COUP DE FOUDRE PROFESSIONNEL
Gaëlle : Charline ?! C'est ça ?
Charline a été interrompu par sa voisine de banc qui la toucher au coude.
_Charline : oui
_Gaëlle : il faudrait te rapprocher du délégué de la rédaction pour qu'il insère ton nom dans liste des effectifs.
_Charline : d'accord. Et où pourrais-je le rencontrer s'il te plaît ?!
_Gaëlle : t'inquiètes, je vais te le montrer après la conférence. Il préfère recevoir dans son bureau qu'ici à la rédaction.
Charline était d'accord.
La conférence de rédaction était sacrée. Elle était une séance assez particulière où tous les journalistes se réunissaient pour discuter et échanger autour des articles qui passeront aux différents programmes de télévision tels que les émissions et le journal de la mi-journée et du soir. Hormis le weekend, la conférence se faisait tous les jours et aucune absence n'était tolérée, sauf en cas d'extrême urgence. Le rédacteur en chef s'appelait Dimitri Atangana. C'est un homme élancé, toujours tiré à quatres épingles qui connaissait son métier. À ses côtés, il y avait son adjoint dénommé Charles Mendo. Les deux hommes formaient un duo d'enfer.
4h de temps écoulées, la séance était levée. Il était 10h. Chaque journaliste s'empressait d'aller sur le terrain pour faire ce qu'il avait à faire. Charline et Gaëlle se sont entendues d'aller d'abord sur le terrain avant de revenir rencontrer le délégué de la rédaction. Elles étaient sur le point de sortir de l'entreprise afin de prendre le taxi, lorsque Charline s'est rendue compte qu'elle avait oublié de signer à la guérite avant de sortir.
C'était la règle, en fait. Nul ne sortait de l'entreprise après avoir signé dans le cahier de décharge. Cela permettait de contrôler les entrées et sorties du personnel de la société. Elle a demandé à Gaëlle de l'attendre devant, le temps pour elle de vite rentrer pour signer et de revenir.
Lorsqu'elle y arrive en courant sur ses petits talons, elle se heurte maladroitement à une personne qui venait également avec la même vitesse dans sa direction. Les deux se sont cognés le front et sont tombés..
_Charline : Aïe ! (En posant sa main sur son front)
C'était douloureux, il faut l'avouer. Lorsqu'elle lève les yeux pour voir à qui elle s'est cognée, elle est étonnée de voir..
_Charline : encore vous ?! (En essayant de se lever)
Il s'agissait de l'homme de la voiture dont elle a refusé les excuses au marché. Lui-même était stupéfait. Il massait son front tout en regardant Charline.
_Charline : je constate que c'est une habitude chez vous d'indisposer les gens.
Ne la quittant pas du regard, il s'est levé et lui a dit :
_je m'excuse mais il faut aussi reconnaître que vous avez votre part de responsabilité
_Charline : ah oui ?! Et comment ça?
_parce que vous courriez !
_Charline : je vous signale que si je l'ai fait, c'est parce que je savais que devant moi, il n'y avait personne. Et comme toujours, vous apparaissez de nulle part comme par magie pour causer des dégâts ! Je demande hein, c'est le "famla" ? (Pour dire sorcellerie) ; on vous a envoyé ?!
Le jeune homme a ri.
Elle s'est dirigée vers le vigile. Elle lui a demandé le cahier de décharge pour signer. Ce qui a été fait. Pendant ce temps, le jeune homme ne faisait que la regarder jusqu'à ce qu'elle termine. Puis, lorsqu'elle se tourne pour partir, elle le voit direct devant elle. Il s'était levé tout doucement pour se placer derrière elle sans qu'elle ne le sache.
A cet instant, il y a eu comme une connexion entre eux. Pendant une dizaine de secondes, ils se regardaient droit dans les yeux sans animosité. Le jeune homme ressentait l'agréable parfum de Charline qui se dégageait au niveau du pouls de son cou qui battait très fort. Elle sentait divinement bon. Elle par contre, pouvait suivre la forte respiration de ce dernier qui le dévorait du regard.
Ce qui a fini par rompre le silence, ce sont les gens qui circulaient autour d'eux pour avoir accès au passage. Charline est revenue à elle-même, elle a poussé légèrement le jeune homme pour se dégager de lui et est allée rejoindre Gaëlle sans rien dire. Mais qui était-il ?! Comment a-t-il fait pour se retrouver ici ?! Voilà les questions auxquelles elle se posait lorsqu'elle était dans le taxi. Elle était pensive à la fois troublée par ce qui venait de se passer.
De son côté, le jeune homme en question a rejoint son ami dans la voiture pour aller également sur le terrain. Ce dernier lui a demandé pourquoi il avait autant traîné comme ça et il lui a répondu qu'il a été retardé par "une agréable distraction". Son ami ne comprenait pas de quoi il parlait..
_hein ?! Tu parles même de quoi, gars
Le jeune homme a juste souri puis il a dit :
_non, c'est rien.
_okay !
Ils ont pris la route de leur côté.
Charline et Gaëlle étaient en pleine action au quartier Intendance ; un des endroits situé au cœur du centre-ville de Yaoundé. Là-bas, il y avait de l'affluence. On pouvait voir les gens qui montaient et descendaient, d'autres qui faisaient des achats et surtout des boutiques succinctement alignées où des commerçants faisaient la promotion de leurs produits. À l'aide de leurs magnétophones, les filles se sont rapprochées auprès des vendeurs et de certains clients pour leur poser une série de questions.
Après cela, elles sont rentrées en Nsam pour exploiter et interpréter les données qu'elles ont recueillies. Elles ont trouvé que presque tout le monde était déjà là, et ça allait dans tous les sens dans la salle de rédaction. Il y avait du grabuge, certains journalistes qui faisaient des aller et retour en tenant leurs téléphones en mains et d'autres qui étaient devant leurs machines.
Gaëlle a rassuré Charline que c'est cette ambiance qui règne toujours en salle. Donc, elle devra s'habituer. Cette dernière était obligée de travailler avec les bruits pour rédiger son article. C'est ainsi qu'elle s'est concentrée pour le faire. Ses yeux se baladaient entre son téléphone et sa machine. Elle avait aussi les écouteurs pour décrypter les enregistrements qu'elle avait faits.
1h30 plus tard, elle avait terminé et Gaëlle aussi. Par la suite, elles sont descendues à la régie de la télévision pour poser leur voix afin d'enregistrer leurs articles qui devaient passer au journal dans 30 minutes.
Charline est arrivée dans la cabine d'enregistrement et s'est amusée à lire son papier. Sa voix était douce et sensuelle, et elle le savait. C'était l'un de ses points forts. Elle qui avait un accent Béti dominant, s'en sortait très bien.
Il ne restait plus que 10 minutes avant le lancement du journal. Tout le monde avait regagné la salle de rédaction pour visionner le journal de 12h présenté par la belle Viviane Andréa Bessala.
C'était l'heure du journal et chacun était attentif. Certains prenaient des notes. Lorsque la présentatrice a annoncé le reportage de Charline sur les commerces illicites, l'assemblée était davantage concentrée pour savoir si elle l'avait bien fait ou pas. Cette dernière était elle-même surexcitée et à la fois stressée, du rendu du travail qu'elle avait abattu tout au long de la matinée. C'était une première pour elle.
A la fin du reportage, toute la salle était bluffée par sa voix sensationnelle et son éloquence à présenter logiquement les informations. Ça murmurait un peu partout.
Quand le journal est terminé, le rédacteur en chef et son adjoint ont fait une mini conférence pour faire la critique. Celle-ci consistait à évaluer les atouts et les failles du journal pour l'améliorer à la prochaine diffusion. Le Rec Dimitri Atangana a relevé deux failles que deux journalistes ont fait dans leurs reportages. Il leur a donné des orientations et leur a dit de mieux faire la prochaine fois. Puis, il a dirigé son regard vers Charline et a souri. Il l'a félicité pour son brillant reportage..
_Rec Dimitri : pour une première, c'est pas mal. Vous avez une voix douce mais percutante ! Et vous agencez bien les idées selon une chronologie. Continuez comme ça !
_Charline : merci Rec (en souriant)
Le Rec adjoint l'a aussi félicité en relevant tout de même certaines petites remarques, qu'elle devait corriger la prochaine fois.
Après la réunion, c'était la pause. Les filles sont allées déjeuner à la cafétéria. Elles ont passé leurs commandes et ont mangé. Elles ont profité pour apprendre à se connaître. Car, le courant passait bien entre elles. Gaëlle, contrairement aux autres filles, était simple, bien éduquée, mâture et sympa. C'était une jeune femme âgée de 27 ans. Elle était mariée et avait deux filles.
Ensuite, les deux femmes sont montées au bureau du délégué de la rédaction pour que Charline enregistre ses coordonnées. Il est certes vrai, le directeur lui avait montré une partie des locaux de l'entreprise, mais elle ne maîtrisait
pas encore le reste. Gaëlle lui servait donc de guide pour l'accompagner et lui montrer d'autres bureaux, vu que cette dernière était une habituée des lieux depuis près de cinq ans.
Arrivée au bureau, Charline a frappé à la porte. Elle suivait des brouhaha à l'intérieur, un peu comme si des gens discutaient sur un sujet et n'étaient pas d'accord. Elle a encore frappé et quelques secondes plus tard, la porte s'est ouverte. Elle fit une de ces têtes lorsqu'elle a vu..
(La suite)
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELLe visage de Charline s'est décomposé lorsque la porte s'est ouverte sur le jeune homme du matin._Charline : vous ?!_ouais, c'est encore moi. Vous avez un problème mademoiselle ?!_Charline : euh.. Je souhaite m'entretenir avec le délégué de la rédaction de la télévision. (En guettant derrière lui, qui de ses amis avec il causait, était le fameux délégué)_Gaëlle : mais tu le cherches encore comment norr ma puce.. tu l'as devant toi&n
Charline a arrêté de manipuler son téléphone, puisqu'elle était sur les réseaux sociaux, pour suivre attentivement le grand reportage. C'était aussi l'occasion pour elle de confirmer ou pas les appréciations que faisait l'équipe de la rédaction sur Raphaël Mendouga alias le "grand reporter".On montrait de manière séquentielle, les images et vidéos des élèves concernés pas le buzz de la semaine ; et en fond sonore, on pouvait suivre la voix du grand reporter qui dénonçait le fléau avec un air comique. Il lança à quelques moments donnés, des petites phrases qui faisaient rire. Et cela n'a pas retenu Charline et ses proches.._Josiane : haha le gars ci est un malade !
30 minutes encore de trajet et ils étaient au quartier Manguier. Les deux équipes ont pris parallèlement des circonscriptions opposées pour travailler. L'équipe des filles était dans la partie Nord de Manguier et celle des garçons dans la partie Sud.Cependant, avant de séparer, Raphaël a proposé à Charline et à Gaëlle de les ramener à Vision4, une fois les reportages faits. Pour ne pas encore jouer les rabajois, Charline s'est tûe et c'est Gaëlle qui a répondu :_Gaëlle : bien reçu le grand reporter ! (en souriant)Puis Charline a répliqué :_Charline : hu
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELArrivés sur les lieux, Raphaël, Charline et Gaëlle ont été escortés par un serveur qui les a installés sur une table. C'était un jeune monsieur très mignon et assez cordial. Avec son grand sourire et sa voix rock, il les a salués et leur a demandé leurs commandes sur un ton posé.._Raphaël : pour ma part, je veux un plat de porc rôti avec des frites de pomme.Le jeune serveur prenait des notes ensuite il a ajouté :_Que prenez-vous comme boisson pour accompagner votre commande_Raphaël : un verre de mo
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELIl venait à peine d'être 20h lorsque le journal a démarré. Maryse, qui échangeait les chaînes télévisées, est tombée sur Vision4 par hasard. La journaliste, qui présentait l'édition, a annoncé dans les titres, le grand reportage de Raphaël Mendouga sur un fait tragique qui s'est déroulé du côté de Mbankomo. En effet, il s'agissait des populations riveraines de cette localité qui ont vu leurs terres et maisons arrachées des mains des autorités administratives. Et ce, à cause d'un membre du gouvernement corrompu.A entendre seulement le nom de son crush (celui qu'elle aime), Maryse a mis le volume et s'est bien assise pour suivre les informations. Chose d'ailleurs qu'elle
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELRaphaël est rentré chez lui après avoir déposé Hugo et les autres chez eux.Une fois au salon, il a posé les clés de sa voiture sur la table, s'est affalé sur le premier sofa qu'il a vu, a fermé les yeux pour lancer un soupir. Médore, qui observait la scène, a compris que son maître n'allait pas bien. Il est venu tout doucement vers lui, avec sa mine de chien battue en lançant de légers sifflements, pour lui demander genre "qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi es-tu fâché ?".Raphaël l'a compris et a juste posé sa main sur la tête de Médore pour lui faire comprendre que c'est rien, ça va lui passer. Il a enlevé ses chaussures p
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELElle était particulièrement bien vêtue. Elle avait un joli kaba long (robe traditionnelle en tissu pagne) avec des mules à talons bleues. Charline n'était pas maquillée et cela révélait encore plus sa beauté.Le vendredi, tout le monde s'habillait décontracté. Donc, c'est ce qu'elle a fait.Raphaël était particulièrement égaillé que tout le sérieux qui se lisait sur son visage avait complètement disparu comme par enchantement. Il a souri et lui a demandé d'entrer et de fermer la porte derrière elle. Elle s'est exécutée et s'est assise en face de lui, puisqu'il lui a donné l'ordre.
_ Charline : euh.. vous ?! Qu'est ce que vous faites ici ?!_ Mince! Ça ne se voit pas ?! Je danse le coupé décalé. Vous-même quand vous voyez ! Aïe ! Aïe !Charline avait un peu honte de la question qu'elle venait de lui poser._ Charline : (en grattant sa tête, toute gênée) oh je suis désolée. Je ne vous ai pas.._ vu, n'est-ce pas ?! Un peu comme moi quand je n'ai pas vu cette flaque d'eau qui vous avait éclaboussé au marché.Eh oui, il s'agissait de Raphaël et ce dernier av
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELLe lendemain, à cinq heures du matin, la sirène a retenti bruyamment dans le quartier général, en passant par les dortoirs des hommes et des femmes.Le bruit a fait sursauter Maryse qu'elle est tombée de son lit en faisant une roulade. Quant-à Charline, c'était pareil sauf qu'elle n'est pas tombée mais respirait fortement. Il a fallu que les deux femmes reprennent leurs esprits pour se lever et aller à la douche. Charline a pris son bain la première. Quinze minutes après avoir fini, elle est sortie de la salle de bain pour permettre à Maryse d'y avoir accès. En la traversant, cette dernière a fait exprès de couder Charline au bras. Toutes les femmes avaient des serviettes en passant. Charline a marqué un te
Elle l'a regardé avec stupéfaction_ Charline : bof ! Bah non ! Qu'est ce que tu racontes comme ça !Ses joues sont devenues toutes rouges et elle grattait un peu sa tête, l'air gênée.Gaëlle n'était pas convaincue de sa réponse._ Gaëlle : je dis ça parce que, chaque fois qu'on parle de lui et de Maryse, tu deviens bizarre.. genre jalouse !_ Charline : euh ? Euh ? Pufff ! N'importe quoi ( en poussant un rire gêné)_ Gaëlle : hummm si tu le dis hein
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELIl était neuf heures, le lendemain. C'était un dimanche.Tout le monde était fatigué et faisait la grasse matinée. Charline et Gaëlle dormaient encore profondément. Pareil, pour Maryse qui avait décidé de passer la nuit dans la maison de ses parents.Par contre, Raphaël, lui, s'était levé vers sept heures pour faire son footing. Il en avait besoin pour évacuer tout le vin qu'il avait bu la veille. Il avait un casque sur la tête à l'aide duquel il suivait la musique, durant son parcours. Cependant, malgré ses efforts, il n'arrêtait pas de penser aux scènes où Charline dansait avec le député ou encore lorsque ce dernier l'a
Après une heure trente minutes de salutations, le couple Ekobena est allé s'asseoir pour souffler. Ce n'était pas facile de rester debout durant cette période, vu leurs âges. Mais c'était le protocole à respecter.L'imprésario a ensuite annoncé l'ouverture du buffet. Le service traiteur a d'abord servi la famille Ekobena, par la suite les personnalités et invités de marque et enfin, les journalistes. Certains avaient chargé leurs plats de nourriture tels de petits Himalayas. D'autres, en revanche, se comportaient en se contentant juste de la salade, d'un morceau de viande et du pain. Tous mangeaient pendant que des artistes musiciens comme Coco argenté, Locko, Daphné et Nabila faisaient leur prestation sur scène.Ra
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELCharline scintillait telle une étoile sur le tapis rouge. Elle arborait une longue robe blanche neige ayant une longue traîne avec quelques imprimés dorés de part et d'autre. Elle n'avait pas trop de bijoux sur cette dernière car c'était le style de robe qui se portait avec des bijoux d'occasion. Charline avait de longues passe-mèches arrivant au dos qu'elle a décoré à l'aide d'une couronne particulière de couleur dorée. Son maquillage était juste parfait. Elle était chaussée de talons transparentes et avait une pochette dorée. On aurait cru voir la déesse africaine Orisha, tellement Charline était majestueusement resplendissante. Quant-à Gaëlle, c'était dans une magnifique longue robe sirène de couleur rouge dor&
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELCe jour-là, les préparatifs étaient de taille. L'événement avait lieu à l'hôtel Hilton de Yaoundé, situé à la poste centrale, plus précisément au boulevard du 20 mai. Cet hôtel était le plus prestigieux de la capitale et avait pour réputation d'organiser des cérémonies d'envergure comme celle de la présentation des vœux. Ce n'était pas n'importe qui entrait là-bas.L'organisatrice évènementielle était au four et au moulin. Elle s'appelait Virginie Ondoua. Monsieur Ekobena l'a choisie pour superviser les travaux. Elle coordonnait toutes les personnes qui travaillaient dans la salle où devait se faire la cérémonie de présentation
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELMaryse souriait malicieusement car elle était satisfaite de ce qu'elle venait de causer. Lorsque Raphaël s'est retourné, elle a fait comme si de rien était. Lui, par contre, était décontenancé._ Maryse : ça va ?! Il y a un souci ?!_ Raphaël : euh.. non, t'inquiètes_ Maryse : d'accord. Bon bah, je te laisseElle est partie.Charline et Gaëlle sont allées déjeuner dans un restaurant au quartier Odza, où l'on fait exclusivem
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELAprès les musiques zouk, place aux chansons folkloriques. Toute la salle était en l'air. Les gens dansaient sans s'arrêter.Vers deux heures du matin, Charline a eu une envie pressante. Raphaël l'a pris par la main et l'a accompagné aux toilettes réservées pour les femmes. Elle était ivre mais parvenait à marcher. Elle s'est mise à l'aise une fois à l'intérieur et y est ressortie pour rejoindre Raphaël qui l'attendait à la porte. Ils sont montés retrouver leurs proches.La plupart avaient remarqué que Raphaël était toujours avec Charline et ne l'avait pas quitté jusqu'à ce qu'elle parte. Car, c'est autour de quatre heures qu'ils sont t
Il était sensiblement 22h lorsqu'ils sont arrivés. Il y avait du monde devant la boîte. On pouvait voir deux files d'attente bondées de personnes qui souhaitaient avoir accès à l'intérieur. A l'entrée, il y avait deux grands Bodyguard qui assuraient la sécurité. Ces derniers étaient costauds et ne riaient pas. Ils portaient des lunettes noires et étaient eux-mêmes vêtus du noir de la tête au pieds. Au-dessus de leurs têtes, on pouvait lire "bienvenu au Djeuga Palace" écrit en gros caractères.Pour qu'ils te laissent passer, ils fallait que tu présentes un justificatif qui atteste que tu aies réservé un jour avant ou alors que tu connaisses quelqu'un de haut placé de la boîte. Charline, elle, avait réservé la veille donc elle n'avait pas de