Narrateur externeDans les bras de son mari Lucia se sentit très en sécurité. Sans même pouvoir contrôler son geste, elle alla poser sa tête sur l'épaule de ce dernier car elle n'arrivait plus à se tenir bien droite.- Viens ma grande. On y va, dit Mathis, accroupit en face d'elle inquiet. Je suis désolé pour ce mauvais moment. Je n'avais pas remarqué qu'il était si tard, il tente de lui expliquer. Je devais m'avancer sur un projet. J'étais si concentré que j'ai perdu la notion du temps. Et cette... coupure est quelques choses d'inhabituels.Lucia avait les yeux fermés. Elle n'écoutait guère le discours de son mari. Mathis de son côté l'aide à se relever. Puis, il la tient par les hanches afin qu'ils puissent sortir ensemble tous les deux. Elle tremblait tellement que ses jambes n'arrivaient plus à supporter le poids de son corps. Instinctivement, elle s'agrippa au cou de son mari en gardant les yeux fermés tant elle avait peur.Telle une petite fille, Mathis était obligé de la porter
Lucia Monica Johnson FabienJe ne comprenais pas dutout la réaction de cette fille. Assise en bas de l'escalier, j’attendais le retour de mon mari pour l'interroger de ce que faisait cette femme dans sa maison et qui elle était. Il est vrai que ce n'était pas un vrai mariage, mais au moins il pouvait avoir la décence de ne pas ramener sa maîtresse chez lui alors que j'y vis. Il s'est passé un bon moment avant de voir Mathis revenir dans la maison et ce dernier avait l'air très remonté. Je me demandais au fond de moi même si c'était vraiment nécessaire d'aller l’affronter dans cet état là. Après tout il ne m’avait rien promis de ces choses là. Et dans le contrat il n'y avait pas de clause stipulant qu'il ne pouvait pas emmener qui il voulait chez lui. De toute façon c'est SA maison, SES règles. De quoi je me mêle ?- Je pensais que tu t'étais déjà endormie, il me dit quand il fut près de moi.- Euh non pas du tout. Je n'ai pas encore sommeil. En fait je t'attendais. Je veux...- Si tu
Mathis JohnsonLe jour suivant, j’ai commencé à agir comme s'il ne s'était rien passé la veille. Ce matin je n’ai même pas pris mon petit-déjeuner avant de quitter la maison. J’ai même accordé sa journée de travail à Lucia. N'ayant pas pu riposter, elle se décide à passer la journée au spa. Ce qui je trouve formidable. Elle aussi a besoin de se changer les idées.Au bureau, je me tue au travail pour garder mon esprit accroché à autres choses que ces paires de seins qui me narguent dès que j’ai les yeux clos. Cela a été une très mauvaise idée de me rendre dans sa chambre. On toque à ma porte. J’autorise la personne à entrer. Je découvre amèrement Andrew et sa face de clown. Pas le visage que j’aurais voulu voir. Puis, mon cerveau qui se remettait à peine à fonctionner me rappelle que ma femme a eu sa journée de libre. Je suis bien trop con. Pourquoi j'aurais voulu que ce soit elle qui passe cette porte ?- Monsieur Louis est là, m’informe Andrews.- Fait le entrer, je répond. Et... je
-Mademoiselle FABIEN vous avez de la visite.Assise dans sa cellule, Lucia Monica FABIEN se demandait surement si Dieu l'avait oublié. Dix ans déjà depuis qu'elle pourrit en prison. Elle avait été jugée coupable pour meutre au premier degré. Combien de fois n'a t'elle pas clamé son innocence?-Je ne l'ai pas tué, avait elle crié. Quand je suis arrivée , il était déjà mort. J'essayais juste de voir si je pouvais le ranimer.Elle avait beau insisté mais malheureusement, toutes les preuves étaient contre elle. Cet homme allong&ea
C'est aujourd'hui que Lucia Monica sort de la prison. Enfin elle verra autre chose que cet endroit tellement désagréable. Dix ans! Mon Dieu 10 ans à payer pour un crime qu'elle n'avait pas commis. En 10 ans tellement de choses peut arriver. Pour elle c'est une nouvelle vie qui commence. Elle ne sait pas à quoi s'attendre. Mais ce sera sûrement mieux que de rester enfermée.Quand on l'a été aussi longtemps que cela avait été le cas pour elle, la moindre chose peut nous emmerveiller. Son avocate est allée l'attendre à la sortie. Dès que Lucia l'a vu, elle est allée se jetter dans ses bras. Ça se voyait sur son visage qu'elle était heureuse.Comment ne pas l'être d'ailleurs? Elle ne s'y attendait pas de pouvoir fouler l'extérieur de si tôt. Elles
La semaine est très vite passée. Lucia Monica avait préféré prendre d'abord le temps de s'installer avant de commencer le boulot. Aujourd'hui, c'est son tout premier jour de travail. Elle s'est levée assez tôt afin de pouvoir être à l'heure. Comme tout nouvel employé, elle espère faire bonne impression. Déjà qu'elle habite assez loin de son travail. Il ne faudrait pas que l'on aille se plaindre d'elle à son officier de probation. Elle n'a pas droit à l'erreur. Elle sait ce qui l'attend autrement.Est ce donc vrai que l'on ne peut pas se défaire de son passé? Ce n'est pas sur que notre passé définisse toujours qui nous somme dans le présent. Même si ce n'est pas le cas pour tout le monde, on apprend forcément avec le temps. Et certains bêtises qu'
A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur, l’inhumanité de fermeté, et la fourberie, d’esprit. Celui qui a écrit ça devait surement avoir eu à croiser Mathis JOHNSON à un moment donné de sa vie. Ce n'est pas bien loin de la personnalité de ce dernier.Mathis JOHNSON cet homme froid et calculateur fait partie de ces richissimes hommes d'affaires qui croient que son argent lui profère une trop grande autorité sur les autres. Tout ce qu'il fait, c'est uniquement dans son propre intérêt.Cela va sans dire que l'argent est très important dans la vie de tout un chacun. Cela aide beaucoup dans l'amélioration de la qualité de vie. On en a besoin pour tellement de choses. Si quelqu'un ne l'a pas encore compris, il devrait surement aller le demander &agr
De son côté, tout en s'assurant de ne pas faire de bêtises pouvant lui coûter sa liberté, Lucia Monica essayait tant bien que mal de s'y plaire dans sa toute nouvelle vie. Au début, elle stagnait un peu. Mais petit à petit elle se reintègre dans sa communauté.Ce matin, c'est toute chantonnante qu'elle se prépare pour le boulot. Vêtue d'une petite robe à fleur evasée blanc et rouge, des ballerines à ses pieds, elle est d'attaque pour débuter la journée de travail. N'ayant pas de voiture, elle est obligée de prendre le bus tous les matins. Mais cela ne la dérangeait pas tant que ça. C'est vrai qu'elle devait sortir assez tôt. Toutefois ça passe. Ce n'est pas comme si elle n'avait jamais eu à faire cela avant ça. Elle n'a jamais été une fille coincée, hautaine ou snob.Une fois à l'hô
Mathis JohnsonLe jour suivant, j’ai commencé à agir comme s'il ne s'était rien passé la veille. Ce matin je n’ai même pas pris mon petit-déjeuner avant de quitter la maison. J’ai même accordé sa journée de travail à Lucia. N'ayant pas pu riposter, elle se décide à passer la journée au spa. Ce qui je trouve formidable. Elle aussi a besoin de se changer les idées.Au bureau, je me tue au travail pour garder mon esprit accroché à autres choses que ces paires de seins qui me narguent dès que j’ai les yeux clos. Cela a été une très mauvaise idée de me rendre dans sa chambre. On toque à ma porte. J’autorise la personne à entrer. Je découvre amèrement Andrew et sa face de clown. Pas le visage que j’aurais voulu voir. Puis, mon cerveau qui se remettait à peine à fonctionner me rappelle que ma femme a eu sa journée de libre. Je suis bien trop con. Pourquoi j'aurais voulu que ce soit elle qui passe cette porte ?- Monsieur Louis est là, m’informe Andrews.- Fait le entrer, je répond. Et... je
Lucia Monica Johnson FabienJe ne comprenais pas dutout la réaction de cette fille. Assise en bas de l'escalier, j’attendais le retour de mon mari pour l'interroger de ce que faisait cette femme dans sa maison et qui elle était. Il est vrai que ce n'était pas un vrai mariage, mais au moins il pouvait avoir la décence de ne pas ramener sa maîtresse chez lui alors que j'y vis. Il s'est passé un bon moment avant de voir Mathis revenir dans la maison et ce dernier avait l'air très remonté. Je me demandais au fond de moi même si c'était vraiment nécessaire d'aller l’affronter dans cet état là. Après tout il ne m’avait rien promis de ces choses là. Et dans le contrat il n'y avait pas de clause stipulant qu'il ne pouvait pas emmener qui il voulait chez lui. De toute façon c'est SA maison, SES règles. De quoi je me mêle ?- Je pensais que tu t'étais déjà endormie, il me dit quand il fut près de moi.- Euh non pas du tout. Je n'ai pas encore sommeil. En fait je t'attendais. Je veux...- Si tu
Narrateur externeDans les bras de son mari Lucia se sentit très en sécurité. Sans même pouvoir contrôler son geste, elle alla poser sa tête sur l'épaule de ce dernier car elle n'arrivait plus à se tenir bien droite.- Viens ma grande. On y va, dit Mathis, accroupit en face d'elle inquiet. Je suis désolé pour ce mauvais moment. Je n'avais pas remarqué qu'il était si tard, il tente de lui expliquer. Je devais m'avancer sur un projet. J'étais si concentré que j'ai perdu la notion du temps. Et cette... coupure est quelques choses d'inhabituels.Lucia avait les yeux fermés. Elle n'écoutait guère le discours de son mari. Mathis de son côté l'aide à se relever. Puis, il la tient par les hanches afin qu'ils puissent sortir ensemble tous les deux. Elle tremblait tellement que ses jambes n'arrivaient plus à supporter le poids de son corps. Instinctivement, elle s'agrippa au cou de son mari en gardant les yeux fermés tant elle avait peur.Telle une petite fille, Mathis était obligé de la porter
Lucia Monica Johnson FabienDans la même soirée, en regagnant ma maison, j’ai eu une discussion des plus sérieuse avec mon mari-patron à propos de tous ce que j’ai entendu de la journée.-Tu ne peux pas effreindre les règles juste pour moi, commencé je visiblement pas contente que les autres doutent de mes capacités à dégoter un job.-En tant que ma femme, que le mariage soit vrai ou pas, tu es sur ma responsabilité. Je ne peux pas te laisser avec tout le monde, se justifia Mathis. Ces personnes, tu ne les connais pas. Ce ne sont pas tes amis Lucia. Comprend le. Ma femme ne se mélange pas avec tout le monde. Elle ne fait pas n’importe quel job. C’est passé pour aujourd'hui. Mais dès demain, tu déjeunes avec moi.-Non.-Pardon !-Non, j’ai dit.-Tu crois être où ? Tu es dans ma maison Lucia. Les décisions, c’est moi qui les prend. Tu es sur ma responsabilité. -Sauf que moi, je sais me défendre toute seule. J'ai fait de la prison. Tu t'en souviens au moins de cela ? Je ne crois pas t’
Des minutes plus tardLucia Monica Johnson Fabien- Dépose moi là. Tout à l'heure tu as dis qu'on y était presque. Je ferai le reste du trajet à pied, je m'insurge. Tu n'auras qu'à m'expliquer par où aller.- Tu es sûre de toi ?- Bien évidemment que oui.- Daccord, obtempérera Mathis. C'est l'immeuble juste en face. Tu te débrouilleras sur place alors pour trouver ton chemin.Je descendis du véhicule. Il s’en va et je me dirigeais droit vers l'immeuble. Plus je m'approchais, plus j’étais ébahie. La beauté des lieux m’a laissée la bouche grande ouverte. Des immeubles, j’en ai déjà vu beaucoup dans ma jeunesse. Mais des comme celui là, ce n'est pas sur. Tout est grandiose par ici. C'est si merveilleux à regarder. Au moins, il a du goût.- Waw ! Louer un espace comme celui là doit lui avoir couté la peau des fesses ! Je m'exclame sans savoir que l'immeuble entier était à mon mari.Moi qui n'ai jamais été fan de l'extravagance, j'étais en parfaite admiration devant un tel chef d'œuvre. P
Cette nuit, Lucia Monica a eut un sommeil agité. Elle rêvait que sa sœur avait tenté de la tuer à plusieurs reprises. Il y avait même Sébastien. Cela avait l'air tellement réel qu'elle est revenue sur les informations rapportées par ses avocats. Sa sœur et Sébastien ? Non, non. C'est impensable. Sa sœur est capable de tout pour la nuir. Sauf ça. Il faut qu'elle réussisse à faire sortir ces idées noires de sa tête. Sa sœur n'est pas aussi vil et maléfique. Au moins, elle aimerait juste le penser.C'était plus facile à dire qu'à faire. Sa mémoire était déjà gangrenée de ces mauvaises pensées. Elle poussait des cris à chaque fois au beau milieu de la nuit. Elle ne le savait même pas. Des cris si sonores que cela a réveillé son mari à force de persistance. Ce d
C'est assez troublant de s'imaginer que quelqu'un ait pu formenter tout ça juste pour la piéger. Elle était juste une gamine sans histoire.Elle était tellement loin dans ses pensées qu'elle n'a pas remarqué le moment ou Mathis s'est approché d'elle. Elle a même sursauté quand ce dernier posa la main sur elle.-Pardon, je ne te pensais pas si absente, s'excuse t'il.-Ce n'est rien. Tu avais besoin de quelques chose ?-Non, non. Juste savoir ce que tu comptais faire pour t'occuper de la journée. Je peux toujours te prendre comme assistant à l'entreprise en attendant que ton affaire soit résolu. Qu'est ce t'en dis? Ou du moins tu pourrais aller au club histoire de te relaxer un peu. Tu es beaucoup trop tendu.-C'est d'accord, accepta Lucia. Va pour le boulot d'assistante. C'est toujours mieux que rien. Rester ici sans ne rien faire n'a rien de différent avec la
A son reveil ce matin, Lucia ne ressemblait en rien à une jeune mariée. Les cheveux en pagaille, une tenue négligée, une mine affreuse, elle a l'air au bout de sa vie. Elle n'a toujours pas digéré la crasse que lui a faite Mathis hier au cours de la journée.Quelqu'un est venu toquer à sa porte. Croyant que c'était la dame de menage, elle est parti ouvri la porte telle qu'elle était. Mais, ce n'était nul autre que son mari. Mathis se retourne en même temps que Lucia refferma la porte. La pauvre s'est sentie tellement gênée que Mathis la voit comme ça.En plus de ses cheveux décoiffés, Lucia ne portait qu'un long t-shirt un peu trop grand pour elle. Qui dort en portant ces genres de choses?Mathis, derrière la porte a choisi de lui expliquer les raisons de sa venue.-Prepare toi. Nos avocats sont déjà arrivés. Ne le
Cela faisait tellement longtemps que Mathis n'a pas fait de pareilles folies. Marcher à pied dans les rues de la ville l'aidait autrefois à s'évader. Mais aujourd'hui, elle ne fait pas pour lui mais pour sa femme. Sans le savoir Mathis a ouvert une fenêtre de sa vie. Et les rayons qui y pénétraient risquerait de le brûler. Comme on dit, les feux de l'amour sont aussi doux que fatales.Au cours de leur petite escapade, il arrive au devant d'un club de sport.-Viens, allons à l'intérieur. Tu sais jouer au tennis aussi ?-Je me débrouille un peu.-Allons voir ce que tu as dans le ventre.-Tu seras surpris très cher.Ils rentrent ensemble dans le club. Après avoir passé l'entrée, Mathis revient sur ses pas.-Avance un peu, j'ai oublié de dire une chose au gardien.-D'accord, répondit Lucia en continuant d'avancer.Mathis alla re