Tous les chapitres de : Chapitre 451 - Chapitre 460

La villa comptait deux étages ; au rez-de-chaussée, un immense espace de vie avec une seule chambre réservée au majordome personnel, bien qu’Océane ait précisé avant son arrivée qu’elle n’en avait pas besoin.À l’étage supérieur, tout l’espace était consacré aux chambres. La baignoire se trouvait aussi au deuxième étage, permettant une vue directe sur la mer pendant le bain.Sur le balcon du deuxième étage, un télescope astronomique était même installé, parfait pour admirer les étoiles.Le directeur, souriant, a dit à Océane : « Madame Océane, reposez-vous d'abord un peu. Quand vous serez prête, le yacht vous attendra au rez-de-chaussée pour vous emmener où vous le souhaitez. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez, un majordome est à votre service. »« Très bien, merci pour tout ! » a répondu Océane en inclinant légèrement la tête, puis elle s’est tournée vers Éloi. « Maintenant que je suis installée, il est temps pour toi de partir chercher ta petite amie à l’aéroport,

Réunis ici par égard pour Baptiste, chacun des invités avait mit de côté les rancunes d’affaires habituelles. Ils ont retrouvé une complicité et une harmonie semblables à celles de leur jeunesse.Dans ce groupe, grâce à l'influence du professeur Leroux, Gaspard détenait la plus haute position générationnelle.Adélaïde souriait et a lancé un grain de raisin sur Soleil.Océane, respectant l’invitation de Soleil, s’est approchée et, sans éviter délibérément le regard de Gaspard qui se tenait derrière la table, elle lui a adressé un salut ainsi qu’à Antoine, avant de s’asseoir aux côtés de Soleil.Comment avait-elle appelé Gaspard à l’instant ? « Tonton » ?S’était-elle déjà habituée à ce rôle si rapidement ? Elle l’appelait Gaspard lorsqu’elle s’accrochait à lui au lit, et voilà qu’elle le nommait « Tonton » en public ?Alors que son téléphone vibrait sans cesse dans sa poche, Gaspard, la mâchoire crispée, a sorti l’appareil, a jeté un coup d’œil à l’écran, et s’est éloigné pour rép

« Eh bien ! » Baptiste s'est tournée, sans surprise, vers Océane avec un sourire malicieux. « Les dames ont le choix, je te laisse décider... tu préfères vérité ou action ? »Ne sachant pas jusqu’où ils pourraient pousser le jeu avec les défis, Océane a opté prudemment. « Vérité. »« Très bien ! » Baptiste a lancé un regard vers Antoine. « Le vieux de la famille Desjardins et le professeur Leroux semblent vouloir vous rapprocher, toi et Antoine. Es-tu prête à accepter ses avances ? »Les yeux encore mouillés d’Hélène se sont tournés également vers Océane.« Non », a-t-elle répondu, sans la moindre hésitation.« Pourquoi ? » a insisté Baptiste.Océane a repoussé une mèche de cheveux ébouriffée derrière son oreille et a répondu en souriant. « Ça, c’est une deuxième question. Tu pourras me la poser la prochaine fois. »Pour la troisième manche, un jeune homme a tiré la carte la plus forte.Il a fixé Gaspard avec un sourire espiègle. « Monsieur Gaspard, embrassez votre fiancée

« Je plaisantais seulement », a lancé Soleil en jetant un coup d’œil à sa montre. « Je dois y aller, mon petit beau gosse m’attend déjà au lit, tout propre et prêt ! »En disant cela, Soleil s’est levée en titubant légèrement.« Je vais t’accompagner jusqu’au yacht », a proposé Océane.Elle a aidé Soleil à monter à bord du yacht, la regardant s’éloigner sur les vagues. Ses yeux ont scruté le bord de la mer, mais elle n’a trouvé aucune trace de Gaspard. Près du feu de camp, les autres, visiblement éméchés, avaient commencé à danser autour des flammes. Océane a resserré son châle autour d’elle, peu désireuse de retourner auprès du groupe.Le yacht venait à peine de repartir, il mettrait du temps à revenir.Légèrement ivre, Océane a longé la plage, enveloppée dans son châle. À l’horizon où la mer rencontrait le ciel, une lune brillante semblait suspendue dans le vide. Le doux bruit des vagues s’écrasant contre les rochers l’accompagnait.Elle tenait ses sandales à la main, laissant

Bien qu’elle soit légèrement ivre, Océane était restée allongée dans son lit, incapable de trouver le sommeil.Fixant la lumière de la lune qui dansait à travers le voile de ses rideaux, elle s’était levée et avait posé ses pieds nus sur le tapis blanc et moelleux. Elle avait sorti son ordinateur portable, puis s’était installée sur le canapé du balcon du deuxième étage, éclairé par la lumière vacillante d’une bougie, pour travailler sur ses e-mails tout en profitant de la brise marine.Dans la villa voisine, Adélaïde, elle aussi victime d’insomnie, était sortie en resserrant son peignoir autour d’elle. En tournant la tête, elle avait aperçu Océane, absorbée par son travail sur son balcon. Haussant un sourcil, Adélaïde avait tiré une cigarette fine de son étui, l’avait allumée, et avait discrètement pris une photo d’Océane avec son téléphone. Elle l’avait ensuite envoyée à Gaspard, son fiancé, qu’elle venait tout juste d’ajouter sur WhatsApp ce jour-là.Adélaïde : Les gens de la