Ophélie avait une mauvaise mine à ce moment-là, mais elle refusait néanmoins d’admettre son échec. « Léa, tu veux vraiment raconter n’importe quoi devant tout le monde ? Où sont les preuves ! Sors-les donc ! Sans preuve, et juste avec ces mots, tu crois que tu peux renverser la situation ? » Même si Ophélie se sentait coupable, elle restait obstinée en disant cela, et en même temps, elle cherchait de l’aide dans la foule. Enfin, elle a repéré Pierre. Comme si elle avait trouvé son sauveur, elle s’est précipitée vers Pierre. « Grand frère ! Ton ex-femme me diffame, elle est sûrement rancunière du passé, et elle cherche à se venger en détruisant mon avenir en public. » Pierre s’est fait tirer par Ophélie, jusque devant Léa, qui était restée calme. Sans savoir pourquoi, malgré le fait, que Léa était devant lui, il avait l’impression qu’il y avait une grande distance entre eux. Dans ce genre de situation. Si Ophélie était complètement démasquée d’être une voleuse de desi
Face à ses paroles, Ophélie a croisé ses bras, et elle a souri d’un air triomphant en regardant Léa. « Vous avez tous raison. Mademoiselle Leroy, il faut parler avec les preuves ! Sinon… Je vais devoir appeler la police. », Ophélie a dit cela en agitant son téléphone, montrant qu’elle était prête à faire un appel. Pierre voulait l’arrêter, mais Ophélie ne le prenait pas du tout au sérieux. Lucas, qui n’était pas loin, a touché sa poche, il voulait sortir l’enregistrement, puis son regard est tombé sur celui de Léa. À ce moment-là Léa est restée calme, comme si tout était sous contrôle, et elle a dit : « Mademoiselle Martin, tu es donc si sûr que je ne peux pas fournir de preuves ? C’est assez intéressant, car j’aime beaucoup anticiper, surtout lorsqu’il s’agit de mes œuvres. » Le visage d’Ophélie s’est figé. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Mais Léa l’a ignorée, et a regardé les autres, en leur disant : « Des preuves, j’en ai, et elles sont sur ce croquis. » Les gens
« Monsieur Dubois, ce n’est pas ce que vous croyez, laissez-moi vous expliquer ! J’ai juste eu un égarement, c’est pour cela que j’ai fait ça, pardonnez-moi ! Je vous promets de ne plus refaire ce genre de choses. » Ophélie demandait pardon en sanglotant. Le professeur Dubois ne montrait cependant aucune indulgence et a dit : « Mademoiselle Martin, oubliez votre Master avec moi, même si vous avez les compétences pour, votre moralité ne passe pas. » Ophélie était anéantie. Se faire refuser par le professeur Dubois en public, avec un cercle si petit, il était presque impossible pour elle de poursuivre une carrière de designer. Mireille était également abasourdie. Elle s’est précipitée vers l’avant et a dit : « Monsieur Dubois, Ophélie a été perdue un petit moment. Je vous en prie, donnez-lui une autre chance ! Elle travaillera vraiment très dur. » Monsieur Prévôt, qui était à côté, a continué en disant : « Si les pratiques sont malhonnêtes, même si elle a d’excellents rés
Ophélie était effrayée ! Elle n’osait même plus respirer, elle n’aurait jamais pensé que Pierre serait sérieux cette fois-ci. « Maman … » Mireille non plus n’avait pas pensé que Pierre serait aussi sévère, elle essayait de le dissuader en disant : « Mon fils, qu’est-ce que tu es en train de faire ! » « Ce qu’elle a fait est aussi en lien avec toi, les parents qui gâtent autant leurs enfants finissent par récolter ce genre de résultat. », lui a répondu Pierre. Mireille était abasourdie. « Mon fils… » En voyant ceci, Ophélie s’est enfuie. Mireille craignait qu’elle fasse une bêtise, elle ne se souciait plus de la discussion avec Pierre, et elle est partie la rattraper. « Ophélie, attends-moi ! », lui a lancé Mireille. Léa n’était pas intéressée par leurs affaires de famille, c’était juste ce résultat qui la rendait heureuse. À ce moment-là, Enzo s’était avancé vers elle, et a tapoté son épaule pour la réconforter. « La vérité est déjà claire, allons-y. » Léa a
« Que veux-tu dire ? Pierre ne comprenait pas. Lucas n’a plus continué à cacher la vérité, et il a directement sorti l’enregistrement. « Tiens, ça, c’est la vérité pour laquelle je t’ai fait venir aujourd’hui… » Pierre a écouté l’enregistrement. Plus il avançait dans l’audio, plus son visage devenait de plus en plus sombre. « Je pense que Léa lui a donné une chance, c’est elle qui ne l’a pas saisie, et l’a en plus provoquée ! Personne ne peut tolérer quelqu’un éternellement sans limites. », lui a répondu Lucas. Pierre a serré ses poings silencieusement Il a été envahi d’un regret. C’était la première fois que l’on voyait de la confusion dans le regard de Pierre. Il est resté hébété un moment, et a murmuré : « Je l’ai accusée à tort… » …… « Mademoiselle Leroy, attendez-moi. » Léa s’apprêtait à partir, mais elle a été rattrapée par un jeune homme. Elle ne connaissait pas ce garçon en face d’elle, et lui a demandé : « Il y a un problème ? » « Bonjour Mademoisel
Cependant, elle pensait aux nouvelles qu’elle venait de recevoir, elle a tout de même pris les risques de dire : « Monsieur Martin, quelqu’un vient d’appeler de la prison, en disant que Mademoiselle Leroux a fait une tentative de suicide ! » Une phrase, et toute l’atmosphère était devenue silencieuse. Peut-être que c’était parce qu’il n’avait pas entendu de nouvelles la concernant depuis longtemps. Pierre a demandé : « Comment va-t-elle ? » « Heureusement que les gardiens de la prison l’ont découvert à temps, elle a été emmenée à l’hôpital. C’est juste que Mademoiselle Leroux aimerait vous voir. » Sylvie, avec les preuves recueillies, a été condamnée à dix ans de prison. Elle purgeait sa peine en prison désormais. Après l’effondrement de la famille Leroux, Patrick avait également disparu. Pierre, quant à lui, ne l’avait pas vu depuis non plus. « Réponds aux gardiens que je ne veux pas la voir. » Pierre l’avait dit froidement, sans aucune trace de chaleur de sa vo
« Monsieur Dubois arrive ! » Sans savoir qui avait parlé, Anne a détourné son regard pour regarder dans la direction du professeur Dubois. « Monsieur ! », l’attitude d’Anne était très respectueuse. Le professeur Dubois a légèrement acquiescé, mais il est passé devant elle, et s’est dirigé directement vers Léa en disant : « Mademoiselle Leroy ! » Léa était surprise, et l’a rapidement salué en retour : « Monsieur Dubois ! » Monsieur Dubois a souri et a dit : « C’est un banquier privé aujourd’hui, il n’y a pas besoin d’être gênée. » Tout le monde voyait clairement que Monsieur Dubois avait une attitude différente envers Léa. Anne était arrivée précipitamment en disant : « Monsieur, c’est bien, Mademoiselle Leroy ? Celle que vous m’avez mentionné auparavant. » En disant cela, Anne avait tendu sa main vers Léa en lui disant : « Bonjour, je suis Anne Bouvier, étudiante de Monsieur Dubois ! » En voyant cela, le professeur Dubois a continué : « Anne et l’étudiante dont je sui
Léa a réagi avec un peu de retard, elle ne comprenait pas. En voyant que tous les regards étaient dirigés vers elle, son cœur battait très fort. Léa a continué en disant : « Je ne connais pas très bien le défilé de mode de cette fois-ci, je pense que les aînés de ce domaine en savent plus que moi. » On apercevait de l’humilité dans ses mots. Quant à Monsieur Dubois, il était très satisfait de l’attitude non arrogante de Léa. « Mademoiselle Leroy, voulez-vous essayer de prendre en charge ce grand rôle ? », a dit Monsieur Dubois. Après ces mots. Tout le monde était abasourdi. Monsieur Dubois faisait autant confiance à Léa, est-ce que c’était une nomination directe ? Mais Léa n’avait pas vraiment d’œuvre qu’elle pouvait présenter, cela risquait de ne pas pouvoir impressionner grand monde. Léa était étonnée, elle était toute étourdie par cette nouvelle. Et lorsqu’elle s’apprêtait à répondre, les gens autour d’elle se sont empressés d’abord. « Monsieur Dubois, Madem
Pierre a senti clairement que l'atmosphère avait changé après avoir posé cette question.Les pensées de Léa étaient également transportées très loin. Après un moment, sa voix a résonné lentement : « Cela fait trop longtemps, je ne me souviens plus. »Une lueur de déception a passé dans les yeux de Pierre. « Est-ce que tu ne te souviens pas, ou est-ce que tu ne veux pas te souvenir ? »Léa a eu un léger rictus, puis a levé les yeux vers lui. « Pierre, peux-tu dire la vérité pour une fois ? Toi et Océane, quelle est votre véritable relation ? » « Je dis que nous n'avons aucune relation, me crois-tu ? » a dit Pierre avec une pointe d'auto-dérision. Il était un temps où le grand Pierre se retrouvait dans une telle humilité, vraiment ? « Léa, si tu insistes pour enquêter davantage, tu dois être prête pour ce que tu pourrais découvrir. Je te le rappelle seulement pour éviter que tu ne sois blessée. » « Pierre, tes paroles sont un peu risibles. Protéger mon nom tout en faisant des chose
Léa avait vraiment envie de refuser.Mais les paroles de Pierre étaient trop séduisantes. Savait-il quelque chose pour apparaître ici ?Léa ne lui a pas répondu directement, mais a regardé Enzo devant elle.Après avoir réfléchi un moment, elle a dit : « Je t'envoie ma localisation. » « D'accord. »Après avoir raccroché, Léa voulait expliquer quelque chose, mais Enzo avait déjà compris ses pensées. « Léa, fais ce que tu as à faire. »Léa était surprise, puis a hoché légèrement la tête.Moins d’une heure plus tard, Pierre est arrivé. En voyant Léa, une légère surprise, presque imperceptible, est apparue dans ses yeux. Albert, qui le suivait de près, a salué en premier : « Léa ! » « Albert, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. »Son ton était inchangé, ce qui a surpris Albert. Leur statut avait radicalement changé, mais Léa ne le regardait pas avec mépris.Cela a réchauffé le cœur d'Albert. « Pierre, installe-toi ! »Léa a dit poliment. Il y avait une étrange distance entre eux,
Enzo et René ont échangé un regard. « Même avec la meilleure chirurgie esthétique, pour traiter les brûlures, il est impossible de retrouver complètement l'état initial de ses tissus. Il y aura sûrement quelques cicatrices. »Léa était également consciente de cela. Elle a baissé les yeux et a pointé le dossier médical dans sa main. « Ici, il y a aussi un problème. »René était curieux. « Belle-sœur, quel est le problème ? »Léa souriait. « Le groupe sanguin est différent ! J'ai déjà vu le rapport médical d'Océane lors de son inscription à l'école, il indiquait le groupe sanguin B. Mais si vous regardez ce dossier médical, il affiche un groupe sanguin O. »René n'avait pas remarqué ce détail. « Est-ce que l'hôpital aurait pu faire une erreur ? »Léa a secoué légèrement la tête. « Même s'ils ont fait une erreur, cela ne pourrait pas être aussi fortuit ! »Les doutes de Léa se sont approfondis. « Enzo, je reste sceptique. Est-ce que la personne en opposition avec nous maintenant, O
« Pierre, qu'est-ce qui se passe exactement ? Vous aviez dit que vous aideriez Léa à obtenir justice, non ? Comment en sommes-nous arrivés là ? »Une série de questions d'Albert s'est abattue sur Pierre, qui est resté silencieux un moment. « Pierre, qu'est-ce qui se passe exactement ? »Pierre n'a rien dit, s'est contenté de lancer : « Albert, rentrez chez vous ! »Albert s'est pincé les lèvres, ne pouvant que se résigner. Quand ils sont arrivés, Pierre était catégorique sur le fait qu'il voulait obtenir justice pour Léa, mais maintenant, il semblait avoir été profondément affecté.Cela a suscité encore plus de curiosité chez Albert.Que lui avait dit Océane exactement pour changer à ce point son attitude ?Pierre a soudain demandé : « Léa est-elle rentrée ? »Albert a répondu rapidement : « Pierre, pour le moment, Léa est toujours en Colombie et n'est pas rentrée. »Pierre a réfléchi un moment. « Réservez un vol pour la Colombie. »Bien qu'Albert soit perplexe face à cette décisi
Pierre a secoué légèrement la tête, pensant qu'il avait probablement mal compris.Il a dit ensuite : « Océane, peu importe vos intentions, ou ce que vous voulez faire, j'ai une seule exigence : ne faites pas de mal à Léa ! »Océane a éclaté de rire, son rire était pénétrant, donnant des frissons involontaires. « Pierre, dire cela maintenant c’est trop tard », a déclaré Océane en fixant intensément Pierre. Ses paroles ont surpris tout le monde. « À moins que Pierre ne m'épouse ! Peut-être que je considérerais épargner Léa cette fois-ci. Sinon, je ne montrai certainement pas la moindre pitié. »Pierre a ricané. « Tu oses me menacer ? Toi, tu en es digne ? »Son regard initialement indifférent a laissé entrevoir une froideur mortelle. Puis, il a fait signe à Albert, qui se tenait non loin, de s'approcher et lui a remis une pile de documents qu'il a tendu devant Océane. « Océane, je pensais résoudre ce problème pacifiquement avec toi, mais apparemment, j'ai agi inutilement. Puisque t
Enzo a esquissé un sourire léger et a serré silencieusement la main de Léa. « Cette question me titille aussi, mais nous découvrirons certainement quelque chose d'anormal. »Pendant ce temps, à Océville.Océane était allongée près de la plage, profitant du bain de soleil. Elle tenait un verre haut rempli d'un liquide rouge et le faisait osciller de manière détendue entre ses mains. « Pierre, pourquoi avoir l'air si sérieux ? Asseyons-nous plutôt et prenons un verre ensemble. »Pierre l'a regardée du haut de sa position. Cette femme, même avec un visage extrêmement étranger, lui a donné étrangement une sensation familière. « Océane, faisons un marché ! » a dit Pierre sans détour, son ton dénué de chaleur inutile.Océane souriait en levant les sourcils. « Pierre est plutôt direct. Je me demande juste dans quelle position et avec quel statut il vient me voir aujourd'hui. Je me souviens que tu as déjà divorcé de Léa il y a longtemps. »Pierre n'avait pas l'intention de perdre du temps
Enzo n'a rien dit, mais s'est contenté de sourire légèrement, laissant apparaître une courbe subtile sur ses lèvres. Cependant, sa main posée sur le côté trahissait ses émotions.Il fixait l'écran d'ordinateur devant lui, ses yeux s'assombrissant peu à peu. Ces données et images n'étaient pas le fruit de ses propres recherches, mais plutôt celles de quelqu'un qui les lui avait délibérément envoyées.Malheureusement !La personne en question était aussi compétente en technologie réseau que lui, et il n'avait trouvé aucune trace d'elle. Malgré ses efforts pour la suivre, il n'a découvert qu'une adresse réseau virtuelle. « Léa, rentrons au pays ! »Enzo a ouvert soudainement la bouche. L'adversaire avait fourni des preuves si rapidement, c'était simplement pour les inciter à quitter rapidement la Colombie.Il semblait y avoir beaucoup de secrets enfouis.Mais maintenant, pour découvrir la source, il fallait suivre les indications de l'adversaire et rentrer d'abord au pays.Léa était égal
Léa était perplexe.Qui était-il?Pourquoi lui donnait-il une sensation familière, surtout avec cette légère senteur de santal qui émanait de lui?On aurait dit qu'elle l'avait déjà senti cette odeur quelque part.Et que signifiaient ses paroles ?Était-il envoyé par Océane? Pourtant, Léa pouvait sentir qu'il n'avait apparemment pas de mauvaises intentions.Léa a regardé autour d'elle, de plus en plus perplexe. « Ma chère, que t'arrive-t-il ? » René a accouru précipitamment, essoufflé. Lorsque Léa s'était soudainement précipitée vers la foule, elle l'avait sérieusement effrayé, et il l'avait rapidement suivie après être descendu de la voiture.Léa a attrapé son bras. « As-tu vu cet homme? »René, perplexe, a regardé autour de lui. « Quel homme, ma chère? Quelqu'un t'a-t-il fait du mal? Dis-moi, je vais lui régler son compte. »Sur ces mots, René a pris une posture menaçante.Léa a secoué légèrement la tête. « Non, c'était un homme étrange il y a quelques instants. »Léa a réfléchi
Sortant du commissariat, l'humeur de Léa était morose.Enzo l'a suivie de près, lui tendant une bouteille d'eau. « Bois un peu d'eau et repose-toi. »Léa a secoué légèrement la tête. « Enzo, je veux être seule un moment. »Ayant dit cela, Léa a marché seule le long du chemin. Enzo est resté immobile, son regard fixé sur son dos.René est revenu, se dirigeant vers lui. « Patron, pourquoi ne la suis-tu pas ? Dans ce pays étranger, que se passerait-il s'il lui arrivait quelque chose ? » « Donne-lui de l'espace, nous la suivons juste de près. »Après avoir dit cela, Enzo s'est mis en marche, suivant Léa. René a haussé les épaules, secouant la tête avec résignation, et a suivi également le rythme d'Enzo. « Patron, tant d'années se sont écoulées, et tu n'as toujours pas progressé? »René a regardé la silhouette de Léa au loin. « Patron, n'hésite plus ! Si tu tardes, elle pourrait encore s'enfuir avec quelqu'un d'autre. »Avant qu'il puisse finir sa phrase, le regard d'Enzo l'a transper