COUP DE FOUDRE PROFESSIONNEL
Le visage de Charline s'est décomposé lorsque la porte s'est ouverte sur le jeune homme du matin.
_Charline : vous ?!
_ouais, c'est encore moi. Vous avez un problème mademoiselle ?!
_Charline : euh.. Je souhaite m'entretenir avec le délégué de la rédaction de la télévision. (En guettant derrière lui, qui de ses amis avec il causait, était le fameux délégué)
_Gaëlle : mais tu le cherches encore comment norr ma puce.. tu l'as devant toi
Charline est restée abasourdie. Elle a grandement ouvert les yeux. Le jeune homme qui riait silencieusement, l'a regardé avec un air moqueur pendant quelques secondes. Puis, il lui a demandé d'entrer dans son bureau et de s'asseoir. Charline s'est ressaisie et a exécutée. Les collègues du jeune homme sont sortis, y compris celui à qui elle avait flanqué ce coup sec aux testicules, lorsqu'elle rentrait du marché. Il l'a toisé avant de partir et elle en a fait de même.
Le jeune homme a pris place et en la regardant droit dans les yeux, s'est présenté..
_je suis Raphaël Mendouga, délégué de la rédaction centrale de Vision4 et par ricochet grand reporter. C'est moi qui gère les journalistes sur certains cas.
Quand elle a suivi "grand reporter", c'est là où Charline s'est rendue compte que la voix qui lui était familière en conférence de rédaction en matinée, lorsque le Rec Dimitry a donné la parole au fameux grand reporter, était donc lui. Elle n'en revenait toujours mais elle ne l'a pas montré. Ensuite, il lui a demandé son nom.
_Charline : je m'appelle Charline Ayolo
_Raphaël : hummm d'accord
Elle lui donné sa carte d'identité et ses coordonnées pour qu'il débute l'enregistrement. Il les a pris et s'est concentré sur sa machine. L'ambiance est silencieuse. Personne ne parlait. Charline était remarquablement surprise de voir Raphaël sérieux à son poste. Il ne souriait pas et n'était non plus fâché. Il était naturel et le fait de l'être, le rendant plus mignon.
En effet, Raphaël était un jeune homme de 25 ans qui faisait craquer toutes les femmes. Son teint mulâtre, sa grande taille, ses cheveux noirs bien coiffés au ras et son style vestimentaire ne lui faisaient pas passer inaperçu. Le seul bémol qu'il avait, c'était d'être maladroit particulièrement avec Charline ; lui qui savait faire minutieusement les choses.
Tous les journalistes de la maison l'admiraient pour cette qualité.
Quand il a terminé, il a rompu le silence en lui remettant ses effets et a demandé de repasser dans deux jours, donc vendredi ; afin qu'elle en rentre en possession de son badge professionnel. Elle était d'accord. Il lui a fait savoir que c'était tout pour le moment et il s'est levé pour la raccompagner à la porte. En passant, il l'a félicité pour son reportage du 12h. Elle l'a remercié. Pour terminer en ouvrant la porte, il lui a dit :
_Raphaël : aah ! Que la vie a des revirements de situation, vous ne trouvez pas ?! (en la regardant droit dans les yeux)
Charline l'a également regardé avec un air menaçant mais n'a rien dit. Elle l'a juste toisé. Au même moment, une jeune femme s'est pointée à l'entrée. Elle a vu la scène qui se passait entre Raphaël et Charline, et a un peu froncé les sourcils.
Néanmoins, elle a un peu décalé en scrutant Charline de la tête au pied, et cette dernière est passée. La mystérieuse jeune femme est entrée dans le bureau de Raphaël et ce dernier a laissé la porte ouverte.
La fille en question s'appelait Maryse Ekobena, la fille du directeur de la télévision Jean Pierre Ekobena. Cette dernière est venue faire une visite de courtoisie à Raphaël. Elle l'aimait bien mais lui, non ; par respect pour son père.
Et de plus, ce n'était pas son style de femme. Celle-ci était plutôt extravagante, capricieuse, très arrogante et se prenait pour le nombril du pape. Et Raphaël n'aimait pas ça, ce dernier n'aimait pas la manière avec laquelle elle traitait parfois les employés.
Mais bon, il était obligé de l'avoir tout le temps dans ses pattes car elle venait tout le temps dans son bureau.
Raphaël lui a fait signe de s'asseoir et lui a demandé ce qu'elle voulait. Maryse l'a d'abord salué en souriant tout en mordant ses lèvres, puis elle lui a dit qu'elle l'invitait au resto pour manger. Il lui a fait savoir qu'il ne pouvait pas car il devait préparer son grand reportage pour le journal du soir..
_Maryse : et tu le fais avec une femme dans ton bureau ?!
Sur un ton froid, il a répondu :
_Raphaël : Maryse, écoute.. je reçois des femmes journalistes tous les jours pour des cas professionnels. Donc, si tu n'as rien à dire..
Elle a senti qu'il était fâché et a posé sa main sur la sienne en la caressant. Elle s'est excusée et a demandé d'oublier ce qu'elle venait dire. Il était d'accord et par politesse, il lui a demandé de le laisser car il devait travailler. Elle a eu un peu honte mais bon, elle s'est levée, est allée vers lui, lui a fait un bisous à la joue et est sortie.
Raphaël a appelé ses collègues pour le rejoindre au bureau, par la suite.
Comme elles n'étaient pas programmées pour le journal du 20h, Charline et Gaëlle étaient donc libres de rentrer chez elles. Ces dernières se sont dits au-revoir.
Charline est arrivée à la maison. Il était 15h. Elle était toute épuisée. Elle a enlevé ses chaussures, les bijoux qu'elle portait sur elle et sa robe. Ensuite, elle est allée se doucher. Ça lui faisait tellement de bien qu'elle s'est mise à chanter.
Après avoir fini, elle s'est habillée. Elle était vêtue d'une mini culotte jean taille haute avec un t-shirt rose.
Elle est allée se servir à manger, puis est restée cloîtrée sur le canapé du salon et s'est mise à s'empiffrer tout en regardant la série "le choix du prince" de Brenda Seigneing.
C'était un moment particulier qu'elle aimait très bien. Après une journée de travail à monter et descendre, elle le méritait bien.
Au bout d'un moment, elle avait terminé. Les minutes qui suivaient, elle s'est allongée avec la télécommande à la main et le sommeil l'a emporté.
Peu après, son frère et sa mère sont rentrés et l'ont trouvé de dormir. Ils n'ont pas fait de bruit car, ils savaient que la première journée de travail n'est pas toujours évidente. Donc, il fallait qu'elle se repose. Ils savaient qu'à son réveil, elle allait leur raconter sa journée dans les moindres détails.
A Vision4, Raphaël et son équipe étaient à pied d'œuvre pour rassembler les éléments du grand reportage de ce soir. Il était déjà 18h.
Cette rubrique du journal était l'atout secret de la chaîne qui faisait augmenter l'audience. Plus les téléspectateurs en regardaient et plus Vision4 gagnait en abonnés. Et cela arrangeait les affaires du directeur et du grand reporter, car les deux gagnaient en argent.
La particularité du grand reportage résidait dans le fait que Raphaël Mendouga avait pour objectif de dévoiler et dénoncer les maux et personnalités louches qui minent la société, en le disant d'une certaine manière par le rire.
Eeh oui! Il associait le rire à la satire, et c'est cela que les téléspectateurs aimaient. Le grand reportage qu'il devait faire ce soir-là portait sur la délinquance juvénile en milieu scolaire. Il s'en est inspiré car l'actualité brûlante de la semaine portait sur un groupe d'élèves du lycée de la capitale, attrapés en pleine partouze dans une maisonnée abandonnée qui était non loin de l'établissement scolaire. On avait attrapé certains entrain de fumer des stupéfiants aussi.
Cela faisait le buzz partout sur les réseaux sociaux et émissions de télé et radio des autres chaînes nationales.
Il était 19h quand Charline s'est réveillée. Elle s'est rendu compte que Josiane et Christophe étaient déjà là et les a salués. Puis, ils ont entamé la discussion..
_Christophe : alors.. la belle au bois dormant, comment était ta première journée à Vision4 ?!
_Charline : c'était très bien hein. À peine je suis arrivée, qu'on m'avait déjà léguer un article qui devait passer au journal de la mi-journée
_Josiane : ah bon ?! C'est bien ça ma fille ! Ça va alors vite hein là-bas
_Charline : ah c'est ce que j'ai constaté aussi
Elle leur a raconté comment elle a interviewé les gens au quartier Intendance avec Gaëlle, comment elle a posé la voix au studio d'enregistrement, comment les rédacteurs en chef ont aimé son reportage. Elle leur a parlé de la conférence de rédaction et expliqué en quoi elle consiste. Elle ne leur a pas caché sa mésaventure avec Raphaël..
_Josiane : ékieu le même type du marché là ?!
_Charline : hum comme je te dis là maman !
_Josiane : hummm
_Christophe : la terre tourne et les hommes se rencontrent (en se moquant de sa sœur)
_Charline : c'est ça même ! ( En lui jetant un cousin au visage)
Josiane a demandé qu'on lui mette le journal. Il était 20h. Christophe a pris la télécommande et a mis Vision4. Le journal était présenté par la journaliste Christine Toulou. Ils étaient tous attentifs tout mangeant. Car, Charline avait pris le soin d'installer les couverts et de leur servir.
Vers 20h20, quand la journaliste a introduit le grand reportage de Raphaël Mendouga, Charline a senti comme un boom dans son cœur, rien qu'à suivre son nom.
C'était l'heure..
(La suite)
Charline a arrêté de manipuler son téléphone, puisqu'elle était sur les réseaux sociaux, pour suivre attentivement le grand reportage. C'était aussi l'occasion pour elle de confirmer ou pas les appréciations que faisait l'équipe de la rédaction sur Raphaël Mendouga alias le "grand reporter".On montrait de manière séquentielle, les images et vidéos des élèves concernés pas le buzz de la semaine ; et en fond sonore, on pouvait suivre la voix du grand reporter qui dénonçait le fléau avec un air comique. Il lança à quelques moments donnés, des petites phrases qui faisaient rire. Et cela n'a pas retenu Charline et ses proches.._Josiane : haha le gars ci est un malade !
30 minutes encore de trajet et ils étaient au quartier Manguier. Les deux équipes ont pris parallèlement des circonscriptions opposées pour travailler. L'équipe des filles était dans la partie Nord de Manguier et celle des garçons dans la partie Sud.Cependant, avant de séparer, Raphaël a proposé à Charline et à Gaëlle de les ramener à Vision4, une fois les reportages faits. Pour ne pas encore jouer les rabajois, Charline s'est tûe et c'est Gaëlle qui a répondu :_Gaëlle : bien reçu le grand reporter ! (en souriant)Puis Charline a répliqué :_Charline : hu
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELArrivés sur les lieux, Raphaël, Charline et Gaëlle ont été escortés par un serveur qui les a installés sur une table. C'était un jeune monsieur très mignon et assez cordial. Avec son grand sourire et sa voix rock, il les a salués et leur a demandé leurs commandes sur un ton posé.._Raphaël : pour ma part, je veux un plat de porc rôti avec des frites de pomme.Le jeune serveur prenait des notes ensuite il a ajouté :_Que prenez-vous comme boisson pour accompagner votre commande_Raphaël : un verre de mo
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELIl venait à peine d'être 20h lorsque le journal a démarré. Maryse, qui échangeait les chaînes télévisées, est tombée sur Vision4 par hasard. La journaliste, qui présentait l'édition, a annoncé dans les titres, le grand reportage de Raphaël Mendouga sur un fait tragique qui s'est déroulé du côté de Mbankomo. En effet, il s'agissait des populations riveraines de cette localité qui ont vu leurs terres et maisons arrachées des mains des autorités administratives. Et ce, à cause d'un membre du gouvernement corrompu.A entendre seulement le nom de son crush (celui qu'elle aime), Maryse a mis le volume et s'est bien assise pour suivre les informations. Chose d'ailleurs qu'elle
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELRaphaël est rentré chez lui après avoir déposé Hugo et les autres chez eux.Une fois au salon, il a posé les clés de sa voiture sur la table, s'est affalé sur le premier sofa qu'il a vu, a fermé les yeux pour lancer un soupir. Médore, qui observait la scène, a compris que son maître n'allait pas bien. Il est venu tout doucement vers lui, avec sa mine de chien battue en lançant de légers sifflements, pour lui demander genre "qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi es-tu fâché ?".Raphaël l'a compris et a juste posé sa main sur la tête de Médore pour lui faire comprendre que c'est rien, ça va lui passer. Il a enlevé ses chaussures p
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELElle était particulièrement bien vêtue. Elle avait un joli kaba long (robe traditionnelle en tissu pagne) avec des mules à talons bleues. Charline n'était pas maquillée et cela révélait encore plus sa beauté.Le vendredi, tout le monde s'habillait décontracté. Donc, c'est ce qu'elle a fait.Raphaël était particulièrement égaillé que tout le sérieux qui se lisait sur son visage avait complètement disparu comme par enchantement. Il a souri et lui a demandé d'entrer et de fermer la porte derrière elle. Elle s'est exécutée et s'est assise en face de lui, puisqu'il lui a donné l'ordre.
_ Charline : euh.. vous ?! Qu'est ce que vous faites ici ?!_ Mince! Ça ne se voit pas ?! Je danse le coupé décalé. Vous-même quand vous voyez ! Aïe ! Aïe !Charline avait un peu honte de la question qu'elle venait de lui poser._ Charline : (en grattant sa tête, toute gênée) oh je suis désolée. Je ne vous ai pas.._ vu, n'est-ce pas ?! Un peu comme moi quand je n'ai pas vu cette flaque d'eau qui vous avait éclaboussé au marché.Eh oui, il s'agissait de Raphaël et ce dernier av
Le week-end est passé et la semaine avait repris son cours. Lundi comme à l'accoutumée, Charline était à Vision4 de bonne heure, après s'être apprêtée et avoir pris la route. Elle a retrouvé Gaëlle ce jour-là et se sont racontées leur weekend, en attendant l'arrivée des rédacteurs en chef. Aussi, elles en ont profité pour chercher les sujets à proposer pour la conférence de rédaction. Charline était déterminée à se démarquer. Donc, elle ne baissait pas la garde dans son travail.Pendant que les filles papotaient, Maryse est entrée dans la salle de rédaction sous ses airs de grande dame et est allée s'asseoir sur son siège. Les quelques journalistes qui étaient pr&eacu
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELLe lendemain, à cinq heures du matin, la sirène a retenti bruyamment dans le quartier général, en passant par les dortoirs des hommes et des femmes.Le bruit a fait sursauter Maryse qu'elle est tombée de son lit en faisant une roulade. Quant-à Charline, c'était pareil sauf qu'elle n'est pas tombée mais respirait fortement. Il a fallu que les deux femmes reprennent leurs esprits pour se lever et aller à la douche. Charline a pris son bain la première. Quinze minutes après avoir fini, elle est sortie de la salle de bain pour permettre à Maryse d'y avoir accès. En la traversant, cette dernière a fait exprès de couder Charline au bras. Toutes les femmes avaient des serviettes en passant. Charline a marqué un te
Elle l'a regardé avec stupéfaction_ Charline : bof ! Bah non ! Qu'est ce que tu racontes comme ça !Ses joues sont devenues toutes rouges et elle grattait un peu sa tête, l'air gênée.Gaëlle n'était pas convaincue de sa réponse._ Gaëlle : je dis ça parce que, chaque fois qu'on parle de lui et de Maryse, tu deviens bizarre.. genre jalouse !_ Charline : euh ? Euh ? Pufff ! N'importe quoi ( en poussant un rire gêné)_ Gaëlle : hummm si tu le dis hein
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELIl était neuf heures, le lendemain. C'était un dimanche.Tout le monde était fatigué et faisait la grasse matinée. Charline et Gaëlle dormaient encore profondément. Pareil, pour Maryse qui avait décidé de passer la nuit dans la maison de ses parents.Par contre, Raphaël, lui, s'était levé vers sept heures pour faire son footing. Il en avait besoin pour évacuer tout le vin qu'il avait bu la veille. Il avait un casque sur la tête à l'aide duquel il suivait la musique, durant son parcours. Cependant, malgré ses efforts, il n'arrêtait pas de penser aux scènes où Charline dansait avec le député ou encore lorsque ce dernier l'a
Après une heure trente minutes de salutations, le couple Ekobena est allé s'asseoir pour souffler. Ce n'était pas facile de rester debout durant cette période, vu leurs âges. Mais c'était le protocole à respecter.L'imprésario a ensuite annoncé l'ouverture du buffet. Le service traiteur a d'abord servi la famille Ekobena, par la suite les personnalités et invités de marque et enfin, les journalistes. Certains avaient chargé leurs plats de nourriture tels de petits Himalayas. D'autres, en revanche, se comportaient en se contentant juste de la salade, d'un morceau de viande et du pain. Tous mangeaient pendant que des artistes musiciens comme Coco argenté, Locko, Daphné et Nabila faisaient leur prestation sur scène.Ra
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELCharline scintillait telle une étoile sur le tapis rouge. Elle arborait une longue robe blanche neige ayant une longue traîne avec quelques imprimés dorés de part et d'autre. Elle n'avait pas trop de bijoux sur cette dernière car c'était le style de robe qui se portait avec des bijoux d'occasion. Charline avait de longues passe-mèches arrivant au dos qu'elle a décoré à l'aide d'une couronne particulière de couleur dorée. Son maquillage était juste parfait. Elle était chaussée de talons transparentes et avait une pochette dorée. On aurait cru voir la déesse africaine Orisha, tellement Charline était majestueusement resplendissante. Quant-à Gaëlle, c'était dans une magnifique longue robe sirène de couleur rouge dor&
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELCe jour-là, les préparatifs étaient de taille. L'événement avait lieu à l'hôtel Hilton de Yaoundé, situé à la poste centrale, plus précisément au boulevard du 20 mai. Cet hôtel était le plus prestigieux de la capitale et avait pour réputation d'organiser des cérémonies d'envergure comme celle de la présentation des vœux. Ce n'était pas n'importe qui entrait là-bas.L'organisatrice évènementielle était au four et au moulin. Elle s'appelait Virginie Ondoua. Monsieur Ekobena l'a choisie pour superviser les travaux. Elle coordonnait toutes les personnes qui travaillaient dans la salle où devait se faire la cérémonie de présentation
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELMaryse souriait malicieusement car elle était satisfaite de ce qu'elle venait de causer. Lorsque Raphaël s'est retourné, elle a fait comme si de rien était. Lui, par contre, était décontenancé._ Maryse : ça va ?! Il y a un souci ?!_ Raphaël : euh.. non, t'inquiètes_ Maryse : d'accord. Bon bah, je te laisseElle est partie.Charline et Gaëlle sont allées déjeuner dans un restaurant au quartier Odza, où l'on fait exclusivem
COUP DE FOUDRE PROFESSIONNELAprès les musiques zouk, place aux chansons folkloriques. Toute la salle était en l'air. Les gens dansaient sans s'arrêter.Vers deux heures du matin, Charline a eu une envie pressante. Raphaël l'a pris par la main et l'a accompagné aux toilettes réservées pour les femmes. Elle était ivre mais parvenait à marcher. Elle s'est mise à l'aise une fois à l'intérieur et y est ressortie pour rejoindre Raphaël qui l'attendait à la porte. Ils sont montés retrouver leurs proches.La plupart avaient remarqué que Raphaël était toujours avec Charline et ne l'avait pas quitté jusqu'à ce qu'elle parte. Car, c'est autour de quatre heures qu'ils sont t
Il était sensiblement 22h lorsqu'ils sont arrivés. Il y avait du monde devant la boîte. On pouvait voir deux files d'attente bondées de personnes qui souhaitaient avoir accès à l'intérieur. A l'entrée, il y avait deux grands Bodyguard qui assuraient la sécurité. Ces derniers étaient costauds et ne riaient pas. Ils portaient des lunettes noires et étaient eux-mêmes vêtus du noir de la tête au pieds. Au-dessus de leurs têtes, on pouvait lire "bienvenu au Djeuga Palace" écrit en gros caractères.Pour qu'ils te laissent passer, ils fallait que tu présentes un justificatif qui atteste que tu aies réservé un jour avant ou alors que tu connaisses quelqu'un de haut placé de la boîte. Charline, elle, avait réservé la veille donc elle n'avait pas de