Chapitre 3
Flash back
*****Sandrine *****
Assise devant la télévision je regardais ma montre, il est minuit passé et luc mon bien aimé tardait à rentrer. Luc et moi vivions ensemble depuis environs 4 ans déjà, mes parents n’avaient jamais accepté notre relation mais entêté, je l’avais suivi. Je ne savais pas ce qui m’attendait, comme quoi c’est vrai ce que l’on dit je cite, ce qu’un adulte voit étant assis, un enfant même s’il monte sur un arbre ne verra pas. Tout le monde était contre mais moi je l’aimais. J’avais 18 ans et je venais d’avoir mon examen, je me sentais grande, intelligente et belle. Luc m’aviat proposé de vivre ensemble et tous les deux on allait mieux préparer notre mariage. J’étais toute excitée à l’idée de me réveiller chaque matin auprès de l’homme que j’aimais, un soir j’ai rassemblé mes chose et je suis parti, mon papa n’aviat pas essayé de me retenir, il était assis et me laissait faire, maman pleurait à chaude larme mais mon amour pour Luc surpassait tout, alors je suis partie. Les premières semaines, mois étaient un conte de fée. J’étais heureuse et j’avais même oublié que je devais m’inscrire pour l’’université. J’étais quittée d’une grande maison ou j’avais une grande et belle chambre à moi toute seule, pour une petite chambre pas moderne que je partageais avec mon chéri. Il me disait toujours, fais-moi confiance, c’est temporaire. A 27 ans Luc gagnait bien sa vie, je ne comprenais pas pourquoi il demeurait dans cette chambre mais je n’osais pas le lui demander de peur de le blesser.
Mon calvaire à commencer lorsque je suis tombé enceinte de mon premier enfant, c’était horrible, il m’en voulait d’avoir été négligente
-Mais comment tu peux dire une chose pareille Luc, tu devrais être heureux
-Heureux de quoi, pour quoi, tu m’as piégé
-Nous sommes un couple ou pas ? Tu me fais mal lorsque tu réagis ainsi, je porte ton enfant et tu devras t’y faire
-Je ne suis pas prêt à avoir cet enfant, et toi non plus, tu dois réfléchir à ton avenir, tu dois retourner à l’école
-La grossesse n’a jamais empêché quelqu’un de fréquenter je te signal
-Demain on va à la clinique, tu vas te débarrasser de ca
Le lendemain très tôt nous étions en route pour la clique et 2 heures plus tard ce petit être qui grandissait en moi n’avait pas eu la chance de naitre. J’étais en colère contre lui mais il a eu raison de moi, il m’a convaincu, il a même pleuré pour me demander pardon et je lui ai pardonné. Notre vie de couple avait pris un coup après cet épisode mais au fil des mois tout est rentré à l’ordre, du moins c’est ce que je pensais. J’ai eu un retard trois autres fois et toutes les fois monsieur me faisait avaler une pilule et je perdais le bébé, je l’ai su plus tard.
Chaque fois monsieur mon supposé mari trouvait une excuse pour ne pas m’inscrire à l’université, je suis fauché, on ne m’a pas payé au boulot, j’ai été arnaqué, une excuse après une autre. On ne parlait plus du mariage religieux et civil de peur qu’il ne se met en colère et moi j’ai fini par laisser tomber. Quatre années étaient passées et nous vivions toujours dans cette même chambre. Je restais là à l’attendre, je passais des nuits éveillées, à l’attendre. Je faisais parfois deux jours sans le voir et lorsqu’il rentrait il me donnait toujours des excuses. Je n’avais pas d’amis, je n’avais même pas de téléphone androïde pour me distraire sur les réseaux sociaux, mon téléphone me servait à émettre et répondre aux appels. Lorsque maman m’appelait je lui disais que tout allait bien, même lorsqu’elle insistait, j’avais honte d’admettre que j’avais échoué, j’avais honte d’aller m’excuser.
J’étais assise comme d’habitude chez moi un samedi lorsque mon téléphone a sonné, c’était maman
-Allo maman
-Oui Sandrine ça va ?
-Oui maman ça va et toi
-Ça va ? Ton mari est où ?
-Il est sorti hier pour le travail mais il m’a appelé tout a heure qu’il rentre bientôt, y a-t-il un problème maman?
-Oui le feignant est à la mairie a l’heure où je te parle, il concrétise son union avec la mère de ses enfants, voilà ce qui arrive lorsqu’on n’écoute pas les parents
Je n’écoutais plus de qu’elle disait par la suite, j’ai laissé glisser le téléphone, tout doucement cherchant un endroit pour m’assoir, la fatigue me submergeait. Quelques minutes plus tard, j’étais en route pour la mairie. Il était belle et bien là en chair et en os. L’homme de ma vie se mariait avec une autre, la mère de ses enfants. Il était assis la et il criait à haute voix oui je le veux. Tout le monde était heureux, je les observais à distance et ça se voyait qu’il était heureux, à cet instant j’ai compris beaucoup de choses, mes yeux s’ouvraient et je pouvais voir clairement qui était cet homme avec qui j’ai partagé 4 ans de vie commune. La douleur dans mon cœur était indescriptible, je pensais à ma vie, à mes enfants qui n’avaient pas eu la chance de naitre, je m’interrogeais sur ce que je ressentais pour lui, était-ce de l’amour où de la folie. J’étais resté un moment-là à les regarder avant de retourner l’attendre dans notre chambre comme il aimait si bien le dire, c’est notre chambre. Je suis restée tout le weekend seule, à me morfondre, maman m’avait appelé à plusieurs reprises mais je ne voulais rien savoir, je voulais être seule, j’avais mal. Je me posais mille et une questions, je voulais savoir pourquoi je passais par une situation pareille. Le lundi qui suivait, il est rentré tout souriant
Je trouvais qu’il avait changé, il était plus joyeux que d’habitude, il était heureux alors que je mourais de l’intérieure.
-Ma chérie je suis rentré crie-t-il
Jetais couchée, je le regardais sans rien dire
-Comment tu vas ma toute belle, mon rayon de soleil, ma femme ? me demande-t-il en se penchant pour me donner une bise
-Je suis fatiguée dis-je en esquivant sa bise
-Comment ça tu es fatiguée ? Ce n’est qu’un baiser rien d’autre, tu passes tout un weekend sans voir ton chéri et c’est comme ça que tu l’accueil ?
Je n’’arrivais à crois, mon Dieu comment l’’homme peut-il être aussi mesquin, il était placé là devant moi et me parlait comme tout homme normal, tchrrr j’avais la rage.
Je n’avais plus la force de faire semblant, alors j’avais éclaté en sanglot d’’un coup
-Tu es très méchant Luc, je te déteste, tu es un monstre
- De quoi parles-tu me demande-t-il
-Je sais tout
-Qu’est-ce que tu sais exactement
-Tout, je t’ai tout donné, j’ai tourné le dos à ma famille pour toi, mais regarde comment tu me traites, comme un objet, je mérite mieux Luc, je mérite mieux.
A cet instant je n’avais qu’une seule envie, m’enfuir, aller loin de cet homme sournois que j’avais en face de moi. La vie est cruelle, ceux qui te font du mal sont ceux que tu aimes le plus. Il était là devant moi, assis en face de moi, les mains soutenant sa tète
-Je suis désolé dit-il
-Pardon ?
-Je suis désolé, j’ai épousé une autre mais c’est toi que j’aime
-C’est tout ? Est-ce tout ce que tu trouves à dire ? Après 4 ans de relation ? Je comprends maintenant pourquoi tu ne voulais pas d’enfant avec moi, en fait tu ne voulais rien qui puisse me lier à toi, ohh que j’ai été naïve. Je t’aimais follement Luc. On vivait dans cette chambre étroite alors que tu as une villa où tu vis avec ta véritable famille.
Ce n’est pas ce que tu crois, il ya une explication à tout, je t’aime Sandrine s’il te plait ne me quitte pas. Reste avec moi, je’ te donnerai tout ce que tu veux
La douleur était atroce, je soutenais ma poitrine, j’avais l’impression de manquer d’aire
-Comment peut tu dire que tu m’’aimes alors que tu a épousé une autre, je vivais avec un monstre déquisé en ange mon Dieu J’ai sacrifié mon éducation pour toi, oh mon Dieu, je te déteste
Je criais tellement fort
-Je m’excuse ma chéri, je ne sais pas ce qui m’a pris, je suis désolé vraiment dit-il en me prenant dans ses bras
-Lâche moi hypocrite, ne t’avise plus jamais de me toucher, tu payeras pour tout ce que tu me fais subir, je te souhaite tout le malheur du monde, tu ne seras jamais heureux.
C’était la dernière phrase que j’avais dite avant de m’en aller, ma valise était déjà prête, j’ai tourné le dos à cet homme que j’aimais tant et je suis parti sans regarder en arrière. Je suis retournée chez mes parents comme ce fils prodigue, la queue dans les jambes, implorant le pardon de mes parents, heureusement pour moi, ils m’ont accueilli à bras ouverts. Ils m’ont soutenu et aidé à aller de l’avant, l’année qui suivait j’ai changé de ville et je me suis inscrite à l’université, j’ai eu ma licence et j’ai rencontré celui qui aujourd’hui et mon mari et le père de ma petite Chloé.
**Fin du flashback**
-Je suis vraiment désolé pour ce que tu as traversé dit Faby
Je ne m’étais même pas rendu compte que je pleurais, elle me tend un mouchoir pour me nettoyer le visage
-Merci ma chérie
-Dit moi l’as-tu pardonné
-Non dis-je sèchement
-Je te comprends, ce n’est pas facile
-Je ne l’ai pas pardonné mais je suis passé à autre chose
-Où est-il maintenant ?
-Je n’ai aucune idée et vraiment je ne veux pas savoir, où qu’il se trouve j’’espere qu’il souffre dis-je en colère
-La vengeance est un plat qui se mange froid
-Je ne compte pas me venger de lui, la vie s’en chargera, cette étape de ma vie n’était qu’une folie rien de plus
-Ok si tu le dis. Moi j’essaie de repartir à zéro même si c’est difficile. Merci pour ton soutient
-T’inquiète pas ça ira, tu verras qu’’avec le temps, tout reviendra dans l’ordre, arme ton moral ça va aller
-Merci
-Retournons au travail ma belle
-Tu as raison.
****Béri******
Ça fait 3 mois déjà que nous nous sommes dit oui devant Dieu et les hommes, la vie avec mon chéri est juste parfaite, il est le mari le plus doux de la planète, si je me trompe faites-moi voir le contraire. J’ai fait un test de grossesse et devinez quoi ? Il est positif, je suis heureuse et je suis sure que mon chéri aussi sera heureux.
Je réfléchi sur comment lui annoncer la nouvelle. Me voici sur F******k en train de chercher comment lui annoncer la nouvelle, je lis les témoignages différents et je souris, c’est juste magnifique, je souhaite ce bonheur a toute les femmes, je prie pour que ma grossesse ce passe dans de bonne condition, j’appréhende également le déroulement, j’espère que tout ira bien pour moi, j’ai même déjà trouvé les prénoms pour mon enfant. J’ai hâte de le serré dans mes bras. J’espère avoir beaucoup d’enfants, nous ne sommes que deux filles à nos parents, Faby et moi. En pensant à elle je me rappelle que ça fait plusieurs jours que nous n’avons pas eu à échanger. Ma petite sœur que j’aime tant, je souris en pensant à elle.
J’ai finalement trouve une astuce pour lui parler de ma grossesse. J’ai choisi l’astuce’ la plus simple.
Il est 19h, j’appelé mon chéri mais il ne décroche pas, je suis inquiète, j’essaie à plusieurs reprise mais rien, je fini par paniquer. Il n’a pas l’habitude de tarder au travail sauf en cas d’’urgence, mais il m’appelle avant pour me prévenir.
Ce n’est qu’’a 21 heure qu’il se pointe, je ne peux m’empêcher de froisser le visage.
Chéri je commence avant tout par m’excuser
Tu aurais dû me prévenir bébé ; j’étais inquiète pour toi
Je sais et je suis désole dit-il avant de me prendre dans ses bras, il y a eu une urgence lorsque je m’apprêtais à rentrer et je n’ai pas eu le choix, tout est allé si vite, je n’ai pas eu le temps de te faire signe, je suis désolé ma princesse, je ne le ferai plus, viens là dit-il en me tirant vers lui
Je continue à faire la tête mais je suis contente lorsqu’il me parle ainsi, je trouve mon refuge dans ses bras, nous restons dans cette position pendant quelque minutes avant qu’il ne se détache pour se diriger vers la chambre, mon cœur se met à battre plus fort, je suis excitée de voir son visage, il avance je le suis au pas. Il entre, son visage ne laisse paraitre aucune émotion, il se débarbouille et se dirige vers la salle de bain, je suis tout à coup frustrée, je me laisse aller sur le sol, je veux pleurer mais je me retiens, je veux crier mais pourquoi ? Je me tourne vers ma décoration, je la trouve tout simplement jolie, mais pourquoi réagit-il ainsi, je décide de me calmer, je reste assise à l’attendre.
Chapitre 4****Samuel *****J’ai voulu éclater de rire lorsque j’ai regardé son visage, sa décoration est juste magnifique, j’ai fait exprès de ne pas en parler, enfin elle s’est décidée à faire un test de grossesse, je suis trop excité à l’idée de devenir papa, je suis heureux. Je prie pour que tout se passe bien et que nos enfants soient toujours en bonne santé. Je sors de la salle de bain et la retrouve assise toute tristeHumm Bari ça va aller?Elle me regarde simplement sans rien direTa décoration est magnifique, enfin tu tes décidée de faire un test de grossesse,Tu savais déjà? Me demande-t-elle surpriseBien sûr, n’oublie pas que ton mari est médecin, je l’ai su dès les premiers joursEt tu ne m’a rien dit pourquoi&nb
Chapitre 5Quelque minute plus tard je suis à l’hôpital, j’aperçois Samuel et sa petite sœur à l’extérieur du bâtiment, il me fait signe de la main.-Elle est à l’intérieur me dit Samuel, on ne nous laisse pas entrer-Bonsoir Cynthia, dis-je à sa sœur-Bonsoir ma belle comment tu vas? me demande-t-elle-Me voici oo je ne me plein pas trop et toi-Moi ça va on gère-Cool.On reste à papoter et à aller ici et là à la demande des infirmières.Le travail de Beri évolue lentement, il est déjà 6 h du matin, nous avons passé toute la nuit éveillé, j’appelle Sandrine pour lui faire part de ma situation, elle est d’accord pour gérer. Toute la nuit aucun signe de Christian je suis inquiète, il ne me r&e
Je suis dehors avec André et Clara, Lara est en ce moment en train de subir une transfusion sanguine, son examen a été lance, nous aurons les résultats dans une semaine, j’ai également profité de la présence de Clara pour faire son examen, je veux être rassuré. J’ai fait part de la situation à Sam, il sera là demain.-Merci d’être venu lui dis-je-De rien dit-il simplement je serai toujours là pour toi-même si je me mari-Ne dis pas de bêtise, je suis sûr que ça changerait lorsque tu auras un intérêt pour une autre, -ce n’est qu’une question de temps.-Tu ne me connais pas assez-En tous cas merci beaucoup, ce geste je ne l’oublierai jamais-N’importe qui à ma place aurait fait pareil-Merci beaucoupNous restons quelque minute avant qu’il ne
***Beri ******Finalement Samuel m’avait convaincu ne pas refaire les examens, de toutes les façons les filles vont très bien, Lara grandit comme une reine, elle n’a plus fait de fièvre depuis la dernière fois. Nous sommes au mariage de Faby, elle est très belle et heureuse, maman est très heureuse pour sa deuxième fille qui se mari. Qui aurait cru qu’elle allait finalement épouser ce Christian qui lui a tellement fait de mal.La vie nous réserve parfois beaucoup de surprise, l’organisation est réussie, mes filles sont les petite demoiselles d’honneur, elles sont toute heureuses d’ailleurs moi aussi. J’ai repris mon foyer en main, mon angoisse a disparu. Je suis sereine.Nous rentrons chez nous épuisés. Nous faisons coucher les filles avant d’aller dans notre chambre. Cette journée nous a fait revivre notre mariage. Voir ma s
Chapitre 8Flash-back-Chéri je sais, ça ne fait que quelques mois que nous sommes ensemble mais j’aimerais que tu fasses ton examen d’électrophorèse de l’hémoglobine, je suis AS et j’aimerais connaitre le tien pour pourvoir véritablement m’engager, je ne veux pas de mauvaise surprise dans l’avenir-Ne t’inquiète pas ma puce, je sais que je suis AA et même si je suis AS il y a une possibilité d’avoir les enfants AS et AA, donc je sais que Dieu lui-même verra notre amour et sera de notre côté, il sera conquis dit-il en me faisant un câlin-Je sais très bien que nous avons une chance d’avoir des enfants sains mais bébé ne courons pas le risque d’avoir les enfants malades je t’en prie fais ton examen-Je te promets, je le ferais, tu es mon âme sœur, ma femme, la future
***Samuel *****Je suis assis sur le lit près de ma femme qui ne me prête aucune attention, c’est ainsi depuis l’hôpital. Elle ne me regarde pas, ne me parle pas et passe par Faby pour me demander un service.Je suis peut être un salaud mais je l’aime énormément, comment lui dire que je l’ai fait par amour pour elle, je l’aime à mourir. Pour rien au monde je ne la laisserais partir, je préfère mourirÇa me fend le cœur de voir ma fille inerte sans pouvoir lui venir en aide. Je suis abattu, déboussolé, je meurs à petit feu.Je me tourne vers elle et l’observe, elle a le regard dans le vide, je me demande à quoi elle pense-Chérie je suis désolé dis-je-Reserve ta salive et larmes pour les obsèques de ta fille demain me dit-elle sans aucune émotion avant de
-Tu as beaucoup de colère dans tes paroles ma fille et ce n’est pas bon pour toiOn nous garde encore à l’hôpital pendant quelque heure avant de nous libérer, je passe par chez moi récupérer ma fille et quelque vêtement mais elle n’y est pas.J’appelle ma ménagère qui me fait savoir que ma petite est chez ma belle-mère à bonaberi-Comment ça ma fille est à bonaberi demande-je en colère-Votre belle-mère est venue l’’a chercher et m’’a demander de rentrer dit-elle d’une voix tremblante-Qui te paye dans cette maison Annette?-C’est vous madame répond t-elle-Qui est responsable de ma fille-C’est vous madame-Et pourquoi avoir accepté que ma fille quitte la maison-Comme elle est votre belle-mère je pensais que-Je
***Beri ******Samuel vient de quitter, il est très furieux, il a agi comme un animal vis à vis d’André-Je suis désolé pour ce qu’il t’a fait-Ça va aller, ne t’’inquiète pas, le mieux est que je parte-Tu es sûr que ça va? On pourrait aller aux urgences tu sais?-Ne t’inquiète pas pour moi, merci de m’avoir défendu me dit-il-C’était la moindre des choses pour tout ce’ que tu as déjà eu à faire pour moiNous restons quelque minutes ensemble avant qu’il ne me laisse pour le boulot.André est un homme merveilleux avec qui toutes les femmes se sentiraient heureuse mais lorsque je le regarde je ne ressens rien d’autre que de l’amitié.Nous passons trois jour à l’hôpital, Lara est suivie normalement selon l
Nous prenons soins de ce petit bonhomme ensemble, nous dinons ensemble et nous allons nous coucher après avoir couché le petit AMOUR. J’ai choisi ce prénom parce que ce petit a transformé la haine que j’avais dans le cœur en amour. Je l’aimerai de tout mon cœur, je lui donnerai tout l’amour que ses parents auraient pu lui donner.****Nous nous levons très tôt le lendemain, nous prenons le petit déjeuner avant de prendre la route pour Douala. Nous arrivons quelque heures plus tard, il me laisse chez mes parents, il descend les valises.-Ce sont tes valises Samuel, ne te gêne pas-J’ai pris ces vêtements pour toi et le petit j’aimerais que tu les garde-Mais,,-Pas de mais, prend bien soin de lui, je t’ai aimé et je t’aimerai toujours ma belle, je ne te ferai plus jamais de mal. Tu peux refaire ta vie avec qui tu veux
**Samuel ***Tout est prêt pour mon voyage avec ma femme, nous avons besoin de nous retrouver seul pour faire renaitre nos sentiments.Je lui prépare une surprise, elle sera heureuse.C’est aujourd’hui ou jamais, je la suis de prêt, je vais agir au moment opportun.Je m’assoir directement après elle, elle sursaute-Qu’est-ce que tu me veux encore Samuel-Relax, ne panique pas, suis moi-Je ne te suivrai pas Samuel, non je dis-En ce moment précis, le sort de ta maman est entre tes mains, il suffit d’un coup de fil pour qu’elle perde la vie-Tu es cruel Samuel-Tu me pousse à bout ma puce, je veux être doux mais tu ne me laisse pas le choix-Je te déteste Samuel-Suis moi et reste zen, sois naturelleJe m’avance et elle me suit, nous entrons dans ma voiture garé en face du restaurant
***Samuel****Vous m’avez condamné sans même me comprendre, aujourd’hui je suis seul, ma famille m’a tourné le dos, la seule personne qui cherche encore à savoir comment je vais c’est ma mère mais je ne veux rien savoir d’elle, ma vie est détruite à cause d’elle, quelle mère peut encourager son enfant dans des moments pareils, elle aurait dû me décourager lorsqu’il était temps, je suis peut-être médecin, c’est vrai je connaissais ce que ça impliquait mais je suis aussi un être humain et croyez-moi ce n’est pas facile de voire la femme que vous aime avec un autre juste parce que vous être pas compatible génétiquement. Je l’aimais et je l’aime encore, je n’ai pas eu d’autre choix que de signer les papiers du divorce parce que j’avais trop de pression venant de plusieurs person
**Faby**Nous nous enlaçons, je me sens en sécurité dans ses bras. Je lui souhaite ce qu’il y a de beau dans cette vie, elle mérite de rencontrer le vrai amour, exempté de toute folie.-MerciNous sommes en plein échange lorsqu’il se rapproche de nous-Qui est-ce? Demandais-je à ma sœur-Denis dit-elle, un ancien camarade-Hummm mignon-Tu as déjà André je te signal-Haha je vous laisse, je vais retrouver maman dans la chambre, je suis prête à répondre à toute ses questions, je salue Denis avant de m’éclipserD’accord dit-elle**Beri****-Comment tu vas?-Assez bien me répond-il-Et ta maman?-Elle va plutôt bien elle se remet petit à petit-Cool-Et toi? Comment va ton mari,-Ex-mari tu veu
**faby**Ce n’est qu’arrivé chez mes parents que je souffle un peu-Ekiee Faby c’est comment-Maman pardon laisse-moi un peu souffler, donne-moi un bon verre d’eau-Oup enfin tu t’es décidée-Laisse seulement ma sœur-Je suis contente, l’amour nous rend fou parfois mais on y tient tellement, n’oublie pas que tu as les choses à me raconter hein-Humm Beri pardon laisse-moi me reposer-Tu passes le temps à fuir la conversation-Ok ça va je sais que tu es au courant pour André et moi-Bien sûr que je suis au courant, et je suis dépassée que ça soit lui qui me le dise et pas toi-J’avais peur-De quoi?-D’être jugée-Par qui? Moi? Tu es ma sœur et tout ce que je souhaite c’
**Beri**-Beri ça va? Comment te sens-tu me demandait-il-J’ai mal-Je t’amène à l’hôpital dit-il en me soulevant du sol d’un coupNous sommes en route pour l’hôpital, j’ai très mal, je profite pour prévenir les parents et Faby, nous arrivons à l’hôpital et nous dirigeons vers le service de gynécologie.Je ne suis qu’à 32 semaines, la sage-femme m’annonce que ma fille est en route, elle sera prématurée.Je suis seule dans la chambre, mes parents sont dehors, parait-il que l’atmosphère est tendu mais ce qui me préoccupe c’est la santé de ma fille.**Samuel ***Nous sommes dehors, les parents de Beri, faby et moi, depuis son arrivée, faby est en lunettes de soleil, on dirait qu’elle cache son visage. Son papa me guette du coin de l’&
**Faby**-Eeoooo, revenez sur terre mes loulousIl s’installe, nous discutons encore pendant plusieurs minutes dans la joie avant que je me décide à les laisser.-N’oublie pas notre rendez-vous de demain-D’accord dis-je avant de les quitter. J’arrive à la maison et je retrouve un mari en colère comme d’habitude-Où étais-tu-Chez ma mère-Chaque jour?-Ma sœur y est et elle a besoin de moi, elle ne va pas bien-Quelle rentre chez son mari donc, je ne veux plus te voir là-bas-Tu n’as pas le droit de m’imposer cette décision, j’irais lui rendre visite que tu le veuille ou pas dis-je en lui faisant face-Je rêve ou bien tu viens de me dire non? Dit-il, dépassé-Je suis dans un foyer et on est dans une république où on n’a pas droit &ag
Je regarde Samuel couché, il fait pitié, son orgueil de ces derniers temps est réduit, il se fait tout petit, il pleur en silence. J’ai de la peine pour lui. Le corps de ma petite est toujours là, la maman de Samuel est en face de lui et n’ose pas l’’approcher, mes parents sont l’’un près de l’autre. J’observe la scène, je ne veux pas porter ce lourd fardeau toute seule-Je suis enceinte, j’ai fait le teste de l’enfant qui grandit en moi et.. Je marque une pauseTous les regards convergents vers moi, ils sont suspendus à mes lèvres-Il est malade dis-je calmement-Non, crie maman, pas un autre malade, mon Dieu que t’ai-je fait, n’as-tu pas pitié de moi, j’ai tant souffert avec mes enfants, pourquoi tu inflige cette douleur à ma fille, pourquoi?-Belle maman j’espère que ce
**Beri ****Je suis devant le médecin, il a les résultats de l’électrophorèse de mon enfant-Docteur pas de mystère allez-y, dites-moi, quel est le résultatIl prend le temps de sortir le résultat de l’enveloppeJe suis scotchée à ses lèvres-Madame votre fille est SS, je suis désolé-Encore un autre enfant malade, que vais-je faire seigneur, je t’ai prié mais tu ne m’as pas écoutée, que fais-je à cet instant, où vais-je-Madame vous avez le choix, soit de garder cette grossesse tout en sachant que l’enfant sera malade ou encore la faire évacuer-Je garde ma grossesse-Réfléchissez-y bien madame,-Ma décision est prise dis-je en caressant mon abdomen, le seigneur reprendra cette enfant en son heure voulu, quant à moi, je lui do