***Samuel *****
Je suis assis sur le lit près de ma femme qui ne me prête aucune attention, c’est ainsi depuis l’hôpital. Elle ne me regarde pas, ne me parle pas et passe par Faby pour me demander un service.
Je suis peut être un salaud mais je l’aime énormément, comment lui dire que je l’ai fait par amour pour elle, je l’aime à mourir. Pour rien au monde je ne la laisserais partir, je préfère mourir
Ça me fend le cœur de voir ma fille inerte sans pouvoir lui venir en aide. Je suis abattu, déboussolé, je meurs à petit feu.
Je me tourne vers elle et l’observe, elle a le regard dans le vide, je me demande à quoi elle pense
-Chérie je suis désolé dis-je
-Reserve ta salive et larmes pour les obsèques de ta fille demain me dit-elle sans aucune émotion avant de
-Tu as beaucoup de colère dans tes paroles ma fille et ce n’est pas bon pour toiOn nous garde encore à l’hôpital pendant quelque heure avant de nous libérer, je passe par chez moi récupérer ma fille et quelque vêtement mais elle n’y est pas.J’appelle ma ménagère qui me fait savoir que ma petite est chez ma belle-mère à bonaberi-Comment ça ma fille est à bonaberi demande-je en colère-Votre belle-mère est venue l’’a chercher et m’’a demander de rentrer dit-elle d’une voix tremblante-Qui te paye dans cette maison Annette?-C’est vous madame répond t-elle-Qui est responsable de ma fille-C’est vous madame-Et pourquoi avoir accepté que ma fille quitte la maison-Comme elle est votre belle-mère je pensais que-Je
***Beri ******Samuel vient de quitter, il est très furieux, il a agi comme un animal vis à vis d’André-Je suis désolé pour ce qu’il t’a fait-Ça va aller, ne t’’inquiète pas, le mieux est que je parte-Tu es sûr que ça va? On pourrait aller aux urgences tu sais?-Ne t’inquiète pas pour moi, merci de m’avoir défendu me dit-il-C’était la moindre des choses pour tout ce’ que tu as déjà eu à faire pour moiNous restons quelque minutes ensemble avant qu’il ne me laisse pour le boulot.André est un homme merveilleux avec qui toutes les femmes se sentiraient heureuse mais lorsque je le regarde je ne ressens rien d’autre que de l’amitié.Nous passons trois jour à l’hôpital, Lara est suivie normalement selon l
J’entre et trouve monsieur allongé au séjour-C’est une heure pour une femme mariée de rentrer? En plus qui est le monsieur qui t’a déposé, me demande Christian-Bonsoir Christian dis-je en le traversant-Faby ne me tourne pas les talons quand je te parle, revient ici, Faby crie-t-il derrière moiJe ne l’écoute pas et continue à marcher, il me rattrape rapidement et m’arrête par les cheveux-Aie Christian tu me fais mal, laisse-moi tranquille Kameni-Je ne te laisse pas tant que tu ne m’aurais pas dit qui est celui qui est venu te laisser-André, l’’ami de ma sœur finis-je par dire, nous étions à la maison et il est venu me raccompagner-Donc comme ta sœur a fui le mariage, elle veut t’attirer dans sa débauche n&rsq
**Beri ****Je suis devant le médecin, il a les résultats de l’électrophorèse de mon enfant-Docteur pas de mystère allez-y, dites-moi, quel est le résultatIl prend le temps de sortir le résultat de l’enveloppeJe suis scotchée à ses lèvres-Madame votre fille est SS, je suis désolé-Encore un autre enfant malade, que vais-je faire seigneur, je t’ai prié mais tu ne m’as pas écoutée, que fais-je à cet instant, où vais-je-Madame vous avez le choix, soit de garder cette grossesse tout en sachant que l’enfant sera malade ou encore la faire évacuer-Je garde ma grossesse-Réfléchissez-y bien madame,-Ma décision est prise dis-je en caressant mon abdomen, le seigneur reprendra cette enfant en son heure voulu, quant à moi, je lui do
Je regarde Samuel couché, il fait pitié, son orgueil de ces derniers temps est réduit, il se fait tout petit, il pleur en silence. J’ai de la peine pour lui. Le corps de ma petite est toujours là, la maman de Samuel est en face de lui et n’ose pas l’’approcher, mes parents sont l’’un près de l’autre. J’observe la scène, je ne veux pas porter ce lourd fardeau toute seule-Je suis enceinte, j’ai fait le teste de l’enfant qui grandit en moi et.. Je marque une pauseTous les regards convergents vers moi, ils sont suspendus à mes lèvres-Il est malade dis-je calmement-Non, crie maman, pas un autre malade, mon Dieu que t’ai-je fait, n’as-tu pas pitié de moi, j’ai tant souffert avec mes enfants, pourquoi tu inflige cette douleur à ma fille, pourquoi?-Belle maman j’espère que ce
**Faby**-Eeoooo, revenez sur terre mes loulousIl s’installe, nous discutons encore pendant plusieurs minutes dans la joie avant que je me décide à les laisser.-N’oublie pas notre rendez-vous de demain-D’accord dis-je avant de les quitter. J’arrive à la maison et je retrouve un mari en colère comme d’habitude-Où étais-tu-Chez ma mère-Chaque jour?-Ma sœur y est et elle a besoin de moi, elle ne va pas bien-Quelle rentre chez son mari donc, je ne veux plus te voir là-bas-Tu n’as pas le droit de m’imposer cette décision, j’irais lui rendre visite que tu le veuille ou pas dis-je en lui faisant face-Je rêve ou bien tu viens de me dire non? Dit-il, dépassé-Je suis dans un foyer et on est dans une république où on n’a pas droit &ag
**Beri**-Beri ça va? Comment te sens-tu me demandait-il-J’ai mal-Je t’amène à l’hôpital dit-il en me soulevant du sol d’un coupNous sommes en route pour l’hôpital, j’ai très mal, je profite pour prévenir les parents et Faby, nous arrivons à l’hôpital et nous dirigeons vers le service de gynécologie.Je ne suis qu’à 32 semaines, la sage-femme m’annonce que ma fille est en route, elle sera prématurée.Je suis seule dans la chambre, mes parents sont dehors, parait-il que l’atmosphère est tendu mais ce qui me préoccupe c’est la santé de ma fille.**Samuel ***Nous sommes dehors, les parents de Beri, faby et moi, depuis son arrivée, faby est en lunettes de soleil, on dirait qu’elle cache son visage. Son papa me guette du coin de l’&
**faby**Ce n’est qu’arrivé chez mes parents que je souffle un peu-Ekiee Faby c’est comment-Maman pardon laisse-moi un peu souffler, donne-moi un bon verre d’eau-Oup enfin tu t’es décidée-Laisse seulement ma sœur-Je suis contente, l’amour nous rend fou parfois mais on y tient tellement, n’oublie pas que tu as les choses à me raconter hein-Humm Beri pardon laisse-moi me reposer-Tu passes le temps à fuir la conversation-Ok ça va je sais que tu es au courant pour André et moi-Bien sûr que je suis au courant, et je suis dépassée que ça soit lui qui me le dise et pas toi-J’avais peur-De quoi?-D’être jugée-Par qui? Moi? Tu es ma sœur et tout ce que je souhaite c’