Tous les chapitres de : Chapitre 121 - Chapitre 130

C'était gênant, mais c'était bien que Léon le sache.Il avait récupéré son téléphone posé sur la table avant de partir. À ce moment-là, Marie avait soupiré en disant : « C’est fichu. »Je n’y avais pas prêté attention, car je savais qu’il n’y aurait jamais rien entre Léon et moi, peu importait qu’il soit fâché ou qu’il ait mal compris. Après tout, on se rencontrait par hasard, et je n'ai pas l'intention de retomber amoureuse, non pas parce que j’avais été blessée une fois et que je voulais renoncer à l’amour, mais simplement parce que je n’avais plus la tête à ça.Après le petit-déjeuner, je m’étais préparée pour accompagner Marie au travail, avant de me rendre à un entretien.Je n'avais déposé mon CV qu'hier et j'avais reçu une invitation pour un entretien ce matin, ce qui m'a un peu surprise, mais c'était bien de travailler tôt.Cependant, lorsque je suis arrivée au parking, j’ai aperçu la voiture de Gobert. Il s'est arrêté, il est descendu, et ensuite, il a ouvert la porte arrière,

Après ces paroles, même si Sylvie avait d’autres idées en tête, elle n’insistait pas davantage. Elle a hoché la tête en disant :« Claire, dans mon cœur, tu es déjà ma fille. »Si elle me considérait vraiment comme sa fille, elle n’aurait pas eu l’idée de me pousser vers Gobert. Mais il était aussi possible que cette idée vienne de Gobert lui-même, puisqu’il m’avait déjà avoué son amourJ’ai souri et répondu : « Alors, quand Gobert et Luc sont disponibles, organisons une cérémonie pour officialiser cela. »En entendant mes mots, les yeux de Sylvie se sont rétractés.Il était évident qu’elle ne voulait pas me considérer sa fille adoptive, mais je savais à quel point elle m'avait bien traité ces dix dernières années, et je ne voulais pas être paranoïaque à ce sujet.« D’accord. » a-t-elle finalement accepté.Après l’avoir raccompagnée chez elle, je me suis trouvé nez à nez avec Luc. Il portait une casquette de baseball et une veste assortie, ce qui le rendait méconnaissable. À cet instant

Je suis arrivée à 11 heures dans la nouvelle entreprise où j’avais un entretien. Elle était située non pas dans le centre d’affaires mais à environ vingt minutes de chez moi.J’avais déjà effectué des recherches sur cette société. Elle se spécialisait dans le développement d’éclairages et avait participé à l’appel d’offres pour le projet d’éclairage du parc d’attractions, mais n'a finalement pas obtenu la qualification. En fait, lorsque l'éclairage du parc d'attractions avait posé des problèmes, j'avais pensé à confier le débogage à cette société, donc je la connaissais.Récemment, ils avaient publié une offre d’emploi, précisément pour un poste correspondant à mon profil : responsable du marketing. C’est la première entreprise à laquelle j’avais postulé, et aussi la première à m’avoir acceptée.Cette entreprise louait des bureaux dans un immeuble. Évidemment, il n'était pas comparable à l'immeuble du Groupe des Dupont, mais elle occupait trois étages.J’ai pris l’ascenseur jusqu’à l’é

Alors que je me demandais qui me faisait une mauvaise farce, les coups de téléphone se sont enchaînés, un pour la bague et un autre pour le lieu du mariage. C’était alors que j’ai compris que ce n’était pas une farce. Quand j’ai enfin demandé qui était derrière tout ça, j'ai réalisé à quel point Luc était fou. C’était lui qui était responsable de tout cela.Je savais qu'il ne ferait pas exprès de me taquiner et, pensant à une autre possibilité, je lui ai téléphoné : « Luc, qu'est-ce que tu essaies de faire ? On a déjà rompu, qu'est-ce que tu fais ?Sa réponse m’a laissée sans voix : « Ne crois que je sois puéril. Tu penses que je ne t’aime pas ? Marions-nous maintenant, tu devrais toujours croire que je veux t'épouser, n'est-ce pas ? »Ses paroles n’ont fait que renforcer ma déception.« Luc, tu crois que l’on aime quelqu’un, c’est juste lui faire porter une robe blanche et lui passer une bague ? Tu ne comprends toujours pas pourquoi je t’ai quitté ? » ai-je rétorqué, furieuse.Luc est

Léon a gardé le silence pendant quelques secondes, puis il a demandé d’une voix grave et séduisante : « Tu as bu ? »J’ai insisté sans répondre à sa question : « Alors, tu es d’accord ou pas ? »Il a rétorqué : « Où es-tu ? » « Laisse tomber, je connais déjà ta réponse. » ai-je répondu, prête à raccrocher. Mais il m’a interrompue : « Où es-tu ? Chez toi ou en dehors ? »Sa voix était si autoritaire qu’elle m’a fait éclater. Toute ma frustration retenue est sortie d’un coup : « Tu es qui pour me demander ça ? Qu’est-ce que ça peut te faire ? Je... »Clémence s’est soudain approchée et a dit dans le téléphone : « Rassurez-vous, elle est chez moi. Je suis sa meilleure amie. »Puis, se penchant vers moi, elle a murmuré à mon oreille : « Quand on demande un service, il faut être douce, ma chère. »Je l’ai poussée en riant, et nous avons commencé à folâtrer. La voix de Léon s’est fait entendre à nouveau : « On en reparle demain, quand tu es dégrisée. »Il a raccroché avant que je ne puisse