CendrillonEthan me regarda longuement, ses yeux scrutant les miens avec une sincérité palpable. Il prit une respiration profonde, réfléchissant visiblement à ses mots.— Ce que je veux, commença-t-il doucement, ce n’est pas quelque chose que je peux imposer. Oui, j’ai déjà partagé ces moments avec Mica, et je me dis que cela pourrait être une expérience à vivre avec toi, si tu le souhaitais. Mais ce que je veux avant tout, c’est que tu sois à l’aise, que tu sois sûre de ce que tu ressens. Si ce n’est pas ce que tu veux, alors je n’en ai pas besoin.Ses mots résonnaient avec une telle authenticité que je me sentis à la fois rassurée et encore plus perdue dans mes propres pensées. Je n’avais jamais imaginé que des hommes puissent partager une telle intimité sans se heurter à des conflits ou des jalousies, mais avec Ethan, tout semblait différent. Il n’y avait ni attente, ni pression, seulement cette offre ouverte à laquelle je ne savais comment répondre.Je me relevai légèrement, toujo
Je le regardai avec une tendresse nouvelle, mes pensées vagabondant à la possibilité d’un avenir où nous pourrions explorer ensemble ce que la vie avait à offrir. L’idée de partager quelque chose de profond avec lui était séduisante, bien que je ne comprenne pas encore pleinement ce que cela pourrait impliquer.— Peut-être que ce que tu proposes avec Mica pourrait être quelque chose que je voudrais explorer un jour, murmurai-je. Mais pour l’instant, je préfère me concentrer sur ce que nous avons ici, maintenant. Je veux apprendre à mieux te connaître et comprendre ce que je ressens vraiment.Ethan acquiesça, ses doigts caressant doucement ma main.— Je suis entièrement d’accord. Il n’y a pas de pression, seulement un chemin à parcourir ensemble. Et je suis heureux que nous puissions commencer à le faire, même si c’est un petit pas à la fois.Nous restâmes là, entourés de cette intimité calme, chaque instant renforçant notre connexion. Mon cœur était encore en proie à des incertitudes,
CENDRILLON 💁♀️On frappa à la porte, juste au moment où Ethan et moi étions encore enlacés. Il me sourit, souleva légèrement la tête, et me couvrit instinctivement.— Oui ? répondit-il.La porte s’ouvrit doucement, révélant Mica, les sourcils froncés.— On mange quand ? Il y a une tarte, mais elle n’est même pas au four !Surprise, je me redressai précipitamment, tirant la couette autour de moi. Les vêtements étaient éparpillés au sol. D’une main malhabile, je les ramassai, tout en restant emmitouflée dans la couverture. J’aurais bien pris une douche, mais Mica semblait affamé et impatient.Tandis que j’enfilais maladroitement mes habits, Ethan me regardait avec un sourire amusé.— Zut, la tarte ! soufflai-je, les yeux grands ouverts vers lui.Il éclata de rire.Je m’approchai de Mica, toujours planté dans l’embrasure de la porte, les bras croisés. Son regard était dur, froid.— Tu as demandé l’autorisation de sortir de cette chambre ? lança-t-il sèchement.Je le fixai, déconcertée.
CendrillonIl ne répondit pas tout de suite, mais leva les yeux vers Mica qui venait d’entrer dans la cuisine. Sans un mot, Ethan lui tendit le téléphone.Mica fronça les sourcils en lisant le message et soupira lourdement.— Une troisième mission... maintenant, lança Mica d’une voix grave, comme s’il s’attendait déjà à la réponse.Ethan acquiesça, ses traits se crispant. Je sentais qu’il était contrarié par cette nouvelle, mais il essayait de ne rien laisser transparaître.— Je dois partir, dit-il en se tournant vers moi, son regard adouci malgré la tension qui flottait dans l’air.— Maintenant ? répliquai-je, déçue et un peu inquiète.Il hocha la tête, puis s’approcha de moi pour déposer un baiser tendre sur mon front.— Sois sage, murmura-t-il doucement à mon oreille, sa main effleurant ma joue. On ne sera pas long.Alors qu’il se détournait, Mica s’approcha à son tour, me fixant toujours avec ce même regard sévère et autoritaire.— tu as intérêt d’être sage cendrillon, moi je ne ri
MicaJ’avais attaché la fille parce que je ne lui faisais pas confiance. Son petit sourire en coin me suffisait pour comprendre qu’elle pourrait faire des bêtises en notre absence. Je ne pouvais pas prendre ce risque, surtout pas maintenant. Ethan s’inquiétait pour elle, mais il savait qu’il n’y avait pas de place pour les émotions dans cette situation. On avait une mission à accomplir, et rien ne devait nous en détourner.Nous montions dans la voiture, Ethan au volant. Le trajet était silencieux, mais je sentais son agitation. C’était toujours la même chose avec lui. Moi, j’étais concentré sur l’objectif : récupérer Tonton en vie, coûte que coûte.Arrivés à l’entrepôt, on enfilait nos tenues de combat et on se préparait pour la mission.Avant de partir, nous nous installions autour d’une table dans l’entrepôt, une tasse de café fumant entre les mains. Nous avions besoin de ce dernier moment de calme pour analyser la situation.— Bon, récapitulons, dis-je en posant ma tasse. On doit r
MICAIl ferma les yeux, prenant une profonde inspiration pour se préparer à ce qui allait suivre. Je commençai à recoudre la plaie avec précaution, chaque point me rappelant à quel point nous étions vulnérables. Nous avions appris à nous débrouiller seuls, à soigner nos blessures sans l’aide de professionnels. C’était notre réalité, notre quotidien.— Tu te souviens de la fois où on a dû se cacher dans cette vieille grange ? demandai-je pour détourner son attention de la douleur.Ethan esquissa un sourire malgré la souffrance.— Oui, et de la fois où tu as trouvé cette boîte de biscuits périmés, mais qu’on a quand même mangés parce qu’on mourait de faim, répondit-il, la voix légèrement tremblante.Je ris doucement, continuant mon travail avec délicatesse.— On a traversé tellement de choses ensemble, Ethan. On va s’en sortir, comme toujours.Il hocha la tête, ses yeux toujours fermés.— Je sais, dit-il avec une détermination qui me réchauffa le cœur.Une fois la plaie recousue, je la
Cendrillon 💁♀️Après avoir terminé la vaisselle, une vague de soulagement m’envahit en constatant que Mica était enfin parti se coucher. L’atmosphère de la pièce avait changé, se débarrassant de la tension palpable qui avait marqué le repas. Ethan et moi étions restés silencieux pendant la soirée, épuisés par la mission, mais maintenant, avec Mica hors de la vue, la pièce semblait respirer plus librement.Je sentais un poids en moins sur mes épaules, et une certaine légèreté s’était installée, presque imperceptible mais réconfortante. La présence d’Ethan devenait moins oppressante, sa réserve habituelle s’atténuant dans ce climat plus intime. J’appréciais cette parenthèse de tranquillité, loin des pressions et des regards du frère dominant. La pièce semblait plus accueillante, les ombres dansantes créant une ambiance plus douce, presque apaisante.Je savais que ce n’était qu’un répit, mais pour l’instant, je me laissais aller à ce moment de calme, savourant la paix relative de la so
CENDRILLONIl me regarda avec son petit sourire en coin, celui qu’il arborait souvent lorsqu’il ne voulait pas admettre qu’il était peut-être un peu trop sûr de lui. Ce sourire était à la fois charmant et exaspérant. Il se coucha ensuite, s’étalant sur le lit avec une nonchalance totale, comme si de rien n’était, et me fit un signe de tête pour que je le rejoigne.Je m’apprêtais à m’allonger à ses côtés lorsqu’il ajouta d’une voix rauque :— Déshabille-toi. Pas de tee-shirt ce soir, mets-toi à l’aise, dit-il en me fixant, son regard brûlant d’intensité.Cette manière directe de parler, avec cette autorité tranquille et cette lueur amusée dans ses yeux, fit naître une vague de chaleur en moi. Je savais qu’Ethan avait ce pouvoir, ce mélange de douceur et de contrôle qui rendait chaque instant avec lui plus électrisant. Il n’y avait aucune intimidation, seulement cette étrange connexion entre nous, qui me déstabilisait toujours un peu.Je pris une grande inspiration, détachant lentement
Cendrillon— Cendrillon… murmura Ethan, ses doigts effleurant mon épaule.Je ne répondis pas. Mes yeux étaient rivés sur le papier plié que Mica déplia lentement. Quelques mots griffonnés à l’encre noire, d’une écriture tremblante mais lisible : « Les contes finissent mal quand on oublie les dettes. »Un silence glacial s’abattit sur nous. Le bar, pourtant encore bruyant, sembla s’effacer autour de moi. Je sentis une sueur froide couler dans mon dos, et mes jambes vacillèrent. Mica froissa le papier dans son poing, ses jointures blanchissant sous la pression.— C’est quoi cette merde ? grogna-t-il, ses yeux lançant des éclairs.Ethan, plus calme mais tout aussi tendu, ramassa la photo et l’examina de près.— Quelqu’un sait que t’es ici, dit-il doucement. Quelqu’un qui connaît ton passé.— Mon père est mort, articulai-je, la voix tremblante. Et ma belle-mère… Marie l’a vendue à des mafieux après ses aveux. Qui pourrait…Je m’interrompis, incapable de finir ma phrase. Les dettes. Ce mot
CendrillonLe bar-hôtel de Roland bourdonnait comme un essaim d’abeilles en pleine saison. Les rires des clients ricochaient sur les murs en bois, les verres s’entrechoquaient dans un tintement joyeux, et l’odeur de bière fraîche se mêlait à celle des frites tout juste sorties de la friteuse. C’était une soirée comme je les aimais : bruyante, vivante, un chaos organisé où je me sentais enfin chez moi. Un an s’était écoulé depuis ce jour où Ethan et Mica avaient scellé notre union sous les étoiles, un an depuis que j’avais dit oui à deux hommes qui avaient transformé ma vie de cendres en quelque chose de lumineux. Et pourtant, ce soir-là, alors que je servais une pinte à un habitué, une sensation étrange me nouait l’estomac.Je posai la main sur mon ventre, instinctivement. Rien ne se voyait encore – pas de courbe, pas de rondeur – mais je savais. Depuis quelques jours, un pressentiment grandissait en moi, confirmé ce matin par un test discret acheté à la pharmacie du coin. Deux petites
CENDRILLON— Vous êtes ma vie, dis-je simplement, les larmes coulant sur mes joues. Je vous aime tous les deux, d’un amour qui dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer. Aujourd’hui, je vous promets de vous aimer, de vous soutenir, de partager chaque moment avec vous. Vous êtes mes âmes sœurs.Puis, dans un geste symbolique, Roland unit nos mains, et chacun des jumeaux déposa un baiser sur mes lèvres, scellant ainsi notre union.Le reste de la soirée se déroula dans une ambiance festive, remplie de rires et de joie. Les invités dansaient, et la musique résonnait dans toute la salle. J’avais l’impression d’être dans un rêve, mais c’était bien réel. J’étais mariée aux deux hommes que j’aimais plus que tout, et rien ne pouvait gâcher ce moment.Sous les étoiles, alors que la fête battait son plein, Micah, Ethan et moi nous éclipsâmes discrètement, profitant de quelques instants de tranquillité loin des regards. Ils m’entourèrent de leurs bras, et je sus que peu importe les épreuves à veni
CENDRILLON💋Dans l’élégant bar-hôtel de l’oncle Roland, l’effervescence battait son plein alors que les préparatifs du bal prenaient forme. Cela faisait maintenant un an que Micah et Ethan m’avaient sauvée du comte, un an où, contre toute attente, ils avaient aussi conquis mon cœur. Cette année avait été marquée par des épreuves, des moments de doute, mais surtout, par un amour si puissant qu’il avait effacé les ombres de mon passé.Dans une semaine, Roland allait célébrer notre mariage. Bien sûr, ce ne serait pas un mariage légal, mais à mes yeux, cela importait peu. C’était mon mariage, celui qui scellerait notre amour, au-delà des lois et des conventions. Micah avait été le premier à me faire sa demande, dans son style typique, franc et direct. Ethan, avec son air plus calme, avait suivi. Je m’étais mise à rire, un rire sincère, avant de dire oui aux deux. Moi qui n’avais jamais réellement été aimée, moi qui avais passé tant de temps à fuir les faux-semblants et les pièges du mond
ETHANÀ la fin du repas, alors que nous finissions le dessert, Roland posa son verre de vin sur la table et se tourna vers Marie avec un regard sérieux, presque solennel.— Je voudrais te proposer de devenir ma cuisinière, dit-il en la fixant avec un léger sourire en coin, comme s’il attendait sa réaction.Marie éclata de rire, un rire franc et chaleureux qui résonna dans la pièce.— Cuisinière ? Sérieusement ? Elle secoua la tête avec amusement. J’aurais préféré une demande en mariage, Roland !Mon oncle la regarda intensément, ses yeux brillants d’une émotion qu’il avait rarement laissé transparaître.— Et si je te le demandais, Marie ? répondit-il doucement, laissant flotter la question dans l’air.Cette fois, Marie s’arrêta un instant, surprise, avant de reprendre son éclat de rire. Elle fouilla dans sa poche pour en sortir une cigarette qu’elle s’apprêtait à allumer. Mais Roland, rapide, lui prit délicatement la cigarette des mains.— Pas ici, ma belle, dit-il avec un sourire aff
ETHANMarlène hurla, sa terreur palpable.— Tu peux pas me faire ça ! Elle se débattait dans ses liens, ses yeux écarquillés d’horreur. Mais mon oncle ne bougea pas d’un centimètre.— Oh, si, je peux. En un geste rapide, il lui fourra son vieux bâillon dans la bouche, étouffant ses cris. Puis, d’un signe de tête, il appela Johnny. Emmenez-la.Johnny et deux autres hommes s’approchèrent. Marlène se débattait, mais ses efforts étaient vains. Ils l’attrapèrent fermement et la traînèrent hors de la pièce. Ses yeux étaient pleins de désespoir, mais aucune pitié ne se lisait dans ceux de mon oncle.Une fois la porte refermée derrière eux, Roland se tourna vers nous. Son visage fatigué, ridé par les années de secrets et de pouvoir, s’adoucit légèrement.— Mes chers neveux, je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez enduré pour moi.Micah hocha la tête.— C’est normal, tonton. Tu nous as sauvés de grand-mère, après tout.Roland esquissa un sourire, une ombre de nostalgie dans ses y
EthanNous sortions de la douche, et Cendrillon resplendissait. Son sourire radieux était une récompense à lui tout seul, illuminant la pièce bien plus que la lumière tamisée qui filtrait par la fenêtre. Son regard était différent, plus apaisé, comme si quelque chose en elle avait changé. Et je devais avouer que, moi aussi, je me sentais transformé. L’heure que nous venions de passer ensemble avait été un moment de pur bonheur, une parenthèse hors du temps.Nous devions redescendre. Cela faisait déjà une bonne heure que nous nous étions éclipsés, et même si je n’avais pas envie de quitter cette bulle de douceur, je savais que nous ne pouvions pas rester cachés indéfiniment. Pourtant, une pensée persistait dans mon esprit : j’avais adoré me perdre dans la chaleur et la douceur de Cendrillon, et je ne voulais pas que ce moment s’arrête.Quelque chose en elle avait changé, c’était indéniable. Peut-être était-ce cette lueur nouvelle dans ses yeux ou la façon dont elle se tenait plus droit
CENDRILLONÉthan prit mon visage entre ses mains et, après un instant d’hésitation, m’embrassa avec une passion contenue, presque délicate. Ses lèvres chaudes contre les miennes effacèrent toute pensée, ne laissant place qu’au moment présent, où rien d’autre n’existait que nous trois, ensemble.Pendant ce temps, Micah, sans un mot, continuait à parsemer de légers baisers le long de mon cou, ses mains parcourant mes épaules, puis descendant lentement le long de mon dos. Chaque contact envoyait des ondes de chaleur à travers moi, me faisant presque chavirer.Je me laissai aller à leurs caresses, sentant mon corps réagir à chaque toucher. Les mains d’Éthan glissèrent le long de mes bras, puis remontèrent pour se poser sur mes hanches, m’attirant plus près de lui. Son baiser se fit plus profond, plus intense, et je sentis une vague de désir monter en moi.Micah, derrière moi, pressa son corps contre le mien, je pouvais sentir son erection contre mon dos, il attrappa mon pantalon et le fit
CendrillonJe me figeai d’un coup, incapable de bouger, comme si le poids de l’instant m’avait cloué sur place. Micah et moi restâmes ainsi un long moment, suspendus dans un silence chargé d’émotions brutes. Puis, lentement, il s’écarta, ses yeux plongeant dans les miens avec une intensité qui me fit presque vaciller.— Maintenant, promets-moi que tu feras tout en toute transparence, dit-il, sa voix grave teintée d’un mélange d’inquiétude et d’espoir.Je hochai la tête, une nouvelle détermination s’éveillant en moi comme une flamme fragile mais tenace.— Oui, je ne voulais pas vous faire peur, murmurai-je, la gorge nouée par la culpabilité.Micah esquissa un sourire, et dans son regard brillait une lueur de fierté qui me réchauffa le cœur.— Tu savais bien que ta disparition allait nous faire du mal, reprit-il, son ton plus doux mais encore marqué par une douleur sourde. On avait déjà perdu notre oncle… On a cru que ce type qu’on a vu sur la caméra t’avait tuée, ou pire, vendue. Tu peu