Lucia Monica Fabien
Ce matin, c'est toute chantonnante que je me prépare pour le boulot.
- All smiles, I know what it takes to fool this town. I'll do it 'til the sun goes down and all through the night time. Oh yeah ! Oh yeah, I'll tell you what you wanna hear. Leave my sunglasses on while I shed a tear. It's never the right time. Yeah, yeah !"Tout sourire, je sais ce qu'il faut pour tromper cette ville. Je le ferai jusqu'à ce que le soleil se couche et tout au long de la nuit. Oh yeah ! Oh yeah, je vais te dire ce que tu veux entendre. Laisse mes lunettes de soleil pendant que je verse une larme. Ce n'est jamais le bon moment. Yeah, Yeah !"
Je chante à tue tête. J’adore chanter sous la douche. Raison pour laquelle j’amène mon tel quand je pars me baigner. En prison, c’était le cauchemar. Et maintenant que je suis sortie, je reprends mes vieilles habitudes.
- I'm unstoppable. I'm a Porsche with no brakes. I'm invincible. Yeah, I win every single game. I'm so powerful. I don't need batteries to play. I'm so confident. Yeah, I'm unstoppable today."Je suis imparable. Je suis une Porsche sans freins. Je suis invincible. Ouais, je gagne chaque match. Je suis si puissante. Je n'ai pas besoin de piles pour jouer. Je suis si confiante. Ouais, je suis imparable aujourd'hui."
Je quitte la douche en chantant pour m’habiller. Vêtue d'une petite robe à fleur evasée blanc et rouge, des ballerines à mes pieds, je suis d'attaque pour débuter la journée de travail. N'ayant pas de voiture, je suis obligée de prendre le bus tous les matins. Mais cela ne me dérangeait pas tant que ça. C'est vrai que je devais sortir assez tôt afin de pouvoir être à l'heure. Toutefois ça passe. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais eu à faire cela avant ça. Je n'ai jamais été une fille coincée, hautaine ou snob.
Si pressée que je ne m'arrêtai pas pour m'excuser auprès du monsieur en question. Deuxième erreur de ma part. J’allais le comprendre assez vite. Je m'engouffrai dans l'ascenseur à toute vitesse. Manque de bol, l'homme en question allait lui aussi vers l'ascenseur. Une fois à l'intérieur, il m'a regardé de haut en bas avant de froncer les sourcils comme si je n’étais qu’une toute petite chose. Savais je au moins qui je venais de bousculer ? Surement pas ? Autrement, j’aurais tremblé sur place au moment où mon corps a touché celui de ma victime. Cet homme c’est un despote. Et non, le mot n’est pas excessif. Mais ça je ne savais pas. Autrement, en ce moment même je serai entrain de perdre ses mots en me confondant en excuses. Au lieu de ça, j’étais plus concentrée à regarder à quel niveau était l'ascenseur. L'impatience pouvait se lire sur mon si beau visage même de loin. Le regret quand à lui était absent. Autre erreur de ma part.
Au moment de sortir de là l'homme me retient par la main. Il me tira violemment à lui.
- C'est à quel moment vous compter vous excuser mademoiselle ? - M'excuser pourquoi monsieur, repondis je sur le qui vive ? Que vous ai je fait ?Mathis JOHNSON
Non mais c'est une blague ! Elle ose me demander pourquoi ? Je ne sais pas si cette femme est une effrontée ou si elle est juste stupide. Une chose est sûre c'est l'un ou l'autre. Cela ne peut être que ça. Ne savait elle pas qui était en face d’elle ?
Dans d'autres circonstances je me serais énervé contre la personne qui oserait me tenir tête comme elle l'a fait. Pourtant, à cet instant précis, je suis plus amusé de la situation qu'autre chose. Je m'imaginais déjà comment j'allais lui faire payer cet affront.
- Vous allez me lâcher monsieur, dit elle froidement. D'où me connaissez vouz pour me tenir de la sorte ? Je ne vous ai rien fait, elle crie.Elle en profita pour dégager sa main. Ce qui m’a grave choqué. Alors là, de l’audace, elle en à. C'est clair que cette femme est une idiote. Oser me regarder droit dans les yeux après ce qu'elle m’a fait c'est la pire des bêtises. Et en plus de ça elle n'hésite pas à utiliser la force pour s'en échapper. Et bien dis donc ! Elle ne sait pas à quel point je peux être maléfique quand je m'y met. Quand on m’énerve, je riposte. Et je punis sévèrement la personne. Et ça, elle va le comprendre tout de suite.
- Je crois bien qu'il y a quelqu'un qui joue avec son poste ici, déclaré je cyniquement. - Vous êtes prêt à aller jusque là ! s'exclama la jeune femme. Vous devez sûrement avoir un égo bien grand et pas de cœur pour faire une telle chose. Je vous ai à peine frôler. Cela serait ce assez pour me coûter mon poste ? - Eh bien vous l'admettez enfin... Vous ne pouvez pas savoir à quel point ma petite dame. Et comme vous refusez de vous excuser, je ne vais pas me gêner en vous écrasant comme un cafard. Et je peux faire encore pire si vous continuez à vous obstiner. - Vous savez quoi ? Allez vous faire foutre. Je ne vais pas le faire. Si avant j'étais désolée de vous avoir bousculé, laissez moi vous dire que maintenant je ne le suis plus. Et si pour cela je dois perdre mon boulot, alors soit. Je ne vais pas me rabaisser afin de ramener à la vie votre pauvre égo inexistant. Alors j'espère que vous prendrez votre pied en m'écrasant... monsieur. N’importe quoi, elle articule plus bas au moment de repartir me laissant pantois. - Eh bien, on peut au moins dire qu'elle a du caractère par défaut de posséder un cerveau.Je n'en revenais pas du degré d'insolence chez cette femme à l'allure insignifiante. Oser me répondre moi, du tact au tact. Moi, Mathis JOHNSON. Il faut pour cela avoir du cran. Et pas qu'un peu. C'est admirable. Cependant, elle devra quand même payer cet affront. Très cher.
Arrivé dans ma chambre, j’ordonnai à mon assistant de me trouver des informations sur la fille en question. Il me fallait trouver sa faiblesse pour mieux l’atteindre. La seule chose que je savais c’était juste qu'elle était femme de chambre à l’hotel. Il me fallait son nom afin de mettre mon plan à exécution. J’ai bien l'intention de lui pourrir la vie. Elle ne sait pas encore dans quel guêpier elle s'est fourrée.
Très rapidement, Andrews s’est exécuté. Dès que ce dernier est revenu et m’a fait parvenir l'information, je lui ai ordonné à nouveau d’appeller le service client afin de demander à ce que l'on assigne cette femme à ma suite. C'est là que ma vengeance commence. Pour un client vip, de mon calibre et qui occupe la suite présidentielle c'est le moins que l'on puisse faire pour moi. De toute façon, le client est roi.
Lucia Monica Fabien
Il m’avait assez fait perdre mon temps cet imbécile. Et à cause de lui, j’ai dû débuter plus tard que prévu. Ce qui signifiait moins de temps pour faire mon boulot. Pire encore, on m’avait assigné la suite présidentielle.
Pauvre de moi, je ne savais pas ce qui m'attendait... tout ce qui se complotait contre moi. On m’avait simplement annoncé qu'il y a eu un changement dans les chambres qu'on m’avait assigné en début de journée. Je ne m'attendais surement pas à tomber sur ce mec arrogant que j’ai croisé plus tôt dans l'ascenseur.
- Ah non ! Ce n'est pas vrai, je s'énerve dès que mes yeux accroche ceux de l’homme en question. Alors cela vient de vous je suppose ? Mais, vous êtes... vous êtes vraiment dérangé ma parole. Vous voulez vraiment vous rabaisser à ça ? Un grand homme comme vous ? C'est le comble. - Ça doit être ça oui.J’avais du mal à contenir ma colère. J’aurais voulu lui frapper la tête dans un mur pour lui enlever autant de suffisance. Mais je devais quand même effectuer mon boulot et ne pas faire de vague. Ça, c'était sans compter sur cet inconnu qui ne faisait que me déconcentrer avec son discours sans importance dépuis que j’ai passé la porte.
- Mais vous allez vous taire oui, je crie.Narrateur externe
Eh bien dis donc, cette femme ne cessait de l'épater. Elle a quand même eu, en toute connaissance de leur position à chacun d'entre eux, le cran de lui crier dessus. C'est peut être une comme celle là qu'il lui faut pour le contrat, il se mit à penser. Elle est belle. Elle a du caractère. Et ne semble pas être focus sur le statut social des autres. Ce qui manque peut très bien être travaillé. C'est la candidate idéale. Cette pensée un peu fou lui travailla l'esprit pendant tout le temps que la jeune femme nettoyait la chambre. Plus il la regardait, plus la pensée prenait vie en lui. Alors, dans un calme olympien, il fixa la jeune fille et il lui fait la plus incompréhensible des propositions.
- Epouse-moi. - Vous épouser ! Moi ? Vous êtes devenu fou, monsieur ? D'où est ce que je vous connais pour vous épouser ?Lucia Monica FabienJ'étais plongée dans une incompréhension totale. Jamais dans ma vie je n'ai eu à vivre pareille situation. Si je ne percevais pas cet air sérieux sur le visage de cet inconnu debout face à moi, j'aurais crû que cela soit une mauvaise blague. Pourtant ce n'était rien de tel. Cet homme pouvait il être si serein après tous ça ? Non, je ne crois pas. Un mariage, carrément ! Comment cet homme qui ne me connaissait pas plus tard qu'hier pouvait il me demander de l'épouser si promptement ? Le mariage c'est un sentiment sacré. C'est la promesse solennelle de deux cœurs qui s'aiment et qui se sentent prêts à fonctionner dans une symbiose quasi parfaite. On ne se marie pas sur un coup de tête. Avec n'importe qui encore moins. Quand on fait le choix de sauter le pas, il faut d'abord être sûr de connaître la personne en face et de pouvoir vivre avec elle, de l'aimer même dans ses mauvais jours. Rien avoir avec moi et cet inconnu.J'aurais crû être dans un rêve. Pourtant la sit
Lucia Monica Fabien Cela a été un choc pour moi d'apprendre l'identité du client qui m'avait accusée en question. C'est le même type qui m'avait fait la proposition de mariage en début de journée. Proposition, que j'avais bien sur refusée. Eh bien ! A ce monsieur, plus rien ne l'arrête on dirait. Il est encore plus tordu que je ne l'aurais pu l'imaginer. Je n'avais jamais touché à ses affaires. Je ne sais même pas où il les garde... Alors pourquoi chercherait il à m'incriminer ? Serait ce sa manière de se venger de moi pour avoir refusé sa proposition de mariage pas plus tard que ce matin ? Si j’avais dit oui alors, il aurait fait quoi ? C'est tout à fait révoltant de voir des gens arrivé à cet extrême pour obtenir gains de causes. C'est pathétique. Pour une personne de sa trempé encore plus. - Vous comprendrez alors que l'on ne pourra plus vous garder dans ses conditions mademoiselle. On est garant de tout ce que le client a dans cette hôtel. Dès l'instant même où il a passé la p
Lucia Monica Fabien Maintenant que j’ai été renvoyée de mon travail à l’hôtel pour motif de vol, j’avais peur de retourner en prison encore une fois. Et je ne m'en sortirai peut être pas cette fois, j’ai bien peur. Mon officier de probation a été clair là dessus. Il ne faudrait pas que je me retrouve au milieu d'histoire louche de loin ou de près. A la moindre écart je pouvais retourner au cachot. Et je le savais. C'était bien ancré dans ma tête. Cela ma terrorisait énormément même. Tellement que cette nuit là, je n'ai pu fermer l'œil. Comment y arriver dans ses conditions ? Sur ma tête pendait l'épée de Damoclès. Cela fait la deuxième fois que je me suis faite piégée alors que je n’étais en rien responsable de ce dont on m’accusait... encore. Cette nuit, j’étais trop occupée à essayer de trouver une échappatoire à ce cauchemar qui me ronge. Car, il était hors de question que j’épouse un si grossier personnage. Comment allais je pouvoir le supporter à longueur de journée ? Oui il est
Mathis JohnsonJe ne m'attendais pas à ce revirement de situation de la part de Lucia. Non pas que j’avais l'intention d'abuser de sa confiance une fois obtenu gain de cause. Mais qu'elle m’exige de tout mettre par écrit avant de faire quoique ce soit, c'etait quelques peu au delà de la normale. Normalement, cela aurait dû être moi qui devrais imposer cette condition en fait. C'est moi la figure publique... moi qui suis riche. Donc, si cela venait à se savoir par la presse, ce sera moi le grand perdant dans tout ça. Parce qu'il est sûr qu'ils ne me lâcheront pas cette fois.Qui dit contrat, dit presence d'avocats. Ce qui par là signifierait impliquer plus de monde. Et quand beaucoup de monde est impliqué dans un secret, il y a risque de fuite. Comme on dit : plus un secret n’a de gardiens, mieux il s'échappe. Même si mes avocats sont tenus au secret. J’aurais aimé n’avoir qu’à gérer cela entre nous deux.Certes il y aura une clause de confidentialité. Mais est ce nécessaire de faire ce
Mathis JohnsonJe ne m'attendais pas à ce revirement de situation de la part de Lucia. Non pas que j’avais l'intention d'abuser de sa confiance une fois obtenu gain de cause. Mais qu'elle m’exige de tout mettre par écrit avant de faire quoique ce soit, c'etait quelques peu au delà de la normale. Normalement, cela aurait dû être moi qui devrais imposer cette condition en fait. C'est moi la figure publique... moi qui suis riche. Donc, si cela venait à se savoir par la presse, ce sera moi le grand perdant dans tout ça. Parce qu'il est sûr qu'ils ne me lâcheront pas cette fois.Qui dit contrat, dit presence d'avocats. Ce qui par là signifierait impliquer plus de monde. Et quand beaucoup de monde est impliqué dans un secret, il y a risque de fuite. Comme on dit : plus un secret n’a de gardiens, mieux il s'échappe. Même si mes avocats sont tenus au secret. J’aurais aimé n’avoir qu’à gérer cela entre nous deux.Certes il y aura une clause de confidentialité. Mais est ce nécessaire de faire ce
Narrateur externeLe contrat avait été signé dans la semaine qui a suivi les négociations. Maintenant chaque partie devrait respecter leur part du dit contrat. Ce qui pour l'un devrait être facile en est tout autre pour une autre personne. Ce n'est pas Mathis Johnson, homme d'affaire froid, arrogant et manipulateur de surcroît qui sera l'exception à la règle.Lui qui multiplie apparament les conquêtes amoureuses et traite les femmes comme des simples objets utiles uniquement pour réaliser ses fantasmes, va devoir faire une déclaration en public à l'insipide Lucia Monica comme il se plaît à la traîter, s'il veut que ce projet de mariage arrive à terme. C'était une de ses conditions à elle.Mathis JohnsonAssis dans mon salon, un verre de whisky en main, je ne cesse de faire tourner la petite boîte qu'Andrew m’a fait parvenir des jours plus tôt. En effet, ce fut mon assistant qui fut chargé d'aller acheter la bague. Encore heureux que cette pauvre fille ne m’a pas exigé que j’aille l'ach
Lucia Monica FabienPendant l'espace d'un instant, j’ai dû oublier que tout ceci n'était en rien réel. Que ce n'était qu'un pacte avec le petit fils du diable... L’homme au cœur de pierre qui n’a pas hésité à me pieger pour me forcer la main. Et que tôt ou tard je devrais revenir à la réalité. Je me suis abandonnée complètement à Mathis au cours de cette danse si sensuelle pour célébrer nos soit disant fiançailles.Je dois l’avouer, ça m’a fait du bien d'être dans ses bras. Je ne saurais le nier au fond de moi même. Même si je ne l'admettrais jamais devant personne. Pour avoir passé si longtemps sans la chaleur corporelle d'un homme, tout avait l'air décuplé comme sensation. Il a fallu que ce ce rustre comme je me plaîs à l'appeller vienne me ramener à la réalité. De manière si violente de surcroît. Comme je le déteste à ce moment précis de m’avoir rappelé que ce n'était qu'un contrat où les deux parties s'en sortiront gagnant. Lui pour les journalistes qui le harcèlent. Et moi pour ne
Narrateur externeTrès rapidement, l'information avait fait le tour de la toile. La nouvelle s'était repandue comme une traînée de poudre dans tous les médias de la ville. Tout le monde était au courant pour les fiançailles de Mathis et de sa mystérieuse petite amie. De sa famille, passant par ses collaborateurs jusqu'à arriver à ses multiples conquêtes. Tous ont vu la nouvelle aux infos. Sa mère et sa sœur l’ont appelé tant de fois. Il n’a pas daigné décrocher. Qu'aurait il bien pu leur dire ?La question qui était à la une était : qui pouvait bien être cette fille qui a su dompté Mathis Johnson, le tombeur de ces dames ? Jamais il n'a été vu avec elle par le passé. Personne ne connaissait l’identité de la jolie demoiselle. Malheureusement, son visage n’apparaissait pas trop bien dans les vidéos postées. Sur les photos encore moins. C'était soit assez floutés, soit elle avait très souvent la tête aux creux du cou de Mathis dans les clichés. Encore heureux que les gens présents s’étaie
Mathis JohnsonLe jour suivant, j’ai commencé à agir comme s'il ne s'était rien passé la veille. Ce matin je n’ai même pas pris mon petit-déjeuner avant de quitter la maison. J’ai même accordé sa journée de travail à Lucia. N'ayant pas pu riposter, elle se décide à passer la journée au spa. Ce qui je trouve formidable. Elle aussi a besoin de se changer les idées.Au bureau, je me tue au travail pour garder mon esprit accroché à autres choses que ces paires de seins qui me narguent dès que j’ai les yeux clos. Cela a été une très mauvaise idée de me rendre dans sa chambre. On toque à ma porte. J’autorise la personne à entrer. Je découvre amèrement Andrew et sa face de clown. Pas le visage que j’aurais voulu voir. Puis, mon cerveau qui se remettait à peine à fonctionner me rappelle que ma femme a eu sa journée de libre. Je suis bien trop con. Pourquoi j'aurais voulu que ce soit elle qui passe cette porte ?- Monsieur Louis est là, m’informe Andrews.- Fait le entrer, je répond. Et... je
Lucia Monica Johnson FabienJe ne comprenais pas dutout la réaction de cette fille. Assise en bas de l'escalier, j’attendais le retour de mon mari pour l'interroger de ce que faisait cette femme dans sa maison et qui elle était. Il est vrai que ce n'était pas un vrai mariage, mais au moins il pouvait avoir la décence de ne pas ramener sa maîtresse chez lui alors que j'y vis. Il s'est passé un bon moment avant de voir Mathis revenir dans la maison et ce dernier avait l'air très remonté. Je me demandais au fond de moi même si c'était vraiment nécessaire d'aller l’affronter dans cet état là. Après tout il ne m’avait rien promis de ces choses là. Et dans le contrat il n'y avait pas de clause stipulant qu'il ne pouvait pas emmener qui il voulait chez lui. De toute façon c'est SA maison, SES règles. De quoi je me mêle ?- Je pensais que tu t'étais déjà endormie, il me dit quand il fut près de moi.- Euh non pas du tout. Je n'ai pas encore sommeil. En fait je t'attendais. Je veux...- Si tu
Narrateur externeDans les bras de son mari Lucia se sentit très en sécurité. Sans même pouvoir contrôler son geste, elle alla poser sa tête sur l'épaule de ce dernier car elle n'arrivait plus à se tenir bien droite.- Viens ma grande. On y va, dit Mathis, accroupit en face d'elle inquiet. Je suis désolé pour ce mauvais moment. Je n'avais pas remarqué qu'il était si tard, il tente de lui expliquer. Je devais m'avancer sur un projet. J'étais si concentré que j'ai perdu la notion du temps. Et cette... coupure est quelques choses d'inhabituels.Lucia avait les yeux fermés. Elle n'écoutait guère le discours de son mari. Mathis de son côté l'aide à se relever. Puis, il la tient par les hanches afin qu'ils puissent sortir ensemble tous les deux. Elle tremblait tellement que ses jambes n'arrivaient plus à supporter le poids de son corps. Instinctivement, elle s'agrippa au cou de son mari en gardant les yeux fermés tant elle avait peur.Telle une petite fille, Mathis était obligé de la porter
Lucia Monica Johnson FabienDans la même soirée, en regagnant ma maison, j’ai eu une discussion des plus sérieuse avec mon mari-patron à propos de tous ce que j’ai entendu de la journée.-Tu ne peux pas effreindre les règles juste pour moi, commencé je visiblement pas contente que les autres doutent de mes capacités à dégoter un job.-En tant que ma femme, que le mariage soit vrai ou pas, tu es sur ma responsabilité. Je ne peux pas te laisser avec tout le monde, se justifia Mathis. Ces personnes, tu ne les connais pas. Ce ne sont pas tes amis Lucia. Comprend le. Ma femme ne se mélange pas avec tout le monde. Elle ne fait pas n’importe quel job. C’est passé pour aujourd'hui. Mais dès demain, tu déjeunes avec moi.-Non.-Pardon !-Non, j’ai dit.-Tu crois être où ? Tu es dans ma maison Lucia. Les décisions, c’est moi qui les prend. Tu es sur ma responsabilité. -Sauf que moi, je sais me défendre toute seule. J'ai fait de la prison. Tu t'en souviens au moins de cela ? Je ne crois pas t’
Des minutes plus tardLucia Monica Johnson Fabien- Dépose moi là. Tout à l'heure tu as dis qu'on y était presque. Je ferai le reste du trajet à pied, je m'insurge. Tu n'auras qu'à m'expliquer par où aller.- Tu es sûre de toi ?- Bien évidemment que oui.- Daccord, obtempérera Mathis. C'est l'immeuble juste en face. Tu te débrouilleras sur place alors pour trouver ton chemin.Je descendis du véhicule. Il s’en va et je me dirigeais droit vers l'immeuble. Plus je m'approchais, plus j’étais ébahie. La beauté des lieux m’a laissée la bouche grande ouverte. Des immeubles, j’en ai déjà vu beaucoup dans ma jeunesse. Mais des comme celui là, ce n'est pas sur. Tout est grandiose par ici. C'est si merveilleux à regarder. Au moins, il a du goût.- Waw ! Louer un espace comme celui là doit lui avoir couté la peau des fesses ! Je m'exclame sans savoir que l'immeuble entier était à mon mari.Moi qui n'ai jamais été fan de l'extravagance, j'étais en parfaite admiration devant un tel chef d'œuvre. P
Lucia Monica Fabien, épouse JohnsonCette nuit, j'ai eu un sommeil très agité. Je rêvais que ma sœur avait tenté de me tuer à plusieurs reprises sans aucune raison au préalable. Il y avait même Sébastien dans mon rêve. Ils étaient partis ensemble tous les deux à ce qu'il paraît. Et maintenant, ils étaient revenus me tuer. C'est en sursaut que je me reveille. Cela avait l'air tellement réel que je suis revenue sur les informations rapportées par mes avocats ce matin. Ma sœur et Sébastien ? Non, non. C'est impensable.Ma sœur est capable de tout pour me nuir. Sauf ça. Elle n’irait pas se mettre avec mon fiancé dans mon dos. C'est carrément impossible. Impensable, même. Il faut que je réussisse à faire sortir ces idées noires de ma tête. Sinon, je vais devenir dingue à trop y penser. Ma sœur n'est pas aussi vil et maléfique que celle que veut me dépeindre mes avocats. Du moins, j'aimerais juste garder cette pensée. Elle n'irait pas jusque là pour me saboter. Mais, qu'est elle aller cherch
Lucia Monica Fabien, épouse JohnsonC'est assez troublant de m'imaginer que quelqu'un ait pu formenter tout ça juste avec pour intention de me piéger. J’étais juste une gamine sans histoire à l'époque. Qu’aurais pu gagner cette personne en m’envoyant en prison ? Qu'ai je fait pour mériter ça ? J’ai beau me questionner que je ne trouve pas grand chose à comprendre des événements passés.Ce qui me chagrine, c'est de penser qu'Ashaya, ma seule amie de l'époque, ait pu y avoir un rôle à jouer. J’étais tellement loin dans mes pensées que je n'ai pas remarqué le moment ou Mathis s'est approché de moi. J’ai même sursauté quand ce dernier posa la main sur mon épaule. - Pardon ! Je ne te pensais pas si absente, s'excuse t'il. - Ce n'est rien. Tu avais besoin de quelques chose ? - Non, non. Juste savoir comment tu allais et ce que tu comptais faire pour t'occuper de la journée. Je peux peut être toujours te prendre comme assistante à l'entreprise en attendant que ton affaire soit résolu. C
Lucia Monica Fabien, épouse JohnsonA mon reveil ce matin, je ne ressemblais en rien à une jeune mariée. Les cheveux en pagaille, une tenue négligée, une mine affreuse, j’ai l'air au bout de ma vie. Je n'ai toujours pas digéré la crasse que m’a faite Mathis hier au cours de la journée. Tricher pour gagner ? Je ne m’attendais vraiment pas à ça de sa part. Et jusqu'à lors, il ne m’a encore pas confirmé ce qu'il voulait.M’imaginer subir son chantage une semaine durant, me donne des migraines. Entre temps, quelqu'un est venu toquer à ma porte. Croyant que c'était la dame de menage, je suis partie ouvrir la porte telle que j’étais. Mais, ce n'était nul autre que mon pseudo mari. Mathis se retourne en même temps que je refermais la porte. Pauvre de moi avec les yeux on dirait l’ours panda. Je me suis sentie tellement gênée que Mathis me voit comme ça.En plus de mes cheveux décoiffés et de mon regard de cadavre, je ne portais qu'un long t-shirt un peu trop grand pour moi. Qui dort en portan
Mathis JohnsonCela faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait de pareilles folies. Marcher à pied dans les rues de la ville m'aidait autrefois à m'évader. Mais aujourd'hui, je ne le fais pas pour moi mais pour ma femme. Ma femme ! Cela me sonne bizarre de prononcer pareil mot.Elle en avait besoin et je me suis executé. Sans le savoir je venais d’ouvrir une fenêtre de ma vie que je ne sauraisplus renfermer. Et les rayons qui y pénétraient risqueraient de me brûler. Comme on dit, les feux de l'amour sont aussi doux que fatales. Et ce n’est pas moi, même au sommet de mon arrogance qui m'en échappera.Au cours de notre petite escapade, on arrive au devant d'un club de sport et de jeu. L'entrée principale était somptueuse. Du dehors on pouvait déjà s’imaginer à quel point c’était prestigieux. -Viens, allons à l'intérieur, je l’invite à me suivre. Tu sais jouer au tennis aussi ? -Je me débrouille un peu... Je ne suis pas... J’ai arrêté de jouer il y a longtemps. -Allons voir