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Tous les chapitres de : Chapitre 1 - Chapitre 8

8

L'âme sœur

Chapitre I La lave de sueur coulait tout au long de ces jeunes corps. Corps d’une grande souplesse qui répondait à l’ivresse de la vingtième année à peu près. Sur les têtes emballées d’un foulard cendre, était posée une montagne de bois de chauffe. Des bras gardant la margelle de la bassine et les autres vacillant dans tous les sens selon l’ambiance de la conservation qui s’animait entre Azoumi, Arikè et Abba, trois jeunes filles en mode africaine portaient sur leurs têtes des bois de chauffe pour la ville où elles faisaient leurs commences de bois. En dépit du lourd poids qui tordait leurs cous, elles se réjouissaient dans leurs éclats de rire comme ceux des nuits nuptiales. On ne savait pas exactement sur quoi elles papotaient depuis leur départ dès l’aube de la campagne pour la ville. Elles trouvaient quand m&ec
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Amour naissant

Dans la campagne, Azoumi avait toujours l’amalgame d’une tristesse profonde et d’un avilissement de la liberté. À son réveil, elle alla faire tout ce qui était considérée comme son devoir. De cœur ou à contre cœur, elle se mêlait au rythme de la journée qui était comme tous les autres jours. Une fois à la fontaine pour garnir les jarres d’eau, elle retrouve ses copines Arikè et Fanny. - Bonjour les filles.- Bonjour Azoumi. Bien réveiller ?- Oui dis tristement Azoumi.- Je ne crois pas puisque tes yeux sont encore lourds.- Lourd ou léger, qu’importe ? Je suis là comme tous les jours et c’est cela même l’essentiel.  La plupart des jeunes filles présentes à la fontaine en ce jour étaient déjà rentrées. Il ne restait que les trois amie
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L'angoisse de Azoumi

Chapitre 03 Elle partit sous le regard assoiffé de Percé qui perdit la notion du temps en regardant ce miracle de Dieu s’en aller. Quand elle eut quitté son champ de vision, Percé rebrousse chemin dans un enthousiasme mélangé de la nostalgie de Azoumi. Il avait pris goût à la présence de la jeune fille et ne souhaiter que rester avec cette dernière aussi longtemps que la vie pouvait le lui permettre. Pendant qu’il divaguait dans ses pensées, Azoumi était confrontée à une atmosphère cinglant de l’autre côté. En effet, après une bonne distance qui la séparait de Percé, Azoumi fut arrêtée par le prince et ses acolytes.- D’où est-ce que tu viens demanda avec véhémence le prince.- Je viens du marché mon prince répondit avec docilité Azoumi.- Vi
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La folie des cœurs

 Au moment où les gardes étaient en mesure de prendre la mère de Azoumi pour répondre aux desiderata du roi, un tambour retentit au seuil de la cour royale. Les yeux se rivent immédiatement vers le son du tambour. Là, un spectacle passait en filme. Azoumi dansait avec avidité dans tous les sens avec sa souplesse. Avec les larmes aux yeux, elle entonna un chant mélancolique :- Prenez pitié mon roi, prenez pitié mon prince. Prenez pitié mon roi, prenez pitié mon prince. Tout ce dont vous m’accusez, je l’ai fait. Oui je l’ai fait mais épargnez la vie de mes géniteurs. Je pelures mes pelures d’enfant et je coule mes larmes de remord sur vos pieds. Pitié pour moi, pitié pour moi, pitié mon roi, pitié mon prince. Tout ce dont vous m’accusez, je l’ai fait, oui je l’ai fait mais laissez sauve mes parents. Je m&rsqu
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l'Aude de l'amour

De l’autre côté, Azoumi venait aussi de fermer son document après lecture. Elle se lève et sort dehors pour siroter le doux vent. Dans sin habillement traditionnelle, elle ne cessait d’attirer l’attention de chaque personne qui passait de loin ou de près de sa porte. Elle se mot alors à balayer la cour et mit le feu pour la cuisine. Elle était là quand Abba et Arikè venaient du campus.- Soyez les bienvenues mes puces.- Merci répondirent simultanément Abba et Arikè.- Comment a été votre journée.- Ma sœur très épuisante répondit avec lassitude Arikè en faisant sortir une chaise pour s’assoir.- Elle a été bonne surtout avec le beau professeur que nous avons aujourd’hui.- Et de ton côté ? Demanda Arikè à Azoumi.- Hô mes chéries
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Cris et peines

Pendant ce temps, au village de Azoumi, le soleil naissait dans une douceur. Dans la cour royale, tout était aromatisant, c’était le repas copieux du roi qui embaumait l’atmosphère. Après quelques minutes, le roi se met à table pour le petit déjeune avec le prince. Ce dernier avait une salle mine qui témoignait d’une nuit agitée. Il respirait une mauvaise humeur et une grande haine. Le roi repère cette mauvaise haleine dans les comportements de son fil unique.- Qu’as-tu ce beau matin mon fils ? Tu as un malheur ?- Oui et c’est toi mon malheur père. Tu as amené cette fille loin du royaume. Qui sait ce qu’elle fera là-bas ? Elle est entrain sans doute de se faire donner aux hommes de la ville.- Cette fille est particulière et je le sens. J’ai confiance en elle et je ferai tout pour elle.- Tu feras tout pour elle en oubliant de faire du bien à ton propre fils. Cette fille est à moi et aussi rusée que tu sois, tu commences par l’éloigner de moi. Je te préviens que je ne
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Coups de foudre

 Une paie de gifle atteignit Azoumi. Corine laissa un sourire joyeux. Tout le monde se mit débout suite à cette situation. Azoumi garde sa joue dans sa paume de main, toujours à genoux près de la mère de Percé. Celle-ci cria fort :-Je ne suis pas ta mère. Et qu’attends-tu à quitter devant moi ? Une autre paire de gifle ?- Oui si cela pouvait apaiser votre colère. Vous pouvez me gifler autant de fois que vous voulez mère.- Te frapper ne n’apaisera pas ma colère. Ta mort, ton inexistence dans la vie de mon fils me soulagera plus que les paires de gifles.- Mais Clarice quel est ce comportement que tu exposes à cette fille demanda le père de la famille.- Que veux-tu à mon fils demanda Clarice feignant ne pas entendre la question de son mari.- Je ne le veux aucun mal mère parce que je l’aime.- Comment une fille pauvre comme toi peut-être choisir par mon fils ? Tu l’as ensorcelé c’est ça ? Tu la dragué et séduis ?- Non mère ma dignité de jeune fille ne
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Pleurs et joie

 Ce matin, de l’autre cotée du village, des cris de terreur remplissaient la rivière. Un corps venait d’être retrouve. Telle une épave, le corps s’était laissé emporter par le courant d’eau et par chance, s’est accroché à une racine. Un petit monde se fut à la rivière et le corps fut enlever. Le corps était couvert un peu partout des blessures. La nouvelle se propage très rapidement et la cour royale fut informée. La reine sortit en trombe et alla vers la rivière. Elle espérait retrouver enfin son fils. Quand elle vit ce jeune corps, son cœur connu la joie de la vie. Malgré les blessures béantes et d’horrible chose sur son fils, la femme du roi prit le corps qu’elle sert contre elle. Là, toute l’émotion qu’elle sentit le jour de l’accouchement l’envahit. Elle sentit cette commu
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