SolveigIl soupire à côté de moi, résigné, je le regarde faire alors qu’il s’approche et m’embrasse. C’est bon de le sentir contre moi, de sentir son odeur. Quand il se décide à me déshabiller, je le laisse faire, je le laisserai faire ce qu’il veut de moi, mais ça, il ne le sait pas. Pourquoi tendre le bâton pour se faire battre ? Et puis s’il savait, je perdrais tout intérêt. Je ne suis désirable que parce que je représente une sortie du quotidien. Une nouveauté.Il me guide, nous guide, il exige et prend tout. Et moi je lui donne tout, parce que ça vaut la peine, j’en suis sûre. Surtout quand j’entends sa voix au creux de mon oreille. Ça n’a rien de comparable. Rien. C’est le corps qui décide et l’esprit se réfugie dans un endroit qu’il tient secret. Une tornade de sensations dicte des mouvements qui ne nous appartiennent déjà plus. On peut mettre des mots. Décrire ces effleurements, ces gestes, mais jamais on ne pourra retranscrire avec justesse des moments comme ceux
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