All Chapters of Je suis la Luna: Chapter 181 - Chapter 190

Partie 2- Elle est l’AlphaZAIA.« Y a-t-il autre chose ? », demande Jai en me saisissant le bras, désespéré de savoir, mais sans perdre son sang-froid.Je le regarde, essayant de prendre les mots corrects sur mes pensées et mes émotions. Cela fait quelques heures que Sébastien a été emmené. Je suis rentrée au foyer sûr et les enfants sont au lit.J’avais à peine réussi à garder mon calme, leur disant que je ne me sentais pas bien. Mais quand ils m'ont interrogé sur leur père et sur où il était allé, je pensais que j'allais m'effondrer. Mais je ne l’ai pas fait, restant forte pour eux.Mais maintenant, quand je suis avec Valérie et Jai dans le salon, je ne peux plus tenir.Je n'arrive pas à penser clairement, ayant mal à l’estomac. Je me sens malade et inquiète.Comment va Sébastien ?Comme il est mon compagnon, je ne suis pas autorisé à intervenir dans sa détention ni même à avoir des plans qu'ils avaient pour son procès. L’implication d’Aran me met en colère.Il y a tellement de chos

J'acquiesce, en remettant d’ordre dans ma tenue, prenant une profonde inspiration et redressant mes épaules.« Alors, il y a donc certaines choses dont nous devons tous nous souvenir. Pour une raison quelconque, ils veulent que Sébastien et moi soyons séparés. Deuxièmement, nous devons trouver leur emplacement et troisièmement, il est important de savoir à qui Annalise a parlé dans ta meute, Atticus, et où elle était partie lorsqu'elle a fait semblant d'être kidnappée, » Je lève le doigt en cochant chacun d'entre eux pendant que je les prononce.« Oh, il y a encore une autre chose importante… Qui a transféré l'argent de mon compte vers un compte étranger ? », ajoute-je.« Le roi Aran. », murmure Jai avec une irritation dans la voix. « Il semble être un fauteur de troubles. Je n’accepte toujours pas que Sébastien soit en prison. »« Sans preuve, nous ne pouvons pas le confirmer, mais je vais l'interroger encore. Voyons si je peux obtenir des réponses de sa part. », dis-je en soupirant.

« Faire l’amour ? »« Sébastien ! Je veux dire que nous pourrons être ensemble. » Je secoue la tête.« Être ensemble ? As-tu vraiment voulu le dire ? Je suppose que c’est ta faute d’avoir pris si longtemps pour me faire sortir. », dit-il avec arrogance comme le Sébastien que je connais, et cela me fait sourire.« Eh bien, ce n’est pas facile…Tu dois supplier. » Je le taquine en me retournant et en embrassant sa paume. Il caresse mes lèvres avec ses doigts.« Eh bien, je peux me mettre à genoux et te supplier pour te servir comme tu souhaites. », murmure-t-il.Je sais que je vais accepter cette offre un jour.« Tant que je l’aime aussi. », ajoute-t-il avec arrogance.J’aime cet homme.Souriant, je lève les yeux vers lui. « Eh bien, je vais t’aider. Je dois partir. Annalise devrait arriver bientôt, et j’ai invité Annette. Je ne sais pas si elle se montrera. Est-ce qu’ils t’ont donné quelque chose à manger ? »« Oui, mais je n’y toucherai pas. Je n’ai pas confiance en eux. », dit-il.Je f

Zaia.Son visage pâlit et ses lèvres frémissent alors qu'elle me regarde, la terreur apparue sur son visage.De quoi a-t-elle peur ?« Je… ne peux pas le dire. »« Pourquoi pas ? », demande-je.Annette fronce les sourcils en regardant sa fille qui n'a pas l'air aussi effrayée, mais plutôt confuse.Elle ne le sait pas ?Annalise secoue la tête alors qu'elle se laisse tomber sur son siège. « Je ne dirai pas. Ne me demande pas ! »« Alors, je ne peux rien faire d’autre que te mettre en prison avec les témoins présents, qui ont également entendu ton aveu, en tenant compte que toi, Annalise Toussaint, tu as effectivement menti sur ton enlèvement et… »« S'il te plaît, arrête ça, Zaia ! S'il te plaît, nous sommes sœurs, n'est-ce pas ? Je suis enceinte. Comment peux-tu me jeter en prison ?! S'il te plaît, aie pitié ! Je porte ton neveu ! »Je fronce les sourcils.Nous n’avons jamais été élevées comme sœurs…« Qui est le vrai père de ton enfant, Annalise ? » Je demande doucement. « Nous savons

ZAIA.Elle n’est pas innocente. Je le sais plus que quiconque.Depuis mon enfance, elle était cruelle avec moi. Quand j’allais chez papa pour passer un peu de temps avec lui, elle laissait Annalise me pincer et me frapper, et puis, elle me menaçait de garder le silence ou me disait que si je le disais à quelqu’un, je ne pourrais pas venir.Je me souviens qu’elle prenait les choses que papa m’avait achetées et les donnait à Annalise, et la seule fois où j’ai refusé, elle m’a giflé.Je n’ai rien dit, mais les choses qu’elle faisait me restaient souvent en tête, et en grandissant, papa a arrêté de venir me voir… C’est logique maintenant, mais étant enfant, ça faisait mal.Cette femme m’a fait souffrir, mais finalement tout a commencé avec la trahison de maman.Le jeu du blâme est facile, mais il y a beaucoup de personnes fautives…Le silence dans la pièce est assourdissant alors qu'elle me regarde, les bras croisés, la colère gravée sur son visage.Je souris légèrement en pensant que cett