Cependant, il était évident qu’Ophélie n’était pas très reconnaissante. « Ophélie, je te donne encore une chance. Retire cette œuvre toi-même de l’exposition, sinon, je te le ferai regretter. » Ophélie n’y a porté aucune attention. Léa n’avait pas l’œuvre originale, et Ophélie était convaincue qu’elle ne pouvait pas sortir de preuves. C’est pour cela qu’elle a sorti sans vergogne ces trois mots : « Comme tu veux. » Puis, elle s’est redressée et s’en est allée hautainement. En poussant la porte, elle est rentrée dans Lucas : « Lucas ! Que fais-tu ici ? », lui a-t-elle demandé. Lucas ne lui a pas répondu, mais a regardé vers Léa en lui demandant : « Depuis quand es-tu devenue si proche de Léa ? » Ophélie a dit avec mépris : « Lucas, de quoi tu parles ! Qui est proche de Léa ? Elle est demoiselle de la riche famille Leroy, je ne peux bien-sûr pas rivaliser. » Elle parlait de façon étrange. « Oh » Lucas avait allongé le son de sa phrase, et n’a rien dit de plus.
Léa a cependant secoué la tête, son ton était déterminé et elle a dit : « Non, ce qui est à moi, je vais le récupérer moi-même. » Elle a lancé un regard vers Ophélie qui était dans la foule. À ce moment-là, Ophélie était au centre de l’attention, et elle discutait avec les experts de l’industrie. Elle a vu Léa qui n’était pas loin, et a souri. Elle avait un air provocateur, une attitude qui défiait Léa. « Mademoiselle Martin, Monsieur Dubois voudrait vous voir. » La personne s’était avancée jusqu’à Ophélie et l’avait dit poliment. Ophélie a acquiescé en disant : « Très bien, j’y vais de ce pas. » Puis elle s’en est allée en suivant cette personne. À ce moment-là, Monsieur Dubois était en train de discuter de l’œuvre d’Ophélie avec ses amis. En la voyant arriver, le professeur a dit : « Mon ami ici est très intéressé par ton design, il aimerait entendre ta philosophie de conception et tes intentions initiales lorsque tu as dessiné cette œuvre. » « Oui, Monsieur Du
« Tu dis que ce design n’est pas le mien, alors merci de sortir des preuves ! Si tu ne peux pas, je vais porter plainte contre toi pour diffamation. » Ophélie était convaincue que Léa n’avait pas de preuve. C’était pour cela qu’elle parlait ainsi, quant à Léa, elle a admis en toute honnêteté : « C’est vrai que je n’ai pas de preuve à fournir ! » « Oh là là, comment ose-t-elle accuser quelqu’un sans preuve ? » « Mais oui, c’est une diffamation flagrante là, non ? » « Je ne savais pas que la grande demoiselle de la famille Leroy était une personne comme ça ! » « Tu ne le savais donc pas hein ! Ophélie était sa belle-sœur avant, si ça se trouve, elle fait ça par vengeance ! » « Mon Dieu, c’est vraiment horrible. » Ophélie voyait que l’opinion publique était dans sa faveur, elle était devenue encore plus arrogante. Le public a toujours raison, elle voulait que Léa sorte d’ici en pleurant. « Pff, si tu ne peux pas sortir de preuve, alors tu dois me faire des excuses, et
Ophélie avait une mauvaise mine à ce moment-là, mais elle refusait néanmoins d’admettre son échec. « Léa, tu veux vraiment raconter n’importe quoi devant tout le monde ? Où sont les preuves ! Sors-les donc ! Sans preuve, et juste avec ces mots, tu crois que tu peux renverser la situation ? » Même si Ophélie se sentait coupable, elle restait obstinée en disant cela, et en même temps, elle cherchait de l’aide dans la foule. Enfin, elle a repéré Pierre. Comme si elle avait trouvé son sauveur, elle s’est précipitée vers Pierre. « Grand frère ! Ton ex-femme me diffame, elle est sûrement rancunière du passé, et elle cherche à se venger en détruisant mon avenir en public. » Pierre s’est fait tirer par Ophélie, jusque devant Léa, qui était restée calme. Sans savoir pourquoi, malgré le fait, que Léa était devant lui, il avait l’impression qu’il y avait une grande distance entre eux. Dans ce genre de situation. Si Ophélie était complètement démasquée d’être une voleuse de desi
Face à ses paroles, Ophélie a croisé ses bras, et elle a souri d’un air triomphant en regardant Léa. « Vous avez tous raison. Mademoiselle Leroy, il faut parler avec les preuves ! Sinon… Je vais devoir appeler la police. », Ophélie a dit cela en agitant son téléphone, montrant qu’elle était prête à faire un appel. Pierre voulait l’arrêter, mais Ophélie ne le prenait pas du tout au sérieux. Lucas, qui n’était pas loin, a touché sa poche, il voulait sortir l’enregistrement, puis son regard est tombé sur celui de Léa. À ce moment-là Léa est restée calme, comme si tout était sous contrôle, et elle a dit : « Mademoiselle Martin, tu es donc si sûr que je ne peux pas fournir de preuves ? C’est assez intéressant, car j’aime beaucoup anticiper, surtout lorsqu’il s’agit de mes œuvres. » Le visage d’Ophélie s’est figé. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Mais Léa l’a ignorée, et a regardé les autres, en leur disant : « Des preuves, j’en ai, et elles sont sur ce croquis. » Les gens
« Monsieur Dubois, ce n’est pas ce que vous croyez, laissez-moi vous expliquer ! J’ai juste eu un égarement, c’est pour cela que j’ai fait ça, pardonnez-moi ! Je vous promets de ne plus refaire ce genre de choses. » Ophélie demandait pardon en sanglotant. Le professeur Dubois ne montrait cependant aucune indulgence et a dit : « Mademoiselle Martin, oubliez votre Master avec moi, même si vous avez les compétences pour, votre moralité ne passe pas. » Ophélie était anéantie. Se faire refuser par le professeur Dubois en public, avec un cercle si petit, il était presque impossible pour elle de poursuivre une carrière de designer. Mireille était également abasourdie. Elle s’est précipitée vers l’avant et a dit : « Monsieur Dubois, Ophélie a été perdue un petit moment. Je vous en prie, donnez-lui une autre chance ! Elle travaillera vraiment très dur. » Monsieur Prévôt, qui était à côté, a continué en disant : « Si les pratiques sont malhonnêtes, même si elle a d’excellents rés
Ophélie était effrayée ! Elle n’osait même plus respirer, elle n’aurait jamais pensé que Pierre serait sérieux cette fois-ci. « Maman … » Mireille non plus n’avait pas pensé que Pierre serait aussi sévère, elle essayait de le dissuader en disant : « Mon fils, qu’est-ce que tu es en train de faire ! » « Ce qu’elle a fait est aussi en lien avec toi, les parents qui gâtent autant leurs enfants finissent par récolter ce genre de résultat. », lui a répondu Pierre. Mireille était abasourdie. « Mon fils… » En voyant ceci, Ophélie s’est enfuie. Mireille craignait qu’elle fasse une bêtise, elle ne se souciait plus de la discussion avec Pierre, et elle est partie la rattraper. « Ophélie, attends-moi ! », lui a lancé Mireille. Léa n’était pas intéressée par leurs affaires de famille, c’était juste ce résultat qui la rendait heureuse. À ce moment-là, Enzo s’était avancé vers elle, et a tapoté son épaule pour la réconforter. « La vérité est déjà claire, allons-y. » Léa a
« Que veux-tu dire ? Pierre ne comprenait pas. Lucas n’a plus continué à cacher la vérité, et il a directement sorti l’enregistrement. « Tiens, ça, c’est la vérité pour laquelle je t’ai fait venir aujourd’hui… » Pierre a écouté l’enregistrement. Plus il avançait dans l’audio, plus son visage devenait de plus en plus sombre. « Je pense que Léa lui a donné une chance, c’est elle qui ne l’a pas saisie, et l’a en plus provoquée ! Personne ne peut tolérer quelqu’un éternellement sans limites. », lui a répondu Lucas. Pierre a serré ses poings silencieusement Il a été envahi d’un regret. C’était la première fois que l’on voyait de la confusion dans le regard de Pierre. Il est resté hébété un moment, et a murmuré : « Je l’ai accusée à tort… » …… « Mademoiselle Leroy, attendez-moi. » Léa s’apprêtait à partir, mais elle a été rattrapée par un jeune homme. Elle ne connaissait pas ce garçon en face d’elle, et lui a demandé : « Il y a un problème ? » « Bonjour Mademoisel