12La salle du petit déj’ regorgeait d’odeurs appétissantes de thés parfumés, de pâtisseries doucement sucrées et de croissants chauds. Je m’assis à une jolie table tout de blanc nappée, près de la fenêtre et commandai un assortiment de bons trucs sentant bien bon.– Heu… dites donc, dans la bibliothèque du bord, vous n’auriez pas un livre de poésie, par hasard ? glissai-je subrepticement à l’oreille du garçon qui me servait le thé.– Je me renseigne, Monsieur.J’eu le temps de déguster deux croissants au beurre farcis au miel avant que le loufiat ne me rapporte un livre de poèmes sur le voyage. C’était mieux que rien. Je le parcourus distraitement, sautai d’Apollinaire à Baudelaire, en passant par Nerval, puis, peu inspiré, je décidai d’attaquer une prose nettement plus laconique : celle du K.Je décachetai l’enveloppe et lus : « Apportez la mallette à la Valette. »Pour du laconique, c’était du laconique. Fidèle à lui
Terakhir Diperbarui : 2021-11-15 Baca selengkapnya