Chapitre 2

En entendant ces mots, Sophie était étonnée, elle a failli se tordre les pieds.

Elle ne pouvait plus se tenir fermement, son corps s’est appuyé contre l’homme.

Luc a senti son mouvement, il a tendu la main pour tenir sa taille.

La température brûlante de la main de l’homme lui a rappelé soudainement la scène d’hier soir où il l’a prise brutalement.

Sophie s’est efforcée de se calmer, elle a levé la tête pour regarder les yeux profonds de l’homme.

Les regards de l’homme étaient trop sérieux, on pouvait voir des interrogations et des doutes dans ses yeux, comme s’il voulait voir le cœur de Sophie.

Le cœur de Sophie battait très vite.

Elle n’osait plus le regarder, elle a baissé inconsciemment la tête.

Lorsqu’il avait vu la femme inconnue tout à l’heure, il était vraiment furieux. S’il savait que c’était elle, elle serait punie.

Mais elle nourrissait encore des espérances.

Si Luc savait que c’était elle, leur mariage pourrait-il durer plus longtemps ?

Elle n’osait pas regarder les yeux de l’homme, « Pourquoi tu demandes comme ça ? »

Elle savait qu’elle attendait bien la réponse.

Cependant, Luc a souri, « Tu n’as pas le courage de faire comme ça. »

Sophie s’est figée, elle a baissé la tête.

Luc préférait que ce ne soit pas elle, après tout, leur mariage n’était qu’un mariage conventionnel.

De plus, dans quelques jours, leur accord expirerait.

Soudain, Luc lui a pris la main de force.

Son cœur battait un peu plus vite, elle a levé les yeux, l’homme la regardait froidement avec un sens de jugement.

Le cœur de Sophie a failli s’arrêter de battre.

Elle a lutté pour retirer les mains, mais la seconde suivante, Luc l’a appuyée contre le miroir.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

Sophie a fait semblant d’être calme, mais sa voix tremblante a révélé sa peur et sa tension.

« Tu t’es vraiment endormie au bureau ? »

Sophie regardait ses yeux sombres, il a douté que ce soit elle ?

Soudain, elle s’est souvenue de la nuit il y a trois ans. Elle pensait qu’il l’avait épousée volontairement. Elle a tendu la main pour prendre sa main, mais avant de toucher sa main, il s’est levé avec un visage froid.

Il a dit : « Sophie, je t’ai épousée juste pour accomplir le dernier vœu de grand-père. Dans trois ans, nous pouvons nous séparer. Jusqu’à ce moment-là, ne me touche pas, sinon, tu devrais connaître mes moyens. »

Il ne la laissait pas le toucher, il ne voulait pas trahir son premier amour.

Il aimait bien Magali, s’il savait qu’il a trahi Magali à cause d’elle, il la tuerait !

Sophie a baissé la tête, « Oui. »

Soudain, la main de l’homme est tombée sur son cou mince, il a appuyé de force, des marques rouges qui étaient comme des cerisiers en fleurs sont apparu sur sa peau, sa main est finalement tombée sur le troisième bouton de Sophie.

« Les boutons sont en désordre. »

Sophie a regardé son poignet et a vu que c’était vrai.

Elle a retenu le souffle et a poussé la main de l’homme, elle a rapidement reboutonné, « Désolée, c’est mon problème, je vais accorder plus d’attention à la question de l’étiquette et de la tenue, je ne le ferai plus. »

Luc est devenu soudainement irritable et l’a poussée pour garder une certaine distance.

Luc lui a tourné le dos et a arrangé son col, « Ne fais pas de telles erreurs de bas niveau plus tard. »

Sophie regardait le sol, sentant que son cœur avait été pincé par quelque chose.

Il ne lui a permis pas de faire des erreurs, mais lui-même ?

Luc a tourné la tête pour la regarder, « Pourquoi tu restes encore ici ? Va préparer le contenu de la réunion. »

Elle a baissé la tête et on ne pouvait pas voir son visage.

« Luc Xavier, Magali est de retour. »

Luc s’est figé, c’était la première fois qu’elle l’appelait directement par son nom complet depuis trois ans.

Sophie a levé la tête et le regardait, elle a retenu les larmes et a dit d’un ton froid : « Nous devons divorcer. »

En entendant ces mots, le visage de Luc est devenu sombre, le dos de la main était sillonné de veines grosses, « Sophie, c’est l’heure de travail, fais ce que tu dois faire. »

Ensuite, il s’est retourné et est parti en grand pas.

Sophie regardait son dos, elle avait même du mal à respirer.

Alors, il a consenti ?

Elle a senti soudainement la chaleur sur le dos de sa main, elle a baissé la tête et a vu une larme transparente.

Elle a finalement pleuré.

Mais il avait raison, elle était encore sa secrétaire et elle devait travailler.

Les documents pour la réunion étaient à la maison, elle devait y retourner pour les prendre.

Et elle pouvait prendre aussi l’accord de divorce qu’elle avait préparée il y a trois ans.

...

Dans le bureau du président du Groupe Xavier.

Luc s’est appuyé sur une chaise en cuir et a froncé les sourcils froidement.

On a frappé à la porte, c’était son assistant, Jacques Leroy, qui est entré.

« M. Xavier, j’ai vérifié, Sophie a en effet dormi au bureau hier soir. »

En entendant cela, Luc a froncé les sourcils plus fortement.

« De plus, j’ai découvert que Mlle Magali était allée à l’hôtel hier soir et a vérifié le numéro de votre chambre à la réception. »

En même temps.

Sophie est retournée à la vieille maison de la famille des Xavier. Dès qu’elle est entrée, elle a entendu la voix aiguë de Sylvie Xavier, « Tu dois bien travailler, pourquoi tu es revenue ? Notre famille des Xavier n’a pas besoin d’une inactive, surtout d’une femme inutile. »

Sophie s’est déjà habituée à la moquerie de sa belle-mère.

Mais elle ne pouvait pas décider seule d’avoir ou non un bébé.

Heureusement, à l’avenir, elle n’aurait plus à se soucier d’être réprimandée par sa belle-mère à cause de ce problème.

Et elle n’avait plus besoin de boire les médicaments inutiles.

Elle a dit avec politesse : « Je suis revenue pour prendre les documents dont M. Xavier a besoin pour la réunion. »

« Tu dois bien préparer ces documents importants avant la réunion, tu es revenue pour faire le paresseux ? N’oublie pas que tu dois encore 10 millions d’euros à notre famille des Xavier ! Tu ne peux pas rembourser mon fils toute la vie ! Comment tu oses faire comme ça ! »

Sophie a baissé les yeux, elle avait mal au cœur.

Comment elle pouvait oublier ça ? C’était grand-père qui avait aidé son père à rembourser la dette de 10 millions d’euros et lui avait demandé d’épouser Luc.

Alors, quand elle avait parlé du divorce à Luc tout à l’heure, il était encore calme et lui avait demandé de bien travailler.

À son avis, maintenant que leur mariage était terminé, elle devait rembourser la famille des Xavier.

« Ne vous inquiétez pas, mère, je rembourserai l’argent. Je prendrai les documents et quitterai tout de suite, on va les utiliser lors de la réunion. »

En disant cela, elle allait se diriger vers le bureau de Luc.

« Je ne t’ai pas autorisée à partir ! Tu as oublié les règles de la famille des Xavier ? J’ai quelque chose à te demander. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Tu es allée à l’hôpital pour faire un examen ce mois ? Tu es enceinte ou non ? »

« Luc et moi sommes occupés au travail et nous ne nous concentrons pas sur cette chose. Quand j’aurai le temps plus tard, je ferai tous mes efforts. »

Le visage de Sylvie est soudainement devenu sombre, elle a grondé directement : « J’ai entendu ces mots d’innombrables fois. Si tu ne peux pas donner un enfant à Luc, alors divorce immédiatement avec Luc ! »

Le visage de Sophie était légèrement pâle. Bien qu’elle sache qu’il y aurait un tel résultat quand ils s’étaient mariés, elle voulait quand même demander plus clairement.

« Il veut divorcer avec moi aussi ? »

« Sinon ? » a demandé Sylvie.

Le visage de Sophie est soudainement devenu pâle.

« Tante, la soupe au poulet que tu préfères est préparée, déguste-la. » À ce moment-là, une femme est sortie de la cuisine et a interrompu le silence.

Quand Sophie a entendu le son, elle s’est figée dans l’entrée, même le sang dans son corps est devenu froid.