30 minutes encore de trajet et ils étaient au quartier Manguier. Les deux équipes ont pris parallèlement des circonscriptions opposées pour travailler. L'équipe des filles était dans la partie Nord de Manguier et celle des garçons dans la partie Sud.
Cependant, avant de séparer, Raphaël a proposé à Charline et à Gaëlle de les ramener à Vision4, une fois les reportages faits. Pour ne pas encore jouer les rabajois, Charline s'est tûe et c'est Gaëlle qui a répondu :
_Gaëlle : bien reçu le grand reporter ! (en souriant)
Puis Charline a répliqué :
_Charline : hum et si on finit avant, est ce qu'on va vous attendre, vu que votre travail prend plus de temps que le nôtre ?!
_Gaëlle : c'est vrai tout de même hein.. en y pensant bien
Raphaël ne l'avait pas vu venir, cette intervention de Charline. Néanmoins, il a dit :
_Raphaël : bon, voilà ce qu'on va faire : si ce que vous dites se confirme, alors vous rentrez par vos propres moyens, ne nous attendez pas. Mais dans le cas contraire, on rentre ensemble. On est d'accord ?
Elles ont répondu oui.
C'est ainsi qu'ils sont allés travailler. Comme d'habitude, ils ont interviewé les gens et filmé certains angles. Après ça, seules les filles sont rentrées à l'endroit où Raphaël avait garé la voiture quand ils sont arrivés, pour voir si les garçons avaient eux aussi terminé. Mais, à leur grande surprise, ils n'étaient toujours pas là. Elles ont pris la décision de retourner à Nsam.
Une fois dans les locaux de Vision4, les filles ont rédigé leurs articles pour les faire enregistrer en studio. Elles attendaient maintenant l'heure du journal car il était 11h45. En attendant, elles papotaient. Gaëlle a vu à travers la vitre de la fenêtre, les Raphaël arrivés. Ces derniers sont directement entrés dans son bureau.
A midi, toute la salle de rédaction était pleine afin de vivre en images, le journal de 12h Comme à l'accoutumée, chaque journaliste était attentif.
Après 30 minutes d'observation, les rédacteurs en chef sont passés à la critique. Charles Mendo a relevé quelques insuffisances dans le reportage de Maryse Ekobena (la fille du directeur de Vision4)..
_Charles Mendo : mademoiselle Ekobena, vous devez encore revoir votre façon de prendre les angles. On vous répète la même chose chaque fois. Faites des efforts!
_Maryse Ekobena : monsieur le rédacteur en chef, j'ose croire que vous savez à qui vous parlez (en s'adressant à lui impoliment)
_Charles Mendo : Et ?! Lorsque nous sommes à l'extérieur de cette rédaction, chacun est ce qu'il veut être. Mais une fois ici, tout le monde laisse "ses titres" à la porte ! Je ne ferai jamais de faveur à quiconque ! Nous sommes tous ici pour apprendre et travailler. Et quand on apprend, on doit accepter les critiques pour se perfectionner. C'est aussi ça la maturité mademoiselle! (en levant légèrement le ton)
Maryse ne savait plus quoi dire, elle s'est tûe en croisant les bras.
En effet, Elle et Charles Mendo étaient comme chien et chat. Ils ne s'entendaient véritablement pas et cela se voyait. Le rédacteur en chef adjoint était un homme de principes, professionnel et qui ne faisait pas de traitements de faveur à tel ou tel, parce que tu es le fils ou la fille du directeur voire du président. Pour lui, chaque individu méritait d'être traité avec le même respect et la même égalité.
Donc, quand la fille du directeur de la télévision faisait ses chichis (ses caprices) ou encore exerçait une certaine influence sur lui, il ne ratait aucune occasion pour la remettre à sa place.
Après elle, il a félicité Charline pour sa performance. Charles Mendo a attiré son attention sur les erreurs qu'elle avait faites dernièrement mais qu'elle a su rectifier dans son reportage d'aujourd'hui.
_Charline : merci beaucoup Rec
Charles Mendo, contrairement à Stéphane Mendouga, était très rigoureux et méticuleux dans le travail. Si ton reportage est bien, il trouvera toujours ce petit "truc" qui a dérangé. C'est pas par méchanceté qu'il faisait comme le pensaient certains journalistes, mais c'est juste parce qu'il aimait quand les choses étaient parfaites.
Donc, lorsqu'il a félicité Charline sans ajouter une remarque après, tout le monde était un peu surpris car ça ne lui ressemblait pas du tout. Et cette intervention a attisé la jalousie de Maryse qui ne supportait pas cela.
Après la conférence de rédaction, les rédacteurs en chef ont levé la séance. Charline et Gaëlle ont décidé d'aller déjeuner parce qu'elles avaient déjà trop faim. Elles sont sorties de leurs maisons sans avoir mangé parce qu'elles avaient la pression d'arriver à l'heure, sinon ces dernières devaient écoper d'une réduction sur leurs salaires.
Eh oui! Le milieu professionnel est un peu comme l'école primaire. Lorsque vous arrivez à l'heure, il y a un cahier de décharge dans lequel vous devez signer en précisant l'heure de votre entrée à l'entreprise. Et quand vous arrivez en retard, vous répétez le même procédé sauf qu'à la différence, vous allez mentionner l'heure tardive à laquelle vous êtes arrivé.
Et c'est grâce à cela, que le service du personnel comptabilise les heures de travail, d'entrée et de sortie de chaque employé. Alors si vous arrivez en retard un seul jour, on enlève par exemple 3000 sur votre salaire. Imaginez alors si vous le faites 3 jours sur 5 ?! 😱
Les filles étaient donc prêtes pour y aller, lorsque Raphaël s'est pointé et a dit :
_Raphaël : je vous invite ! (en souriant)
Charline et Gaëlle ont sursauté. Évidemment, elles ne savaient pas qu'il était derrière elles. Elles se sont retournées..
_Charline : mince ! vous nous avez fait peur là ! (en touchant sa poitrine)
_Raphaël : oh désolé ! C'est vrai que ma voix est souvent imposante mais je ne savais pas qu'elle l'était à ce point.
En effet, Charline était cardiaque.
Elle respirait fortement et son cœur s'est mis à battre à vive allure. Quand Raphaël a vu son état, son sourire est parti. Il a pris Charline dans ses bras et l'a conduite dans son bureau. Gaëlle a pris son sac. Au même moment, Maryse observait la scène avec des yeux noirs.
Arrivés dans le bureau de Raphaël, ce dernier l'a fait asseoir pour que Charline puisse se calmer et retrouver ses esprits. Il a même ouvert la fenêtre de son bureau mais rien, elle respirait toujours de la même manière.
_Raphaël : regarde un peu dans son sac si elle a une ventoline (s'adressant à Gaëlle)
Gaëlle s'est exécutée mais n'a rien vu.
_Gaëlle : elle n'en a pas.
_Raphaël : eeeh faut pas que l'enfant d'autrui vienne mourir à cause de moi (se disait-il intérieurement)
Il commençait à être un peu anxieux puis, une idée lui est venue en tête. Il s'est rapproché de Charline, l'a soulevé délicatement pour qu'elle se tienne debout et l'a pris dans ses bras. Il la serrait fort, un peu comme un câlin. La chaleur qu'ils échangeaient à cet instant, a permis à Charline de se détendre un peu et de se calmer progressivement, les minutes qui ont suivi.
Elle était comme un bébé dans les bras de Raphaël tellement le fait de poser sa tête sur son épaule, était doux. Elle avait fermé ses yeux qui étaient mouillés à cause des larmes. Raphaël lui caressait doucement le dos.
Gaëlle les observait agréablement.
Le cœur de Charline avait repris son rythme cardiaque constant, au bout de 30 minutes et elle respirait normalement.
Raphaël, après avoir constaté qu'elle allait mieux, s'est retiré d'elle pour voir comment elle allait. Comme elle avait la tête baissée, il a soulevé son menton pour la regarder. Elle avait un peu les yeux rouges et mouillés, et son visage était devenu tout rose.
_Raphaël : ça va mieux?! (avec une douceur dans la voix)
Elle a acquiescé pour dire oui.
Il l'a fait asseoir sur sa chaise et a demandé à Gaëlle de lui donner un mouchoir. Il a pris une chaise pour s'asseoir devant Charline, a essuyé ses yeux et son visage. Il le faisait avec beaucoup de douceur et de délicatesse, un peu comme si elle était un œuf qu'il fallait à tout prix choyé. Puis, il s'est adressé à Gaëlle :
_Raphaël : elle a mangé le matin avant de venir au travail ?!
_Gaëlle : Non non. Raison pour laquelle on voulait déjeuner tout à l'heure
_Raphaël : ah d'accord, je comprends maintenant. Ce n'est pas bien de sortir le matin sans avoir mis quelque chose dans la bouche. Ça rattrape souvent plus tard. Certes, elle est cardiaque (à ce que je constate) mais il y a aussi cette erreur.
_Gaëlle : ah ouais, c'est vrai quand-même
Elle s'est rapprochée de Charline pour lui faire un câlin et la réconforter en même temps.
_Gaëlle : ça va aller mieux ma petite chérie. On va au resto, tu manges un peu après nous irons te raccompagner à la maison pour que tu te reposes. D'accord ?
Charline a répondu oui.
Peu après, Raphaël est descendu avec les filles. Ils sont montés dans sa voiture et sont allés au quartier Bastos pour déjeuner au Socrate, un restaurant chic et réputé de la ville de Yaoundé.
Cependant, ce qu'ils ne savaient pas, c'est que Maryse les suivait durant tout le trajet, jusqu'à s'infiltrer dans le restaurant.
(La suite)
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELArrivés sur les lieux, Raphaël, Charline et Gaëlle ont été escortés par un serveur qui les a installés sur une table. C'était un jeune monsieur très mignon et assez cordial. Avec son grand sourire et sa voix rock, il les a salués et leur a demandé leurs commandes sur un ton posé.._Raphaël : pour ma part, je veux un plat de porc rôti avec des frites de pomme.Le jeune serveur prenait des notes ensuite il a ajouté :_Que prenez-vous comme boisson pour accompagner votre commande_Raphaël : un verre de mo
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELIl venait à peine d'être 20h lorsque le journal a démarré. Maryse, qui échangeait les chaînes télévisées, est tombée sur Vision4 par hasard. La journaliste, qui présentait l'édition, a annoncé dans les titres, le grand reportage de Raphaël Mendouga sur un fait tragique qui s'est déroulé du côté de Mbankomo. En effet, il s'agissait des populations riveraines de cette localité qui ont vu leurs terres et maisons arrachées des mains des autorités administratives. Et ce, à cause d'un membre du gouvernement corrompu.A entendre seulement le nom de son crush (celui qu'elle aime), Maryse a mis le volume et s'est bien assise pour suivre les informations. Chose d'ailleurs qu'elle
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELRaphaël est rentré chez lui après avoir déposé Hugo et les autres chez eux.Une fois au salon, il a posé les clés de sa voiture sur la table, s'est affalé sur le premier sofa qu'il a vu, a fermé les yeux pour lancer un soupir. Médore, qui observait la scène, a compris que son maître n'allait pas bien. Il est venu tout doucement vers lui, avec sa mine de chien battue en lançant de légers sifflements, pour lui demander genre "qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi es-tu fâché ?".Raphaël l'a compris et a juste posé sa main sur la tête de Médore pour lui faire comprendre que c'est rien, ça va lui passer. Il a enlevé ses chaussures p
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELElle était particulièrement bien vêtue. Elle avait un joli kaba long (robe traditionnelle en tissu pagne) avec des mules à talons bleues. Charline n'était pas maquillée et cela révélait encore plus sa beauté.Le vendredi, tout le monde s'habillait décontracté. Donc, c'est ce qu'elle a fait.Raphaël était particulièrement égaillé que tout le sérieux qui se lisait sur son visage avait complètement disparu comme par enchantement. Il a souri et lui a demandé d'entrer et de fermer la porte derrière elle. Elle s'est exécutée et s'est assise en face de lui, puisqu'il lui a donné l'ordre.
_ Charline : euh.. vous ?! Qu'est ce que vous faites ici ?!_ Mince! Ça ne se voit pas ?! Je danse le coupé décalé. Vous-même quand vous voyez ! Aïe ! Aïe !Charline avait un peu honte de la question qu'elle venait de lui poser._ Charline : (en grattant sa tête, toute gênée) oh je suis désolée. Je ne vous ai pas.._ vu, n'est-ce pas ?! Un peu comme moi quand je n'ai pas vu cette flaque d'eau qui vous avait éclaboussé au marché.Eh oui, il s'agissait de Raphaël et ce dernier av
Le week-end est passé et la semaine avait repris son cours. Lundi comme à l'accoutumée, Charline était à Vision4 de bonne heure, après s'être apprêtée et avoir pris la route. Elle a retrouvé Gaëlle ce jour-là et se sont racontées leur weekend, en attendant l'arrivée des rédacteurs en chef. Aussi, elles en ont profité pour chercher les sujets à proposer pour la conférence de rédaction. Charline était déterminée à se démarquer. Donc, elle ne baissait pas la garde dans son travail.Pendant que les filles papotaient, Maryse est entrée dans la salle de rédaction sous ses airs de grande dame et est allée s'asseoir sur son siège. Les quelques journalistes qui étaient pr&eacu
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNEL_ monsieur Ekobena : … vous n'irez pas au quartier ! Vous êtes officiellement une employée de Vision4 à compter de ce jour!Charline a senti toute sa pression artérielle redescendre d'un coup, tellement elle s'attendait à une réponse négative du directeur. Ce dernier avait cette manie de mettre du suspense lorsqu'il avait le dernier mot sur une décision ou alors annonçait une bonne nouvelle. Il aimait bien ça. Quant-à Charline, elle était hyper contente. C'était la meilleure nouvelle de la journée et de l'année. C'est avec un énorme sourire qu'elle a remercié monsieur Ekobena. Elle était très émue._
Il était sensiblement 22h lorsqu'ils sont arrivés. Il y avait du monde devant la boîte. On pouvait voir deux files d'attente bondées de personnes qui souhaitaient avoir accès à l'intérieur. A l'entrée, il y avait deux grands Bodyguard qui assuraient la sécurité. Ces derniers étaient costauds et ne riaient pas. Ils portaient des lunettes noires et étaient eux-mêmes vêtus du noir de la tête au pieds. Au-dessus de leurs têtes, on pouvait lire "bienvenu au Djeuga Palace" écrit en gros caractères.Pour qu'ils te laissent passer, ils fallait que tu présentes un justificatif qui atteste que tu aies réservé un jour avant ou alors que tu connaisses quelqu'un de haut placé de la boîte. Charline, elle, avait réservé la veille donc elle n'avait pas de
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELLe lendemain, à cinq heures du matin, la sirène a retenti bruyamment dans le quartier général, en passant par les dortoirs des hommes et des femmes.Le bruit a fait sursauter Maryse qu'elle est tombée de son lit en faisant une roulade. Quant-à Charline, c'était pareil sauf qu'elle n'est pas tombée mais respirait fortement. Il a fallu que les deux femmes reprennent leurs esprits pour se lever et aller à la douche. Charline a pris son bain la première. Quinze minutes après avoir fini, elle est sortie de la salle de bain pour permettre à Maryse d'y avoir accès. En la traversant, cette dernière a fait exprès de couder Charline au bras. Toutes les femmes avaient des serviettes en passant. Charline a marqué un te
Elle l'a regardé avec stupéfaction_ Charline : bof ! Bah non ! Qu'est ce que tu racontes comme ça !Ses joues sont devenues toutes rouges et elle grattait un peu sa tête, l'air gênée.Gaëlle n'était pas convaincue de sa réponse._ Gaëlle : je dis ça parce que, chaque fois qu'on parle de lui et de Maryse, tu deviens bizarre.. genre jalouse !_ Charline : euh ? Euh ? Pufff ! N'importe quoi ( en poussant un rire gêné)_ Gaëlle : hummm si tu le dis hein
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELIl était neuf heures, le lendemain. C'était un dimanche.Tout le monde était fatigué et faisait la grasse matinée. Charline et Gaëlle dormaient encore profondément. Pareil, pour Maryse qui avait décidé de passer la nuit dans la maison de ses parents.Par contre, Raphaël, lui, s'était levé vers sept heures pour faire son footing. Il en avait besoin pour évacuer tout le vin qu'il avait bu la veille. Il avait un casque sur la tête à l'aide duquel il suivait la musique, durant son parcours. Cependant, malgré ses efforts, il n'arrêtait pas de penser aux scènes où Charline dansait avec le député ou encore lorsque ce dernier l'a
Après une heure trente minutes de salutations, le couple Ekobena est allé s'asseoir pour souffler. Ce n'était pas facile de rester debout durant cette période, vu leurs âges. Mais c'était le protocole à respecter.L'imprésario a ensuite annoncé l'ouverture du buffet. Le service traiteur a d'abord servi la famille Ekobena, par la suite les personnalités et invités de marque et enfin, les journalistes. Certains avaient chargé leurs plats de nourriture tels de petits Himalayas. D'autres, en revanche, se comportaient en se contentant juste de la salade, d'un morceau de viande et du pain. Tous mangeaient pendant que des artistes musiciens comme Coco argenté, Locko, Daphné et Nabila faisaient leur prestation sur scène.Ra
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELCharline scintillait telle une étoile sur le tapis rouge. Elle arborait une longue robe blanche neige ayant une longue traîne avec quelques imprimés dorés de part et d'autre. Elle n'avait pas trop de bijoux sur cette dernière car c'était le style de robe qui se portait avec des bijoux d'occasion. Charline avait de longues passe-mèches arrivant au dos qu'elle a décoré à l'aide d'une couronne particulière de couleur dorée. Son maquillage était juste parfait. Elle était chaussée de talons transparentes et avait une pochette dorée. On aurait cru voir la déesse africaine Orisha, tellement Charline était majestueusement resplendissante. Quant-à Gaëlle, c'était dans une magnifique longue robe sirène de couleur rouge dor&
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELCe jour-là, les préparatifs étaient de taille. L'événement avait lieu à l'hôtel Hilton de Yaoundé, situé à la poste centrale, plus précisément au boulevard du 20 mai. Cet hôtel était le plus prestigieux de la capitale et avait pour réputation d'organiser des cérémonies d'envergure comme celle de la présentation des vœux. Ce n'était pas n'importe qui entrait là-bas.L'organisatrice évènementielle était au four et au moulin. Elle s'appelait Virginie Ondoua. Monsieur Ekobena l'a choisie pour superviser les travaux. Elle coordonnait toutes les personnes qui travaillaient dans la salle où devait se faire la cérémonie de présentation
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELMaryse souriait malicieusement car elle était satisfaite de ce qu'elle venait de causer. Lorsque Raphaël s'est retourné, elle a fait comme si de rien était. Lui, par contre, était décontenancé._ Maryse : ça va ?! Il y a un souci ?!_ Raphaël : euh.. non, t'inquiètes_ Maryse : d'accord. Bon bah, je te laisseElle est partie.Charline et Gaëlle sont allées déjeuner dans un restaurant au quartier Odza, où l'on fait exclusivem
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELAprès les musiques zouk, place aux chansons folkloriques. Toute la salle était en l'air. Les gens dansaient sans s'arrêter.Vers deux heures du matin, Charline a eu une envie pressante. Raphaël l'a pris par la main et l'a accompagné aux toilettes réservées pour les femmes. Elle était ivre mais parvenait à marcher. Elle s'est mise à l'aise une fois à l'intérieur et y est ressortie pour rejoindre Raphaël qui l'attendait à la porte. Ils sont montés retrouver leurs proches.La plupart avaient remarqué que Raphaël était toujours avec Charline et ne l'avait pas quitté jusqu'à ce qu'elle parte. Car, c'est autour de quatre heures qu'ils sont t
Il était sensiblement 22h lorsqu'ils sont arrivés. Il y avait du monde devant la boîte. On pouvait voir deux files d'attente bondées de personnes qui souhaitaient avoir accès à l'intérieur. A l'entrée, il y avait deux grands Bodyguard qui assuraient la sécurité. Ces derniers étaient costauds et ne riaient pas. Ils portaient des lunettes noires et étaient eux-mêmes vêtus du noir de la tête au pieds. Au-dessus de leurs têtes, on pouvait lire "bienvenu au Djeuga Palace" écrit en gros caractères.Pour qu'ils te laissent passer, ils fallait que tu présentes un justificatif qui atteste que tu aies réservé un jour avant ou alors que tu connaisses quelqu'un de haut placé de la boîte. Charline, elle, avait réservé la veille donc elle n'avait pas de