ne va pas ?)J’enl&e
Partie 62 MADINA AIDARA SALLJe jetais des coups d’œil à Rahim qui prend son petit déjeuner à mes côtés pendant toute ma conversation avec ma M. Malgré tout ce qu’il dit, Rahim reste amoureux de Lika. Je le sais. J’espère que ça ne va pas trop le perturber d'avoir entendu qu’elle va se marier. Toute façon il ne me dira rien. Je le connais.-Rah….je l’appelle quand je raccroche-Je ne veux pas en parler, me coupe-t-ilIl est trop sauvage-Ok. Je serai là quand tu voudras en parler-Ça n’arrivera pas donc ne te fatigue pas-Ooookay. Tu voudrais acheter quoi exactement.-Je ne sais pas. Je verrai sur place.-Ok si tu veux, on y va tout de suite, il y aura moins de monde à cette heure. On déjeuner
PARTIE 61HÉLOÏSE EVANS-Loise pourquoi tu as toutes ses marques ? Me demande ma sœur une énième fois. J’essayais de les camoufler avec du maquillage quand elle est entrée. Je croyais qu’elle dormait encore.-Je te l’ai dit Emmy. C’est parce que je fais du sport. Je tombe beaucoup.-Tu mens.-Emmy !C’est papa n’est-ce pas ?-Non.-Je ne suis plus un bébé Loise, me dit-elle avant de tourner les talons.Je soupire avant de continuer mon maquillage. Une fois tous mes bleus recouverts, je sors de là. Je réveille mon petit frère avant d’aller préparer le petit déjeuner. J’ai accompagné mon frère jusqu’à l’entrée de son école avant d’aller au lycée. Emmy va au collège donc elle
Partie 60 WILLIAM DA SILVAJe regarde ma Lili qui me boude parce que je refuse de l’embrasser comme elle le veut. Elle ne sait même pas tous les efforts que ça me demande à chaque fois pour lui résister et m’arrêter avant que ça ne dérape. Je suis fait de chair et de sang comme tous les hommes. J’ai peur de finir par commettre l’irréparable donc j’ai pris ma décision et j’ai appelé ma mère hier.-Allô mon bébé.-Bonsoir maman. Comment vas-tu ?-Toujours bien quand je t’entends mon petit homme. Tu es ma source de joie. Et toi ça va ?-Je vais bien maman-Et Malika ?-Elle va bien aussi. D’ailleurs je t’appelle à son sujet.-Ah bon ? J’espère que vous n&rsqu
PARTIE 59-La lâcheuse, me taquine Drew quand je passe le voir le lundi après sa journée de travail-Je ne te lâcherai jamais. Tu es mon partenaire comme tu le sais.-Oui c’est ça. Après m’avoir abonné tout un week-end tu peux venir parler-Dis celui qui m’a lâché toutes les vacances pour les passer avec sa Grace.-Ok. Zéro partout. Balle au centre. Comment s’est passé ton week-end Sweetie ?-Merveilleusement bien.-À ce point.-Oui.Je lui raconte-Il a été si mignon avec moi. Il m’a fait sentir si spécial-Tu es spécial et c’est bien qu’il le sache. C’est quoi la suite alors ?-On continue d’apprendre à se connaître. Il voudrait qu’on se refasse des week-ends de ce genre.
PARTIE 58HAMMEL LEYTI KAJ’étais amusé de la voir toute essoufflée. Tous ces efforts pour ne pas se retrouver avec moi dans l’ascenseur. Je commence à bien la connaître. C’est tellement attirant de la savoir si intimidée par moi, de la sentir frissonner et retenir sa respiration à chaque fois que je la touche, de voir dans son regard tout l’effet que je lui fais. À chaque fois qu’elle rougit, j’ai envie de l’embrasser mais je me retiens. Je ne veux pas la faire fuir -Bienvenue chez moi, me dit-elle une fois la porte de son appartement ouverte-Merci, dis-je en entrantSon appartement lui ressemble. La décoration est simple mais belle. Il y avait un piano qui trônait dans le salon avec un micro installé juste à côté. Ça m’a fait penser à notre dernière soirée a