Tous les chapitres de : Chapitre 511 - Chapitre 520

 « Mais si les gens savaient que vous êtes la petite-fille de Hector et Mlle Alice de la Métropole, et que vous avez des liens étroits avec moi, pensez-vous qu’ils te laisseraient partir ? »Isabelle l’a regardé sans changer de visage : « Alors maintenant je n’ai pas d’autre choix que coopérer avec vous. »« Mlle Leroy, vous n’avez qu’à attendre. Nous nous occuperons du reste. » En disant il a fait une geste de main.Isabelle a ricané et a levé son verre. « Alors, bonne coopération », a-t-elle dit ayant l’air assez sévère.Vincent n’a pas porté son toast. Il a semblé voir quelqu’un, il a plissé ses yeux, on pouvait voir qu’une férocité a traversé ses yeux.Isabelle a suivi son regard et a vu Albert s’approcher dans un fauteuil roulant. Maléo poussait le fauteuil roulant derrière lui. Ses gardes du corps et de ceux de Vincent se faisaient face, l’atmosphère dans le restaurant était une fois de plus raide à l’extrême, comme si une bataille allait avoir lieu à tout moment.Isabelle s’est

Mais comment pourrait-il la laisser entrer dans son cœur s’il n’était pas prêt à perdre ? Beaucoup de gens le comprenaient, mais peu de gens se sont avoués vaincus.Dans le manoir de la famille Leroux, dans la chambre de bureau.Le garde du corps a dit quelque chose à Vincent. Puis ce dernier a tiré une bouffée de sa cigarette. La fumée blanche cachait ses yeux sombres et froids.« Alors, ils ont vraiment divorcé ? »Le garde du corps a répondu : « Oui, il y a trois ans. Presque tout le monde connait leurs histoires. Ils ont dit que la femme ne voulait pas du divorce au début et continuait à harceler Albert. »　　Vincent a plissé les yeux, ayant l’air pensif.Un instant, il s’est retourné lentement : « Envoie secrètement quelqu’un pour surveiller leurs moindres faits et gestes ! »Pendant plusieurs jours d’affilée, Isabelle et Albert faisaient un bon spectacle. Les médias suivaient de près la faible poursuite d’Isabelle et l’impatience d’Albert.　　Après la publication de la nouvelle de

Albert a posé sa main sur le plateau de la table à côté d’elle, se penchant légèrement vers elle. Le léger parfum de lavande de lessive sur sa chemise effleurait le bout de son nez d’Isabelle. « Maintenant tu crois ça ? »Isabelle a tourné la tête pour le regarder. « Rob est le bras droit de Richard, ou ses gros bonnets, comment tu peux te renseigner sur ses informations ? »« C’est grâce à David. » Albert a plissé les yeux et a souri. « Ils pensent qu’ils se comportent de manière impeccable. Mais les intérêts peuvent tout faire changer. À l’origine le fils bâtard de Rob ne voulait pas trahir son père. »　« Alors pourquoi cette soudaine révolte ? »« Ce fils illégitime de Rob ne voulait pas rester sous la tutelle de son premier fils. » Albert a pris une mèche de ses cheveux et l’a jouée entre ses doigts. « David a faussement lié l’amitié avec lui et lui a fait des promesses. Penses-tu qu’il en a choisi quelques-unes pour être un fils illégitime qui ne peut pas voir le jour ou le pouvo

« Ton grand-père a dit que son père était resté beaucoup de temps dans le bureau, je pense qu’il a gardé les indices que ton grand-père y a laissé. »Isabelle a repris son esprit : « Tu veux dire le bureau chez la famille Besson ? »Albert avait raison. Son grand-père aurait dû savoir ce que ces gens le cibleraient, il n’aurait certainement pas été pris au dépourvu.Albert a tenu la main d’Isabelle : « Isabelle, je n’ai pas révélé mon état parce que d’une part j’avais peur que tu le saches, et d’autre part parce que je parie qu’ils n’oseraient pas le divulguer. »Cela faisait trois ans qu’il était infecté par un virus mais jusqu’à présent, les médias ne savaient pas exactement de quelle maladie il était atteint. Il a gagné.Puisque quelqu’un refaisait cette expérience et qu’elle tombait sur les années électorales, s’ils choisissaient de faire publier leurs malfaisances à la veille de l’élection, les gangs de Richard se trouveraient dans l’impasse. « Comme tu l’as dit, le seul moyen d’

Lorsqu’elle est arrivée au Seres, elle n’avait que quatorze ans, ne connaissait même pas un mot d’une langue locale et devait vivre avec sa famille dans les bidonvilles. Elle souffrait la famine et le froideur.À l’époque, les habitants du ghetto n’étaient pas du tout traités comme des êtres humains par les classes supérieures, ils n’avaient aucun droit et ne pouvaient être que des animaux obéissants.Même pour gagner du pain, les pauvres n’avaient pas d’autre choix que d’envoyer leurs filles dans les familles riches et puissantes comme les domestiques.Cette femme était ce cas. Ses parents l’ont vendue à un vieux et riche commerçant, qui n’a pas d’enfant, en échange d’une rémunération. Mais chez ce riche marchand, elle a continué à mener une vie misérable. Elle a été maltraitée, mal nourrie.Elle a décidé alors de changer de vie en apprenant une langue étrangère, en faisant de son mieux pour plaire au riche et vieil homme d’affaires et en se portant volontaire pour coucher avec lui.J