Lucia Monica Fabien
C'est aujourd'hui que je sors de la prison. Enfin je verrai autre chose que cet endroit tellement désagréable et puant qui m'à abrité ces dernièresannées. 10 ans ! Mon Dieu 10 ans à payer pour un crime que je n'avais pas commis. En 10 ans tellement de choses peut arriver. J'ai tout perdu de ma jeunesse. Aujourd'hui, j'ai 33 ans. Alors ce une toute autre génération dehors.
Pour moi, certes c'est une nouvelle vie qui commence, mais je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Mais ce sera sûrement mieux que de rester enfermée, je tente de me convaincre. Quand on l'a été aussi longtemps que cela avait été le cas pour moi, la moindre des choses peut nous emmerveiller.
Mon avocate est venue m'attendre à la sortie. Dès que je l'ai vu, je suis est allée me jetter dans ses bras. C'est grâce à elle tout ça. Ça se voyait sur son visage que j'étais heureuse. Comment ne pas l'être d'ailleurs ? Je ne m'y attendais pas de pouvoir fouler l'extérieur de si tôt. Il me reste 15 ans de ma peine.
Ensemble, on est réparti de là en voiture. Je regardais en arrière alors que la voiture s'éloignait. C'est fou comme la vie peut basculer d'une minute à l'autre. Je me disais au fond de moi que jamais je ne remettrerais les pieds dans un tel endroit. Mais est ce vraiment un endroit où on projette de se retrouver ?
En cours de route, Lisa et moi, nous discutions pour passer le temps.
-Je ne sais vraiment pas comment vous remercier maître. Vous avez été mon ange gardien dans tout cet enfer. Je vous serai éternellement reconnaissante de m'avoir sortie de là. Je vousdois une fière chandelle. -Vraiment ma belle, il n'y a pas de quoi. Tu peux m'appeler Lisa maintenant qu'on est hors du cadre avocate-cliente. On est amie maintenant, dit elle le sourire aux lèvres. Et les amies s'appellent par leur nom et se tutoie.Amie, c'est un bien grand mot. Depuis ce jour tragique, personne ne m'avait aussi bien traité. Tout le monde m'avait tourné le dos. Même ma sœur... ma propre sœur. Surement elle ne voulait pas être liée à une délinquante comme moi. Une chose est sûre, si Dieu a mit cette bonne fée sur mon chemin, cela devrait être pour une bonne raison.
-Vraiment merci mai... Lisa, me suis je précipitée pour me corriger. Vous avez été cette branche que j'ai tenue alors que j'allais sombrer dans le néant.Elle déposa une main sur la mienne en me gratifiant d'un large sourire.
-Et maintenant que tu es sortie de prison, tu penses faire quoi ? Tu auras un officier de probation. Tu le sais au moins ça ? C'est lui qui se chargera de contrôler ta reinsertion sociale. C'est comme un parrain. Tu auras des rendez vous avec lui tous les mois. Il t'évaluera et dressera un rapport disciplinaire. -Oui oui, on m'en a parlé. Je le rencontrerai dans une semaine pour le début. Et suivant ce que j'ai compris, il doit aussi me trouver un boulot, non. -D'accord. Mais tu n'as pas répondu à ma question. Tu comptes faire quoi de ta vie ? Tu étais infirmière avant... elle s'arrête en chemin.Je prenais une très grande inspiration avant de répondre à ma nouvelle amie. Ce que je devais faire ? La voilà la grande question. Saurais je moi même ce que je souhaite entreprendre ?
-Avant d'aller en prison, j'avais mis quelques économies de côté. Je vais d'abord me prendre une maison. Et on avisera par la suite. -Si je comprends bien, tu n'as pas encore de plan ? Tu peux toujours venir habiter chez moi. Tu sais, je vis toute seule. Ce n'est pas super grand, mais il y a assez de place pour nous deux. Comme ça, tu pourrais utiliser tes économies pour entreprendre quelques choses de lucratif.J'avoue que j'ai été peu gênée par tant de sollicitudes. Je ne m'attendais surement pas à une telle proposition de sa part. Je ne suis pas habituée à ce qu'on prenne autant soins de moi. Que quelqu'un soit aussi prévenante avec moi c'était tout nouveau. Et je ne savais pas quoi répondre. Ce qui est certains, je ne voulais pas déranger l'avocate encore plus que je ne l'ai déjà fait. Mais comment le lui dire sans l'offenser ? Cette dernière se donne tellement de mal pour m'aider.
-Ça me fait tellement plaisir que tu veuilles m'aider. Sincèrement, je remercie le ciel de t'avoir mis sur mon chemin. Mais, s'il te plaît, ne te dérange surtout pas pour moi Lisa. Tu as assez fait. De plus, je voudrais m'en sortir par moi même. -C'est d'accord. Je te comprends parfaitement et je respecte ta décision. Même si j'aurais voulu que tu acceptes ma proposition. Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi si besoin. Pour n'importe quoi. Tu m'appelles et je réplique aussitôt. -Entendu.J'avais préféré passer la nuit à l'hôtel. Alors elle m'y a conduit à l'un pas trop cher. Je me suis dit que j'irai chercher l'argent après. C'est Lisa qui a réglé la réservation. Je l'ai remercié et elle est partie.
Une semaine s'est écoulée. Aujoud'hui, je rencontre mon officier de probation. Comme convenu, ce dernier m'a trouvé un travail dans un hôtel. Je serai femme de chambre en attendant de régulariser ma situation. Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Mais, vaut mieux peu que rien. Ceci dit, je n'ai pas encore dit adieu à mon métier d'infirmière.
-Tu pourras commencer quand tu l'auras voulu. -Merci monsieur le procureur. -N'oublie pas ce qu'on s'est dit Lucia. Tu es une bonnepersonne. Je t'aime bien. Mais, de grâce, évite de faire des choses qui peuvent te causer des ennuis. Et on se donne rendez vous ici dans un mois. -C'est d'accord, je ferai très attention monsieur.Je retournai à l'hôtel où j'ai séjourné. Maintenant que je suis de retour à la civilisation, il faudrait être prête pour ce nouveau départ. Comme on dit : nouvelle vie, nouveau départ... Nouveau engagement, nouvelle résolution. Mais avant toute chose, je dois me trouver une maison.
Comme elle m'avait déjà proposé son aide, j'appellai mon amie afin de m'aider à trouver une bonne agence immobilière. J'ai réfléchi et j'ai teouvé que comme ça, ça devrait être plus rapide.
Le lendemain, cette dernière m'a amenée à l'agence afin de pouvoir faire mon choix. J'en ai profité pour passer récupérer mon argent là où elle avait été caché 10 années plus tôt.
On a dû visiter plusieurs studio avant de se décider à en prendre un dans une zone reculé de New York, le Queens. Plus précisément à Rego Park qui est en fait l'un des quartiers du Queens. Quoique tout petit, ce studio est très bien aménagée. Ce n'est pas vraiment de premier choix ou à mon goût aussi. Mais, comme mon budget ne me permettais pas d'aller plus loin. Alors j'ai du me contenter d'un quartier populaire. Mais qu'importe. Ce qui compte c'est que je serai bientôt chez moi. Je n'aurai personne pour venir me caser les boules. En le disant, je le pensais vraiment. Mais là réalité fut toit autre.
-Tu voudrais que je t'aide à t'installer ? A faire autre chose, peut être ? -Ne t'inquiètes pas Lisa. Je n'ai pas grand chose à apporter dans ma nouvelle demeure. De toute façon, c'est un meublé. On va vite terminer. -Bien alors. Je m'en vais. Je passe te prendre demain afin de t'emmener faire du shopping. Tu dois changer cet apparence de vielle mère. -Mais c'est... -Ne dis surtout pas non Moni, elle me coupe. Tu n'as pas à refuser tout ce que je t'offre non de Dieu. Je le fais de bon cœur, crois moi. Et tu en auras besoin de nouvelles fringues pour ton nouveau boulot. Economise quelques sous. Tu ne sais jamais comment sera l'avenir.J'avais compris que je n'allais pas pouvoir refuser une fois de plus Lisa. Alors, je décidai d'accepter.
-C'est d'accord. Tu as complètement raison. Mais n'y allons pas fort tout de même. -D'accord. J'y vais, dit Lisa. A demain. Prend bien soins de toi.Après le départ de mon amie, j'entrepris de ranger le peu d'argent qu'il me restait dans un lieu sur. Il ne faudrait pas que cet argent disparaîsse comme par magie. Après cela, je suis restée allongée un moment sur le lit. Un moment à repenser à la tournure que je voudrais donner à ma vie. J'avais tellement peur que ma réinsertion se passe mal. Habituellement, les gens sont tellement reticents quand il apprenne que tu as fait de la prison. Tout ce que je souhaite c'est que cela soit différente dans mon cas. Et pour cela, je suis prête à faire ce qu'il faudra pour que cela se passe bien.
La soirée arrivée, je m'apprête pour dormir en faisant le souhait que demain soit un jour meilleur. Je sais que que désormais, ma vie va beaucoup changer. J'espère juste avoir la force pour y arriver. Je ne suis pas sortie de taule pour vivre n'importe comment.
La semaine est très vite passée. Lucia Monica avait préféré prendre d'abord le temps de s'installer avant de commencer le boulot. Aujourd'hui, c'est son tout premier jour de travail. Elle s'est levée assez tôt afin de pouvoir être à l'heure. Comme tout nouvel employé, elle espère faire bonne impression. Déjà qu'elle habite assez loin de son travail. Il ne faudrait pas que l'on aille se plaindre d'elle à son officier de probation. Elle n'a pas droit à l'erreur. Elle sait ce qui l'attend autrement. Est ce donc vrai que l'on ne peut pas se défaire de son passé? Ce n'est pas sur que notre passé définisse toujours qui nous somme dans le présent. Même si ce n'est pas le cas pour tout le monde, on apprend forcément avec le temps. Et certains bêtises qu'on a fait, ne se répéteront plus jamais. De plus, on peut être marqué par un passé qui n'est pas le notre. Qu'en est il de ces personnes que l'on condamne alors qu'elles étaient en fin de compte innocentes? On dira tous que la vie est ainsi
Narrateur externeA quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur, l’inhumanité de fermeté, et la fourberie, d’esprit. Celui qui a écrit ça devait surement avoir eu à croiser Mathis JOHNSON à un moment donné de sa vie. Ce n'est pas bien loin de la personnalité de ce dernier. Mathis JOHNSON cet homme froid et calculateur fait partie de ces richissimes hommes d'affaires qui croient que son argent lui profère une trop grande autorité sur les autres.Cela va sans dire que l'argent est très important dans la vie de tout un chacun. Cela aide beaucoup dans l'amélioration de la qualité de vie. On en a besoin pour tellement de choses. Si quelqu'un ne l'a pas encore compris, il devrait surement aller le demander à un malade couché sur un lit d'hôpital à qui on a refusé les soins pour faute de moyen ce qu'il en pense. Il vous dira surement à cette instant là combien ce bien est précieux.Néanmoins, l'argent n'est pas tout. Il ne saurait régler tous les problèmes du monde entier. Il ne confère p
Lucia Monica Fabien De mon côté, tout en m'assurant de ne pas faire de bêtises pouvant me coûter ma liberté, j’essayais tant bien que mal de m'y plaire dans ma toute nouvelle vie. Au début, je stagnais un peu. Mais petit à petit je me suis reintégrée dans ma communauté. Bon, les gens tard le soir qui te braquent un peu moins.Ce matin, c'est toute chantonnante que je me prépare pour le boulot. - All smiles, I know what it takes to fool this town. I'll do it 'til the sun goes down and all through the night time. Oh yeah ! Oh yeah, I'll tell you what you wanna hear. Leave my sunglasses on while I shed a tear. It's never the right time. Yeah, yeah !"Tout sourire, je sais ce qu'il faut pour tromper cette ville. Je le ferai jusqu'à ce que le soleil se couche et tout au long de la nuit. Oh yeah ! Oh yeah, je vais te dire ce que tu veux entendre. Laisse mes lunettes de soleil pendant que je verse une larme. Ce n'est jamais le bon moment. Yeah, Yeah !"Je chante à tue tête. J’adore chant
Lucia Monica FabienJ'étais plongée dans une incompréhension totale. Jamais dans ma vie je n'ai eu à vivre pareille situation. Si je ne percevais pas cet air sérieux sur le visage de cet inconnu debout face à moi, j'aurais crû que cela soit une mauvaise blague. Pourtant ce n'était rien de tel. Cet homme pouvait il être si serein après tous ça ? Non, je ne crois pas. Un mariage, carrément ! Comment cet homme qui ne me connaissait pas plus tard qu'hier pouvait il me demander de l'épouser si promptement ? Le mariage c'est un sentiment sacré. C'est la promesse solennelle de deux cœurs qui s'aiment et qui se sentent prêts à fonctionner dans une symbiose quasi parfaite. On ne se marie pas sur un coup de tête. Avec n'importe qui encore moins. Quand on fait le choix de sauter le pas, il faut d'abord être sûr de connaître la personne en face et de pouvoir vivre avec elle, de l'aimer même dans ses mauvais jours. Rien avoir avec moi et cet inconnu.J'aurais crû être dans un rêve. Pourtant la sit
Lucia Monica Fabien Cela a été un choc pour moi d'apprendre l'identité du client qui m'avait accusée en question. C'est le même type qui m'avait fait la proposition de mariage en début de journée. Proposition, que j'avais bien sur refusée. Eh bien ! A ce monsieur, plus rien ne l'arrête on dirait. Il est encore plus tordu que je ne l'aurais pu l'imaginer. Je n'avais jamais touché à ses affaires. Je ne sais même pas où il les garde... Alors pourquoi chercherait il à m'incriminer ? Serait ce sa manière de se venger de moi pour avoir refusé sa proposition de mariage pas plus tard que ce matin ? Si j’avais dit oui alors, il aurait fait quoi ? C'est tout à fait révoltant de voir des gens arrivé à cet extrême pour obtenir gains de causes. C'est pathétique. Pour une personne de sa trempé encore plus. - Vous comprendrez alors que l'on ne pourra plus vous garder dans ses conditions mademoiselle. On est garant de tout ce que le client a dans cette hôtel. Dès l'instant même où il a passé la p
Lucia Monica Fabien Maintenant que j’ai été renvoyée de mon travail à l’hôtel pour motif de vol, j’avais peur de retourner en prison encore une fois. Et je ne m'en sortirai peut être pas cette fois, j’ai bien peur. Mon officier de probation a été clair là dessus. Il ne faudrait pas que je me retrouve au milieu d'histoire louche de loin ou de près. A la moindre écart je pouvais retourner au cachot. Et je le savais. C'était bien ancré dans ma tête. Cela ma terrorisait énormément même. Tellement que cette nuit là, je n'ai pu fermer l'œil. Comment y arriver dans ses conditions ? Sur ma tête pendait l'épée de Damoclès. Cela fait la deuxième fois que je me suis faite piégée alors que je n’étais en rien responsable de ce dont on m’accusait... encore. Cette nuit, j’étais trop occupée à essayer de trouver une échappatoire à ce cauchemar qui me ronge. Car, il était hors de question que j’épouse un si grossier personnage. Comment allais je pouvoir le supporter à longueur de journée ? Oui il est
Mathis JohnsonJe ne m'attendais pas à ce revirement de situation de la part de Lucia. Non pas que j’avais l'intention d'abuser de sa confiance une fois obtenu gain de cause. Mais qu'elle m’exige de tout mettre par écrit avant de faire quoique ce soit, c'etait quelques peu au delà de la normale. Normalement, cela aurait dû être moi qui devrais imposer cette condition en fait. C'est moi la figure publique... moi qui suis riche. Donc, si cela venait à se savoir par la presse, ce sera moi le grand perdant dans tout ça. Parce qu'il est sûr qu'ils ne me lâcheront pas cette fois.Qui dit contrat, dit presence d'avocats. Ce qui par là signifierait impliquer plus de monde. Et quand beaucoup de monde est impliqué dans un secret, il y a risque de fuite. Comme on dit : plus un secret n’a de gardiens, mieux il s'échappe. Même si mes avocats sont tenus au secret. J’aurais aimé n’avoir qu’à gérer cela entre nous deux.Certes il y aura une clause de confidentialité. Mais est ce nécessaire de faire ce
Mathis JohnsonJe ne m'attendais pas à ce revirement de situation de la part de Lucia. Non pas que j’avais l'intention d'abuser de sa confiance une fois obtenu gain de cause. Mais qu'elle m’exige de tout mettre par écrit avant de faire quoique ce soit, c'etait quelques peu au delà de la normale. Normalement, cela aurait dû être moi qui devrais imposer cette condition en fait. C'est moi la figure publique... moi qui suis riche. Donc, si cela venait à se savoir par la presse, ce sera moi le grand perdant dans tout ça. Parce qu'il est sûr qu'ils ne me lâcheront pas cette fois.Qui dit contrat, dit presence d'avocats. Ce qui par là signifierait impliquer plus de monde. Et quand beaucoup de monde est impliqué dans un secret, il y a risque de fuite. Comme on dit : plus un secret n’a de gardiens, mieux il s'échappe. Même si mes avocats sont tenus au secret. J’aurais aimé n’avoir qu’à gérer cela entre nous deux.Certes il y aura une clause de confidentialité. Mais est ce nécessaire de faire ce
Mathis JohnsonLe jour suivant, j’ai commencé à agir comme s'il ne s'était rien passé la veille. Ce matin je n’ai même pas pris mon petit-déjeuner avant de quitter la maison. J’ai même accordé sa journée de travail à Lucia. N'ayant pas pu riposter, elle se décide à passer la journée au spa. Ce qui je trouve formidable. Elle aussi a besoin de se changer les idées.Au bureau, je me tue au travail pour garder mon esprit accroché à autres choses que ces paires de seins qui me narguent dès que j’ai les yeux clos. Cela a été une très mauvaise idée de me rendre dans sa chambre. On toque à ma porte. J’autorise la personne à entrer. Je découvre amèrement Andrew et sa face de clown. Pas le visage que j’aurais voulu voir. Puis, mon cerveau qui se remettait à peine à fonctionner me rappelle que ma femme a eu sa journée de libre. Je suis bien trop con. Pourquoi j'aurais voulu que ce soit elle qui passe cette porte ?- Monsieur Louis est là, m’informe Andrews.- Fait le entrer, je répond. Et... je
Lucia Monica Johnson FabienJe ne comprenais pas dutout la réaction de cette fille. Assise en bas de l'escalier, j’attendais le retour de mon mari pour l'interroger de ce que faisait cette femme dans sa maison et qui elle était. Il est vrai que ce n'était pas un vrai mariage, mais au moins il pouvait avoir la décence de ne pas ramener sa maîtresse chez lui alors que j'y vis. Il s'est passé un bon moment avant de voir Mathis revenir dans la maison et ce dernier avait l'air très remonté. Je me demandais au fond de moi même si c'était vraiment nécessaire d'aller l’affronter dans cet état là. Après tout il ne m’avait rien promis de ces choses là. Et dans le contrat il n'y avait pas de clause stipulant qu'il ne pouvait pas emmener qui il voulait chez lui. De toute façon c'est SA maison, SES règles. De quoi je me mêle ?- Je pensais que tu t'étais déjà endormie, il me dit quand il fut près de moi.- Euh non pas du tout. Je n'ai pas encore sommeil. En fait je t'attendais. Je veux...- Si tu
Narrateur externeDans les bras de son mari Lucia se sentit très en sécurité. Sans même pouvoir contrôler son geste, elle alla poser sa tête sur l'épaule de ce dernier car elle n'arrivait plus à se tenir bien droite.- Viens ma grande. On y va, dit Mathis, accroupit en face d'elle inquiet. Je suis désolé pour ce mauvais moment. Je n'avais pas remarqué qu'il était si tard, il tente de lui expliquer. Je devais m'avancer sur un projet. J'étais si concentré que j'ai perdu la notion du temps. Et cette... coupure est quelques choses d'inhabituels.Lucia avait les yeux fermés. Elle n'écoutait guère le discours de son mari. Mathis de son côté l'aide à se relever. Puis, il la tient par les hanches afin qu'ils puissent sortir ensemble tous les deux. Elle tremblait tellement que ses jambes n'arrivaient plus à supporter le poids de son corps. Instinctivement, elle s'agrippa au cou de son mari en gardant les yeux fermés tant elle avait peur.Telle une petite fille, Mathis était obligé de la porter
Lucia Monica Johnson FabienDans la même soirée, en regagnant ma maison, j’ai eu une discussion des plus sérieuse avec mon mari-patron à propos de tous ce que j’ai entendu de la journée.-Tu ne peux pas effreindre les règles juste pour moi, commencé je visiblement pas contente que les autres doutent de mes capacités à dégoter un job.-En tant que ma femme, que le mariage soit vrai ou pas, tu es sur ma responsabilité. Je ne peux pas te laisser avec tout le monde, se justifia Mathis. Ces personnes, tu ne les connais pas. Ce ne sont pas tes amis Lucia. Comprend le. Ma femme ne se mélange pas avec tout le monde. Elle ne fait pas n’importe quel job. C’est passé pour aujourd'hui. Mais dès demain, tu déjeunes avec moi.-Non.-Pardon !-Non, j’ai dit.-Tu crois être où ? Tu es dans ma maison Lucia. Les décisions, c’est moi qui les prend. Tu es sur ma responsabilité. -Sauf que moi, je sais me défendre toute seule. J'ai fait de la prison. Tu t'en souviens au moins de cela ? Je ne crois pas t’
Des minutes plus tardLucia Monica Johnson Fabien- Dépose moi là. Tout à l'heure tu as dis qu'on y était presque. Je ferai le reste du trajet à pied, je m'insurge. Tu n'auras qu'à m'expliquer par où aller.- Tu es sûre de toi ?- Bien évidemment que oui.- Daccord, obtempérera Mathis. C'est l'immeuble juste en face. Tu te débrouilleras sur place alors pour trouver ton chemin.Je descendis du véhicule. Il s’en va et je me dirigeais droit vers l'immeuble. Plus je m'approchais, plus j’étais ébahie. La beauté des lieux m’a laissée la bouche grande ouverte. Des immeubles, j’en ai déjà vu beaucoup dans ma jeunesse. Mais des comme celui là, ce n'est pas sur. Tout est grandiose par ici. C'est si merveilleux à regarder. Au moins, il a du goût.- Waw ! Louer un espace comme celui là doit lui avoir couté la peau des fesses ! Je m'exclame sans savoir que l'immeuble entier était à mon mari.Moi qui n'ai jamais été fan de l'extravagance, j'étais en parfaite admiration devant un tel chef d'œuvre. P
Lucia Monica Fabien, épouse JohnsonCette nuit, j'ai eu un sommeil très agité. Je rêvais que ma sœur avait tenté de me tuer à plusieurs reprises sans aucune raison au préalable. Il y avait même Sébastien dans mon rêve. Ils étaient partis ensemble tous les deux à ce qu'il paraît. Et maintenant, ils étaient revenus me tuer. C'est en sursaut que je me reveille. Cela avait l'air tellement réel que je suis revenue sur les informations rapportées par mes avocats ce matin. Ma sœur et Sébastien ? Non, non. C'est impensable.Ma sœur est capable de tout pour me nuir. Sauf ça. Elle n’irait pas se mettre avec mon fiancé dans mon dos. C'est carrément impossible. Impensable, même. Il faut que je réussisse à faire sortir ces idées noires de ma tête. Sinon, je vais devenir dingue à trop y penser. Ma sœur n'est pas aussi vil et maléfique que celle que veut me dépeindre mes avocats. Du moins, j'aimerais juste garder cette pensée. Elle n'irait pas jusque là pour me saboter. Mais, qu'est elle aller cherch
Lucia Monica Fabien, épouse JohnsonC'est assez troublant de m'imaginer que quelqu'un ait pu formenter tout ça juste avec pour intention de me piéger. J’étais juste une gamine sans histoire à l'époque. Qu’aurais pu gagner cette personne en m’envoyant en prison ? Qu'ai je fait pour mériter ça ? J’ai beau me questionner que je ne trouve pas grand chose à comprendre des événements passés.Ce qui me chagrine, c'est de penser qu'Ashaya, ma seule amie de l'époque, ait pu y avoir un rôle à jouer. J’étais tellement loin dans mes pensées que je n'ai pas remarqué le moment ou Mathis s'est approché de moi. J’ai même sursauté quand ce dernier posa la main sur mon épaule. - Pardon ! Je ne te pensais pas si absente, s'excuse t'il. - Ce n'est rien. Tu avais besoin de quelques chose ? - Non, non. Juste savoir comment tu allais et ce que tu comptais faire pour t'occuper de la journée. Je peux peut être toujours te prendre comme assistante à l'entreprise en attendant que ton affaire soit résolu. C
Lucia Monica Fabien, épouse JohnsonA mon reveil ce matin, je ne ressemblais en rien à une jeune mariée. Les cheveux en pagaille, une tenue négligée, une mine affreuse, j’ai l'air au bout de ma vie. Je n'ai toujours pas digéré la crasse que m’a faite Mathis hier au cours de la journée. Tricher pour gagner ? Je ne m’attendais vraiment pas à ça de sa part. Et jusqu'à lors, il ne m’a encore pas confirmé ce qu'il voulait.M’imaginer subir son chantage une semaine durant, me donne des migraines. Entre temps, quelqu'un est venu toquer à ma porte. Croyant que c'était la dame de menage, je suis partie ouvrir la porte telle que j’étais. Mais, ce n'était nul autre que mon pseudo mari. Mathis se retourne en même temps que je refermais la porte. Pauvre de moi avec les yeux on dirait l’ours panda. Je me suis sentie tellement gênée que Mathis me voit comme ça.En plus de mes cheveux décoiffés et de mon regard de cadavre, je ne portais qu'un long t-shirt un peu trop grand pour moi. Qui dort en portan
Mathis JohnsonCela faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait de pareilles folies. Marcher à pied dans les rues de la ville m'aidait autrefois à m'évader. Mais aujourd'hui, je ne le fais pas pour moi mais pour ma femme. Ma femme ! Cela me sonne bizarre de prononcer pareil mot.Elle en avait besoin et je me suis executé. Sans le savoir je venais d’ouvrir une fenêtre de ma vie que je ne sauraisplus renfermer. Et les rayons qui y pénétraient risqueraient de me brûler. Comme on dit, les feux de l'amour sont aussi doux que fatales. Et ce n’est pas moi, même au sommet de mon arrogance qui m'en échappera.Au cours de notre petite escapade, on arrive au devant d'un club de sport et de jeu. L'entrée principale était somptueuse. Du dehors on pouvait déjà s’imaginer à quel point c’était prestigieux. -Viens, allons à l'intérieur, je l’invite à me suivre. Tu sais jouer au tennis aussi ? -Je me débrouille un peu... Je ne suis pas... J’ai arrêté de jouer il y a longtemps. -Allons voir