All Chapters of La dignité de l’amour: Chapter 31 - Chapter 40

Son expression se durcit et il s’avança vers elle et elle se crispa sous l’examen minutieux de son regard. « Ginelle ! »Le cri de Lucile a retenti de la foule lorsqu’elle est soudainement apparue, portant son achat dans ses mains alors qu’elle se précipitait vers l’avant.La gouvernante s’arrêta brusquement en apercevant le bras ensanglanté de Dorian. « Milord, que s’est-il passé ? »son visage pâlit alors qu’elle examinait la chair déchirée. Ses yeux restèrent rivés sur Ginelle alors qu’il disait : « Lucile, ramène Ginelle à la maison-« il se tourna alors pour jeter un regard sombre sur la femme plus âgée, sa bouche dressée en une ligne sombre alors qu’il continuait, « - et la prochaine fois que vous sortirez, assurez-vous qu’elle n’est pas obligée de faire quelque chose de stupide à nouveau. » Lucile hocha simplement la tête et s’éloigna alors que Dorian passait devant elle et disparaissait dans la foule épaissie. La femme plus âgée détourna son regard inquiet vers Ginelle qui se

Ginelle sentit une traînée humide sur son visage mais refusa d’essuyer les larmes. Son cœur avait l’impression d’avoir éclaté. Ses accusations cruelles la blessaient au-delà de tout sens, et elle ne pouvait comprendre pourquoi. N’est-ce pas ce qu’elle attendait de lui ? Il n’y avait rien qu’elle puisse dire qui puisse le convaincre du contraire. Il pensait le pire d’elle et l’a toujours fait. Elle n’était rien d’autre qu’une humble paysanne pour lui, qu’elle soit vêtue de robes de fantaisie ou non, elle ne serait toujours rien de plus que sans valeur.Son silence prolongé sembla le convaincre davantage de ses accusations. « Si le mariage est ce à quoi vous échappiez, alors ma dame, vous avez accompli cela. »Serrant toujours le collier entre ses doigts, dit-il d’un ton bas et dur. « Je veux que tu partes ce soir même. »Il sortit de la pièce et claqua la porte avec une force assourdissante. Ginelle fixait impuissante la porte. Les larmes sont venues de manière incontrôlable alors qu’el

Ses tresses de corbeau encadraient les anges pointus de son visage, accentuant sa mâchoire droite et ses lèvres charnues. Les traits ciselés indiquaient un extérieur rugueux et dominant, mais il y avait une douceur qui pouvait être détectée. Elle pouvait voir de faibles lignes de rire autour de ses yeux et de sa bouche et se demanda un instant quand il avait ri pour la dernière fois ?Il était de loin l’homme le plus beau qu’elle ait jamais rencontré, et le plus dangereux. Il remuait en elle des choses qu’elle n’avait jamais ressenties, jamais imaginé ressentir. Ils étaient à la fois effrayants et stimulants.Ses yeux brûlaient si bleus qu’ils semblaient presque argentés sous le crépuscule qui approchait. Ils se déplaçaient sur son visage comme s’ils étudiaient chaque arc et chaque courbe, hypnotisés par ses traits. Son regard tomba sur ses lèvres et son cœur bondit.Dorian savait qu’il devait lui résister, résister aux exigences féroces de son corps, le pressant de la goûter, de la p

Elle sentit ce choc familier d’électricité et se demanda si un homme pouvait l’affecter comme Dorian l’avait fait ? Ces yeux bleus l’ont brûlée jusqu’au dernier pas et elle a failli perdre l’équilibre car ce regard fumant avait un attrait si intense sur ses sens. Son tempérament empestait le noir avec une expression sombre gravée sur son visage de granit et elle se demanda où était cet homme qui l’avait embrassée si tendrement, si passionnément dans la forêt ?Fannie a dû donner son manteau à Dorian car il avait le vêtement drapé sur son bras. Il l’y aida et elle haleta en sentant le pinceau de ses doigts le long de la nuque. Elle se retourna et il lui offrit son bras et elle accepta provisoirement.Alors qu’ils se dirigeaient vers l’extérieur, elle se rapprocha inconsciemment de son côté alors que le ciel noirci libérait un grondement profond de tonnerre. L’air humide frappa son visage dans une caresse moite. Alors que Dorian l’aidait à monter dans la voiture, elle sentit son estomac

« Vous êtes exquise, madame. »Ses yeux roux brillaient malicieusement et Dorian pouvait à peine s’empêcher de claquer son verre.Ginelle tendit la main à Cummings et il se mit à embrasser sa main offerte. « Puis-je me renseigner pour cette danse, Lady Pattinson ? »Ginelle hocha la tête avec impatience, impatiente d’échapper à la compagnie de Dorian et aux sentiments qu’il suscitait en elle. Cummings l’a aidée à se relever, mais alors qu’elle se redressait, de forts doigts ont saisi son bras et l’ont tirée en arrière contre un corps dur. Son visage rougit d’un rouge profond alors que son cœur se secouait contre sa poitrine dans un battement frénétique.« Comme d’habitude, la dame doit d’abord danser avec le partenaire avec lequel elle est arrivée. »Sa voix, profonde et dangereusement basse, lui fit frissonner et elle pouvait tout sauf aspirer de l’air dans ses poumons car sa simple présence la privait de souffle. Cummings sourit et s’inclina, se soumettant facilement, « Bien sûr. »