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Chapitre 9

Juste à ce moment-là, Sophie est arrivée au bureau. L’ambiance dans le bureau du président était très lourde.

« Sophie. »

À son arrivée, tous l’a saluée poliment.

« Sophie, ta blessure à la tête, ça va ? »

Sophie ne voulait pas qu’ils s’inquiètent trop : « Ce n’est rien de grave, j’ai pris une nuit de repos, ça va beaucoup mieux. »

« Mais tu devrais te reposer davantage. Tu aurais pu demander un congé à Monsieur Xavier. Travailler avec la blessure, tu es vraiment trop sérieuse dans ton travail, Sophie. » Ils admiraient tous Sophie, qui mettait plus d’efforts dans son travail que dans sa vie personnelle. Il serait difficile de trouver une autre secrétaire comme elle.

Sophie et Luc étant secrètement mariés, personne ne connaissait leur relation, donc elle ne pouvait pas en dire trop : « Je vais voir Monsieur Xavier d’abord. Continuez votre travail, ne vous inquiétez pas pour moi. »

En arrivant à la porte, elle a entendu Luc dire froidement : « Que tous ceux qui ont causé l’accident sur le chantier soient virés ! »

Sophie était surprise. Elle pensait qu’il lui en voudrait.

Ensuite, un groupe de personnes est sorti du bureau, la tête basse.

Sophie est entrée comme d’habitude, sans montrer d’émotion particulière.

Luc a tourné les yeux vers elle, son regard se posant sur sa blessure au front. Il a remarqué son teint pâle et la gravité de sa blessure.

« Monsieur Xavier, » l’a salué Sophie.

Luc a détourné son regard et, sans aborder la question du chantier, a posé l’enveloppe en cuir sur le bureau : « Qu’est-ce que cela signifie ? »

C’était probablement l’accord de divorce rédigé par Juliette. Sophie a répondu calmement : « Je pense que Monsieur Xavier peut comprendre. Il s’agit d’un accord de divorce. Je suis ici aujourd’hui non seulement pour des affaires de l’entreprise, mais aussi pour discuter de notre divorce. Est-ce que vous avez le temps ? »

« Sophie ! », Luc a élevé la voix, « Comment ça, je ne savais pas que tu voulais un enfant ! »

Sophie était confuse : « Quoi ? »

Luc lui a lancé l’accord : « Regarde par toi-même. »

Sophie a ouvert l’accord et a découvert que dans la colonne des raisons du divorce, il était écrit : « La femme aime les enfants, mais le mari est stérile, ce qui a conduit à la rupture de la relation. »

Sophie s’est immédiatement sentie embarrassée. Juliette avait ajouté quelques clauses dans l’accord de divorce à son insu, toutes en sa faveur.

Alors ce n’était pas étonnant que Juliette ait été si enthousiaste à son départ, comme si elle allait devenir riche en un clin d’œil.

Mais ce n’était pas réaliste.

Elle a levé les yeux vers Luc, qui était en colère. Il devait penser qu’elle avait des arrière-pensées en demandant autant.

« Monsieur Xavier, cet accord a été envoyé par erreur, » Sophie l’a refermé, « Si c’est urgent, je peux vous en fournir un autre rapidement. »

« Moi, je suis impuissant ? »

Il s’est approché, le visage sombre, semblant vouloir vérifier si c’était vrai ou non.

Elle a reculé de deux pas : « Monsieur Xavier, sur ce point, je ne suis pas certaine, mais Magali pourrait en savoir plus... »

La seconde suivante, Luc lui a attrapé la main et l’a attirée contre lui.

Sophie ne pouvait pas résister, il l’a poussée contre le bureau.

Elle s’est appuyée sur le bureau et a heurté le coin, ressentant la douleur dans le bas du dos.

« Si tu voulais tellement un enfant, pourquoi ne l’as-tu pas dit plus tôt ? », a demandé Luc.

Sophie a ouvert la bouche pour répondre, mais Luc l’a coupée avec un rire froid : « Ou bien tu veux utiliser un enfant pour m’attacher à toi ? Le divorce est une ruse pour avoir un enfant avec moi ? »

Les mots de Luc l’ont fait pâlir. Elle a repoussé sa main : « Luc, ne va pas trop loin ! »

Luc est devenu encore plus froid et a dit d’une voix glaciale : « Sophie, je ne t’ai jamais mal traitée toutes ces années. Ne pense pas à des choses irréalistes ! »

Il ne la comprenait pas.

À ses yeux, en l’épousant, elle vivait une vie de luxe, portant le titre ronflant de « Madame Xavier ».

Mais elle n’était pas heureuse.

Sophie s’est calmée, lasse de se disputer avec lui : « N’oublie pas, c’est toi qui as fixé le contrat de mariage de trois ans, je ne fais que l’avancer. »

« C’est moi qui l’ai fixé, donc c’est moi qui décide la date de divorce. Sans mon accord, ce divorce n’aura pas lieu. »

Sophie a froncé les sourcils. Plus tôt il divorcerait d’elle, plus tôt il pourrait se remettre avec Magali, n’est-ce pas ?

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