COUP DE FOUDRE PROFESSIONNEL
Ah.. vous savez, l'amour est un sentiment de douceur et d'allégresse sans lequel nous ne pouvons nous en passer. À ce mélange, on y ajoute le zeste de violence (oui, mais une violence camouflée d'une tendresse que seul le cœur peut voir et comprendre).
Certaines relations débutent par l'amour, sans guerre d'égo ni frustration. Par contre, il y a des cas d'exception. Avez-vous déjà vu où deux âmes sœurs se rencontrent dans des circonstances conflictuelles ? Sinon, c'est le cas de Charline et Raphaël, deux employés d'une même entreprise camerounaise de renommée internationale.
Nous sommes à Yaoundé, la ville aux sept collines du Cameroun où l'objectif de chaque citoyen est de chercher l'argent afin d'avoir un niveau de vie assez aisé. Charline Ayolo, résidente au quartier Etoug-Ebe, est une jeune femme âgée de 23 ans. De teint clair avec une taille qui se rapproche à un millimètre près des 1mètre60, cette dernière vit avec sa mère Josiane Abada et son frère aîné Christophe Ayolo ; dans une magnifique maison construite par leur génitrice.
Charline est en cycle Master dans une des grandes universités du pays. Elle aimait beaucoup l'école et avait décidé de poursuivre ses études dans les médias, en aspirant à être une grande journaliste. Cependant, elle ressentait déjà le besoin de travailler afin de commencer une carrière professionnelle tôt. Et elle en avait fait part à sa mère car toutes les deux ne se cachaient presque rien..
_Charline : maman..
_Josiane : oui
_Charline : je vais commencer à postuler demain dans certaines maisons de média
_Josiane : hummm ma fille, fais d'abord l'école. Le reste viendra seul. Moi je veux que tu me rapportes le doctorat, que tu sois une femme influente de par ton bagage intellectuel
_Charline : je le sais maman. Mais tu sais aussi que je peux travailler et faire l'école en même temps, donc ce n'est pas un problème pour moi. Et de plus, tu sais aussi que obtenir le boulot de nos jours, n'est pas pas chose facile.
Dans le fond, sa mère savait qu'elle avait raison et voyait vraiment que sa fille était déterminée.
_Josiane : hummm d'accord.
Josiane avait une idée derrière la tête qu'elle ne voulait pas pour le moment partager avec Charline. Elle avait l'intention d'exploiter son carnet d'adresses afin de contacter certaines personnes pour trouver du travail à sa fille. Comme on dit pays, "on devient quelqu'un derrière quelqu'un".
Le lendemain, Charline était déjà prête pour déposer ses dossiers dans 3 sociétés médiatiques avant de terminer la mi-journée à l'école. Pour l'occasion, elle portait un ensemble tailleur rose fushia avec des talons transparents. Elle avait des mini rastas en coupe carré et avait un maquillage léger. Pour commencer, cette dernière est allée à la chaîne CRTV, par la suite à Cam10 et enfin à Vision4. Tout s'est bien passé, elle n'était pas passée inaperçue. Toutefois, chaque direction lui demandait d'être constamment à côté de son téléphone car ils pouvaient l'appeler à tout moment.
Plus tard en soirée, elle a fait le rapport à sa mère à l'abri du regard de Christophe qui visionnait un match de basket au salon.
_Josiane : ça s'est bien passé ?!
_Charline : je peux dire que oui, vu qu'ils m'ont posé une série de questions. Mainan, j'attends.
_Josiane : OK, il ne nous reste qu'à prier.
Josiane attendait le rapport que lui avait fait sa fille, pour mettre son plan à exécution. Chose qui a été faite. Deux jours plus tard, elle avait pu trouver une ouverture. En effet, la mère de Charline était entrée en contact avec un de ses cousins qui est de la garde rapprochée du PDG de la chaîne Vision 4. Ce dernier dénommé Henri, lui a donné certaines instructions que Charline se devait de respecter car elle devait encore faire un entretien, mais cette fois avec le directeur de la télévision en personne. Henri avait usé de ses relations professionnelles pour que le dossier de sa nièce soit retenue.
_Josiane : merci beaucoup mon frère !
_Henri : ah c'est rien hein.. tu sais que nous sommes d'abord une famille et on doit s'entraider. N'oublie surtout pas, Charline doit être ponctuelle.
_Josiane : d'accord, je vais veiller à cela.
Josiane n'a pas tardé à le faire savoir à sa fille en lui racontant ce qu'elle avait fait. Et lorsque celle-ci était au courant, elle était toute étonnée et contente en même temps. Elle était fière que sa mère se soit battue pour bousculer les choses en sa faveur. Elle l'a embrassé et s'est vite empressée d'aller choisir la tenue qu'elle devait arborer pour l'entretien, sous le regard de sa mère. Après avoir tout apprêté, Charline a prié pour que tout se passe bien demain et elle s'est endormie.
Le jour-j, il était 5h du matin. Elle s'est réveillée, a mis les genoux au sol pour la prière et a fait ses tâches ménagères. Vers 6h45, Charline a pris sa douche puis s'est habillée. Cette dernière est sortie de sa chambre toute ravissante dans une robe à la Michelle Obama, avec des escarpins noirs et un léger maquillage.
_Charline : alors, comment me trouvez-vous ?! (en s'adressant à sa mère et à son frère)
_Christophe : waouh ! Tu es juste parfaite
_Josiane : digne d'une boss lady !
Elle les a remercié en souriant. Mais elle était tout de même stressée et Christophe l'a remarqué. Il a essayé de la rassurer même s'il ne savait pas ce qu'elle partait faire étant élégamment habillée. Il l'a escorté dans la voiture de leur mère comme un prince avec sa princesse, et puis les deux femmes sont parties.
Lui-même ne savait pas ce que sa mère et sa sœur tramaient. Mais une chose était tout de même sûre, c'est qu'il serait au courant d'une façon ou d'une autre. Christophe maîtrisait les deux femmes, donc il ne se cassait même pas la tête à vouloir découvrir ce qu'elles cachaient.
Une fois avoir passé près d'une trentaine de minutes en route, Josiane et Charline étaient arrivées en Nsam, le quartier où se trouve Vision 4. Avant de descendre de la voiture, Charline a tenu la main de sa mère pour prier afin que Dieu puisse mener à bien l'entretien de tout à l'heure avec le directeur de Vision 4. Par la suite, sa mère lui a souhaité bonne chance et elle est partie. Arrivée dans les locaux de la chaîne de média, Charline s'est dirigée vers la réception qui se trouvait au rez-de -chaussée, pour se faire annoncer. Elle a trouvé un jeune homme qui l'a reçu même comme ce dernier avait les yeux rivés sur sa machine..
_Charline : bonjour monsieur
_bonjour madame, que puis-je faire pour vous ?!
_Charline : voilà.. J'étais là 48h avant pour déposer mon dossier. Et on m'a appelé pour que je vienne aujourd'hui. Je voudrais connaître le bureau du directeur de la télévision
Dès qu'il a suivi le "directeur de la télévision", il a vite levé ses yeux pour voir à qui il parlait. Et là, il a vu Charline qui le regardait aussi en attendant une réponse..
_euhh.. patientez, je vais vous annoncer.
_Charline : d'accord
Il a passé un appel et la personne qui était au bout du fil, lui a demandé de faire monter Charline dans son bureau. Chose qu'il a faite. Charline a vite compris qu'il s'agissait du directeur. Dès que le jeune monsieur l'a laissée devant le bureau, cette dernière l'a remercié. Et d'un coup, elle a respiré un grand coup avant de frapper à la porte..
(toc toc)
_oui, entrez !
Ce que Charline a fait en poussant délicatement la porte derrière elle. Et lorsqu'elle se retourne, son regard tombe tout droit sur le directeur général de Vision 4. C'était un monsieur faisant dans la trentaine. Il était noir et élancé. Celui-ci arborait une chemise blanche qui se renfermait sous son costume de couleur bleue turquoise. Il avait la boule à zéro avec une barbe bien soignée. Il était plutôt très mignon.
De son côté, ce dernier était ravi de voir une jolie jeune femme, toute ravissante se tenir devant lui. Parce que, oui, Charline était une belle femme et de surcroît, était magnifique dans sa tenue. Néanmoins, elle était stressée mais souriait pour camoufler cela. Elle lui a dit "bonjour Monsieur" et attendait qu'il lui demande de s'asseoir. Ce qu'il fit d'ailleurs par la suite, après avoir répondu à sa salutation. Il a arrêté de poursuivre ce qu'il était entrain de faire afin de commencer l'entretien.
Il a pris son dossier et l'a ouvert pour se rappeler de la personne dont lui avait parlé Henry..
_directeur : c'est madame Ayolo Charline n'est ce pas ?
_Charline : oui monsieur
_directeur : d'accord. Votre oncle Henri s'est rapproché de moi pour votre cas. Par ailleurs, je sais que vous-même êtes venu postuler deux jours avant pour le travail
_Charline : c'est exact monsieur
_directeur : j'ai examiné votre dossier et je remarque que vous avez fait du journalisme et c'est d'ailleurs bien. Mais serez vous à la hauteur ?!
Elle a vite saisi qu'il s'agissait là d'une question piège à laquelle elle devait donner une réponse claire et précise, sans tâtonner. Elle prit la parole :
_Charline : monsieur, c'est déjà un honneur d'être reçue dans vos locaux particulièrement par un homme d'une grande notoriété tel que vous. J'aspire à être une journaliste de poigne dans le monde des médias grâce au travail et grâce à Dieu. J'ai suivi une formation académique et professionnelle mais je ne saurais la mettre en pratique si ce n'est au sein de votre prestigieuse entreprise ; qui elle aussi m'enseignera davantage. Je ne suis peut-être pas la meilleure journaliste mainan, mais avec vous je serai meilleure.
Le directeur a marqué un temps de silence pendant une dizaine de minutes, puis l'a rompu pour déclarer :
(La suite)
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNEL_directeur : vous commencez demain !Charline est restée figée, presque la bouche ouverte, car elle n'en revenait pas. Il fallait que le directeur racle légèrement la gorge pour qu'elle revienne à elle. Cependant, ce dernier a souligné qu'elle serait d'abord à l'essai pour 03 mois afin de la juger sur le terrain mais elle percevra tout de même la moitié du salaire. "Car le journaliste est sur le terrain à la quête de l'information et non un bureaucrate", a-t-il réitéré. "Lorsque vous aurez fait vos preuves, vous ferez partie totalement des nôtres. Au cas contraire, nous serons obligés de nous séparez de vous. Vous avez maintenant les cartes entre les mains", a-t-il poursuivi.
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELGaëlle : Charline ?! C'est ça ?Charline a été interrompu par sa voisine de banc qui la toucher au coude._Charline : oui_Gaëlle : il faudrait te rapprocher du délégué de la rédaction pour qu'il insère ton nom dans liste des effectifs._Charline : d'accord. Et où pourrais-je le rencontrer s'il te plaît ?!_Gaëlle : t'inquiètes, je vais te le montrer après la conférence. Il préfère recevoir dans son burea
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELLe visage de Charline s'est décomposé lorsque la porte s'est ouverte sur le jeune homme du matin._Charline : vous ?!_ouais, c'est encore moi. Vous avez un problème mademoiselle ?!_Charline : euh.. Je souhaite m'entretenir avec le délégué de la rédaction de la télévision. (En guettant derrière lui, qui de ses amis avec il causait, était le fameux délégué)_Gaëlle : mais tu le cherches encore comment norr ma puce.. tu l'as devant toi&n
Charline a arrêté de manipuler son téléphone, puisqu'elle était sur les réseaux sociaux, pour suivre attentivement le grand reportage. C'était aussi l'occasion pour elle de confirmer ou pas les appréciations que faisait l'équipe de la rédaction sur Raphaël Mendouga alias le "grand reporter".On montrait de manière séquentielle, les images et vidéos des élèves concernés pas le buzz de la semaine ; et en fond sonore, on pouvait suivre la voix du grand reporter qui dénonçait le fléau avec un air comique. Il lança à quelques moments donnés, des petites phrases qui faisaient rire. Et cela n'a pas retenu Charline et ses proches.._Josiane : haha le gars ci est un malade !
30 minutes encore de trajet et ils étaient au quartier Manguier. Les deux équipes ont pris parallèlement des circonscriptions opposées pour travailler. L'équipe des filles était dans la partie Nord de Manguier et celle des garçons dans la partie Sud.Cependant, avant de séparer, Raphaël a proposé à Charline et à Gaëlle de les ramener à Vision4, une fois les reportages faits. Pour ne pas encore jouer les rabajois, Charline s'est tûe et c'est Gaëlle qui a répondu :_Gaëlle : bien reçu le grand reporter ! (en souriant)Puis Charline a répliqué :_Charline : hu
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELArrivés sur les lieux, Raphaël, Charline et Gaëlle ont été escortés par un serveur qui les a installés sur une table. C'était un jeune monsieur très mignon et assez cordial. Avec son grand sourire et sa voix rock, il les a salués et leur a demandé leurs commandes sur un ton posé.._Raphaël : pour ma part, je veux un plat de porc rôti avec des frites de pomme.Le jeune serveur prenait des notes ensuite il a ajouté :_Que prenez-vous comme boisson pour accompagner votre commande_Raphaël : un verre de mo
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELIl venait à peine d'être 20h lorsque le journal a démarré. Maryse, qui échangeait les chaînes télévisées, est tombée sur Vision4 par hasard. La journaliste, qui présentait l'édition, a annoncé dans les titres, le grand reportage de Raphaël Mendouga sur un fait tragique qui s'est déroulé du côté de Mbankomo. En effet, il s'agissait des populations riveraines de cette localité qui ont vu leurs terres et maisons arrachées des mains des autorités administratives. Et ce, à cause d'un membre du gouvernement corrompu.A entendre seulement le nom de son crush (celui qu'elle aime), Maryse a mis le volume et s'est bien assise pour suivre les informations. Chose d'ailleurs qu'elle
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELRaphaël est rentré chez lui après avoir déposé Hugo et les autres chez eux.Une fois au salon, il a posé les clés de sa voiture sur la table, s'est affalé sur le premier sofa qu'il a vu, a fermé les yeux pour lancer un soupir. Médore, qui observait la scène, a compris que son maître n'allait pas bien. Il est venu tout doucement vers lui, avec sa mine de chien battue en lançant de légers sifflements, pour lui demander genre "qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi es-tu fâché ?".Raphaël l'a compris et a juste posé sa main sur la tête de Médore pour lui faire comprendre que c'est rien, ça va lui passer. Il a enlevé ses chaussures p
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELLe lendemain, à cinq heures du matin, la sirène a retenti bruyamment dans le quartier général, en passant par les dortoirs des hommes et des femmes.Le bruit a fait sursauter Maryse qu'elle est tombée de son lit en faisant une roulade. Quant-à Charline, c'était pareil sauf qu'elle n'est pas tombée mais respirait fortement. Il a fallu que les deux femmes reprennent leurs esprits pour se lever et aller à la douche. Charline a pris son bain la première. Quinze minutes après avoir fini, elle est sortie de la salle de bain pour permettre à Maryse d'y avoir accès. En la traversant, cette dernière a fait exprès de couder Charline au bras. Toutes les femmes avaient des serviettes en passant. Charline a marqué un te
Elle l'a regardé avec stupéfaction_ Charline : bof ! Bah non ! Qu'est ce que tu racontes comme ça !Ses joues sont devenues toutes rouges et elle grattait un peu sa tête, l'air gênée.Gaëlle n'était pas convaincue de sa réponse._ Gaëlle : je dis ça parce que, chaque fois qu'on parle de lui et de Maryse, tu deviens bizarre.. genre jalouse !_ Charline : euh ? Euh ? Pufff ! N'importe quoi ( en poussant un rire gêné)_ Gaëlle : hummm si tu le dis hein
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELIl était neuf heures, le lendemain. C'était un dimanche.Tout le monde était fatigué et faisait la grasse matinée. Charline et Gaëlle dormaient encore profondément. Pareil, pour Maryse qui avait décidé de passer la nuit dans la maison de ses parents.Par contre, Raphaël, lui, s'était levé vers sept heures pour faire son footing. Il en avait besoin pour évacuer tout le vin qu'il avait bu la veille. Il avait un casque sur la tête à l'aide duquel il suivait la musique, durant son parcours. Cependant, malgré ses efforts, il n'arrêtait pas de penser aux scènes où Charline dansait avec le député ou encore lorsque ce dernier l'a
Après une heure trente minutes de salutations, le couple Ekobena est allé s'asseoir pour souffler. Ce n'était pas facile de rester debout durant cette période, vu leurs âges. Mais c'était le protocole à respecter.L'imprésario a ensuite annoncé l'ouverture du buffet. Le service traiteur a d'abord servi la famille Ekobena, par la suite les personnalités et invités de marque et enfin, les journalistes. Certains avaient chargé leurs plats de nourriture tels de petits Himalayas. D'autres, en revanche, se comportaient en se contentant juste de la salade, d'un morceau de viande et du pain. Tous mangeaient pendant que des artistes musiciens comme Coco argenté, Locko, Daphné et Nabila faisaient leur prestation sur scène.Ra
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELCharline scintillait telle une étoile sur le tapis rouge. Elle arborait une longue robe blanche neige ayant une longue traîne avec quelques imprimés dorés de part et d'autre. Elle n'avait pas trop de bijoux sur cette dernière car c'était le style de robe qui se portait avec des bijoux d'occasion. Charline avait de longues passe-mèches arrivant au dos qu'elle a décoré à l'aide d'une couronne particulière de couleur dorée. Son maquillage était juste parfait. Elle était chaussée de talons transparentes et avait une pochette dorée. On aurait cru voir la déesse africaine Orisha, tellement Charline était majestueusement resplendissante. Quant-à Gaëlle, c'était dans une magnifique longue robe sirène de couleur rouge dor&
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELCe jour-là, les préparatifs étaient de taille. L'événement avait lieu à l'hôtel Hilton de Yaoundé, situé à la poste centrale, plus précisément au boulevard du 20 mai. Cet hôtel était le plus prestigieux de la capitale et avait pour réputation d'organiser des cérémonies d'envergure comme celle de la présentation des vœux. Ce n'était pas n'importe qui entrait là-bas.L'organisatrice évènementielle était au four et au moulin. Elle s'appelait Virginie Ondoua. Monsieur Ekobena l'a choisie pour superviser les travaux. Elle coordonnait toutes les personnes qui travaillaient dans la salle où devait se faire la cérémonie de présentation
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELMaryse souriait malicieusement car elle était satisfaite de ce qu'elle venait de causer. Lorsque Raphaël s'est retourné, elle a fait comme si de rien était. Lui, par contre, était décontenancé._ Maryse : ça va ?! Il y a un souci ?!_ Raphaël : euh.. non, t'inquiètes_ Maryse : d'accord. Bon bah, je te laisseElle est partie.Charline et Gaëlle sont allées déjeuner dans un restaurant au quartier Odza, où l'on fait exclusivem
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELAprès les musiques zouk, place aux chansons folkloriques. Toute la salle était en l'air. Les gens dansaient sans s'arrêter.Vers deux heures du matin, Charline a eu une envie pressante. Raphaël l'a pris par la main et l'a accompagné aux toilettes réservées pour les femmes. Elle était ivre mais parvenait à marcher. Elle s'est mise à l'aise une fois à l'intérieur et y est ressortie pour rejoindre Raphaël qui l'attendait à la porte. Ils sont montés retrouver leurs proches.La plupart avaient remarqué que Raphaël était toujours avec Charline et ne l'avait pas quitté jusqu'à ce qu'elle parte. Car, c'est autour de quatre heures qu'ils sont t
Il était sensiblement 22h lorsqu'ils sont arrivés. Il y avait du monde devant la boîte. On pouvait voir deux files d'attente bondées de personnes qui souhaitaient avoir accès à l'intérieur. A l'entrée, il y avait deux grands Bodyguard qui assuraient la sécurité. Ces derniers étaient costauds et ne riaient pas. Ils portaient des lunettes noires et étaient eux-mêmes vêtus du noir de la tête au pieds. Au-dessus de leurs têtes, on pouvait lire "bienvenu au Djeuga Palace" écrit en gros caractères.Pour qu'ils te laissent passer, ils fallait que tu présentes un justificatif qui atteste que tu aies réservé un jour avant ou alors que tu connaisses quelqu'un de haut placé de la boîte. Charline, elle, avait réservé la veille donc elle n'avait pas de