**Faby**
-Eeoooo, revenez sur terre mes loulous
Il s’installe, nous discutons encore pendant plusieurs minutes dans la joie avant que je me décide à les laisser.
-N’oublie pas notre rendez-vous de demain
-D’accord dis-je avant de les quitter. J’arrive à la maison et je retrouve un mari en colère comme d’habitude
-Où étais-tu
-Chez ma mère
-Chaque jour ?
-Ma sœur y est et elle a besoin de moi, elle ne va pas bien
-Quelle rentre chez son mari donc, je ne veux plus te voir là-bas
-Tu n’as pas le droit de m’imposer cette décision, j’irais lui rendre visite que tu le veuille ou pas dis-je en lui faisant face
-Je rêve ou bien tu viens de me dire non ? Dit-il, dépassé
-Je suis dans un foyer et on est dans une république où on n’a pas droit &ag
**Beri**-Beri ça va? Comment te sens-tu me demandait-il-J’ai mal-Je t’amène à l’hôpital dit-il en me soulevant du sol d’un coupNous sommes en route pour l’hôpital, j’ai très mal, je profite pour prévenir les parents et Faby, nous arrivons à l’hôpital et nous dirigeons vers le service de gynécologie.Je ne suis qu’à 32 semaines, la sage-femme m’annonce que ma fille est en route, elle sera prématurée.Je suis seule dans la chambre, mes parents sont dehors, parait-il que l’atmosphère est tendu mais ce qui me préoccupe c’est la santé de ma fille.**Samuel ***Nous sommes dehors, les parents de Beri, faby et moi, depuis son arrivée, faby est en lunettes de soleil, on dirait qu’elle cache son visage. Son papa me guette du coin de l’&
**faby**Ce n’est qu’arrivé chez mes parents que je souffle un peu-Ekiee Faby c’est comment-Maman pardon laisse-moi un peu souffler, donne-moi un bon verre d’eau-Oup enfin tu t’es décidée-Laisse seulement ma sœur-Je suis contente, l’amour nous rend fou parfois mais on y tient tellement, n’oublie pas que tu as les choses à me raconter hein-Humm Beri pardon laisse-moi me reposer-Tu passes le temps à fuir la conversation-Ok ça va je sais que tu es au courant pour André et moi-Bien sûr que je suis au courant, et je suis dépassée que ça soit lui qui me le dise et pas toi-J’avais peur-De quoi?-D’être jugée-Par qui? Moi? Tu es ma sœur et tout ce que je souhaite c’
**Faby**Nous nous enlaçons, je me sens en sécurité dans ses bras. Je lui souhaite ce qu’il y a de beau dans cette vie, elle mérite de rencontrer le vrai amour, exempté de toute folie.-MerciNous sommes en plein échange lorsqu’il se rapproche de nous-Qui est-ce? Demandais-je à ma sœur-Denis dit-elle, un ancien camarade-Hummm mignon-Tu as déjà André je te signal-Haha je vous laisse, je vais retrouver maman dans la chambre, je suis prête à répondre à toute ses questions, je salue Denis avant de m’éclipserD’accord dit-elle**Beri****-Comment tu vas?-Assez bien me répond-il-Et ta maman?-Elle va plutôt bien elle se remet petit à petit-Cool-Et toi? Comment va ton mari,-Ex-mari tu veu
***Samuel****Vous m’avez condamné sans même me comprendre, aujourd’hui je suis seul, ma famille m’a tourné le dos, la seule personne qui cherche encore à savoir comment je vais c’est ma mère mais je ne veux rien savoir d’elle, ma vie est détruite à cause d’elle, quelle mère peut encourager son enfant dans des moments pareils, elle aurait dû me décourager lorsqu’il était temps, je suis peut-être médecin, c’est vrai je connaissais ce que ça impliquait mais je suis aussi un être humain et croyez-moi ce n’est pas facile de voire la femme que vous aime avec un autre juste parce que vous être pas compatible génétiquement. Je l’aimais et je l’aime encore, je n’ai pas eu d’autre choix que de signer les papiers du divorce parce que j’avais trop de pression venant de plusieurs person
**Samuel ***Tout est prêt pour mon voyage avec ma femme, nous avons besoin de nous retrouver seul pour faire renaitre nos sentiments.Je lui prépare une surprise, elle sera heureuse.C’est aujourd’hui ou jamais, je la suis de prêt, je vais agir au moment opportun.Je m’assoir directement après elle, elle sursaute-Qu’est-ce que tu me veux encore Samuel-Relax, ne panique pas, suis moi-Je ne te suivrai pas Samuel, non je dis-En ce moment précis, le sort de ta maman est entre tes mains, il suffit d’un coup de fil pour qu’elle perde la vie-Tu es cruel Samuel-Tu me pousse à bout ma puce, je veux être doux mais tu ne me laisse pas le choix-Je te déteste Samuel-Suis moi et reste zen, sois naturelleJe m’avance et elle me suit, nous entrons dans ma voiture garé en face du restaurant
Nous prenons soins de ce petit bonhomme ensemble, nous dinons ensemble et nous allons nous coucher après avoir couché le petit AMOUR. J’ai choisi ce prénom parce que ce petit a transformé la haine que j’avais dans le cœur en amour. Je l’aimerai de tout mon cœur, je lui donnerai tout l’amour que ses parents auraient pu lui donner.****Nous nous levons très tôt le lendemain, nous prenons le petit déjeuner avant de prendre la route pour Douala. Nous arrivons quelque heures plus tard, il me laisse chez mes parents, il descend les valises.-Ce sont tes valises Samuel, ne te gêne pas-J’ai pris ces vêtements pour toi et le petit j’aimerais que tu les garde-Mais,,-Pas de mais, prend bien soin de lui, je t’ai aimé et je t’aimerai toujours ma belle, je ne te ferai plus jamais de mal. Tu peux refaire ta vie avec qui tu veux
Chapitre 1***Béri**-Comment tu vas ma chérie? me demande Samy mon fiancé en me prenant dans ses bras-Je vais plutôt bien et toi? Dis-je en resserrant mon étreinte. C’est tellement bon de me retrouver dans tes bras poursuis-je-C’est normal, c’est quand même moi dit-il avec un ton blagueur-Ne te jette pas les fleurs monsieur dis-je toute souriante-Je sais que tu ne peux pas vivre sans moi, haha-Et tu n’as pas tort, je t’aime mon chéri dis-je-Moi aussi ma toute belle dit-il avant de me donner un baisé langoureux-J’ai très faim, que est-ce qu’il y’a à manger ici?-Hum Beri, il y’a ce que tu as préparé le weekend avant de partir-Ok je réchauffe pour le diner-D’accord princesseJe suis Beri Nyuy âgée de 25ans or
Chapitre 2***** Faby****J’ai assez pleuré pour cet homme qui ne me mérite pas du tout. Ca fait presque 8 ans que je suis avec lui. je l’ai connu à l’âge de 15ans, il en avait 23. Je faisais la classe de form 5, l’équivalent de la seconde du système francophone et lui un étudiant à l’université de Douala. Je l’ai soutenu lorsqu’il traversait une situation douloureuse de sa vie, il n’avait rien, il louait une chambre pas moderne dans un sous quartier ici à douala et malgré sa situation financière je l’aimais comme une folle, il faut avouer que j’étais naïve, mon amour de jeunesse. Ma grande sœur ne comprenait pas pourquoi je l’aimais autant et d’ailleurs moi non plus je ne saurais vous dire. Mon chéri n’avait d’yeux que pour moi, peut-être parce que je lui apportais à