CENDRILLON— Tu as eu raison de ne rien dire, pour ne pas créer d’histoires supplémentaires.— Je me suis dit pareil.Répondit je d'une petite voix.Marlène me regarda avec compassion .— Écoute, Cendre, je vais essayer de me renseigner discrètement. Savoir qui est ce type. Mais il faudra rester discrète, car si les frères l’apprennent, je vais prendre cher et toi aussi !— Merci, Marlène. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.répondit je avec sincerité.— On va trouver une solution, dit-elle en me faisant un clin d’œil. On parlera plus tard. Les Bad boys ne sont pas encore partis et si une oreille traîne, on est mal !Je hochai la tête, sentant un peu de réconfort dans ses paroles. Peut-être que, avec l’aide de Marlène, je pourrais trouver un moyen de sortir de cette situation.— Merci, Marlène. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.J’hésitai, puis je lui murmurai :— Tu penses que tu peux m’aider à fuir loin d’ici ?Elle me fit les gros yeux en regardant la porte entrouverte
MICAJe prenais le volant, le silence était présent dans l’habitacle de la voiture. Je sentais Ethan un peu préoccupé. Il regardait par la fenêtre, les sourcils froncés, perdu dans ses pensées.— Ça va ? demandai-je en lui jetant un coup d’œil.Ethan soupira et se tourna vers moi, une expression soucieuse sur le visage.— Je me demande si on n’a pas été un peu trop durs avec Cendrillon, dit-il en passant une main dans ses cheveux.Je le regardai, étonné.— Tu parles de quoi ? La faire bosser en cuisine ne peut que lui changer les idées, c’est mieux qu’attachée sur une chaise, non ?Ethan secoua la tête, une lueur de regret dans les yeux.— Non, je ne parlais pas de ça. Je parlais d’hier soir. Tu ne l’as pas loupée.Je serrai les dents, sentant une pointe de culpabilité me traverser.— Je l’avais prévenue, répondis-je d’un ton ferme.Ethan soupira de nouveau, ses yeux fixés sur la route devant nous.— Oui, mais elle était revenue. On a parlé ce matin, dans la cuisine. Elle ne nous déno
MicahCe matin, nous avions un client à rencontrer. L’après-midi, nous nous rendions à notre entrepôt pour continuer à analyser la clé USB que nous avions décryptée. Malgré nos efforts, nous ne savions toujours pas qui se cachait derrière celui qui nous faisait du chantage. Il était clair qu’il préparait un coup sans précédent dans le monde de la criminalité. Tout ce qui était sur cette clé pourrait faire chanter ou tomber des gros bonnets.En arrivant à l’entrepôt, Ethan et moi nous installâmes devant nos ordinateurs, avec des sandwiches achetés à la boulangerie du coin.Nous étions prêts à regarder la copie de la clef USB un peu plus précisément.Nous avions déjà décrypté les fichiers, mais il restait encore beaucoup de données à analyser. Nous commençâmes à parcourir les documents, cherchant des indices qui pourraient nous mener à l’identité de notre mystérieux maître chanteur.— Regarde ça, dit Ethan en pointant du doigt un fichier contenant des transactions financières. Ces monta
MicaSur le chemin du retour, Ethan revint à la charge au sujet de Cendrillon.— Tu as réfléchi ? Tu vas t’excuser ?Je serrai les dents, sentant une vague de résistance monter en moi.— Tu crois que j’ai eu le temps de réfléchir à ça ?Il soupira et je soupirai à mon tour.— Bon, d’accord. Je vais lui parler si ça te fait plaisir.— Avoue qu’on s’est un peu laissé emporter !— Je n’avoue rien, elle a eu ce qu’elle méritait, mais si tu penses que non, alors je te suis. Je vais m’excuser.Ethan me regarda, une lueur de satisfaction dans les yeux.— Merci, Mica. Je sais que ce n’est pas facile pour toi, mais c’est important. Arrivée à l’hôtel, je me gara à l'emplacement habituel, je suivi Ethan dans le bar qui était encore bien remplis pour l'heure, je salua des clients et me dirigea vers Marlène.— Salut Marlène, elle est où ?— Qui ?— La fille qui...Parfois, elle m’agaçait à faire celle qui ne comprenait pas.— Cendre, je ne sais pas, elle est partie avec un client.— Quoi ?Mon san
Cendrillon 💋Je ne savais plus où donner de la tête. Depuis que tout cela avait commencé, ma vie n’était plus que confusion et trahison. Ethan, Mica… ces deux frères.Qu’est-ce que j’étais pour eux ?Un jouet, un pion, ou quelque chose de pire ?Mais là, en cet instant précis, ce n’était pas ce qui me préoccupait. C’était Mica, ses yeux perçants, son souffle chaud qui avait effleuré ma peau juste avant que je le gifle.Le bruit de la gifle résonnait encore dans ma tête. Je me retournai vers le plan de travail, le cœur battant à tout rompre, mes mains tremblantes alors que je tentais de me concentrer sur les légumes que je coupais. Mes yeux piquaient de larmes que je refusais de laisser couler devant lui.— Ne me touche plus jamais ! avais-je crié avant qu’il ne quitte la cuisine, sans un mot.Je restai là, seule, respirant difficilement, essayant de calmer la tempête dans mon esprit. La colère et l’adrénaline ne retombaient pas, elles montaient encore, comme une marée prête à tout em
CENDRILLONJe voulus le pousser, mais il resserra son corps contre le mien, me maintenant fermement contre le mur. Je sentis sa main glisser sous mon chemisier, remonter jusqu’à mes seins. Il me caressa le bout doucement, mais je ne voulais pas me laisser faire. Mon corps réagissait déjà à son toucher, trahissant ma volonté.Il posa son regard dans le mien, mais ne m’embrassa plus. Il me pinça le bout des seins, provoquant une décharge de plaisir et de douleur mêlés. Sa main glissa ensuite sur mon ventre, douce comme une feuille, avant de passer dans mon pantalon.Lorsqu’il atteignit l’intérieur de mes cuisses, je sentis une vague de chaleur m’envahir. Ses doigts se glissèrent doucement entre mes jambes, trouvant mon point le plus sensible avec une habileté déconcertante. Il commença à me caresser avec des mouvements circulaires, augmentant progressivement la pression et la vitesse. Chaque caresse envoyait des ondes de plaisir à travers mon corps, me faisant gémir de plus en plus fort
CENDRILLONJe refusai de prendre sa main, j’étais trop frustrée et encore pas mal excitée. Comment avait-il pu me faire ça ! Mon corps tremblait encore sous l’effet de ses caresses, mais mon esprit était en ébullition. Je me sentais trahie, manipulée, et pourtant, je ne pouvais nier le désir qui continuait de brûler en moi.Il me regarda avec une intensité qui me fit frissonner, ses yeux cherchant à comprendre ma réaction. Mais je ne pouvais pas lui donner ce qu’il voulait, pas maintenant. Je me dégageai de son regard et allai me servir un autre verre d’eau, mes poignets toujours sensibles là où il les avait tenus.— Comment as-tu pu me faire ça ? murmurai-je, la voix tremblante de colère et de désir mêlés. Tu savais que je ne pouvais pas résister, et tu en as profité.Il resta silencieux un moment, ses yeux ne quittant jamais les miens. Puis, il parla d’une voix douce mais ferme.— Je voulais voir si vraiment tu ne me laisserais plus te toucher. On dirait que tes bonnes résolutions s
MICALorsque mon frère et Cendrillon rentrèrent, j’avais pratiquement fini de manger. Je regardais les infos, perdu entre la gifle que j’avais prise et ce qui nous attendait ce soir.À la télévision, il ne parlait plus trop de Cendrillon. Tout le monde semblait être passé à autre chose, et tant mieux. Une catastrophe en Inde avait pris le monopole des infos.Je levai les yeux vers eux, observant leur entrée silencieuse. Cendrillon avait l’air épuisée et frustrée, tandis qu’Ethan affichait une expression indéchiffrable. Je savais qu’il s’était passé quelque chose entre eux, mais je n’étais pas prêt à en parler. Pas encore.J’écoutais Ethan briser le silence.— Sois gentille, prépare-moi un truc rapide, on repart bientôt !Je me levai du canapé, sentant une tension palpable dans l’air. Cendrillon hocha la tête sans un mot et commença à fouiller dans le réfrigérateur. Je débarrassai ma place, passai un coup d’éponge sur la table basse que je n’avais pourtant pas salie, et allai faire la
Marie et Roland arrivèrent deux heures plus tard, la vieille camionnette de Marie crachant une fumée noire sur le parking. Roland descendit en premier, le visage creusé par la fatigue, une canne dans la main droite. Il avait l’air d’un homme qui portait le poids du monde sur ses épaules. Marie suivit, une cigarette au coin des lèvres, ses cheveux gris en bataille. Elle avait cette allure de guerrière usée mais indomptable qui me fascinait toujours.— Montrez-moi ça, dit-elle en jetant son mégot par terre.Ethan lui tendit la photo et le mot. Elle les examina en silence, ses yeux plissés comme si elle lisait un code invisible. Roland s’assit lourdement sur une chaise, son regard fixé sur la table.— Ça te dit quelque chose ? demanda Mica, croisant les bras.Marie releva la tête, son expression sombre.— Ouais, dit-elle enfin. Ça pue la pègre à plein nez. Ces messages cryptiques, ces vieilles photos… c’est leur façon de dire qu’ils vous ont dans le viseur.— Mais qui ? insistai-je. Mon
Cendrillon— Cendrillon… murmura Ethan, ses doigts effleurant mon épaule.Je ne répondis pas. Mes yeux étaient rivés sur le papier plié que Mica déplia lentement. Quelques mots griffonnés à l’encre noire, d’une écriture tremblante mais lisible : « Les contes finissent mal quand on oublie les dettes. »Un silence glacial s’abattit sur nous. Le bar, pourtant encore bruyant, sembla s’effacer autour de moi. Je sentis une sueur froide couler dans mon dos, et mes jambes vacillèrent. Mica froissa le papier dans son poing, ses jointures blanchissant sous la pression.— C’est quoi cette merde ? grogna-t-il, ses yeux lançant des éclairs.Ethan, plus calme mais tout aussi tendu, ramassa la photo et l’examina de près.— Quelqu’un sait que t’es ici, dit-il doucement. Quelqu’un qui connaît ton passé.— Mon père est mort, articulai-je, la voix tremblante. Et ma belle-mère… Marie l’a vendue à des mafieux après ses aveux. Qui pourrait…Je m’interrompis, incapable de finir ma phrase. Les dettes. Ce mot
CendrillonLe bar-hôtel de Roland bourdonnait comme un essaim d’abeilles en pleine saison. Les rires des clients ricochaient sur les murs en bois, les verres s’entrechoquaient dans un tintement joyeux, et l’odeur de bière fraîche se mêlait à celle des frites tout juste sorties de la friteuse. C’était une soirée comme je les aimais : bruyante, vivante, un chaos organisé où je me sentais enfin chez moi. Un an s’était écoulé depuis ce jour où Ethan et Mica avaient scellé notre union sous les étoiles, un an depuis que j’avais dit oui à deux hommes qui avaient transformé ma vie de cendres en quelque chose de lumineux. Et pourtant, ce soir-là, alors que je servais une pinte à un habitué, une sensation étrange me nouait l’estomac.Je posai la main sur mon ventre, instinctivement. Rien ne se voyait encore – pas de courbe, pas de rondeur – mais je savais. Depuis quelques jours, un pressentiment grandissait en moi, confirmé ce matin par un test discret acheté à la pharmacie du coin. Deux petites
CENDRILLON— Vous êtes ma vie, dis-je simplement, les larmes coulant sur mes joues. Je vous aime tous les deux, d’un amour qui dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer. Aujourd’hui, je vous promets de vous aimer, de vous soutenir, de partager chaque moment avec vous. Vous êtes mes âmes sœurs.Puis, dans un geste symbolique, Roland unit nos mains, et chacun des jumeaux déposa un baiser sur mes lèvres, scellant ainsi notre union.Le reste de la soirée se déroula dans une ambiance festive, remplie de rires et de joie. Les invités dansaient, et la musique résonnait dans toute la salle. J’avais l’impression d’être dans un rêve, mais c’était bien réel. J’étais mariée aux deux hommes que j’aimais plus que tout, et rien ne pouvait gâcher ce moment.Sous les étoiles, alors que la fête battait son plein, Micah, Ethan et moi nous éclipsâmes discrètement, profitant de quelques instants de tranquillité loin des regards. Ils m’entourèrent de leurs bras, et je sus que peu importe les épreuves à veni
CENDRILLON💋Dans l’élégant bar-hôtel de l’oncle Roland, l’effervescence battait son plein alors que les préparatifs du bal prenaient forme. Cela faisait maintenant un an que Micah et Ethan m’avaient sauvée du comte, un an où, contre toute attente, ils avaient aussi conquis mon cœur. Cette année avait été marquée par des épreuves, des moments de doute, mais surtout, par un amour si puissant qu’il avait effacé les ombres de mon passé.Dans une semaine, Roland allait célébrer notre mariage. Bien sûr, ce ne serait pas un mariage légal, mais à mes yeux, cela importait peu. C’était mon mariage, celui qui scellerait notre amour, au-delà des lois et des conventions. Micah avait été le premier à me faire sa demande, dans son style typique, franc et direct. Ethan, avec son air plus calme, avait suivi. Je m’étais mise à rire, un rire sincère, avant de dire oui aux deux. Moi qui n’avais jamais réellement été aimée, moi qui avais passé tant de temps à fuir les faux-semblants et les pièges du mond
ETHANÀ la fin du repas, alors que nous finissions le dessert, Roland posa son verre de vin sur la table et se tourna vers Marie avec un regard sérieux, presque solennel.— Je voudrais te proposer de devenir ma cuisinière, dit-il en la fixant avec un léger sourire en coin, comme s’il attendait sa réaction.Marie éclata de rire, un rire franc et chaleureux qui résonna dans la pièce.— Cuisinière ? Sérieusement ? Elle secoua la tête avec amusement. J’aurais préféré une demande en mariage, Roland !Mon oncle la regarda intensément, ses yeux brillants d’une émotion qu’il avait rarement laissé transparaître.— Et si je te le demandais, Marie ? répondit-il doucement, laissant flotter la question dans l’air.Cette fois, Marie s’arrêta un instant, surprise, avant de reprendre son éclat de rire. Elle fouilla dans sa poche pour en sortir une cigarette qu’elle s’apprêtait à allumer. Mais Roland, rapide, lui prit délicatement la cigarette des mains.— Pas ici, ma belle, dit-il avec un sourire aff
ETHANMarlène hurla, sa terreur palpable.— Tu peux pas me faire ça ! Elle se débattait dans ses liens, ses yeux écarquillés d’horreur. Mais mon oncle ne bougea pas d’un centimètre.— Oh, si, je peux. En un geste rapide, il lui fourra son vieux bâillon dans la bouche, étouffant ses cris. Puis, d’un signe de tête, il appela Johnny. Emmenez-la.Johnny et deux autres hommes s’approchèrent. Marlène se débattait, mais ses efforts étaient vains. Ils l’attrapèrent fermement et la traînèrent hors de la pièce. Ses yeux étaient pleins de désespoir, mais aucune pitié ne se lisait dans ceux de mon oncle.Une fois la porte refermée derrière eux, Roland se tourna vers nous. Son visage fatigué, ridé par les années de secrets et de pouvoir, s’adoucit légèrement.— Mes chers neveux, je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez enduré pour moi.Micah hocha la tête.— C’est normal, tonton. Tu nous as sauvés de grand-mère, après tout.Roland esquissa un sourire, une ombre de nostalgie dans ses y
EthanNous sortions de la douche, et Cendrillon resplendissait. Son sourire radieux était une récompense à lui tout seul, illuminant la pièce bien plus que la lumière tamisée qui filtrait par la fenêtre. Son regard était différent, plus apaisé, comme si quelque chose en elle avait changé. Et je devais avouer que, moi aussi, je me sentais transformé. L’heure que nous venions de passer ensemble avait été un moment de pur bonheur, une parenthèse hors du temps.Nous devions redescendre. Cela faisait déjà une bonne heure que nous nous étions éclipsés, et même si je n’avais pas envie de quitter cette bulle de douceur, je savais que nous ne pouvions pas rester cachés indéfiniment. Pourtant, une pensée persistait dans mon esprit : j’avais adoré me perdre dans la chaleur et la douceur de Cendrillon, et je ne voulais pas que ce moment s’arrête.Quelque chose en elle avait changé, c’était indéniable. Peut-être était-ce cette lueur nouvelle dans ses yeux ou la façon dont elle se tenait plus droit
CENDRILLONÉthan prit mon visage entre ses mains et, après un instant d’hésitation, m’embrassa avec une passion contenue, presque délicate. Ses lèvres chaudes contre les miennes effacèrent toute pensée, ne laissant place qu’au moment présent, où rien d’autre n’existait que nous trois, ensemble.Pendant ce temps, Micah, sans un mot, continuait à parsemer de légers baisers le long de mon cou, ses mains parcourant mes épaules, puis descendant lentement le long de mon dos. Chaque contact envoyait des ondes de chaleur à travers moi, me faisant presque chavirer.Je me laissai aller à leurs caresses, sentant mon corps réagir à chaque toucher. Les mains d’Éthan glissèrent le long de mes bras, puis remontèrent pour se poser sur mes hanches, m’attirant plus près de lui. Son baiser se fit plus profond, plus intense, et je sentis une vague de désir monter en moi.Micah, derrière moi, pressa son corps contre le mien, je pouvais sentir son erection contre mon dos, il attrappa mon pantalon et le fit