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La folie des cœurs

last update Last Updated: 2021-10-20 22:27:45

 Au moment où les gardes étaient en mesure de prendre la mère de Azoumi pour répondre aux desiderata du roi, un tambour retentit au seuil de la cour royale. Les yeux se rivent immédiatement vers le son du tambour. Là, un spectacle passait en filme. Azoumi dansait avec avidité dans tous les sens avec sa souplesse. Avec les larmes aux yeux, elle entonna un chant mélancolique :

- Prenez pitié mon roi, prenez pitié mon prince. Prenez pitié mon roi, prenez pitié mon prince. Tout ce dont vous m’accusez, je l’ai fait. Oui je l’ai fait mais épargnez la vie de mes géniteurs. Je pelures mes pelures d’enfant et je coule mes larmes de remord sur vos pieds. Pitié pour moi, pitié pour moi, pitié mon roi, pitié mon prince. Tout ce dont vous m’accusez, je l’ai fait, oui je l’ai fait mais laissez sauve mes parents. Je m’offre à vous oui je veux prendre mes sanctions et non celles de mes parents. Je suis coupable et ils sont innocents. Affligez les sanctions à qui de droit. Je suis coupable oui je le sais, oui je le sais et je viens me rendre afin de libérer mes parents d’une mort certaine.

 La fin de la chanson immobilisa le son du tambour. Azoumi était à genoux, juste à un mètre du roi, les yeux fixant le sol. La danse de Azoumi émerveilla le roi qui ne savait quoi dire. L’un des conseillers, par compassion ou la grande émotion, laissa échapper inconsciemment des larmes couler le long de sa joue. Le roi avait un faible pour les femmes d’une grande beauté et très danseuse. Il n’avait jamais cru que le choix de son fils allait vraiment être si audacieux. La beauté de la jeune fille était emblématique et des frissonnes commençaient par se faire entendre dans la concupiscence du roi. Ce dernier se lève et va soulever Azoumi.

- Femme lève toi tu es pardonnée dit le roi en prenant Azoumi dans ces bras.

 Le geste du roi fit des effets d’étonnement sur le visage et dans l’expression des personnes présentes. C’était pour la première fois le roi se rabaissait ainsi. Tout le monde était ahuri et ne comprenait pas ce qui se passe réellement. Après avoir pris tout son temps tout au long de la jeune fille, il se détache et essuie les larmes de Azoumi. Il fit signe à ses serviteurs de prendre les parents de la fille. Ils honorent à la parole du roi et amenaient les parents de Azoumi de l’autre côté de la cour royale. Azoumi voulaitparler quand le roi mit la main sur les lèvres de la fille.

- Rien de grave ne les arrivera pas. Soit sans crispation. Accompagne-moi pour visiter le palais. 

 Le roi entraina Azoumi dans le palais si vaste et propre. La fraicheur existait en ce palais si bien qu’il faisait bon vivre. Le prince se lève à son tour et se mit juste à quelques centimètres de Azoumi comme pour réclamer sa propriété. Ils parcourent tout le palais dans l’embrouillant voix du roi qui ne cessait de se faire d’éloge. Azoumi ne faisait qu’hocher la tête pour dissimuler la peine de rester une fois encore en ce palais. Après la grande inspection du palais, le roi insista pour que Azoumi partage un repas copieux avec lui. Mais la jeune fille commença par pleurer de belle tout en criant la vie de ses parents. Le roi fut astreint de décliner sa proposition. Elle conduisit Azoumi jusqu’au seuil de la porte de la cour royale. 

- Si tu as besoin de quoi que ce soit, la cour royale est grandement ouverte.

- Je veux voir mes parents.

- Ils reviendront à la maison dès la tombée de la nuit. Je ne veux pas mettre ma réputation en jeu en les laissant partir en pleine journée ainsi. 

- Je demande alors à partir mon roi, mon prince dit Azoumi.

- Va en paix femme.

 Azoumi partit dans un lac de larmes qu’elle essaie de tarir du revers de sa main sur sa main. Une fois hors du palais, elle se mit à courir vers un endroit où seule elle connaissait. Une dizaine de minutes après, elle se laisse choir sur une petite montagne. Elle avait une Bonneau sur toute l’étendue du village. Là elle pleura les pleurs de ses peines. Elle pleura l’amertume qui avilissait son âme. Elle était en pleine lamentations quand une douce main se posa sur son épaule. Elle détourne son regard vers cette main qui venait embrouiller sa solitude qui la faisait tellement du bien. Elle lève ses yeux vers la personne qui avait posé sa main sur elle. Elle se lève subitement et se jette dans les mains de la personne. Là, elle pleurait de plus belle. La personne qui était présente pendant cette souffrance psychologique qui ne se laisse voir que par des larmes incessantes, la cajolait et la dorlotait avec des caresses apaisantes. Au bout de cinq minutes d’une confession silencieuse qui ne se faisait que par le battement des cœurs, Azoumi se retrouve et se tut. La personne souleva la tête de Azoumi et garda les deux joues de la jeune fille tout en essuyant les quelques gouttelettes récalcitrantes de larme qui n’étaient encore satisfaites d’exprimer la douleur de la jeune fille.

- Je t’ai connue il y a peu de temps. Mais ce moment m’édifice de ta douleur qui accable ton âme. Qu’il a-t-il Azoumi ?

 Cette question fit frissonner de douleur la jeune fille qui se jeta à nouveau dans les bras de la personne qui n’était rien d’autre que Percé. Oui c’était Belle et bien Percé. Ce matin, quand il s’est élevé, une grande et ensorcelante envie de voir Azoumi le hantait. Il ne réfléchit pas une seule seconde avant de prendre la décision d’y aller dans le village de la jeune fille qu’il connaissait. Il marchait tranquillement dans la campagne quand il y mit pieds. Et ces yeux se posent ici et là dans l’espoir de retrouver la jeune Azoumi. Dans le désert d’angoisses et de désespoir de retrouver la fille, l’oasis lui sourit en lui affichant à sa surface Azoumi sortit du palais royal. Mais sa grande joie se dissipa et lassa place à un effarement sans borne en voyant la jeune fille dans une course et dans les pleures avec desquelles il ne l’a jamais vue au paravent. La curiosité le poussa à la suivre et découvrir ce qui se passait exactement. C’est ainsi qu’il se trouva avec elle sur cette montagne. 

- Azoumi dis-moi ce qui se passe.

- Mes parents étaient sur le point de mourir. Ils étaient sur le point de se faire décapiter par le roi.

- Mais pourquoi cette barbarie intense ?

- On m’accuse de manquer de respect au prince et donc, j’ai aussi manqué de respect au roi. Il en ressort que mon éducation n’est pas bien assurée par mes parents. La faute vient d’eux et ils devront répondre de leurs actes.

- Mais il est roi et non un Dieu. Si l’éducation d’un enfant est tordue ou non, ce n’est pas à lui de faire le juge.

- Percé nous somme au vingt-unième siècle certes, mais les réalités d’ici gardent toujours le vieux cliché de certaines choses. Le roi a le pouvoir sur tout ici.

- C’est exagéré cela. Nous ne sommes plus dans l’antan. Ce temps est révolu. Cette léthargie prive tous ici de vos droits.

- Nous ne sommes que des bénis oui oui aux paroles du roi. Nous suivons à la lettre toutes ses instructions même si celle-ci vont à l’encontre de nos intérêts.

- C’est alors une dictature. Et tes parents ? 

- J’ai dû faire ce que le roi aime. J’ai dû danser pour demander la clémence du roi. Il m’a promise qu’il laissera mes parents à la tombée de la nuit.

- J’aimerai tant être roi pour changer le visage de ce village. Si seulement j’en avais le pouvoir, je le ferai.

- Vous êtes loin d’être un prince et être un roi est une absurdité que vous ne devez pas avoir. Seuls les princes peuvent devenir roi dans ce village dit Azoumi en souriant.

- Non je n’ai pas besoin d’être prince ou roi avant de libérer ce village des reliques enivrantes. Juste une bonne correction au roi avec mes coups de poings suffit. Je lui ferai changer de morale en une seule seconde. Même moi qui suis le Dieu Percé, je ne fais pas ces genres de chose.

- Quelle audace ! Je m’incline mon Dieu Percé cria Azoumi en riant encore plus fort.

- Hô reine de mon trône relève toi. Ma colère a parfois de la compassion. J’aime mon peuple et sa quiétude est la seule ambition qui me hante. Surtout la quiétude des Belles et mignonnes filles comme toi. Pour vous seuls, je combattrai votre impudique roi.

- Joo mes ancêtres. Mon dieu Percé avez-vous perdu la notion du temps que les arbres ont des oreilles ?

- Je m’en contrefiche. Ils peuvent même avoir des yeux, ils pourront voir de leurs propres yeux que je ne badine pas quand il s’agit de mes princes.

- S’il vous plaît ne me torturer pas de rire disait Azoumi dans les éclats.

 Les jeunes rirent tous ensemble grandement à la petite blague. Une minute plupart, le silence naquit et ils fixaient tous le grand vide qui tombait sur les agglomérations de la campagne. Percé prit la main de Azoumi dans ses mains et la presse tendrement. Ce geste fit frissonner Azoumi qui avait pour un tant soit peu oublier sa situation amère. Au bout de quelques minutes, elle dit :

- Percé je vous remercie pour votre geste. Je suis…

- Tchuuuuurrr ne dis rien Azoumi dit Percé en tirant Azoumi qui déposa sa tête sur l’épaule du jeune homme. Tout ce que je veux, c’est que tu te calmes et reprenne tes esprits.

 Azoumi hoche la tête et ils se plongent dans un mutisme de longue date. Ils étaient tellement beaux dans cette position qui les offrait l’alliance des amoureux. Ils n’étaient pas las de fixer longuement ce beau panorama du village. Et quand la brise du mi matinée gouvernait l’univers, ils se plongent dans le royaume du silence pour siroter sa saveur.

 Pendant que les jeunes gens profitaient du délectable silence, une vive discussion s’anime au palais. Discussion tenue par une vive tension entre le roi et le prince.

- Mon fils, tu es le prince mais ce pouvoir ne devrait pas être l’alibi de ton orgueilleuse audace.

- Je ne comprends pas père.

- Il n’y a rien à comprendre. Comment peux-tu choisi une fille plus grande que toi ? Elle est mature et intelligente, tu n’auras aucune autorité sur elle.  

- L’autorité d’un homme n’égale pas à celle d’une femme même si cette dernière a toutes les potentialités mûres.

- Le beauté dire d’un homme n’est pas ce qui retient une femme au foyer c’est en effet la capacité de cet homme à assumer pleinement sa responsabilité et à rendre heureuse la femme. Si tu comptes sur les belles paroles pour imposer ton véto à une femme, tu seras un jour semblable à une rivière dépourvue d’une gouttelette d’eau.

- Je suis prince et je…

- Bien évidemment, tu es un prince mais ton statut n’est ni ton bouclier ni ton épée pour protéger ta vie sur la droite ligne de la sagesse. Le statut d’un homme ne doit pas être son aveuglément mais plutôt sa boussole. Tu es trop jeune pour le comprendre ou tu le fais par ignorance mais mon fils, laisse-moi te dire que tu abuses en catimini le statut de prince que tu as. Cette fille, ne devrait pas être ton choix.

- Mais c’est elle que j’ai choisie. Et les lois me permettent de prendre qui je veux quel que soit son consentement.

- Fils, si un jour ce royaume te revient de droit, n’exagère pas dans l’abus de ton pouvoir car ta royauté sera critiquée.

 Le roi partit laissant perplexe son fils qui était sûr et certain de lui-même qu’il allait avoir l’aide de son père. Mais malheureusement, la dernière tour commence par à ressentir une dextérité de mauvais augure. Et pourtant Azoumi était la créature parfaite que le prince avait tant voulu avoir. Mais la réalisation de son rêve commence par connaître la voie de l’enfer avec l’attitude de son père. Ce jour-là, le prince passa l’une des journées les plus désagréables de sa vie. Depuis longtemps, son père l’avait toujours soutenu dans ses décisions même si parfois, il est lui-même conscience de l’exagération de ses actes. Celle commence par l’intrigué et plusieurs questions naissent à petit coup dans son âme. 

 Percé avait complètement refusé de laisser seule Azoumi dans cette douleur qui accablait la jeune fille. Il décide de connaître la demeure de Azoumi qui avait finalement accepté sur insistance de Percé. Une fois à la maison, Azoumi se ménage dans ses activités après avoir offert à Percé une place et d’accoutumance de l’eau. Se sentant dans une solitude sous la véranda alors que la jeune fille marchait ici et là, Percé décida d’aller donner un coup de main à Azoumi.

- Je suis là à volonté pour t’aider. Tu peines trop dans ton activité.

- Je suis déjà habituée se contenta de dire Azoumi en s’assaillant pour décortiquer l’arachide.

- Oui je le sais mais laisse-moi te donner un coup de main dit Percé en plongeant sa main dans le bol qui contentait l’arachide.

- Vous n’êtes pas obligé de le faire.

- Et je n’ai jamais dit ici que j’y étais obligé.

- Mes parents ne tarderont pas à venir dit Azoumi dans l’espoir de faire partir tranquillement Percé.

- J’ai hâte de les rencontrer.

- Hum…

 Ils se mettent alors dans leur besogne et travaillent dans un échange. Percé faisait rire Azoumi par ses belles blagues. Au bout d’une demi-heure, les parents de Azoumi reviennent tout las à la maison. Leur fille court vers eux et les embrasse à tour de rôle. 

- Père, mère j’avais peur de vous perdre. 

- La vie nous reste encore sur cette terre. Nous ne partirons pas ainsi. Qui est ce jeune homme demanda le père de Azoumi quand il vit Percé.

- C’est mon ami père. Il a assisté à tout ce qui vous est arrivé. Il m’a tenu compagnie pour que vous reveniez.

- Merci beaucoup mon fils pour ce que tu as fait à ma fille. Je me demandais là où elle sera après cette situation dit le père en donnant la main à Percé.

- Je vous en prie père. Ce fut un grand plaisir de la tenir compagnie. Bon sang mais père regardez au tour de votre poignée, des traces de cordes laissa Percé à la vue d’horrible état de main du vieux.

- Ça passera mon fils ne t’inquiète pas.

- Azoumi puis-je avoir un peu de l’eau tiède et un torchon ?

- Oui j’arrive dit Azoumi en allant dans la cuisine.

 Pendant ce temps, la mère de Azoumi était debout, éreintée par la journée, regardant les faits et gestes de Percé et souriait petitement. Percé fit assoir le père de Azoumi et l’appliqua sur la main de ce dernier avec délicatesse la chaleur de l’eau chaude sur le torchon. Celui fit du bien au vieux qui se sentait mieux maintenant. Avant qu’ils ne finissent, Azoumi avait déjà amener à manger à son père.

- Merci mon fils. Je me sens en bien comme un jeune de quinze ans. Seulement que j’ai une migraine qui me taraude ici.

- Je vous en prie papa. Prenez ce comprimé, vous vous sentirez plus mieux dit Percé en enlevant un sachet de son sac qu’il se sépare rarement.

 Pour être édifié, Percé alla vérifier les mains de la mère de Azoumi. Les traces de corde se laissaient voir facilement. La peau de la dame était sous l’influence de faiblesse, la situation était critique. Après la première méthode appliquée, Percé s’en charge de passer un produit sur des deux mains et fit un doux message. La vieille sourire au jeune homme et dit :

- Tu le fais si bien. Est-ce que tu fais quand tu vas à l’école ?

- Non mère. J’essaie juste de le faire.

- On aurait dit un spécialiste en la matière.

 Cette dernière phrase dit rire tout le monde. Percé range ses affaires dans son sac. Le père de Azoumi le voyant dans ses démarches dit en s’assaillant prête de son plateau où était posés trois différents récipients contenant chaque son propre :

- Mon fils assis-toi et partage avec moi ce repas copieux.

- Je l’accepte avec enthousiasme dit Percé en s’assaillant.

- Heu papa, Percé est sur le point de partir dit Azoumi qui se sentait mal à l’aise avec la présence de ses parents et de Percé.

- Ma fils j’espère que ta cuisine n’est une chimère que tu caches afin que ton ami ne le découvre en y goûtant ?

- Non père. Juste que…

- Soit sans crispation alors. Jeune homme mange comme te le permet l’estomac.

 Les deux hommes partageaient le repas dans un échange cordial comme s’ils se connaissaient auparavant. Percé ne laissait pas voir qu’il était d’une famille d’opulence à travers ces gestes. Il mangeait comme les jeunes gens mangeaient. Azoumi avait son cœur qui battait la chamade car elle se sentait mal à l’aise sans savoir pourquoi. Mais son inquiétude avait sa raison d’être car Percé n’était pas habitué au repas copieux du village. Grande fut sa surprise de voir le jeune homme se comporter à la normale. Il ne lava ses mains que quand le père de Azoumi se sentant apaiser sa faim, se retire de la bouffe. Percé racla jusqu’à la dernière goutte la sauve et la pâte qui y étaient servie. Le père de Azoumi souriait abondamment en voyant cela. Azoumi n’en croyait pas à ses yeux. Il est de coutume qu’un enfant ou un jeune homme qui partage le même plat avec une personne âgée finisse complètement ce plat. Cela témoigne le respect qu’il voue à cette personne âgée et remercie la cuisine de la ménagère. 

- Vraiment j’ai apprécié ta façon de manger.

- Moi je suis très heureux d’avoir partagé ce repas avec vous papa dit Percé en se lavant les mains.

 Percé resta quelques minutes avant de demander à partir. Azoumi décide de le raccompagner. Au cours du chemin, Percé parlait avec une aise. Azoumi se réfugiait dans son mutisme tout en riant au petites blagues de Percé. Ce dernier constate peu de temps après que la jeune fille demeurait dans un silence.

- Pourquoi tu es si calme ? Et ne me dis pas tu n’as rien.  

- C’est vrai. Je suis juste ahurie par vos faits Percé. Êtes-vous resté une fois au village ?

- D’abord pour commencer, je t’ordonne de ne plus me vouvoyer. Non je ne suis pas resté au village mais il est certaine chose qu’il faut fait quand l’on est avec les personnes âgées.

- Je suis ravi que tu sache cela Percé.

- Tu as cette conviction qui te dit toujours que les gens de la ville ne connaissent pas les réalités du village mais sache que rien ne diffère de la ville du village. Ce sont des lieux d’habitation. Bon il faut que tu retournes maintenant. Mais dis-moi quel jour je pourrai venir pour assister une fois encore à ta danse ?

- Cette danse que j’ai effectuée est une danse de clémence. Je ne rêve même pas jusqu’à mon déclin esquiver encore les pas de cette danse. 

- Donc il y a plusieurs sortes de danse si je comprends bien ?

- Oui il y en a des milliers.

- J’aimerai tant les connaître par toi.

- Si seulement tu es de ce village, tu ne rateras aucune danse.

- Je suis déjà de ce village parce qu’il me plait déjà. Et je reviendrai c’en est sûr et certain.

- Si tu le dis. Bonne traversée à toi et sublime nuit.

- Merci beaucoup la déesse de la danse dit Percé en berçant la main de Azoumi.

- Mais Percé cela signifie quoi ?

- Quand on berce la main d’une personne, c’est pour la montrer la grande considération qu’on a pour elle.

- Vous ne cessez de copier les habitudes des colonisateurs dans la ville.

- Nous sommes en plein milieu du brassage culturel et impossible d’échapper à tout cela.

- Si tu le dis.

- Bonne nuit à toi Azoumi.

 Les gens se séparent et chacun prit sin chemin. Azoumi ne faisait que sourire en rentrant. Elle était heureuse et se sentait libre. Du côté de Percé ce fut un grand enthousiasme qui l’animait. Azoumi rentre chez elle et voit encore ses parents assis. Elle se rapproche et s’assit près d’eux.

- Père, mère je suis vraiment désolée pour ce qui vous êtes arrivé. Je suis la coupable.

- Remercions les ancêtres que tout a bien commencé et a bien fini. Nous sommes vivants.

- Je demande votre indulgence. Sachez que je ne ressens rien pour le prince. Ni le pouvoir ni sa richesse ne m’impressionnant encore moins sa beauté et ses sentiments. Le monde a évolué et le mariage se fait maintenant avec le consentement des deux conjoints.

- Ma fille dit la mère de Azoumi. Le roi est la première autorité du village du village et nous devons se soumettre à ses ordres.

- Moi je veux continuer mes études. Je sais que bientôt, les résultats du bac viendront et je serai admise. Père, mère, je veux devenir une grande dame pour vous faire sortir de cette impasse que vous connaissez depuis des années. Je veux continuer mes études.

- Nous le voulons bien ma fille mais les décisions sont prises et tien ne peut se faire.

- Je saurai quoi faire. Il faut cout que cout que je continue mes études. J’ai une idée que je ne tarderai pas à mettre en place. 

- Que veux-tu faire ? Demanda perplexe la mère de Azoumi

- Vous le saurez un jour. Maintenant, allez-vous reposer car vous avez été victime d’une journée insupportable.

 Azoumi aide ses parents à rejoindre leur lit et partit dans sa chambre à elle. Elle se couche et les péripéties de sa journée naquirent en elle. 

 Il y a quelques minutes que Percé était rentrer chez lui. Dès son arrivée, l’ambiance dans la famille s’amplifie avec ardeur dans les blagues et autres. Il faisait rire sa famille.

- Bon sang ! Le Dieu Percé a été dans son royaume ou quoi pour qu’il soit dans cette immense joie ? Demanda Corine.

- Oui j’ai visité mon royaume car j’avais sa nostalgie.

- Comment vont tes princesses ? Demande Diane

- À merveille comme l’encre de cristal.

- Je te préviens que ce soir si tu verses sur nous ta mauvaise humeur, tu auras affaire à moi lança Rabi.

- Hô ma petite…

- Tu sais qui est venu aujourd’hui ? Demanda Rabi en coupant la parole à Percé.

- Qu’est-ce ?

- Zita.

- Au non j’espère que vous lui avez dite que j’étais en vacances ?

- Elle est couchée dans ta chambre et la pauvre a dit qu’elle ne partira pas sans t’avoir parlé.

- Il ne manquait que ça pour gâcher ma soirée.

 Percé se lève et va dans sa chambre. Il retrouve effectivement Zita couchée dans son lit. Il renfrogne la mine en sortant vers sa famille. Il s’arrête et les observe à tour de rôle. Rabi constate que la bonne humeur de son frère s’était métamorphosée en autre chose.

- Hô la colère du grand Percé s’abattra sur la famille dit-elle.

- Qui a autorisé Zita à entrer dans ma chambre demanda avec véhémence Percé.

- Chérie cette fille est sympa, elle est gentille et très belle. Je ne vois pas pourquoi tu la rejettes ainsi.

- Mère ! Le cœur choisit ce d’accepter un autre cœur a ses raisons. Il y en est de même pour le cœur qui ne choisit pas. Maintenant je veux la réponse à ma question.

- Percé calme toi et viens t’assoir dit tout doucement le fondé de la famille. 

 Isaac est le seul qui maitrise le mieux Percé. Âge d’un nombre normal par rapport à ses enfants et à sa femme, il incarnait le venin de la sagesse. Dans la famille, pendant les moments de rire, il n’avait le seul privilège que de sourire. Son intervention dans une discutions est synonyme de la gravité de cette discussion. Alors c’est un homme qui parle une fois et sait se taire pendant des années. Dans la vie, il est primordial de savoir se taire et parler quand il le faut. Si Isaac décide d’intervenir dans cette discussion c’est qu’elle a été à son apogée et il est impérieux de la juguler. Dans cette perspective qu’il invita sin unique fils qui lui obéit sans se faire prier deux fois.

- Si ta mère insiste sur cette fille, c’est qu’elle a des qualités qui l’impressionnant. Elle pense qu’avec cette fille, tu te sentiras heureux.

- Père je suis peut-être jeune mais je crois que je suis sensé être celui qui choisira la fille qui m’impressionne. Maman ne fait que m’attribuer une vie privée que je ne suis pas encore prêt à avoir.

- Je te comprends parfaitement mais il faut prendre la peine d’essayer avec elle pour voir ce qu’adviendra votre futur.

- Père, il a certaine chose sur quoi l’essai n’est point de bon augure. En essayant on prendre du goût et…

- C’est justement ce que je veux te faire comprendre mon fils dit la mère de Percé.

- Non maman le goût que nous prenons dans les essais surtout en amour sont éphémères et une résiliation de notre cœur quand on se rend à l’évidence que le goût n’est fait que pour nourri le corps du désire et non l’âme et le cœur. Je veux nourrir mon âme et mon cœur avec celle qui m’impressionne et non celle qui t’impressionne.

- J’ai plus d’expérience en ce domaine et tu dois suivre ce que je te dis.

- C’est vrai mère. Tu as une grande expérience en cela je le sais mais sache que cette bonne expérience que tu as en amour n’est que la résultante de tes erreurs et de tes échecs qui t’ont faite murie en le domaine. Alors je demande clémence de me laisser avoir ma plus belle expérience car les plus belles expériences émanent toujours des plus belles erreurs.

- Percé je t’interdis de me parler sur ce ton cria sa mère.

- Il ne sert à rien de hausser le ton. Rien de bien n’est jamais fait dans le bruit encore moins dans la colère. Percé je comprends ta position mais as-tu conscience de la douleur que tu infligés à cette fille ?

- Évidemment que non. S’il en avait conscience, il ne réagira pas comme un gamin de dix laissant avec dédain Corine.

- Il vaut mieux blesser un cœur en lui disant la vérité que de lui cacher un grand secret qui lui nuira sans compassion un jour.

- Tu te fais prendre pour un grand savant. Continue dans ton entêtement et tu récolteras sa semences dit Corine en prenant son sac à main pour sortir.

 Percé se lève à son tour et va dans sa chambre. Ses deux sœurs rejoignent leur chambre. Quand Percé atteint sa chambre, il réveilla Zita qui s’était plongée dans un profond sommeil. Elle le regarde pendant un bout de temps comme pour se rendre à l’évidence que c’était vraiment Percé.

- Hô Percé tu es enfin revenu ?

- Oui mais tu ne devrais pas être ici Zita.

- Je le sais. Je voulais tellement te voir et ta mère m’a proposée de rester dans ta chambre. Alors je suis venue et le sommeil m’a emportée.

- Maintenant il faut que tu rentres.

- Mais je ne t’ai pas encore parlée. J’ai attendu tout ce temps pour discuter un peu de…

- De quoi ? 

- De nous.

- Il n’y pas de nous Zita.

- Et pourtant il y en a Percé. Cela fait au moins deux ans que nous nous sommes connu. Dès ton apparition dans la vie, je me disais que je ne me sentirai pas seule grâce à toi. Mais plus je réfléchis plus je me rends compte que tu ne le tiens las comme moi je te tiens. Tu restes indifférente de moi comme si j’étais une inconnue à tes yeux. Aujourd’hui je me demande où j’en suis exactement avec toi. Ai-je commis un crime en t’aimant ?

- Nin Zita. 

- Alors qu’ai-je fait de si mal pour que tu le rejettes à chaque fois que je m’approche de toi ?

- L’amour se veut réciproque pour être merveilleux et dans le cas contraire il devient l’enfer les d’ex conjoints ne savent pas exactement ce qu’ils ressentent.

- Mais moi je sais ce que je ressens pour toi. C’est de l’amour.

- Mais moi je ne le sais pas.

- Tu ne le sais pas ou tu as peur de le savoir.

- Cela importe peu Zita. Il ne faut pas que tu perdues de temps avec moi. Le sentiment que j’éprouve pour toi est loin d’être l’amour.

- Et pourquoi m’as-tu faire croire que tu m’aimais pendant ce temps.

- Je suis désolé, je ne voulais pas que tu gouffres parce que je ne t’offrais pas ce que tu voulais. 

- Et maintenant que crois-tu avoir faire ? Tu penses me rendre heureuse avec ce que tu me fais. J’ai fait une fausse route et je retourne au bercail. Je me sentirai mieux seule que de rester avec une personne qui ne te considère pas. Je te remercie pour tout, finit en ces termes Zita qui pleurait.

 Elle sort de la chambre avec ses pleurs tout en traversant le grand salon sans faire attention au père et à la mère de Percé.Ces derniers comprirent la douleur de la jeune fille et se laissent dans un silence. Zita est une jeune fille noble, respectueuse et gentille. Dès leur première année à l’université de leur école, elle et Percé s’étaient connus. Le temps passé pendant environs deux ans, elle sentit l’indocile sentiment naitre en elle. Percé aussi se laissa faire et tenta une aventure. Au fil du temps, tout devient autre chose pour le garçon qui ne savait pas avec exactitude ce qu’il ressentait pour la jeune fille. Ainsi, ce soir, il fut bref pour ne pas faire avancer la gangrène de mensonge qui le siège. Et il le fit avec un remord grandiose. Percé se jette sur son lit tout en attrapant sa tête. Il dormi en cette position.

 Dans un coin du palais royal au levé du jour, les visages rivés dans la nature sur la fenêtre, une main caressante explorait le dos d’une jeune fille. Cette dernière, ne disant rien, se contentait de garder son mal en patience. La main caressante continua sa besogne vers la hanche et les molles fesses de la jeune. Sentant l’empressement de la main caressante sur ses atouts féminins, la jeune fille esquive un pas en arrière et dit tout poliment :

- Mon roi veillez excusez mon impolitesse de vous dire que je me sens mal à l’aise par vos actions. Je suis sensée êtres destinée au prince à ma connaissance.

- Exactement mais tu m’es aussi destinée. Ta beauté me saoule petite fille. Laisse-moi te nourrir de tendresse.

- J’en serai bien ravie mais…

- Mais quoi ?

- J’ai l’ambition de continuer mes études après mon baccalauréat. Si effectivement mon puissant roi, vous êtes prêt à m’offrit la tendresse, je vous demande de m’accorder plus du temps afin que je murisse convenablement pour vous. Je ne suis qu’une enfant présentement.

- Que ne fera pas un homme succombant sous le charme d’un si créature que toi ? Murit ma fille et viens rajeunir ton roi, ramène-le au bon vieux temps par la candeur de ton corps. Et pour tes études, contacte-moi dès que tu seras prête. Je suis reconnu dans ce monde et toute chose sera faite pour ton bien être.

- Merci beaucoup mon roi. Je vais demander à partir.

- D’accord ma fille. Va en paix et que tes parents reçoivent mes salutations.

 La jeune fille s’empressa de partir dans les larmes qui coulaient le long de sa joue. Elle venait de signer un pacte qui la lie d’une manière ou d’une autre à la royauté. Était-ce la bonne méthode ? Elle ne saurait le dire. Mais tout ce qu’elle sait, la continuation de de ses études est garantie. C’était son objectif principal en signant ce contrat de cœur ou à contre cœur. Cette jeune fille était Azoumi. Pendant que cette dernière s’en allait dans les pleurs, le prince sort d’un couloir avec un visage ahurissant.

- Il fallait me dire plutôt que Azoumi te plaisait que de jouer à l’hypocrite.

- Tu parles à ton roi fils. Contrôle ton langage.

- Je ne parle qu’à un roi indigne, un roi infâme, un roi qui s’invente de sage alors qu’il ne l’est pas.

- Ton audace a été de trop. Cette fille ne peut-être ta femme. Elle est une perle rare de ce village.

- Alors c’est quand la porcherie se présente qu’il faut laisser au prince s’en accaparer. Azoumi sera ma femme quoi qu’il en soit.

- Fils impétueux. Cesse de lutter à contrecourant et contre toi-même.

 Le prince s’en alla avec furie et laissa son père, perdu dans un monde qu’il ne sait plus. Il sera vraiment absurde et honteux d’entendre qu’un roi et son prince s’agrippent comme des adolescents à une jeune fille. Hideuse sera cette histoire qui relatera la discorde d’un roi et du prince qui se jalousent à cause d’une fille. Tel père, tel fils, le roi et le prince ne laissent rien qui brille en ce royaume. Le désir charnel qui écume leur corps à la vue de Azoumi est immense. Si immense qu’ils n’ont les seuls desiderata d’avoir cette fille en leur possession. Mais ce qu’ils ignoraient, c’est que le plus fort se fait souvent vaincre par la propre force. Justesse l’idée de Azoumi d’emprunter la voix de cette sagesse pour vite aller au galop avant l’évidence d’un roi et du prince sur son projet. La léthargie qui assaillait le père et le fils est un moyen crucial que Azoumi ne cesse d’en profiter pour parfaire son plan. Et pour aboutir, elle se laisse et s’offre avec peine au grand plaisir de la main caressante du roi. Il y a toujours un prix à payer quand l’obtention d’une chose se fait entendre. Soit le sacrifice de soi-même, soit le sacrifice d’un temps ou d’autre chose. 

 Voilà exactement un mois, un moi que Azoumi n’avait pas vu Percé dans son village. Elle espérait la présence pour qu’il l’aide à comprendre certaine chose sur son école. En effet, il y a de cela que les résultats du baccalauréat sont sortis. Azoumi et ses amies sont admises. Elles sautillaient ici et là dans une immense joie. Les parents de Azoumi étaient fiers de leur fille. Aujourd’hui, Azoumi se drape dans sa tenue d’école. Elle se mire dans le miroir et pour la première fois, elle eut l’orgueil de se dire qu’elle est vraiment belle. Elle se contemplant avec sa cravate fait en nœud. La chemise était faite en une blancheur écarlate et la jupe en un bleu ciel. Depuis plus d’une heure, elle se préparait pour être aussi parfaite qu’elle pouvait l’être.

- Wahooo ma chérie. Tu es sublime comme une reine lança Arikè.

- Merci pour le compliment répondit avec un sourire Azoumi.

- Hééé bien voilà l’intérêt qu’on a quand la cour royale laisse sin dévolu sur le charme d’une fille dit avec jalousie Abba.

- Les filles vous ne savez ce que.ai traversé et ce que je traverserai en étant là vous me voyez ici. Ce n’est pas facile mais cela importe beaucoup pour moi surtout pour mes études. Bon je m’en vais les filles. Vous serez sans doué à la fac dans une heure.

- Oui espérant qu’une cour royale porte son dévolue sur nous lança à nouveau Abba.

- Mais Abba tu es jalouse et tu envie Azoumi si je comprends bien.

- Je n’envie personne et je ne suis pas jalouse. 

- Tu es loin de dire ce que tu penses Abba. Cela ne te sied pas. Le bonheur de Azoumi est notre bonheur et nous devons la soutenir. Je te rappelle que c’est à cause d’elle nous sommes ici pour poursuivre nos études sinon, nous crèverons dans la campagne.

- Arrêtez de vous disputer les filles. C’est notre première journée aujourd’hui et nous ne devons pas la gâcher. Bonne journée à vous dit Azoumi en sortant de ka chambre.

 Azoumi sort et héla un motocycliste qui la dépose à son école. Quand elle fit face à son lieu d’avenir, elle respire profondément et franchit le grand portail. Elle tenait ses documents dans un cartable qu’elle déposa sur sa ferme poitrine. Des regards la foudroyaient et des chuchotements se faisaient entendre ici là. Azoumi se dirige vers l’administration de sa nouvelle école pour prendre certains renseignements. Après une dizaine de minutes, elle sort et se dirige vers sa salle de cours. Elle s’assit à la première place qu’elle trouva. Elle sort ses documents et commence par les lire. Elle était là quand elle entendit :

- Idiote de fille. Ne sais-tu pas que cette place est toujours réservée pour la princesse Flora ?

- Je m’excuse dit Azoumi en se Levant.

- Reviens et essuie ta saleté de jeune fille moche que tu as laissée ici.

 Sans rien dite, Azoumi essuie toute la table et s’en va. Flora et sa copine s’assoient et se mette à s’éclater dans un fou. Les autres étudiants qui étaient présents commencent par les regarder avec dédain. Une fille se lève de sa place et alla vers Azoumi. Elle avait l’air très belle.

- Bonjour moi c’est Zita et toi comment je peux t’appeler ?

- Je m’appelle Azoumi. Merci pour la considération Zita.

- Ne fais pas attention à ce qu’elles disent. Elles sont pleines dans cet établissement. Elles croient qu’a part elles, il n’y a plus de monde. 

- Je les comprends Zita dit Azoumi en souriant. En mettant pieds ici, je m’attendais à ces genres de situations.

- Je peux m’asseoir à tes côtés ? 

- Oui il n’y aucun problème.

 Zita alla prendre son sac et vint s’assoir avec Azoumi. Elles se mettent à lire le document ensemble. Le professeur entre pour le premier cours. Dès son entrée, Flora lança :

- Regardez-moi cette porcherie qu’on nous envoie comme un professeur. C’est certain que ce cours va me déplaire Tchuuuuu !

 Le professeur ne dit rien et se mit à faire son travail. Chaque professeur était averti des comportements exagérés des étudiants de cette université privée. Sur ce, les professeurs sages ne perdent pas le temps sur des futilités comme Flora. Le silence est la plus belle réponse à des idioties. 

 À la pause, Azoumi et Zita se rendent à la cantine pour prendre un pot. Après s’être servie, elles se mirent à manger dans un dialogue. Flora et copine viennent et se mette à la même que Azoumi et Zita. Celles-ci ne disent rien et continuaient de manger.

- Hô ma chérie clémence, j’ai hâte de voir mon amour à moi. Depuis mon départ au États-Unis, son corps me manque tellement. 

- Si tu le vois maintenant, il est devenu très beau.

- Clémence tu es sûre que tu ne m’as pas chipé mon amour à moi ?

- Des amies comme toi et moi, il n’y a pas deux au monde. Je ne peux jamais faire cela à ma meilleure amie.

- Je te crois ma chérie. Mais si c’étaient ces guinguettes ici présentes, je me douterai rapidement.

- Zita j’espère que tu as fini ? Partons d’ici maintenant Azoumi.

- Oui tu as raison sinon je risque de risque d’exploser certaines ici.

 Elles se lèvent et partent. Flora et clémence se mettent à rire comme des folles. Azoumi marchait tranquillement avec son cartable sur sa poitrine quand subitement quelqu’un vient la bousculer. Elle a failli tomber quand la personne réussit à la rattraper. Ils se regardent l’un l’autre et ils se disent subitement :

- quoi s’exclamaient-ils ensemble.

 Ils se relèvent rapidement. Pendant ce temps, la cantine se déchira par le cri de joie de Flora qui courait en trompe vers Azoumi et Zita. Elle va se jeter dans les bras du jeune homme qui était ahuri de la voir.

- Hô mon amour tu m’as tellement manqué. Tu es devenu très beau. Je suis encore folle de toi. Tu es mon prince, mon cœur, mon âme sœur. 

 Zita profite en tirant la main de Azoumi pour partir. Zita allait tellement mal à point en voyant la scène qui venait de se passer. Elle devient rapidement triste et angoissée. Azoumi constate cela et demanda à sa nouvelle amie :

- Zita tout va bien ?

- Oui oui tout va bien mentit-elle.

- Je ne suis pas suis car depuis la scène de maintenant, tu es devenue subitement triste et angoissée. Il a y quoi ?

- Il n’y a rien ma chérie tout va bien.

- D’accord comme tu veux.

 De l’autre côté de la cantine, Flora était dans son idylle romantique en s’agrippant ici et là sur le jeune homme, en lui donnant de bisou de part et d’autre. Las de subit tout cela avec les yeux rivés sur eux, le jeune homme cria subitement.

- Bin sang Flora peux-tu me laisser tranquille ?

 Cette revendication fit tressaillir Flora qui s’arrête automatiquement en regardant avec étonnement le jeune homme qui n’était d’autre que Percé. Ce dernier était perdu dans ses pensées en voyant Azoumi dans université et les gestes insensés de Flora l’embrouillaient de surcroît. Flore prend Percé par ses joues et dit :

- Il y a de cela deux ans que nous ne nous sommes pas vus. Aujourd’hui nous voyons et je me réjouis de nos retrouvailles et tu n’es pas content ?

- Regarde autour de toi comme tout le monde a les yeux braqués sur nous comme si nous étions sur scène publique. Maintenant laisse-moi tranquille.

 Percé s’en va et laissa Flora qui était stupéfaite par le comportement de son petit ami. En effet, depuis leur tendre enfance, la famille de Percé et de Flora se cohabitaient et de cette cohabitation, les liens se sont ligaturés. Percé et Flora sortaient ensemble depuis l’âge de la puberté même si les sentiments n’étaient pas encore muris. Au fil du temps, ils ont pris goût à l’un de l’autre. Les parents des deux côtés avaient connaissance de l’amitié qui liait Percé et Flora. Dès lors, les choses étaient devenues officielles. Flora rendait visite à Percé et passait même la nuit avec lui. Mais une affaire fit affecter le père de Flora pour l’Amérique. Ce départ n’affecta pas Percé et il commence dès lors à se posé des questions. Mais Flora avait coulé un torrent de larme de se séparer de son bien aimé d’enfance. Elle avait connu sa nostalgique à chaque minute qu’elle y passait au Etats-Unis. Elle en avait souffert des nuits en passant à lui. Et dire qu’aujourd’hui, après deux ans de séparation, son arrivée ne réjouissait pas Percé lui rendait faible et souffrante d’un chagrin. C’est dans cette amertume qu’elle rejoint sa salle de cours avec des larmes. À son entrée, Zita la vit et leurs yeux se croisent. Zita laisse un peu sourire aux lèvres pour se moquer de Flora qui était au zénith des peines. Azoumi n’avait pas assisté à cette scène car elle était concentrée sur son cours qu’elle venir d’avoir. Le même professeur du matin entre et le cours reprit à nouveau. Flora ne parla point ce qui fit incroyablement étonner toute la salle. Le cours se passe dans une bonne ambiance car l’élément modificateur avait la dose qui l’imposait le silence.  

 Quand la sereine sonna, Flora n’attendit pas la sortie du professeur avant de prendre son sac pour sortir avec furie. Azoumi et Zita sortent à leur tour. 

- Comment tu rentres ?

- Je rentre à pieds. 

- Laisse pour que mon chauffeur te dépose.

- Non je suis nouvelle dans cette ville et je veux en profiter pour mieux la connaître en rentrant. Je te remercie beaucoup Zita.

- Passe une bonne soirée alors.

- Merci idem à toi.

 Zita monta à bord et Azoumi continua son chemin. Quand elle se sentit seule, elle commença par pleurer. Des larmes coulaient le long de sa joue. Derrière, quelque appelait son nom mais étant dans ses pleurs, elle n’entendit pas. La personae fut obligée de courir pour la rattraper. C’était en effet Percé qui voulait la parler. Quand il touche l’épaule de Azoumi, celle-ci cria très fort :

- Ne me touche pas. Ne t’avise pas jamais à me toucher disait Azoumi en marchant.

- Mais Azoumi qu’ai-je fait de mal ?

- Je ne veux pas te parler. Laisse-moi tranquille et va tant.

- Mais je ne comprends pas Azoumi dit Percé en l’arrêtant.

- Je t’interdis de me toucher refoula Azoumi et se tirant avec colère des mains de Percé.

 Ce geste stoppa Percé qui ne comprenait rien du tout. Il se plante tel un vieux rônier des siècles. Azoumi continuait à marcher dans ses pleurs. Percé retourne à l’université pour chercher sa voiture. Il rattrape Azoumi et l’invite à monter mais la jeune fille ne dit rien et se contente de partir. Percée alla venant elle et se gare. Il sort pour la rencontrer. 

- Laisse-moi au moins ta ramener à la maison Azoumi. Je ne sais pas ce que j’ai fait mais laisse-moi me rattraper.

 Azoumi le contourne tranquillement et continue son chemin dans un mutisme sans nom. Déboussolé jusqu’à son âme, Percé ne comprenait rien. Il remonte dans sa voiture et suivait Azoumi lentement Cr il était déterminer à comprendre ce qui se passe. Après une vingtaine de minute, elle emprunte un petit chemin qui l’amène directement à sa chambre. Elle fouille dans ses poches pour faire sortir ses clés. Pendant ce temps, Percé chercha un endroit pour gérer. Il le fit et avant qu’il ne finisse pour atteindre la porte de la chambre, Azoumi s’enferma à clé. Percé tape mais elle ne répond pas.

- Azoumi s’il te plait laisse-moi entre. Je veux te parler. 

- Tu perds ton temps Percé. Je ne veux pas te voir dit-elle en étant à l’intérieur.

- Bon comme tu le dis. Je ne partirai d’ici tant que tu ne m’ouvre pas cette porte dit Percé en s’assaillant à même le sol.

 Il restait là, sous le soleil plomb qui déchirait la terre. Il se déboutonna car la chaleur était intense. Et pendent une trentaine de minutes, il sua farouchement. Il ne comprenait pas pourquoi cette fille le hait tant. Au bout d’une heure, n’en pouvant plus supporter, il commença par supplier Azoumi.

- Je t’en supplie Azoumi. Ouvre-moi la porte. Je veux juste boire de l’eau. Je repartirai sans aucun mot je te le promets.

 Il resta là sans réponse. Il ne savait plus quoi faire pour atteindre Azoumi. Une idée lui vint en tête et il décide de la mettre en pratique.

- Dire que c’est une fille du village qui faite un innocent comme ça est incroyable. Ne blasphème pas l’éducation que tu as reçue de tes parents. Tu penses qu’ils seront fiers de toi en voyant ce que tu le fais ? Ils vont te détester jusqu’à la dernière mesure. Tu nuis gravement à leur sagesse. Tu brises tout l’espoir qu’ils ont en toi en me faisant ainsi. Je…

 Il ne finit pas sa phrase quand la porte s’ouvre. Cela lui fit propulsé derrière et s’adossa aux pieds de Azoumi qui se tirait avec des yeux lourds. Percé se lève et il était hébété de ce qu’il voyait. 

- Donc pendant que moi je suais sous le soleil du calvaire, mademoiselle se plait bien à dormir. Je…

 Il ne puit achever sa phrase car Azoumi était sur le point de fermer la porte. Vigilant n’eut été Percé en bloquant la porte avec son pied et son bras. Azoumi soupire et alla se s’assoir sur une chaise. Percé entre et ferme la porte derrière lui. Il contemple un peu la chambre. 

- Donc c’est ici que tu vis ?

- Voici l’eau sur la table. Tu peux en prendre et foutre le camp d’ici. 

- Merci mademoiselle dit Percé en se servant de l’eau et but farouchement. Il en augmente en disant : c’est quelle hospitalité dont tu fais preuve ainsi ? Même l’eau simple, tu ne peux me le servir ?

- Si tu as fini, je veux continuer ma sieste.

- Je viens de commencer. Dis-moi d’abord ce que tu fais ici demandant Percé en s’assaillant sur une chaise à côté de Azoumi.

- Demande à ton absence Percé, il te répondra.

- Mais que veux-tu dite par-là Azoumi ? Demanda Percé, perplexe et très confus. 

- Pourquoi tu veux savoir ce que je fais ici après un mois d’absence et sans signe de vie ?

- Hô mon Dieu dit Percé en attrapant sa tête.

- Oui tu n’as que ton Dieu pour te trouver une excuse. Oui je ne suis qu’une fille de la campagne, une fille sans importance dont la vie ne t’intéresse.

- Ne dis pas Azoumi. Bien sûr que ma vie m’intéresse.

- Er où étais-tu pendant tout un mois ? Où étais-tu pendant que je me morfonds dans des situations qui me désolant. Où étais-tu quand je scellais mon avenir dans un jeu qui m’échappe ? Je pensais que j’avais un ami avec qui partager mes peines mais je me suis largement tromper.

- Je m’excuse Azoumi. Je pensais que je t’avais prévenue de mon absence car je devrais effectuer un voyage avec mon père. C’est à cause de cela que je ne suis pas venu au village te rendre visite.

- Et pourtant, en partant, tu me l’as promis.

- Oui je m’en souviens et je suis vraiment désolé.

- Il faut un athée pour te crois et un hargneux pour t’excuser. 

- Oui tu as raison. Tu as raison de ne pas me croire. Ne me crois pas si tu veux mais je dis la vérité. Maintenant dis-moi, tu continues tes études dans mon université ?

- Oui répondit Azoumi.

- Mais comment es-tu parvenue à l’inscrire dans cette université ? Parce que sans vouloir te vexer, cette université est très chère et je sais que tes parents ne pourront pas financier tes études. Je m’excuse de les sous-estimer si je n’ai pas bon image d’eux.

- C’est vrai Percé. Ce n’est pas mes parents qui ont financer mon inscription.

- Et c’est qui alors ?

- Je ne veux pas en parler. Si tu étais pendant ce temps où je commençais le jeu des cartes, tu allais me déconseiller de continuer. Mais maintenant, les jeux sont faits et je ne peux rien. 

- Je suis désolé Azoumi.

- Ta désolation ne peut rien régler à présent, tu entends Percé cria Azoumi en levant et pleurant farouchement.

 Percé se lève et la prit dans ses bras pour la consoler. Il pouvait sentir la poitrine monter et descendre contre le siens. Il la cajole pendant un bon moment tout en la balance pour qu’elle s’apaiser. Au bout de quelques minutes, elle cesse de pleurer. Percé se détache d’elle et essuie les larmes qui coulaient.

- Maintenant je suis à présent là. Tout va bien se passer.

- Tu me le promets ?

- Je te le promets. Maintenant assis-toi.

 Azoumi s’assoit et se servit de l’eau à boire. Quand il finit de boire, Percé la regarda avec soif. Il sourit et Azoumi en fit de même en riant.

-Pourquoi tu le regardes ainsi ?

- Juste que tu es sublime quand tu es triste.

- Alors tu veux que je sois toujours triste c’est ça ? Dehors je n’ai marre maintenant Percé.

- Non je blaguais. Soit un peu pacifique. Mais le mois passé t’a complètement changée. Je ne te connais pas dans l’agressivité.

- C’est vrai Percé. Tu ne me connais pas d’abord. Tu viens de me découvrir.

- Bon blague à part. Qui t’a alors financée pour l’inscription ?

- Percé je ne veux pas parler de ça aujourd’hui s’il te plait.

- D’accord c’est compris. Tu es seule ici ?

- Non je suis avec mes deux copines Arikè et Abba.

- Tu ne m’as jamais présenté à tes amies.

- C’est parce que ça n’avait pas d’importance.

- Où bien tu as peur que… ?

- Peur de quoi ?

- Non rien. Dis-moi quand seras-tu pour que nous discutions correctement sur ce sujet ? Ou bien tu veux que je vienne te chercher ?

- Non je te ferai signe quand je serai prête.

- Mais avec quoi me feras-tu signe ?

- Donne-moi ton numéro. Tiens ce cahier et écris-le.

- Donne-moi le tiens alors. 

- Non tu le verras quand je t’appellerai. Maintenant lève-toi et sors de ma chambre dit Azoumi en poussant Percé vers la porte.

- Je peux venir de temps en temps ici ?

- Tu viendras quand cela me plaira. Bonne journée le Dieu Percé.

- Merci pour l’eau. Elle était bien fraiche cria Percé derrière la porte.

Azoumi soupire avant d’aller se jeter sur le lit. Percé sourit en marchant. Il lance la clé et la rattrape. Il en faisait ainsi jusqu’à atteindre la voiture. Il démarre dans une joie et rentra chez lui. Une fois à la maison, il entra dans le salon avec un large sourire. Il vit Rabi et Diana qui suivaient la télé. Il les embrasse et continuais son chemin. Rabi dit tout bas :

- Si seulement tu savais ce qui m’attendait, tu ne seras pas content ainsi.

- Tu as dit quoi Rabi demanda Percé qui s’était arrêter au niveau des escaliers après avoir oui faiblement ce que disait sa grande sœur.  

- Je n’ai rien dit. Continue ton chemin et bonne chance.

 Percé ne comprit pas. Il les ignore et continue sa marche. Il ouvre la porte de chambre après l’avoir atteint et fut ébahi de voir Flora qui faisait des vas et vient dans la chambre.

- Flora ? Que fais-tu ici ?

- Où étais-tu ?

- Je n’ai pas de compte à te rendre Flora dit Percé en allant vers sa table d’étude pour déposer son sac.

- Pourquoi tu m’as humiliée ainsi à la cantine ? 

- Toi tu ne m’as pas humilié avec tes grimaces d’une fille pubertaire ?

- Quelles grimaces ? Je me réjouissais de t’avoir revu après deux ans et toi tu es là à me prendre la tête.

- Tu as fini demanda ironiquement Percé.

- Tu étais où quand tu es sorti des cours ? Je t’ai cherché partout. Tu étais où ?

- Je ne suis pas ton enfant Flora. Maintenant laisse-moi seul cria Percé.

- Très bien le Dieu Percé veut être seul. Tu sais là où me trouver et j’attends tes excuses.

 Flora alla prendre son sac sur le lit de Percé. Entre temps, ce dernier était allé ouvrir la porte pour qu’elle sorte. Lorsque Flora atteint le seuil de la porte, elle s’arrête subitement et approche son visage vers la poitrine de Percé. Celui-ci ne réagissait pas et se contentait de la regarder. Après s’être édifiée, Flora lança :

- Ce parfum, cette odeur, c’est une fille qui peut l’avoir. Il y a une autre que moi c’est ça ? C’est avec elle que tu étais après la sortir des cours n’est-ce pas ?

- Sors s’il te plaît Flora.

- Ce n’est pas fini Percé, ce n’est pas encore fini et ne t’inquiète pas, je la trouverai et elle me connaitra.

 Flora partit en frappant la poitrine de Percé. La rage la secouait et elle partit telle une fusée. Dans la chambre, Percé enlève son habile et commence par le sentir pour dénicher une quelconque odeur féminine. Et bien évidement, il sentir la présence de Azoumi sur son habile, de sa poitrine ferme de jeune de fille, de son odeur embaumant. Il se couche dans son lit en serrant très fort l’habile contre lui comme si c’était Azoumi.Il dormi ainsi et ne fut réveillé par Diana vers les environs de dix-sept heures.

- Percé bon sang. C’est quel genre de sommeil ça ? Papa te cherche maintenant.

- Dis lui que je dors Diana. Laisse-moi continuer ma sieste. Elle est tellement bonne et pleine de bonne chose.

- Oui rêveur impotent, tu as intérêt à descendre dans une minute.

- Je viens dans trente minutes. Il me faut prendre une douche.

 Trente minutes après, Percé descends et va parler avec son père dans le bureau. Il rejoint ses sœurs pour discuter un peu. Corine était la seule qui n’était pas stable à la maison. Avec son statut de miss, elle était toujours dans ses répétitions chaque jour. Elle ne revenait pas à la maison dans l’après-midi car elle le passait chez son fiancé Edgard. Percé va dans le jardin pour étudier car c’était l’endroit le plus calme de la maison. Dans la famille, il était le plus intelligent. Ce don lui a fallu le prix de le faire sautera des classes au cours secondaire. Ce qui explique la différence de d’année d’étude entre Flora et lui. Percé est dans sa troisième année pendant Flora en faisait la première année. Etant donné qu’ils sont dans la même école, le saut de classe dont a bénéficié Percé n’infecta pas Flora plus que sa séparation il y de cela deux ans. Après s’être correctement imprégné du contenu du document qu’il gardait, Percé laissa son esprit s’échapper dans l’imaginaire. Là, un monde nait avec le visage de Azoumi qui ne cessait de sourire. Percé le sait déjà depuis leur première rencontre qu’il est….

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    Ce matin, de l’autre cotée du village, des cris de terreur remplissaient la rivière. Un corps venait d’être retrouve. Telle une épave, le corps s’était laissé emporter par le courant d’eau et par chance, s’est accroché à une racine. Un petit monde se fut à la rivière et le corps fut enlever. Le corps était couvert un peu partout des blessures. La nouvelle se propage très rapidement et la cour royale fut informée. La reine sortit en trombe et alla vers la rivière. Elle espérait retrouver enfin son fils. Quand elle vit ce jeune corps, son cœur connu la joie de la vie. Malgré les blessures béantes et d’horrible chose sur son fils, la femme du roi prit le corps qu’elle sert contre elle. Là, toute l’émotion qu’elle sentit le jour de l’accouchement l’envahit. Elle sentit cette commu

  • L'alliance du destin   Coups de foudre

    Une paie de gifle atteignit Azoumi. Corine laissa un sourire joyeux. Tout le monde se mit débout suite à cette situation. Azoumi garde sa joue dans sa paume de main, toujours à genoux près de la mère de Percé. Celle-ci cria fort :-Je ne suis pas ta mère. Et qu’attends-tu à quitter devant moi ? Une autre paire de gifle ?- Oui si cela pouvait apaiser votre colère. Vous pouvez me gifler autant de fois que vous voulez mère.- Te frapper ne n’apaisera pas ma colère. Ta mort, ton inexistence dans la vie de mon fils me soulagera plus que les paires de gifles.- Mais Clarice quel est ce comportement que tu exposes à cette fille demanda le père de la famille.- Que veux-tu à mon fils demanda Clarice feignant ne pas entendre la question de son mari.- Je ne le veux aucun mal mère parce que je l’aime.- Comment une fille pauvre comme toi peut-être choisir par mon fils ? Tu l’as ensorcelé c’est ça ? Tu la dragué et séduis ?- Non mère ma dignité de jeune fille ne

  • L'alliance du destin   Cris et peines

    Pendant ce temps, au village de Azoumi, le soleil naissait dans une douceur. Dans la cour royale, tout était aromatisant, c’était le repas copieux du roi qui embaumait l’atmosphère. Après quelques minutes, le roi se met à table pour le petit déjeune avec le prince. Ce dernier avait une salle mine qui témoignait d’une nuit agitée. Il respirait une mauvaise humeur et une grande haine. Le roi repère cette mauvaise haleine dans les comportements de son fil unique.- Qu’as-tu ce beau matin mon fils ? Tu as un malheur ?- Oui et c’est toi mon malheur père. Tu as amené cette fille loin du royaume. Qui sait ce qu’elle fera là-bas ? Elle est entrain sans doute de se faire donner aux hommes de la ville.- Cette fille est particulière et je le sens. J’ai confiance en elle et je ferai tout pour elle.- Tu feras tout pour elle en oubliant de faire du bien à ton propre fils. Cette fille est à moi et aussi rusée que tu sois, tu commences par l’éloigner de moi. Je te préviens que je ne

  • L'alliance du destin   l'Aude de l'amour

    De l’autre côté, Azoumi venait aussi de fermer son document après lecture. Elle se lève et sort dehors pour siroter le doux vent. Dans sin habillement traditionnelle, elle ne cessait d’attirer l’attention de chaque personne qui passait de loin ou de près de sa porte. Elle se mot alors à balayer la cour et mit le feu pour la cuisine. Elle était là quand Abba et Arikè venaient du campus.- Soyez les bienvenues mes puces.- Merci répondirent simultanément Abba et Arikè.- Comment a été votre journée.- Ma sœur très épuisante répondit avec lassitude Arikè en faisant sortir une chaise pour s’assoir.- Elle a été bonne surtout avec le beau professeur que nous avons aujourd’hui.- Et de ton côté ? Demanda Arikè à Azoumi.- Hô mes chéries

  • L'alliance du destin   La folie des cœurs

    Au moment où les gardes étaient en mesure de prendre la mère de Azoumi pour répondre aux desiderata du roi, un tambour retentit au seuil de la cour royale. Les yeux se rivent immédiatement vers le son du tambour. Là, un spectacle passait en filme. Azoumi dansait avec avidité dans tous les sens avec sa souplesse. Avec les larmes aux yeux, elle entonna un chant mélancolique :- Prenez pitié mon roi, prenez pitié mon prince. Prenez pitié mon roi, prenez pitié mon prince. Tout ce dont vous m’accusez, je l’ai fait. Oui je l’ai fait mais épargnez la vie de mes géniteurs. Je pelures mes pelures d’enfant et je coule mes larmes de remord sur vos pieds. Pitié pour moi, pitié pour moi, pitié mon roi, pitié mon prince. Tout ce dont vous m’accusez, je l’ai fait, oui je l’ai fait mais laissez sauve mes parents. Je m&rsqu

  • L'alliance du destin   L'angoisse de Azoumi

    Chapitre 03Elle partit sous le regard assoiffé de Percé qui perdit la notion du temps en regardant ce miracle de Dieu s’en aller. Quand elle eut quitté son champ de vision, Percé rebrousse chemin dans un enthousiasme mélangé de la nostalgie de Azoumi. Il avait pris goût à la présence de la jeune fille et ne souhaiter que rester avec cette dernière aussi longtemps que la vie pouvait le lui permettre. Pendant qu’il divaguait dans ses pensées, Azoumi était confrontée à une atmosphère cinglant de l’autre côté. En effet, après une bonne distance qui la séparait de Percé, Azoumi fut arrêtée par le prince et ses acolytes.- D’où est-ce que tu viens demanda avec véhémence le prince.- Je viens du marché mon prince répondit avec docilité Azoumi.- Vi

  • L'alliance du destin   Amour naissant

    Dans la campagne, Azoumi avait toujours l’amalgame d’une tristesse profonde et d’un avilissement de la liberté. À son réveil, elle alla faire tout ce qui était considérée comme son devoir. De cœur ou à contre cœur, elle se mêlait au rythme de la journée qui était comme tous les autres jours. Une fois à la fontaine pour garnir les jarres d’eau, elle retrouve ses copines Arikè et Fanny.- Bonjour les filles.- Bonjour Azoumi. Bien réveiller ?- Oui dis tristement Azoumi.- Je ne crois pas puisque tes yeux sont encore lourds.- Lourd ou léger, qu’importe ? Je suis là comme tous les jours et c’est cela même l’essentiel.La plupart des jeunes filles présentes à la fontaine en ce jour étaient déjà rentrées. Il ne restait que les trois amie

  • L'alliance du destin   L'âme sœur

    Chapitre ILa lave de sueur coulait tout au long de ces jeunes corps. Corps d’une grande souplesse qui répondait à l’ivresse de la vingtième année à peu près. Sur les têtes emballées d’un foulard cendre, était posée une montagne de bois de chauffe. Des bras gardant la margelle de la bassine et les autres vacillant dans tous les sens selon l’ambiance de la conservation qui s’animait entre Azoumi, Arikè et Abba, trois jeunes filles en mode africaine portaient sur leurs têtes des bois de chauffe pour la ville où elles faisaient leurs commences de bois. En dépit du lourd poids qui tordait leurs cous, elles se réjouissaient dans leurs éclats de rire comme ceux des nuits nuptiales. On ne savait pas exactement sur quoi elles papotaient depuis leur départ dès l’aube de la campagne pour la ville. Elles trouvaient quand m&ec

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