Adieu, mon amour
Lors de ma quatrième visite à l'hôpital pour vérifier si ma fécondation in-vitro avait réussi, j'ai vu Roland, qui était supposé être en déplacement, soutenir délicatement une jeune et jolie femme en sortant du service de gynécologie. Le ventre de cette femme était arrondi, visiblement sur le point d'accoucher.
En me voyant, Roland a paniqué un instant, puis a protégé cette jeune femme derrière lui.
« Cyrille, tu sais, ma famille a besoin d'un enfant pour perpétuer notre lignée... Cet enfant, il n'affectera pas notre relation », m'a-t-il dit, d'une voix pleine de conviction.
J'ai saisi la fermeté dans sa voix et lui ai répondu en souriant : « D'accord. »
Sous son regard surpris, j'ai discrètement rangé mon rapport médical.
Le jour où cette femme a accouché, je lui ai laissé le contrat de divorce et l'ai quitté pour toujours.