Jean a précipitamment tendu la main vers le responsable pour le saluer : « Monsieur Véran, enchanté ! »Il était bien le premier responsable de la province Q, Frédéric Véran. »Il avait l’air d'avoir la cinquantaine. Il était jeune et en forme. S’il était capable de prendre ce poste important à un si jeune âge, il avait un avenir encore plus prometteur.Frédéric s'est montré aussi très respectueux et il a précipitamment serré la main de Jean et lui a dit : « Monsieur Guillaume a fait beaucoup de compliments à votre égard, j’avais donc très envie de vous rencontrer, du coup, je lui ai demandé de vous contacter, j’espère ne pas vous avoir dérangé. »En tant que premier responsable de la province, Frédéric lui a montré beaucoup de respect.Il fallait savoir qu’étant donné de son statut, partout où il allait, il était suivi par beaucoup de gardes du corps et de subordonnés. En dehors de la capitale, il était respectueusement accueilli partout dans le pays.Jean était donc surpris de le voi
Jean a souri. À ce moment-là, Emmanuel a allumé la cigarette de Jean.« Merci », a dit Jean en hochant la tête.Emmanuel n’a pas fumé, il a rangé le paquet de cigarettes dans sa poche et a dit : « Ce n’est pas grave, Jean, prends-moi comme ton pote. »« Monsieur Véran, je me sens un peu flatté », a dit Jean. Il ne savait pas quoi faire, il ne s’attendait pas à ce qu’Emmanuel ait un tel caractère.Normalement, il aurait dû ressembler à son père et être un homme sérieux et prudent, pourtant, il ne se faisait pas différencier avec les jeunes dans les rues.Emmanuel semblait s’en moquer, il a dit en riant : « Monsieur Guillaume m’a dit que tu es en fait très fort. Jean, prends-moi pour élève, n’hésite pas à me dire si tu as besoin de mon aide. Pourtant… »« Pourtant quoi ? » a demandé Jean.Emmanuel a dit d’un air mystérieux : « Tu dois m’apprendre quelque chose. »« T’apprendre quoi ? »« N’importe quoi », a dit Emmanuel, « des arts martiaux, de la magie, etc.. »Jean n’a pu s’empêcher d’
Gérard a ri et a dit : « Ce n’est pas grave, je demanderai à quelqu’un de l’accompagner jusqu’à chez lui. »En entendant ses mots, Jean était soulagé, du coup, il lui a dit au revoir et est rentré chez lui.Luna n’était pas encore rentrée, ce qui était rare, elle était probablement en train d’arranger les affaires dont ils avaient parlé dans l’après-midi. »Jean est rentré dans sa chambre et s’est endormi.Le lendemain matin, Jean s’est réveillé et avait extrêmement faim.Il a bu trop de vin le soir dernier et n’a pas beaucoup mangé, du coup, il avait très faim en se réveillant.En voyant que Luna n’était pas encore réveillée, il est allé au café Royer en voiture. Il a commandé beaucoup de choses.Dès qu’il a fini les commandes, son téléphone a sonné. Il a décroché.« Prof, où es-tu ? »Jean s’est figé, il ne s’attendait pas à ce que ce soit Emmanuel qui l’appelle.« Je prends mon petit-déjeuner, qu’il est-ce qu’il y a ? »« Prof, attends-moi, je n’ai pas encore déjeuné et je suis crev
Emmanuel ne comprenait pas la situation, il a juste donné le sandwich à Farbie sans rien dire.En voyant le visage de Farbie couvert de larmes, Jean a poussé un soupir et a dit : « Mange d’abord, on parlera après. »Farbie a essuyé ses larmes et a hoché silencieusement la tête, puis, il a commencé à manger à grandes bouchées.Quelques clients des tables voisines leur ont jeté des regards songeurs, et une femme a même murmuré : « Que font-ils là ? Pourquoi ont-ils demandé à un vagabond d’entrer? »Le visage de Jean s’est immédiatement rembruni et il a dit en regardant cette femme : « Il est mon ami, il n’est pas un vagabond. Montrez un peu de respect, s’il vous plaît. »Le regard glacial de Jean a donné à cette femme des frissons, elle s’est précipitamment retournée et n’a plus osé prononcer un mot.Jean a retiré son regard et a repris son petit-déjeuner.Après un moment, Farbie a tout mangé. Jean lui a donné des mouchoirs pour qu’il essuie sa bouche et a dit : « Dis-moi, ce qu'il s’est
Farbie était son ami, il avait été sur les champs de bataille avec lui.Avant, il était un homme courageux et féroce, il ne craignait pas la mort et pouvait se risquer à tout pour ses camarades.Pourtant, il est arrivé là où il était actuellement à cause d’un simple gangster dans un petit village.Cet homme a tué ses parents et Farbie ne pouvait jamais le pardonner parce qu’il était un vrai homme droit.« Farbie, c’est de ma faute. Je vais t’aider à te venger de lui », a dit Jean en grinçant les dents.« Non, boss », a dit Farbie en pleurant, « ce n’est pas de votre faute, c’est de ma faute, j’ai été un imbécile ! »Jean a poussé un soupir.Ses amis étaient tous féroces et courageux sur les champs de bataille, pourtant, la plupart d’entre eux n’étaient pas du tout doués à faire face à la société actuelle. Surtout, il y avait beaucoup de menteurs et d’homme vicieux autour d'eux.Il voulait savoir comment était la vie de ses autres camarades.À ce moment-là, une voiture noire imprimée «
Le ton de Jean indiquait qu’il voulait reprocher cela à Emmanuel.Emmanuel a affiché un sourire gêné et a dit : « Mon prof, je ne peux rien faire. Ce sont les règles fixées. Ces personnes collaborent entre eux et les dirigeants n’ont pas du temps à perdre pour prendre en charge ces affaires. »« Je crois que c’est parce qu’ils préfèrent ne pas s’en soucier », a dit Jean d’un ton léger.Emmanuel savait que Jean était mécontent. Il a donc immédiatement dit : « Ne t’inquiète pas, je prendrai en charge cette affaire. »Cela dit, il a sorti son téléphone pour passer un coup de fil.Après un instant, l’appel a été décroché et une voix s’est fait entendre : « Emmanuel, pourquoi ça t’est venu à l’esprit de m’appeler ? »« Tonton Olivier, je suis maintenant au café Royer près de la Résidence L, des gens d’une société de sécurité veulent m’emmener, peux-tu venir m’aider ? »En entendant ses mots, Olivier Ferrand s’est figé.Qui osait emmener le fils du premier responsable de la province ? Cherch
Tout à coup, Alexandre s’est figé.Qu’est-ce qui s’était passé ? Pourquoi ces agents semblaient-ils se précipiter vers lui ?Cependant, il n’osait pas bouger devant ces gens.Bien qu’il vienne de la campagne, il savait que ceux qui étaient en chemise blanche étaient des agents de police.Il s’est avancé pour les saluer, mais s’est fait plaquer au sol par un agent spécial avec sa crosse.« Si vous osez bouger encore, vous serez abattu sur-le-champ. »La voix froide de l’agent spécial a fait frissonner Alexandre. Il s’est levé précipitamment et a fait un bond en arrière. En tout cas, Pascal Ferrand était un fonctionnaire haut placé. Même si son niveau n’était pas aussi haut que celui de Frédéric, mais les forces de sécurité autour de lui n’étaient pas moins que les siennes. On ne pouvait pas facilement s’approcher de lui.À ce moment-là, Pascal s’est approché d’Emmanuel et lui a demandé avec un sourire : « Que se passe-t-il, Emmanuel ? »Emmanuel a dit d’une voix grave : « Ce Farbie est
Néanmoins, aux yeux de Pascal, un responsable du bureau de sécurité de la ville n’était qu’une petite choses. S’il voulait l’éliminer, ce serait simple comme bonjour.En particulier, il s’agissait d’Emmanuel. S’il n’avait pas découvert leurs crimes ni les avait envoyés en prison, comment cela s’était fait qu’Emmanuel l’appelait ?Les agents ont emmené Alexandre qui était déprimé et ses complices dans la voiture, Pascal a regardé Emmanuel et a dit avec un sourire : « Ne t’inquiète pas, je vais enquêter strictement sur cette affaire et donner une explication à ton ami. »« Merci, oncle Ferrand », a dit Emmanuel.Pascal a dit : « Ne sois pas si poli avec moi. N’hésite pas à me contacter si tu as besoin de moi. Surtout il y avait beaucoup de personnes malintentionnées dans le système politique, je vais certainement les punir sévèrement. »« Je vois, oncle Ferrand. Si j’en ai besoin, je t’appellerait certainement », a dit Emmanuel en souriant.Pascal a hoché la tête, avec un regard respectu
Voyant que Méline était si surprise, sa deuxième tante Adeline Honneur a tapoté son épaule et a dit d’un air mécontent : « Pourquoi tu cries ? Quel âge as-tu déjà ? Tu n’as même pas de petit ami jusqu’à maintenant ! Celui que je te présente aujourd’hui, est un jeune entrepreneur de notre bourg, il a une usine alimentaire, et il a des dizaines de millions d’euros. N’est-il pas digne d’être ton époux ? »« Oui, Méline. » La mère de Méline, Mélisa Honneur, a également dit : « Il a une famille riche, il est beau, nous l’avons déjà tous vu. »Le père de Méline, François Morrice, avait l’air plus humble, il n’a rien dit.Mais comment Méline pouvait-elle être d’accord avec eux ? Elle a dit précipitamment : « Je n’ai pas encore envie de chercher un petit ami, Jean, arrête, je n’y vais plus. »Méline ne savait pas que ce repas était en effet une rencontre matrimoniale pour elle. Elle n’avait pas eu cette idée du tout. D’ailleurs, Jean était à ses côtés à ce moment-là, elle avait hâte d’avoir un
Quant à Jean, il ne voulait plus continuer sur ce sujet.Après tout, ils avaient déjà divorcé. Elle avait le droit de faire ce qu’elle voulait.Il a réconforté Stéphanie avec quelques mots. Il est parti après avoir demandé l’état d’avancement de la fusion de la Société Legrand Flottant avec le KP Fiance.De retour sur l’île de Mer, Jean s’est enfermé dans sa chambre pour méditerr pendant un jour et une nuit, jusqu’au lendemain matin quand Méline l’a appelé.« Et bien, Jean, tu as dit de retourner dans notre ville natale, est-ce que tu y vas toujours ? »La voix faible de Méline a retenti au téléphone.Jean a immédiatement dit : « Oui, où es-tu ? Attends-moi, j’arrive tout de suite. »Ensuite, Méline lui donné une adresse, et Jean est immédiatement parti pour s’y rendre.Quand il est arrivé sur le lieu, Méline l’attendait déjà sur le bord de la route.Ce jour-là, Méline portait une chemise blanche et un jean skinny, ce qui lui donnait l’allure d’une élite sur le lieu de travail.Jean a
« Non, non », a dit Méline en agitant la main.Après avoir réfléchi, Jean a pensé que ce n’était pas possible, parce que Méline était la directrice générale de cet immeuble commercial à ce moment-là, et Stéphanie la protègeait, qui osait lui faire du mal ?« Alors, qu’est-ce qui se passe ? » a demandé Jean. Il ne savait pas ce qui lui était arrivé.Voyant cela, Méline a jeté un coup d’œil à Jean, et les deux se sont retirés dans un coin éloigné.Méline a dit avec embarras : « Depuis que je suis devenue la directrice générale, il y a eu beaucoup de rumeurs dans le centre commercial, ce qui n’est pas très gentil, donc je suis un peu gênée de te voir. »Après avoir réfléchi un moment, Jean a enfin compris ce que Méline voulait dire.Globalement, il avait aidé Méline à devenir la directrice générale, et les rumeurs entre eux deux s’étaient répandues dans le centre commercial. Il se racontait que Méline avait dragué un homme riche, ce qui était normal sur le lieu de travail.Après avoir
Hélène s’est assise dans le bureau de la directrice. Pendant un moment, elle n’arrivait pas à croire que c’était vrai.Elle a caressé le grand bureau, un sourire s’étalant lentement sur son visage.Tout ce qu’elle avait fait en valait la peine.Mais quelques instants plus tard, elle s’est calmée et a commencé à analyser le tout attentivement.En fin de compte, son attention était sur la vidéo envoyée par Suzanne. Qui était l’homme qui l’avait codée.L’identité de cette personne n’était certainement pas simple. Même dans le KP Fiannce, il devrait être un directeur de haut niveau, parce que cet incident était arrivé à Emmanuel. Il pouvait être lié à Emmanuel. Pouvait-il être un homme ordinaire ?Après y avoir réfléchi, elle a immédiatement commencé un plan pour organiser une interview pour le KP Finance, et dont l’animateur devrait être Jeanne.Après avoir fait le plan, Hélène était très fière.Jeanne et elle étaient toutes les deux bénéficiaires de cette affaire, alors elle devait profi
« Ah non. » Jean n’a pas pu s’empêcher de laisser échapper un soupir. Quelque chose est arrivé ?« Entrez. »Julien est entrée.Jean a froncé les sourcils et a regardé Julien. Au bout d’un moment, il a dit : « Dois-je faire quelque chose tout de suite ? »« Selon les règles, veuillez vous rendre au bureau maintenant et définir votre mot de passe ». a dit Julien.Jean a soudainement poussé un soupir de soulagement et a dit : « Je me suis demandé ce qui se passait, vous m’avez fait peur. »Ensuite, Jean a demandé à Luna et aux autres de l’attendre, et il est allé au bureau avec Julien.À ce moment-là, les collègues sont partis après l’installation et l’ajustement des équipements. Seuls les deux sont restés dans la pièce.Julien a d’abord appris à Jean comment utiliser ces équipements, puis lui a demandé de définir divers mots de passe.Il devait définir les mots de passe pour se connecter aux satellites, les mots de passe de démarrage d’ordinateur, les mots de passe de niveau deux d’opér
À ce moment-là, les quatre collègues avaient déjà commencé l’installation des équipements.Tout d’abord, ils ont installé un radar circulaire sur le toit, puis divers instruments ont été déployés dans la chambre.« Qu’est-ce que c’est ? » a demandé Jean.Julien a répondu : « C’est un récepteur de signal satellite, le système d’accès au réseau T, un superordinateur pour le bureau de la Défense. »« Ah ! » a dit Jean, en montrant que c’était clair.Le récepteur de signal satellite, bien sûr que c’était pour se connecter au signal satellite. Cela était plus stable que la ligne dédiée.Jean connaissait également le réseau T qui s’agissait d’un projet de sécurité nationale, qui pouvait être connecté à toutes les caméras publiques du pays et on pouvait y regarder des vidéos à tout moment.Quant à ce superordinateur, Jean n’en savait pas grand-chose, pourtant il savait bien que c’était certainement un ordinateurs doté d’une super puissance de calcul et d’un fonctionnement extrêmement rapide.
Avec une valise dans la main droite et un bandage sur le bras gauche, cet homme-là se tenait debout comme une lance.En le voyant, Jean a demandé avec surprise : « Julien Ferrand ? »Il a rapidement traversé le pont couvert, s’approchant de Julien. Après avoir regardé son bras, Jean a demandé : « Pourquoi êtes-vous venu si vite ? »« Julien Ferrand, combattant de première classe du bureau de la Défense, à vos ordres, Monsieur Claudel », a dit Julien avec un salut militaire standard.Jean a regardé le véhicule derrière lui et a demandé en fronçant les sourcils : « Qu’est-ce que ça veut dire ? »« C’est les équipements de notre poste, et plusieurs collègues », a dit Julien.« Comment savez-vous que j’habite ici ? » a demandé Jean.Julien a répondu : « Notre chef a déjà donné un ordre aux départements concernés dans la province Q, donc je l’ai appris. »En entendant ces mots, Jean était impuissant.Ce devrait être Frédéric. Mais en même temps, il craignait que le pouvoir du bureau de la D
S’il était un proche de la famille Véran, il était fini ! Sa carrière serait foutue !Il s’est relevé malgré la douleur qui se faisait sentir partout et s’est mis à genoux devant Emmanuel et les autres, il a dit d’un air pitoyable : « Mesdames, messieurs, j’ai tort, j’ai tort, je n’aurais pas dû être aussi grossier, je vous présente mes excuses, pouvez-vous m’épargner ? Je vous prie la grâce ! »« Dégage ! Ne dérange pas notre dîner ! », a froidement dit Emmanuel.À ce moment-là, Guillaume a compris qu’il ne servait plus à rien de crier grâce, s’il restait toujours devant eux, il risquait d’avoir plus de conséquences que de perdre son emploi. Malgré la douleur physique, il s’est respectueusement penché sur Emmanuel et a présenté ses excuses, puis, il est parti d’un air angoissé avec ses amis.Cette scène choqué tout le monde dans le restaurant.Cette femme était une excellente combattante, et par quelques mots, ce jeune homme a fait son adversaire crier grâce en s’agenouillant. Qui ét
Jean a secoué la tête, cet homme avait évidemment trop bu et était pris par son désir, c’était vraiment un type chiant.Emmanuel a froncé les sourcils, il était déjà très mécontent.Céline a grondé : « Si tu as trop bu, rentre et repose-toi, ne te cherche pas de problèmes. »Luna s’est penchée sur Jean et a affiché un rire en couvrant sa bouche.L’homme portant un costume se sentait humilié, il était donc un peu en colère. Pourtant, avant qu’il ne finisse ses mots, deux hommes derrière lui se sont avancés et ont dit à Céline : « Montre un peu de respect, sais-tu qui il est ? »« Je m’en moque complètement. Peu importe qui il est, dégage immédiatement ! », a froidement dit Céline.Un homme a furieusement dit : « Merde, Guillaume travaille dans le département des commerces, et nous, beaucoup de personnes dans le quartier ont entendu parler de notre nom, comment oses-tu parler avec Guillaume d’un tel ton ? »« Ah bon ? Alors ? »Céline semblait avoir du mal à réprimer sa colère.Ces homme