Semua Bab Sous le masque de la nuit : Bab 51 - Bab 60

AnibalLe matin arrive plus tôt que je ne l’aurais souhaité. L’obscurité de la nuit s’est lentement dissipée, laissant place à une lumière grise et tamisée. La grotte est silencieuse, à l’exception du léger bruit de la brise qui souffle à l’extérieur. Je n’ai pas dormi, ou du moins pas plus de quelques minutes à la fois. Mes yeux sont lourds, mais mon esprit est resté vif, toujours en alerte.Luca et Claire dorment encore, épuisés par la journée précédente, leurs corps accablés par les heures passées à fuir, à courir. Je les observe un instant, en silence. Je sais qu’ils ont besoin de ce repos, mais je n’ai pas l’intention de rester ici plus longtemps. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être pris au piège dans cette grotte. Nous ne sommes pas encore à l’abri.Je me lève doucement, faisant quelques pas pour étudier l’entrée de la grotte. Tout semble calme, mais mon instinct me dit qu’il ne faut pas se relâcher. Je scrute les alentours avec attention, cherchant la moindre trace qui po

Par AnibalLe crépuscule s’étend lentement sur la forêt, les arbres se paraient d'une lumière douce, dorée, qui semble irréelle. Le ciel se fait de plus en plus sombre, tandis que les nuages effacent les derniers rayons du soleil, plongeant l’horizon dans une lueur apaisante. La brise légère, qui danse à travers les branches, emporte avec elle l’humidité de la journée, apportant un air frais mais réconfortant. Les bruits de la forêt s’unissent : le vent, les chants des oiseaux nocturnes, et le clapotis discret de l’eau qui serpente dans un ruisseau tout proche.Nous avons marché toute la journée, Claire, Luca et moi. Chaque pas a été calculé, chaque détour réfléchi. La fatigue se lit sur nos visages, mais malgré cela, nous restons vigilants, toujours sur nos gardes. La peur de nous faire repérer est omniprésente, mais l’idée de nous arrêter un instant, de souffler un peu, semble désormais inévitable.Nous arrivons enfin à un petit ravin, un coin isolé, où des rochers forment une niche

AnibalLe matin se lève lentement, les premières lueurs du soleil teintant le ciel de nuances rose et orange qui dissipent la noirceur de la nuit. Le camp est encore silencieux, une tranquillité qui semble presque respectueuse du paysage qui s’étend autour de nous, en contraste avec les tensions de la veille. Serge est installé plus loin, près d’un arbre, son visage marqué par la fatigue et l’incertitude. Il a été accepté à contre-cœur dans le groupe, mais je sais que cette décision pourrait avoir de lourdes conséquences.Le feu est éteint, ne laissant que des cendres froides. Je me lève en premier, jetant un dernier regard sur l’endroit où Serge dort. Je me demande encore si c’est la bonne décision. Cet homme faisait partie de ceux qui nous traquaient, et pourtant, il semble sincère dans sa volonté de changer de camp. Mais ces situations sont toujours plus complexes qu’elles n’en ont l’air.Claire et Luca se lèvent peu après. Ils s’étirent, frottant leurs yeux encore remplis de somme

Par AnibalLe matin est calme. Les premières lueurs de l’aube filtrent à travers les arbres, dissipant lentement la brume qui a envahi la forêt pendant la nuit. Le groupe se réveille peu à peu, se préparant pour une nouvelle journée de marche. Le feu de camp, déjà éteint, a laissé derrière lui des cendres froides, témoins d’une nuit sans grands événements.Je suis assis, les bras croisés, observant le groupe. J’ai toujours cette sensation de devoir être vigilant, même dans des moments aussi ordinaires. Mes pensées sont encore tournées vers l’inconnu que nous avons rencontré hier. Roland, comme il se fait appeler, semble sincère dans ses paroles, mais je n’arrive pas à me débarrasser du doute. Les personnes que j’ai croisées tout au long de mon parcours étaient souvent pleines de surprises, parfois bonnes, parfois mauvaises.Serge, lui aussi, a remarqué ma nervosité. Mais il ne dit rien, respectant le silence entre nous. Il semble, tout comme moi, que la situation reste floue. Roland e

Pensé par AnibalLe ciel étoilé au-dessus de nous brille d’une clarté inhabituelle, les étoiles scintillant doucement, suspendues comme des lucioles dans l’obscurité. Le groupe s’est endormi sous l’abri improvisé, et pourtant, je reste éveillé. Les flammes du feu de camp dansent devant moi, projetant des ombres mouvantes sur les visages endormis. Il y a un silence profond dans la forêt, seulement brisé par le souffle léger du vent et les crépitements du bois qui se consume.Je jette un coup d'œil furtif à Anibal, à côté de moi, profondément endormi. Ses yeux fermés, mais je le sais, ses sens ne sont jamais complètement éteints. Ce sont des réflexes qu’il a aiguisés avec les années. Il ne se laisse jamais emporter par le sommeil, pas totalement. Moi non plus, d’ailleurs. Il y a quelque chose de faux dans cette tranquillité. Trop de calme, trop de paix pour qu’elle soit réelle. Je le sens au fond de moi. Ce n’est pas le moment de baisser ma garde.Roland est à l’écart, comme à son habit