« J’ai fait un tour, mais je n’ai pas trouvé tes œuvres, tu es certaine de les avoir données au professeur Dubois ? » Ophélie a repris ses esprits en disant : « Oh, oui, je lui ai donné, peut-être que c’est de l’autre côté, je t’y emmène. » Mère et fille se sont dirigées toutes les deux de l’autre côté de l’exposition. De son côté, Léa était entourée de personnes, mais elle paraissait très calme. Après avoir échangé un tour, elle a salué tout le monde, puis a trouvé un canapé pour s’asseoir. Enzo a apporté une coupe de champagne et lui a demandé : « Alors ? Fatiguée ? » Léa a secoué la tête et lui a répondu : « Non ça va ! » Enzo a continué en disant : « Je viens de regarder, il n’y a pas beaucoup d’œuvres du professeur Dubois cette fois, la plupart sont des designs de ses étudiants. Il paraît qu’il va bientôt prendre sa retraite, et qu’il va prendre un disciple avant. Donc c’est une bonne occasion aujourd’hui de voir les compétences des étudiants. » « … C’est donc p
« Mademoiselle Martin, ce design est si extraordinaire, il y a sûrement une conception unique derrière tout ça, pouvez-vous nous la partager ? » Quelqu’un avait posé cette question par curiosité. Ophélie avait un sourire au visage, elle était gracieuse et élégante. « En fait, cette œuvre a été inspiré d’un show auquel j’ai participé en France. Elle met en l’avant l’indépendance et la beauté intellectuelle des femmes, d’où l’utilisation de ces couleurs audacieuses. Une attention particulière a été portée sur les coupes aussi, regardez au niveau des poignets et du col… » Après ce discours d’Ophélie, les gens autour lui lançaient tous des regards admiratifs. « Waouh, Mademoiselle Martin a vraiment une compréhension unique du design, c’est pour cela qu’elle arrive à sortir des créations aussi exceptionnelles. C’est juste que je me demande si Mademoiselle Martin serait intéressée de travailler dans un studio, notre studio en tout cas, a besoin de designers talentueuses comme Ma
Mireille parlait, sans oublier de pousser Ophélie vers l’avant. Ophélie a attrapé cette occasion pour dire : « Je prévois de postuler pour votre Master après ma dernière année. J’espère pouvoir approfondir mes recherches en design avec vous. » Monsieur Dubois a acquiescé et l’a encouragé en disant : « Continue comme ça. » En finissant cette phrase. Il a quitté les lieux, entouré des gens. Mireille a entendu les paroles de Monsieur Dubois, elle était tout excitée. Elle a tiré Ophélie pour lui dire : « Ophélie, c’est sûr, c’est certain ! Tu dois absolument travailler dur, ne déçois pas maman ! » Ophélie était contente. « Ne t’en fais pas maman ! Ta fille a de fortes compétences quand même, tu le sais. », lui a-t-elle répondu. Faire le Master du professeur Dubois, ce n’était pas un problème pour elle. Cependant, à la seconde d’après, Léa s’est approchée d’elle avec un visage sombre. Sans savoir pourquoi, Ophélie avait envie de fuir. « On va discuter ! »,
Cependant, il était évident qu’Ophélie n’était pas très reconnaissante. « Ophélie, je te donne encore une chance. Retire cette œuvre toi-même de l’exposition, sinon, je te le ferai regretter. » Ophélie n’y a porté aucune attention. Léa n’avait pas l’œuvre originale, et Ophélie était convaincue qu’elle ne pouvait pas sortir de preuves. C’est pour cela qu’elle a sorti sans vergogne ces trois mots : « Comme tu veux. » Puis, elle s’est redressée et s’en est allée hautainement. En poussant la porte, elle est rentrée dans Lucas : « Lucas ! Que fais-tu ici ? », lui a-t-elle demandé. Lucas ne lui a pas répondu, mais a regardé vers Léa en lui demandant : « Depuis quand es-tu devenue si proche de Léa ? » Ophélie a dit avec mépris : « Lucas, de quoi tu parles ! Qui est proche de Léa ? Elle est demoiselle de la riche famille Leroy, je ne peux bien-sûr pas rivaliser. » Elle parlait de façon étrange. « Oh » Lucas avait allongé le son de sa phrase, et n’a rien dit de plus.
Léa a cependant secoué la tête, son ton était déterminé et elle a dit : « Non, ce qui est à moi, je vais le récupérer moi-même. » Elle a lancé un regard vers Ophélie qui était dans la foule. À ce moment-là, Ophélie était au centre de l’attention, et elle discutait avec les experts de l’industrie. Elle a vu Léa qui n’était pas loin, et a souri. Elle avait un air provocateur, une attitude qui défiait Léa. « Mademoiselle Martin, Monsieur Dubois voudrait vous voir. » La personne s’était avancée jusqu’à Ophélie et l’avait dit poliment. Ophélie a acquiescé en disant : « Très bien, j’y vais de ce pas. » Puis elle s’en est allée en suivant cette personne. À ce moment-là, Monsieur Dubois était en train de discuter de l’œuvre d’Ophélie avec ses amis. En la voyant arriver, le professeur a dit : « Mon ami ici est très intéressé par ton design, il aimerait entendre ta philosophie de conception et tes intentions initiales lorsque tu as dessiné cette œuvre. » « Oui, Monsieur Du
« Tu dis que ce design n’est pas le mien, alors merci de sortir des preuves ! Si tu ne peux pas, je vais porter plainte contre toi pour diffamation. » Ophélie était convaincue que Léa n’avait pas de preuve. C’était pour cela qu’elle parlait ainsi, quant à Léa, elle a admis en toute honnêteté : « C’est vrai que je n’ai pas de preuve à fournir ! » « Oh là là, comment ose-t-elle accuser quelqu’un sans preuve ? » « Mais oui, c’est une diffamation flagrante là, non ? » « Je ne savais pas que la grande demoiselle de la famille Leroy était une personne comme ça ! » « Tu ne le savais donc pas hein ! Ophélie était sa belle-sœur avant, si ça se trouve, elle fait ça par vengeance ! » « Mon Dieu, c’est vraiment horrible. » Ophélie voyait que l’opinion publique était dans sa faveur, elle était devenue encore plus arrogante. Le public a toujours raison, elle voulait que Léa sorte d’ici en pleurant. « Pff, si tu ne peux pas sortir de preuve, alors tu dois me faire des excuses, et
Ophélie avait une mauvaise mine à ce moment-là, mais elle refusait néanmoins d’admettre son échec. « Léa, tu veux vraiment raconter n’importe quoi devant tout le monde ? Où sont les preuves ! Sors-les donc ! Sans preuve, et juste avec ces mots, tu crois que tu peux renverser la situation ? » Même si Ophélie se sentait coupable, elle restait obstinée en disant cela, et en même temps, elle cherchait de l’aide dans la foule. Enfin, elle a repéré Pierre. Comme si elle avait trouvé son sauveur, elle s’est précipitée vers Pierre. « Grand frère ! Ton ex-femme me diffame, elle est sûrement rancunière du passé, et elle cherche à se venger en détruisant mon avenir en public. » Pierre s’est fait tirer par Ophélie, jusque devant Léa, qui était restée calme. Sans savoir pourquoi, malgré le fait, que Léa était devant lui, il avait l’impression qu’il y avait une grande distance entre eux. Dans ce genre de situation. Si Ophélie était complètement démasquée d’être une voleuse de desi
Face à ses paroles, Ophélie a croisé ses bras, et elle a souri d’un air triomphant en regardant Léa. « Vous avez tous raison. Mademoiselle Leroy, il faut parler avec les preuves ! Sinon… Je vais devoir appeler la police. », Ophélie a dit cela en agitant son téléphone, montrant qu’elle était prête à faire un appel. Pierre voulait l’arrêter, mais Ophélie ne le prenait pas du tout au sérieux. Lucas, qui n’était pas loin, a touché sa poche, il voulait sortir l’enregistrement, puis son regard est tombé sur celui de Léa. À ce moment-là Léa est restée calme, comme si tout était sous contrôle, et elle a dit : « Mademoiselle Martin, tu es donc si sûr que je ne peux pas fournir de preuves ? C’est assez intéressant, car j’aime beaucoup anticiper, surtout lorsqu’il s’agit de mes œuvres. » Le visage d’Ophélie s’est figé. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Mais Léa l’a ignorée, et a regardé les autres, en leur disant : « Des preuves, j’en ai, et elles sont sur ce croquis. » Les gens
Pierre a senti clairement que l'atmosphère avait changé après avoir posé cette question.Les pensées de Léa étaient également transportées très loin. Après un moment, sa voix a résonné lentement : « Cela fait trop longtemps, je ne me souviens plus. »Une lueur de déception a passé dans les yeux de Pierre. « Est-ce que tu ne te souviens pas, ou est-ce que tu ne veux pas te souvenir ? »Léa a eu un léger rictus, puis a levé les yeux vers lui. « Pierre, peux-tu dire la vérité pour une fois ? Toi et Océane, quelle est votre véritable relation ? » « Je dis que nous n'avons aucune relation, me crois-tu ? » a dit Pierre avec une pointe d'auto-dérision. Il était un temps où le grand Pierre se retrouvait dans une telle humilité, vraiment ? « Léa, si tu insistes pour enquêter davantage, tu dois être prête pour ce que tu pourrais découvrir. Je te le rappelle seulement pour éviter que tu ne sois blessée. » « Pierre, tes paroles sont un peu risibles. Protéger mon nom tout en faisant des chose
Léa avait vraiment envie de refuser.Mais les paroles de Pierre étaient trop séduisantes. Savait-il quelque chose pour apparaître ici ?Léa ne lui a pas répondu directement, mais a regardé Enzo devant elle.Après avoir réfléchi un moment, elle a dit : « Je t'envoie ma localisation. » « D'accord. »Après avoir raccroché, Léa voulait expliquer quelque chose, mais Enzo avait déjà compris ses pensées. « Léa, fais ce que tu as à faire. »Léa était surprise, puis a hoché légèrement la tête.Moins d’une heure plus tard, Pierre est arrivé. En voyant Léa, une légère surprise, presque imperceptible, est apparue dans ses yeux. Albert, qui le suivait de près, a salué en premier : « Léa ! » « Albert, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. »Son ton était inchangé, ce qui a surpris Albert. Leur statut avait radicalement changé, mais Léa ne le regardait pas avec mépris.Cela a réchauffé le cœur d'Albert. « Pierre, installe-toi ! »Léa a dit poliment. Il y avait une étrange distance entre eux,
Enzo et René ont échangé un regard. « Même avec la meilleure chirurgie esthétique, pour traiter les brûlures, il est impossible de retrouver complètement l'état initial de ses tissus. Il y aura sûrement quelques cicatrices. »Léa était également consciente de cela. Elle a baissé les yeux et a pointé le dossier médical dans sa main. « Ici, il y a aussi un problème. »René était curieux. « Belle-sœur, quel est le problème ? »Léa souriait. « Le groupe sanguin est différent ! J'ai déjà vu le rapport médical d'Océane lors de son inscription à l'école, il indiquait le groupe sanguin B. Mais si vous regardez ce dossier médical, il affiche un groupe sanguin O. »René n'avait pas remarqué ce détail. « Est-ce que l'hôpital aurait pu faire une erreur ? »Léa a secoué légèrement la tête. « Même s'ils ont fait une erreur, cela ne pourrait pas être aussi fortuit ! »Les doutes de Léa se sont approfondis. « Enzo, je reste sceptique. Est-ce que la personne en opposition avec nous maintenant, O
« Pierre, qu'est-ce qui se passe exactement ? Vous aviez dit que vous aideriez Léa à obtenir justice, non ? Comment en sommes-nous arrivés là ? »Une série de questions d'Albert s'est abattue sur Pierre, qui est resté silencieux un moment. « Pierre, qu'est-ce qui se passe exactement ? »Pierre n'a rien dit, s'est contenté de lancer : « Albert, rentrez chez vous ! »Albert s'est pincé les lèvres, ne pouvant que se résigner. Quand ils sont arrivés, Pierre était catégorique sur le fait qu'il voulait obtenir justice pour Léa, mais maintenant, il semblait avoir été profondément affecté.Cela a suscité encore plus de curiosité chez Albert.Que lui avait dit Océane exactement pour changer à ce point son attitude ?Pierre a soudain demandé : « Léa est-elle rentrée ? »Albert a répondu rapidement : « Pierre, pour le moment, Léa est toujours en Colombie et n'est pas rentrée. »Pierre a réfléchi un moment. « Réservez un vol pour la Colombie. »Bien qu'Albert soit perplexe face à cette décisi
Pierre a secoué légèrement la tête, pensant qu'il avait probablement mal compris.Il a dit ensuite : « Océane, peu importe vos intentions, ou ce que vous voulez faire, j'ai une seule exigence : ne faites pas de mal à Léa ! »Océane a éclaté de rire, son rire était pénétrant, donnant des frissons involontaires. « Pierre, dire cela maintenant c’est trop tard », a déclaré Océane en fixant intensément Pierre. Ses paroles ont surpris tout le monde. « À moins que Pierre ne m'épouse ! Peut-être que je considérerais épargner Léa cette fois-ci. Sinon, je ne montrai certainement pas la moindre pitié. »Pierre a ricané. « Tu oses me menacer ? Toi, tu en es digne ? »Son regard initialement indifférent a laissé entrevoir une froideur mortelle. Puis, il a fait signe à Albert, qui se tenait non loin, de s'approcher et lui a remis une pile de documents qu'il a tendu devant Océane. « Océane, je pensais résoudre ce problème pacifiquement avec toi, mais apparemment, j'ai agi inutilement. Puisque t
Enzo a esquissé un sourire léger et a serré silencieusement la main de Léa. « Cette question me titille aussi, mais nous découvrirons certainement quelque chose d'anormal. »Pendant ce temps, à Océville.Océane était allongée près de la plage, profitant du bain de soleil. Elle tenait un verre haut rempli d'un liquide rouge et le faisait osciller de manière détendue entre ses mains. « Pierre, pourquoi avoir l'air si sérieux ? Asseyons-nous plutôt et prenons un verre ensemble. »Pierre l'a regardée du haut de sa position. Cette femme, même avec un visage extrêmement étranger, lui a donné étrangement une sensation familière. « Océane, faisons un marché ! » a dit Pierre sans détour, son ton dénué de chaleur inutile.Océane souriait en levant les sourcils. « Pierre est plutôt direct. Je me demande juste dans quelle position et avec quel statut il vient me voir aujourd'hui. Je me souviens que tu as déjà divorcé de Léa il y a longtemps. »Pierre n'avait pas l'intention de perdre du temps
Enzo n'a rien dit, mais s'est contenté de sourire légèrement, laissant apparaître une courbe subtile sur ses lèvres. Cependant, sa main posée sur le côté trahissait ses émotions.Il fixait l'écran d'ordinateur devant lui, ses yeux s'assombrissant peu à peu. Ces données et images n'étaient pas le fruit de ses propres recherches, mais plutôt celles de quelqu'un qui les lui avait délibérément envoyées.Malheureusement !La personne en question était aussi compétente en technologie réseau que lui, et il n'avait trouvé aucune trace d'elle. Malgré ses efforts pour la suivre, il n'a découvert qu'une adresse réseau virtuelle. « Léa, rentrons au pays ! »Enzo a ouvert soudainement la bouche. L'adversaire avait fourni des preuves si rapidement, c'était simplement pour les inciter à quitter rapidement la Colombie.Il semblait y avoir beaucoup de secrets enfouis.Mais maintenant, pour découvrir la source, il fallait suivre les indications de l'adversaire et rentrer d'abord au pays.Léa était égal
Léa était perplexe.Qui était-il?Pourquoi lui donnait-il une sensation familière, surtout avec cette légère senteur de santal qui émanait de lui?On aurait dit qu'elle l'avait déjà senti cette odeur quelque part.Et que signifiaient ses paroles ?Était-il envoyé par Océane? Pourtant, Léa pouvait sentir qu'il n'avait apparemment pas de mauvaises intentions.Léa a regardé autour d'elle, de plus en plus perplexe. « Ma chère, que t'arrive-t-il ? » René a accouru précipitamment, essoufflé. Lorsque Léa s'était soudainement précipitée vers la foule, elle l'avait sérieusement effrayé, et il l'avait rapidement suivie après être descendu de la voiture.Léa a attrapé son bras. « As-tu vu cet homme? »René, perplexe, a regardé autour de lui. « Quel homme, ma chère? Quelqu'un t'a-t-il fait du mal? Dis-moi, je vais lui régler son compte. »Sur ces mots, René a pris une posture menaçante.Léa a secoué légèrement la tête. « Non, c'était un homme étrange il y a quelques instants. »Léa a réfléchi
Sortant du commissariat, l'humeur de Léa était morose.Enzo l'a suivie de près, lui tendant une bouteille d'eau. « Bois un peu d'eau et repose-toi. »Léa a secoué légèrement la tête. « Enzo, je veux être seule un moment. »Ayant dit cela, Léa a marché seule le long du chemin. Enzo est resté immobile, son regard fixé sur son dos.René est revenu, se dirigeant vers lui. « Patron, pourquoi ne la suis-tu pas ? Dans ce pays étranger, que se passerait-il s'il lui arrivait quelque chose ? » « Donne-lui de l'espace, nous la suivons juste de près. »Après avoir dit cela, Enzo s'est mis en marche, suivant Léa. René a haussé les épaules, secouant la tête avec résignation, et a suivi également le rythme d'Enzo. « Patron, tant d'années se sont écoulées, et tu n'as toujours pas progressé? »René a regardé la silhouette de Léa au loin. « Patron, n'hésite plus ! Si tu tardes, elle pourrait encore s'enfuir avec quelqu'un d'autre. »Avant qu'il puisse finir sa phrase, le regard d'Enzo l'a transper