Semua Bab Une compagne sombre et brisée: Bab 41 - Bab 50

Nous entrâmes dans le vieux bâtiment et les tapis moelleux qui s’y trouvaient me donnèrent des fourmis dans les jambes. Je me précipitai sur la chaise la plus proche où je pus enfin me reposer. — Tu sais, Mida, je ne pouvais pas te laisser dans ces sales cellules. Bien que le tueur ait été démasqué, il n’a pas encore été arrêté. Je n’ai pas voulu te le demander plus tôt au cas où tu aurais refusé, mais j’espérais que tu voudrais le traduire en justice toi-même, m’expliqua Ryan. Je laissai d’abord sa proposition faire son chemin dans mon esprit fatigué ; j’aimais bien aimé l’idée d’être celle qui attraperait le tueur. Le problème, c’était que même si je le voulais, j’étais faible en ce moment. — J’aimerais bien être celle qui l’attrapera, mais je dois d’abord manger, dis-je en espérant que j’aurais bientôt de la nourriture. Je n’avais pas mangé depuis presque trois jours, et cette marche vers la maison me prenait jusqu’à la dernière parcelle d’énergie qu’il me restait. — Pourquoi

Était-ce vrai ? Avais-je suivi aveuglément le Conseil et causé toute la souffrance de Mida ? Et maintenant, je commençais à en subir les conséquences. Serais-je capable de la sauver ? Je me doutais que le Conseil ne préparait rien de bon, et maintenant je le savais. J’aurais dû écouter mon instinct et prendre Mida comme compagne, mais j’avais été si imbu de ma personne, et ils le savaient. Mida, s’il te plaît, tiens bon. Je te promets de te retrouver et de faire en sorte que tout se passe comme prévu. Je devais juste trouver un moyen, et je continuerais à me battre jusqu’à ce que je le fasse. Ils ne peuvent pas nous emmener sans que l’un des autres ne le sache. Une fois que la meute sera au courant, elle viendra nous chercher. Cette fois, il y aura une guerre, et nous serons débarrassés de ceux qui ont comploté contre nous pendant tout ce temps. Nous n’avions jamais rien fait aux gens qui nous emmenaient chez eux, comme deux prises précieuses qu’ils avaient trouvées dans la forêt.

GARIANJe gisais là, enchaîné, et pour la première fois, je me sentais impuissant. C’était un sentiment que je n’avais jamais connu auparavant. Je cherchais Mida, espérant l’apercevoir, mais c’était impossible. Je voulais juste la regarder dans les yeux et voir si elle allait s’en sortir. Nous n’avions jamais reculé devant un combat, et nous allions nous battre jusqu’à la fin. Je n’aimais pas la peur qui commençait à m’envahir. Était-ce vraiment ainsi que nous allions mourir ?Je savais que Ryan n’était pas quelqu’un de bien depuis le début, et qu’avais-je fait ? Rien. Je n’avais rien fait, et maintenant nous allions tous mourir pour une stupide vengeance. Je n’écoutai pas Ryan et Sirius et leurs folles explications. J’écoutai ma mère qui avait quelque chose à dire.— Vous n’avez aucune idée de ce dont vous parlez, commença ma mère sur un ton égal. Je le connaissais bien. Elle ne l’utilisait que lorsqu’elle avait de graves nouvelles à annoncer. — La famille pour laquelle vous faites

Je sentis Garian effleurer mes lèvres. — Mida, je suis désolé. Je t’en prie, reste éveillée.Son air inquiet me fit paniquer. — Garian, je vais bien. Ne t’inquiète pas trop, répondis-je pour le tranquilliser, mais mes paroles bredouillées m’inquiétèrent. Je me sentais étourdie, et rien ne me semblait réel. La douleur que j’avais ressentie avait disparu, et j’avais l’impression d’avoir rêvé. Il ne me restait plus qu’à fermer les yeux et à savourer le bonheur d’être dans ses bras. Cela m’avait toujours rendu plus forte. Une petite sieste serait-elle vraiment si mauvaise ? J’avais juste besoin de quelques minutes...Je me sentis sombrer dans le sommeil le plus paisible que j’avais jamais connu. Mon corps se détendait et me plongeait dans un profond sommeil dont je ne pus profiter qu’un instant avant de sentir mon corps tressaillir et mes yeux s’ouvrir. — Qu’est-ce que c’est que ce bordel ! dis-je avec irritation en levant les yeux vers Garian et Gemma.— Mida, ce n’est pas le moment

— Si c’est ce que Mida a ressenti pendant tout ce temps, alors elle est assez forte pour être ta Luna, déclara ma mère, et même si son approbation me remplissait joie, elle me rendit prudent. Je savais que ma mère était malade, mais elle n’avait jamais parlé comme ça et avait peut-être ressenti la même peur que moi. — Comment va-t-elle ?La question de ma mère me sortit mes pensées. — Elle reprend des forces au fur et à mesure que nous parlons. J’étais fier de l’annoncer. — J’aurais dû t’écouter quand tu as dit que le Conseil était la pomme pourrie, et j’aurais dû te laisser avec elle. Je suis désolée, mon fils, avoua-t-elle avec des larmes qui dansaient au bord de ses yeux. — Ne t’inquiète pas, mère. Plus rien ne se mettra en travers de mon chemin. Avec ta bénédiction, nous pouvons changer les choses et faire en sorte que cela ne se reproduise plus. — Garian, dit doucement ma mère en me lançant un regard qui me glaça de peur. Je vais te donner plus que cela. dit-elle en me ten