Cendrillon 💁♀️Après avoir terminé la vaisselle, une vague de soulagement m’envahit en constatant que Mica était enfin parti se coucher. L’atmosphère de la pièce avait changé, se débarrassant de la tension palpable qui avait marqué le repas. Ethan et moi étions restés silencieux pendant la soirée, épuisés par la mission, mais maintenant, avec Mica hors de la vue, la pièce semblait respirer plus librement.Je sentais un poids en moins sur mes épaules, et une certaine légèreté s’était installée, presque imperceptible mais réconfortante. La présence d’Ethan devenait moins oppressante, sa réserve habituelle s’atténuant dans ce climat plus intime. J’appréciais cette parenthèse de tranquillité, loin des pressions et des regards du frère dominant. La pièce semblait plus accueillante, les ombres dansantes créant une ambiance plus douce, presque apaisante.Je savais que ce n’était qu’un répit, mais pour l’instant, je me laissais aller à ce moment de calme, savourant la paix relative de la so
CENDRILLONIl me regarda avec son petit sourire en coin, celui qu’il arborait souvent lorsqu’il ne voulait pas admettre qu’il était peut-être un peu trop sûr de lui. Ce sourire était à la fois charmant et exaspérant. Il se coucha ensuite, s’étalant sur le lit avec une nonchalance totale, comme si de rien n’était, et me fit un signe de tête pour que je le rejoigne.Je m’apprêtais à m’allonger à ses côtés lorsqu’il ajouta d’une voix rauque :— Déshabille-toi. Pas de tee-shirt ce soir, mets-toi à l’aise, dit-il en me fixant, son regard brûlant d’intensité.Cette manière directe de parler, avec cette autorité tranquille et cette lueur amusée dans ses yeux, fit naître une vague de chaleur en moi. Je savais qu’Ethan avait ce pouvoir, ce mélange de douceur et de contrôle qui rendait chaque instant avec lui plus électrisant. Il n’y avait aucune intimidation, seulement cette étrange connexion entre nous, qui me déstabilisait toujours un peu.Je pris une grande inspiration, détachant lentement
CENDRILLON 💁♀️Le lendemain matin, la lumière douce du soleil perçait à travers les rideaux de la petite chambre. Le silence régnait, seulement troublé par le souffle régulier d’Ethan à mes côtés. La chaleur de son corps contre le mien m’avait maintenue dans un état de demi-sommeil apaisant, un rare moment de tranquillité dans un quotidien marqué par la tension et l’incertitude.Je bougeai légèrement, essayant de ne pas le réveiller, mais à peine avais-je esquissé un mouvement qu’il ouvrit les yeux, son regard d’abord perdu dans les brumes du sommeil avant de se poser sur moi. Un sourire fin se dessina sur ses lèvres, un de ceux qu’il me réservait lors de ces moments de calme. Sa main glissa lentement sur ma taille, me rapprochant de lui.— Tu as bien dormi ? demanda-t-il, sa voix encore rauque.— Ça va, et toi ? Tu n’as pas eu trop mal ? dis-je en regardant son bras.Il me sourit.— Je devrais survivre !Je me penchai, entrouvrant ma bouche légèrement pour l’embrasser. Il ne se fit
CendrillonLe silence qui suivit était lourd, chargé de non-dits et de préoccupations. Je pouvais sentir l’irritation d’Ethan à travers ses mouvements. Il passa une main dans ses cheveux, puis se tourna vers moi, un sourire légèrement forcé aux lèvres.— Bien… On est coincés ici, apparemment, murmura-t-il, sa voix trahissant un mélange de frustration et de résignation. Tu veux un café ?Je m’approchai de lui, posant doucement une main sur son bras, là où la blessure était cachée sous le bandage. Il se raidit d’abord, mais finit par se détendre sous mon contact.— Tu devrais te reposer, Ethan. Laisse Mica gérer ça, tu es blessé, répétai-je doucement, espérant apaiser un peu de sa colère intérieure. Je vais te préparer le petit déjeuner.Il me regarda, ses yeux se plissant légèrement, comme s’il pesait mes mots. Finalement, il hocha la tête, mais je pouvais voir qu’il n’était pas entièrement convaincu. Ethan avait du mal à rester en retrait, surtout quand il sentait que la situation lui
CENDRILLON 💋J’étais devant mon ordinateur, en train de réviser mes cours, lorsque la porte s’ouvrit brusquement. Ma belle-mère fit irruption dans ma chambre, hurlant et pleurant. Elle m’attrapa par les épaules et me cria :— Cendrillon, qu’allons nous devenir ? Ton père est mort !Je restai figée, incapable de comprendre ce qu’elle venait de dire. Mon père, mort ? Cela ne pouvait pas être vrai. Je sentis une vague de chagrin m’envahir, mais avant que je puisse réagir, ma belle-mère continua, sa voix tremblante de désespoir :— Nous sommes ruinées, Cendrillon. Ton père nous a laissées avec des dettes énormes. Que vais-je faire ? Comment allons nous survivre ?Elle me secoua légèrement, ses yeux remplis de larmes et de panique. Je pouvais voir la peur dans son regard, mais aussi une détermination froide. Elle avait toujours été une femme calculatrice, et je savais qu’elle trouverait un moyen de sauver sa situation, même si cela signifiait sacrifier quelqu’un d’autre.— Je... je ne sai
CENDRILLONJe devais rester forte et trouver un moyen de survivre dans cette nouvelle famille dysfonctionnelle.Mais avec la mort de mon père, je sentais que les choses allaient terriblement changer pour moi, pourtant, pour le moment, la seule chose pour lequel je voulais m’inquiété était les obsèques de mon pauvre papa !Nous étions ruinées et nous avions dû aller voir le service social de la mairie pour payer un enterrement décent à mon pauvre papa. Le jour de l’enterrement fut le jour le plus triste de ma vie.Le ciel était gris et lourd, comme s’il reflétait la tristesse qui pesait sur mon cœur. La petite église était remplie de visages familiers, mais je me sentais plus seule que jamais.Ma belle-mère et mes demi-sœurs, Anastasia et Drizella, se tenaient à mes côtés, mais leur présence ne m’apportait aucun réconfort. Elles semblaient plus préoccupées par leur apparence et par ce que les autres pensaient d’elles que par la perte que nous venions de subir.Le prêtre prononça des pa
CENDRILLONEn arrivant à destination, je pris une profonde inspiration pour me ressaisir. L’adresse indiquée était celle d’un grand manoir, entouré de jardins magnifiques. Je me demandai ce que ma belle-mère avait en tête en m’envoyant ici.Était-ce un piège ou une véritable opportunité ?Je n’avais d’autre choix que de le découvrir.Je descendis de mon vélo et m’approchai de la porte d’entrée.Mon cœur battait la chamade, mais je me forçai à rester calme.Je frappai à la porte, et après un moment, elle s’ouvrit pour révéler un majordome élégant. Il me regarda avec curiosité, puis me fit signe d’entrer.— Bonjour, mademoiselle. Vous êtes attendue, dit-il avec une voix posée.Je le suivis à l’intérieur, mes pas résonnant sur le sol en marbre.L’intérieur du manoir était encore plus impressionnant que l’extérieur, avec des meubles luxueux et des œuvres d’art accrochées aux murs.Je me sentais petite et insignifiante dans cet environnement opulent, mais je gardai la tête haute.Le majord
ETHANMon frère jumeau Mica et moi roulions sur nos motos en direction du château du comte de Montaigne.Le message que nous avions reçu était clair : pénétrer dans le château et récupérer la pantoufle de saphir qu’il avait volée à notre client quelques semaines auparavant.Cette mission était la première de 12 missions pour obtenir la libération de notre oncleNotre mission semblait simple : entrer par l’arrière pendant que le personnel était occupé, monter dans son bureau et récupérer la pantoufle de saphir.Quelle idée avait eu le bijoutier lorsqu’il avait créé ces modèles ? Une pure merveille, d’après les photos. Il y en avait douze au total, chacun unique et magnifique. Chaque pantoufle était faite avec une pierre différente, ce qui les rendait encore plus précieuses et rares.Le bijoutier avait voulu créer quelque chose d’exceptionnel, une série de pantoufles qui seraient non seulement des œuvres d’art, mais aussi des objets de désir pour les collectionneurs les plus fortunés. C
CendrillonLe silence qui suivit était lourd, chargé de non-dits et de préoccupations. Je pouvais sentir l’irritation d’Ethan à travers ses mouvements. Il passa une main dans ses cheveux, puis se tourna vers moi, un sourire légèrement forcé aux lèvres.— Bien… On est coincés ici, apparemment, murmura-t-il, sa voix trahissant un mélange de frustration et de résignation. Tu veux un café ?Je m’approchai de lui, posant doucement une main sur son bras, là où la blessure était cachée sous le bandage. Il se raidit d’abord, mais finit par se détendre sous mon contact.— Tu devrais te reposer, Ethan. Laisse Mica gérer ça, tu es blessé, répétai-je doucement, espérant apaiser un peu de sa colère intérieure. Je vais te préparer le petit déjeuner.Il me regarda, ses yeux se plissant légèrement, comme s’il pesait mes mots. Finalement, il hocha la tête, mais je pouvais voir qu’il n’était pas entièrement convaincu. Ethan avait du mal à rester en retrait, surtout quand il sentait que la situation lui
CENDRILLON 💁♀️Le lendemain matin, la lumière douce du soleil perçait à travers les rideaux de la petite chambre. Le silence régnait, seulement troublé par le souffle régulier d’Ethan à mes côtés. La chaleur de son corps contre le mien m’avait maintenue dans un état de demi-sommeil apaisant, un rare moment de tranquillité dans un quotidien marqué par la tension et l’incertitude.Je bougeai légèrement, essayant de ne pas le réveiller, mais à peine avais-je esquissé un mouvement qu’il ouvrit les yeux, son regard d’abord perdu dans les brumes du sommeil avant de se poser sur moi. Un sourire fin se dessina sur ses lèvres, un de ceux qu’il me réservait lors de ces moments de calme. Sa main glissa lentement sur ma taille, me rapprochant de lui.— Tu as bien dormi ? demanda-t-il, sa voix encore rauque.— Ça va, et toi ? Tu n’as pas eu trop mal ? dis-je en regardant son bras.Il me sourit.— Je devrais survivre !Je me penchai, entrouvrant ma bouche légèrement pour l’embrasser. Il ne se fit
CENDRILLONIl me regarda avec son petit sourire en coin, celui qu’il arborait souvent lorsqu’il ne voulait pas admettre qu’il était peut-être un peu trop sûr de lui. Ce sourire était à la fois charmant et exaspérant. Il se coucha ensuite, s’étalant sur le lit avec une nonchalance totale, comme si de rien n’était, et me fit un signe de tête pour que je le rejoigne.Je m’apprêtais à m’allonger à ses côtés lorsqu’il ajouta d’une voix rauque :— Déshabille-toi. Pas de tee-shirt ce soir, mets-toi à l’aise, dit-il en me fixant, son regard brûlant d’intensité.Cette manière directe de parler, avec cette autorité tranquille et cette lueur amusée dans ses yeux, fit naître une vague de chaleur en moi. Je savais qu’Ethan avait ce pouvoir, ce mélange de douceur et de contrôle qui rendait chaque instant avec lui plus électrisant. Il n’y avait aucune intimidation, seulement cette étrange connexion entre nous, qui me déstabilisait toujours un peu.Je pris une grande inspiration, détachant lentement
Cendrillon 💁♀️Après avoir terminé la vaisselle, une vague de soulagement m’envahit en constatant que Mica était enfin parti se coucher. L’atmosphère de la pièce avait changé, se débarrassant de la tension palpable qui avait marqué le repas. Ethan et moi étions restés silencieux pendant la soirée, épuisés par la mission, mais maintenant, avec Mica hors de la vue, la pièce semblait respirer plus librement.Je sentais un poids en moins sur mes épaules, et une certaine légèreté s’était installée, presque imperceptible mais réconfortante. La présence d’Ethan devenait moins oppressante, sa réserve habituelle s’atténuant dans ce climat plus intime. J’appréciais cette parenthèse de tranquillité, loin des pressions et des regards du frère dominant. La pièce semblait plus accueillante, les ombres dansantes créant une ambiance plus douce, presque apaisante.Je savais que ce n’était qu’un répit, mais pour l’instant, je me laissais aller à ce moment de calme, savourant la paix relative de la so
MICAIl ferma les yeux, prenant une profonde inspiration pour se préparer à ce qui allait suivre. Je commençai à recoudre la plaie avec précaution, chaque point me rappelant à quel point nous étions vulnérables. Nous avions appris à nous débrouiller seuls, à soigner nos blessures sans l’aide de professionnels. C’était notre réalité, notre quotidien.— Tu te souviens de la fois où on a dû se cacher dans cette vieille grange ? demandai-je pour détourner son attention de la douleur.Ethan esquissa un sourire malgré la souffrance.— Oui, et de la fois où tu as trouvé cette boîte de biscuits périmés, mais qu’on a quand même mangés parce qu’on mourait de faim, répondit-il, la voix légèrement tremblante.Je ris doucement, continuant mon travail avec délicatesse.— On a traversé tellement de choses ensemble, Ethan. On va s’en sortir, comme toujours.Il hocha la tête, ses yeux toujours fermés.— Je sais, dit-il avec une détermination qui me réchauffa le cœur.Une fois la plaie recousue, je la
MicaJ’avais attaché la fille parce que je ne lui faisais pas confiance. Son petit sourire en coin me suffisait pour comprendre qu’elle pourrait faire des bêtises en notre absence. Je ne pouvais pas prendre ce risque, surtout pas maintenant. Ethan s’inquiétait pour elle, mais il savait qu’il n’y avait pas de place pour les émotions dans cette situation. On avait une mission à accomplir, et rien ne devait nous en détourner.Nous montions dans la voiture, Ethan au volant. Le trajet était silencieux, mais je sentais son agitation. C’était toujours la même chose avec lui. Moi, j’étais concentré sur l’objectif : récupérer Tonton en vie, coûte que coûte.Arrivés à l’entrepôt, on enfilait nos tenues de combat et on se préparait pour la mission.Avant de partir, nous nous installions autour d’une table dans l’entrepôt, une tasse de café fumant entre les mains. Nous avions besoin de ce dernier moment de calme pour analyser la situation.— Bon, récapitulons, dis-je en posant ma tasse. On doit r
CendrillonIl ne répondit pas tout de suite, mais leva les yeux vers Mica qui venait d’entrer dans la cuisine. Sans un mot, Ethan lui tendit le téléphone.Mica fronça les sourcils en lisant le message et soupira lourdement.— Une troisième mission... maintenant, lança Mica d’une voix grave, comme s’il s’attendait déjà à la réponse.Ethan acquiesça, ses traits se crispant. Je sentais qu’il était contrarié par cette nouvelle, mais il essayait de ne rien laisser transparaître.— Je dois partir, dit-il en se tournant vers moi, son regard adouci malgré la tension qui flottait dans l’air.— Maintenant ? répliquai-je, déçue et un peu inquiète.Il hocha la tête, puis s’approcha de moi pour déposer un baiser tendre sur mon front.— Sois sage, murmura-t-il doucement à mon oreille, sa main effleurant ma joue. On ne sera pas long.Alors qu’il se détournait, Mica s’approcha à son tour, me fixant toujours avec ce même regard sévère et autoritaire.— tu as intérêt d’être sage cendrillon, moi je ne r
CENDRILLON 💁♀️On frappa à la porte, juste au moment où Ethan et moi étions encore enlacés. Il me sourit, souleva légèrement la tête, et me couvrit instinctivement.— Oui ? répondit-il.La porte s’ouvrit doucement, révélant Mica, les sourcils froncés.— On mange quand ? Il y a une tarte, mais elle n’est même pas au four !Surprise, je me redressai précipitamment, tirant la couette autour de moi. Les vêtements étaient éparpillés au sol. D’une main malhabile, je les ramassai, tout en restant emmitouflée dans la couverture. J’aurais bien pris une douche, mais Mica semblait affamé et impatient.Tandis que j’enfilais maladroitement mes habits, Ethan me regardait avec un sourire amusé.— Zut, la tarte ! soufflai-je, les yeux grands ouverts vers lui.Il éclata de rire.Je m’approchai de Mica, toujours planté dans l’embrasure de la porte, les bras croisés. Son regard était dur, froid.— Tu as demandé l’autorisation de sortir de cette chambre ? lança-t-il sèchement.Je le fixai, déconcertée.
Je le regardai avec une tendresse nouvelle, mes pensées vagabondant à la possibilité d’un avenir où nous pourrions explorer ensemble ce que la vie avait à offrir. L’idée de partager quelque chose de profond avec lui était séduisante, bien que je ne comprenne pas encore pleinement ce que cela pourrait impliquer.— Peut-être que ce que tu proposes avec Mica pourrait être quelque chose que je voudrais explorer un jour, murmurai-je. Mais pour l’instant, je préfère me concentrer sur ce que nous avons ici, maintenant. Je veux apprendre à mieux te connaître et comprendre ce que je ressens vraiment.Ethan acquiesça, ses doigts caressant doucement ma main.— Je suis entièrement d’accord. Il n’y a pas de pression, seulement un chemin à parcourir ensemble. Et je suis heureux que nous puissions commencer à le faire, même si c’est un petit pas à la fois.Nous restâmes là, entourés de cette intimité calme, chaque instant renforçant notre connexion. Mon cœur était encore en proie à des incertitudes,