Mireille n’avait pas peur de Léa et a dit : « Bon, ne réfléchis pas trop, n’oublie pas ce que j’ai dit, montre-toi bien devant le professeur Dubois. » Léa était venue avec Enzo. Dès leur apparition, la combinaison de leur beauté mise ensemble a attiré le regard de nombreuses personnes. La plupart des personnes ne connaissaient le visage inconnu d’Enzo, mais concernant Léa qui était au centre des rumeurs, ils n’avaient pas manqué d’informations. « Maintenant que la Demoiselle Leroy est divorcée, elle mène une vie bien prospère. Cet homme a l’air pas mal, en le comparant à Pierre, il ne peut qu’être meilleur. » « Vous avez raison ! Cet homme n’a pas l’air d’être du même cercle que nous, il vient d’où ce jeune homme ? » « … Vous connaissez le Groupe FL ? Le nouveau Groupe en plein essor ? », quelqu’un avait reconnu Enzo, et a fièrement continué en disant : « Cet homme est le PDG exécutif du Groupe FL ! » Tout le monde a été stupéfait ! « Pas étonnant qu’il puisse être
« J’ai fait un tour, mais je n’ai pas trouvé tes œuvres, tu es certaine de les avoir données au professeur Dubois ? » Ophélie a repris ses esprits en disant : « Oh, oui, je lui ai donné, peut-être que c’est de l’autre côté, je t’y emmène. » Mère et fille se sont dirigées toutes les deux de l’autre côté de l’exposition. De son côté, Léa était entourée de personnes, mais elle paraissait très calme. Après avoir échangé un tour, elle a salué tout le monde, puis a trouvé un canapé pour s’asseoir. Enzo a apporté une coupe de champagne et lui a demandé : « Alors ? Fatiguée ? » Léa a secoué la tête et lui a répondu : « Non ça va ! » Enzo a continué en disant : « Je viens de regarder, il n’y a pas beaucoup d’œuvres du professeur Dubois cette fois, la plupart sont des designs de ses étudiants. Il paraît qu’il va bientôt prendre sa retraite, et qu’il va prendre un disciple avant. Donc c’est une bonne occasion aujourd’hui de voir les compétences des étudiants. » « … C’est donc p
« Mademoiselle Martin, ce design est si extraordinaire, il y a sûrement une conception unique derrière tout ça, pouvez-vous nous la partager ? » Quelqu’un avait posé cette question par curiosité. Ophélie avait un sourire au visage, elle était gracieuse et élégante. « En fait, cette œuvre a été inspiré d’un show auquel j’ai participé en France. Elle met en l’avant l’indépendance et la beauté intellectuelle des femmes, d’où l’utilisation de ces couleurs audacieuses. Une attention particulière a été portée sur les coupes aussi, regardez au niveau des poignets et du col… » Après ce discours d’Ophélie, les gens autour lui lançaient tous des regards admiratifs. « Waouh, Mademoiselle Martin a vraiment une compréhension unique du design, c’est pour cela qu’elle arrive à sortir des créations aussi exceptionnelles. C’est juste que je me demande si Mademoiselle Martin serait intéressée de travailler dans un studio, notre studio en tout cas, a besoin de designers talentueuses comme Ma
Mireille parlait, sans oublier de pousser Ophélie vers l’avant. Ophélie a attrapé cette occasion pour dire : « Je prévois de postuler pour votre Master après ma dernière année. J’espère pouvoir approfondir mes recherches en design avec vous. » Monsieur Dubois a acquiescé et l’a encouragé en disant : « Continue comme ça. » En finissant cette phrase. Il a quitté les lieux, entouré des gens. Mireille a entendu les paroles de Monsieur Dubois, elle était tout excitée. Elle a tiré Ophélie pour lui dire : « Ophélie, c’est sûr, c’est certain ! Tu dois absolument travailler dur, ne déçois pas maman ! » Ophélie était contente. « Ne t’en fais pas maman ! Ta fille a de fortes compétences quand même, tu le sais. », lui a-t-elle répondu. Faire le Master du professeur Dubois, ce n’était pas un problème pour elle. Cependant, à la seconde d’après, Léa s’est approchée d’elle avec un visage sombre. Sans savoir pourquoi, Ophélie avait envie de fuir. « On va discuter ! »,
Cependant, il était évident qu’Ophélie n’était pas très reconnaissante. « Ophélie, je te donne encore une chance. Retire cette œuvre toi-même de l’exposition, sinon, je te le ferai regretter. » Ophélie n’y a porté aucune attention. Léa n’avait pas l’œuvre originale, et Ophélie était convaincue qu’elle ne pouvait pas sortir de preuves. C’est pour cela qu’elle a sorti sans vergogne ces trois mots : « Comme tu veux. » Puis, elle s’est redressée et s’en est allée hautainement. En poussant la porte, elle est rentrée dans Lucas : « Lucas ! Que fais-tu ici ? », lui a-t-elle demandé. Lucas ne lui a pas répondu, mais a regardé vers Léa en lui demandant : « Depuis quand es-tu devenue si proche de Léa ? » Ophélie a dit avec mépris : « Lucas, de quoi tu parles ! Qui est proche de Léa ? Elle est demoiselle de la riche famille Leroy, je ne peux bien-sûr pas rivaliser. » Elle parlait de façon étrange. « Oh » Lucas avait allongé le son de sa phrase, et n’a rien dit de plus.
Léa a cependant secoué la tête, son ton était déterminé et elle a dit : « Non, ce qui est à moi, je vais le récupérer moi-même. » Elle a lancé un regard vers Ophélie qui était dans la foule. À ce moment-là, Ophélie était au centre de l’attention, et elle discutait avec les experts de l’industrie. Elle a vu Léa qui n’était pas loin, et a souri. Elle avait un air provocateur, une attitude qui défiait Léa. « Mademoiselle Martin, Monsieur Dubois voudrait vous voir. » La personne s’était avancée jusqu’à Ophélie et l’avait dit poliment. Ophélie a acquiescé en disant : « Très bien, j’y vais de ce pas. » Puis elle s’en est allée en suivant cette personne. À ce moment-là, Monsieur Dubois était en train de discuter de l’œuvre d’Ophélie avec ses amis. En la voyant arriver, le professeur a dit : « Mon ami ici est très intéressé par ton design, il aimerait entendre ta philosophie de conception et tes intentions initiales lorsque tu as dessiné cette œuvre. » « Oui, Monsieur Du
« Tu dis que ce design n’est pas le mien, alors merci de sortir des preuves ! Si tu ne peux pas, je vais porter plainte contre toi pour diffamation. » Ophélie était convaincue que Léa n’avait pas de preuve. C’était pour cela qu’elle parlait ainsi, quant à Léa, elle a admis en toute honnêteté : « C’est vrai que je n’ai pas de preuve à fournir ! » « Oh là là, comment ose-t-elle accuser quelqu’un sans preuve ? » « Mais oui, c’est une diffamation flagrante là, non ? » « Je ne savais pas que la grande demoiselle de la famille Leroy était une personne comme ça ! » « Tu ne le savais donc pas hein ! Ophélie était sa belle-sœur avant, si ça se trouve, elle fait ça par vengeance ! » « Mon Dieu, c’est vraiment horrible. » Ophélie voyait que l’opinion publique était dans sa faveur, elle était devenue encore plus arrogante. Le public a toujours raison, elle voulait que Léa sorte d’ici en pleurant. « Pff, si tu ne peux pas sortir de preuve, alors tu dois me faire des excuses, et
Ophélie avait une mauvaise mine à ce moment-là, mais elle refusait néanmoins d’admettre son échec. « Léa, tu veux vraiment raconter n’importe quoi devant tout le monde ? Où sont les preuves ! Sors-les donc ! Sans preuve, et juste avec ces mots, tu crois que tu peux renverser la situation ? » Même si Ophélie se sentait coupable, elle restait obstinée en disant cela, et en même temps, elle cherchait de l’aide dans la foule. Enfin, elle a repéré Pierre. Comme si elle avait trouvé son sauveur, elle s’est précipitée vers Pierre. « Grand frère ! Ton ex-femme me diffame, elle est sûrement rancunière du passé, et elle cherche à se venger en détruisant mon avenir en public. » Pierre s’est fait tirer par Ophélie, jusque devant Léa, qui était restée calme. Sans savoir pourquoi, malgré le fait, que Léa était devant lui, il avait l’impression qu’il y avait une grande distance entre eux. Dans ce genre de situation. Si Ophélie était complètement démasquée d’être une voleuse de desi