Laurie se disait qu'elle avait pris la bonne décision en suivant les conseils de sa meilleure amie, en assistant à cette soirée. La musique classique résonnait en fond sonore, et tous les invités semblaient être des millionnaires.
Soudain, elle ressentit une chaleur intense dans le dos. En se retournant, elle croisa le regard d'un homme aux yeux d'un gris clair étonnant. Les masques qu'ils portaient dissimulaient la moitié de leur visage, ce qui à son avantage.
L'homme la fixait avec une intensité captivante, ses lèvres pulpeuses attirant immanquablement son attention,avec ses cheveux bruns courts, sa mâchoire carrée et sa carrure imposante, il mesurait environ un mètre quatre-vingt ou un mètre quatre-vingt-dix.
La peur commença à l'envahir. Était-elle démasquée? Ses soupçons se confirmèrent lorsqu'il se pencha et murmura des mots à l'oreille de l'homme à ses côtés, qui était tout aussi grand, mais aux cheveux blonds.
L'homme s'avança dans sa direction, s'efforçant de se frayer un chemin. Elle se mit immédiatement à augmenter la distance entre eux, dans un éclair de génie, Elle prit la décision de se rendre aux toilettes des femmes, convaincue qu'il ne pourrait probablement pas y rentrer
Une fois à l'intérieur, elle sortit son téléphone et appela son amie. Étrangement, la sonnerie résonna depuis l'une des cabines. Elle entendit ensuite un long gémissement. Elle mit fin à l'appel, n'étant pas du tout surprise de reconnaître les gémissements de son amie, connue pour apprécier les aventures d'un soir, sans complications ni tracas.
Alors qu'elle se dirigeait vers la cabine pour retrouver son amie et quitter les lieux . L'homme aux cheveux blonds fit irruption dans la pièce. A croire que la plaque dorée sur la porte, sur laquelle était gravé le mot DAME, n'était qu'un simple élément décoratif se dit Laurie .
« L'Alpha souhaite vous parler, je vous remercie de bien vouloir me suivre. »
Il n’y avait aucune échappatoire, et celle qui était à l'origine de ma présence dans cette situation chaotique prenait du bon temps se dit Laurie en soufflant d'exaspération.
« Et si je refuse ? »
Le jeune homme fut surpris, mais reprit rapidement contenance.
« Croyez-moi, vous ne souhaitez pas le voir en colère. »
Laurie savait qu'elle n'avait d'autre choix que de le suivre.
« Après vous. »
Prenant une grande inspiration, Elle suivit le jeune homme blond à travers la foule, qui s'écartait pour leur laisser le passage. Sa robe rose saumon, qui laissait entrevoir son dos dénudé, et la fente allant de sa mi-cuisse jusqu'au bas de sa robe la rendait véritablement irrésistible.
Habituellement vêtue de manière plus conservative, elle se sentit très gênée. Une fois de plus, elle avait suivi les conseils judicieux de Sam sa meilleure amie, se dit-elle avec un brin de sarcasme.
Ils retrouvèrent l'homme aux yeux gris dans un bureau. La réception se tenait dans l’un des hôtels de la plus grande chaîne hôtelière d'Europe, autant dire que tout ici respirait le luxe.
L'homme aux yeux gris jeta un regard à l'homme qui avait été son guide jusqu'à présent, et celui-ci quitta discrètement la pièce.
« Avant que vous ne preniez la parole, j'aimerais m'excuser»
Il la regarda, visiblement dérouté, mais la laissa néanmoins poursuivre.
« Mon amie et moi souhaitions simplement sortir ce... »
« Je me fiche de ça, j'ai juste envie de te baiser ici et maintenant. »
Il interrompit brusquement la jeune femme. Damien ne mentait pas ; depuis que son regard s'était posé sur sa peau dénudée, ses courbes, cette crinière noire, ce visage délicat et angélique, une seule idée lui traversait l’esprit , la prendre dans toutes les positions possibles et lui faire chanter son nom jusqu'au petit matin.
Elle l'excitait davantage en rougissant, comme elle le fait en ce moment. Il n'avait jamais été aussi serré dans son pantalon.
« Excusez-moi, vous venez de dire… »
Il se leva de son siège, ses muscles se contractant dans son élégant costume sur mesure. Il contourna son bureau et s'assit sur le bord, se plaçant à quelques centimètres seulement de la jeune femme.
Il constata que, dans cette position, elle pouvait facilement exécuter ce qu'il avait en tête.
« Je veux vous baiser »
déclara-t-il comme si il saluait quelqu'un. Sans fléchir ni montrer le moindre trouble, ses mots firent se crisper la jeune femme.
De surcroît, le parfum boisé de l'homme aux yeux gris qui remplissait l'espace autour d'eux n'arrangeait en rien la situation de la jeune femme. Elle ne parvenait plus à maintenir le contact visuel.
Elle abaissa la tête et aperçut l'anneau à son doigt. Sa lucidité lui revint comme une gifle.
« Merci pour votre proposition, mais je suis déjà fiancée et je me marie dans deux mois. »
L'homme en face d'elle éclata de rire, comme si elle venait de faire la blague de l'année. Ce rire dévoila ses fossettes, ajoutant à son charme, comme si le bon Dieu n'en avait pas assez fait en lui offrant une beauté rare, il avait également décidé de lui donner un sourire éclatant se disait elle .
Il s'arrêta et dirigea à nouveau son attention vers elle.
« Tu peux oublier ce mariage, tu es désormais à moi et à moi seul. »
Il prononça ces mots lentement, lui laissant le temps d'assimiler chacun d'eux.
C'est elle qui éclata de rire cette fois-ci. En effet, Damien était déstabilisé par sa réaction, car ce qu'il avait dit n'était pas de simples paroles en l'air. Son loup lui avait déjà fait comprendre qu'elle était sa compagne, son âme sœur, sa mate .
Lui et son loup appréciaient ce qui se trouvait devant eux , c'est à dire sa taille élancée, ses yeux d'un bleu océan, et ses cheveux aussi noirs que la nuit, sa bouche, d'une douceur comparable à celle du satin et d'une jutosité semblable à celle d'un fruit mûr. émettant un son enchanteur lorsqu'elle riait, tel un air joué par des anges.
Elle venait de s'arrêter de rire .
« Vous devriez allez vous faire soigner . »
Elle se leva de son siège, qui avait soutenu son poids jusqu'à maintenant......
« Vous devriez aller vous faire soigner » Elle se leva de la chaise qui soutenait son poids jusqu'à maintenant.Tout en prenant sa pochette de couleur saumon, qui complétait sa tenue, elle s'apprêtait à contourner la chaise lorsqu'une main puissante se saisit de son poignet, l'entraînant en contact avec un torse solide. Elle prenait pleinement conscience de la différence de taille entre eux. Elle leva les yeux et croisa son regard gris. « Où crois-tu aller ainsi ? Je t'ai déjà dit que tu es à moi maintenant. » Il l'avait prise par la taille, leur visage était très proche. Elle pouvait sentir l'odeur de l'alcool qui émanait de sa bouche à chacun de ses mots, ce qui n'était pas désagréable, au contraire.Il scella leurs lèvres et commença à les bouger. D'abord surprise, elle se raidit, puis, rassemblant toutes ses forces, elle le repoussa. Il se détacha d'elle sans vraiment comprendre ce qui se passait. Il sentit une chaleur sur sa joue, suivie d'un bruit retentissant. En effet,
Charlie suivit son Alpha jusqu'à la voiture, où il lui ouvrit la portière. Damien déposa la jeune femme à l'intérieur avant de prendre place à côté d'elle. Par télépathie il ordonna à son Beta de verrouiller les portières, probablement dans le but d'empêcher sa partenaire de s'échapper.Charlie exécuta en se penchant vers le rétroviseur pour observer la jeune femme; il ne pouvait s'empêcher de reconnaître le bon goût de son Alpha. La jeune femme, au visage fermé, était clairement en colère. Il se concentra sur la route, conscient des conséquences potentielles d'un excès d'attention envers la compagne de l'Alpha.Damien pianotait avec énergie sur le clavier de son ordinateur. Jamais auparavant il n'avait ressenti une telle urgence à achever son travail ; il désirait ardemment toucher sa peau délicate . Lorsqu'il eut terminé, il referma son ordinateur avec satisfaction.« vient ici » dit il La jeune femme tourna la tête dans sa direction et lui lança un regard glacial, avant de se
Damien était satisfait. Il leur offrit un moment d'intimité en pressant un bouton qui fit monter une vitre teintée, empêchant ainsi Charlie de les apercevoir.Se détendant, il balaya ses cheveux sur le côté de son cou et commença délicatement à lui déposer des baisers dans le cou.Son corps se tendit au contact de ses lèvres, tandis qu'il faisait glisser ses doigts sur ses cuisses, s'élevant lentement vers ses zones intimes.Son pantalon devenait de plus en plus étroit. La jeune femme n'avait jamais expérimenté de telles sensations auparavant. Elle réalisa avec étonnement que son fiancé ne l'avait jamais touchée de cette manière, aussi sensuellement. Ses caresses éveillaient en elle une chaleur intense au creux de ses reins.« Enlève ta culotte et donne-la-moi»lui murmura-t-il à l'oreille d'une voix rauque d'excitation. Laurie prit quelques instants pour assimiler ses paroles. Ne voyant pas qu'elle s'exécutait, il poursuivit « Je n'ai qu'un appel à passer, et ce sera la fin pour t
**FLASHBACK DE LAURIE** ( POV DE LAURIE) Cela fait maintenant une semaine que Nike est en voyage et cette maison semble bien vide sans lui. Je viens enfin de terminer de déballer nos affaires ; s'installer dans cette maison n'a pas été de tout repos.J'entends mon téléphone sonner et la photo de Sam apparaît sur l'écran.«Salut toi.»« Salut, répondit-elle, toute excitée, car oui, nous devions passer la semaine prochaine ensemble, ayant récemment terminé notre université. j'avais déjà eu du boulot , je commence d'ailleurs dans deux jours .»Elle vient me rendre visite pour que nous célébrions cela ensemble.« J'ai terminé avec mon appartement, où es-tu ?»« Je suis juste à côté, j'arrive...»« Dis-moi, c'est à présent que tu vas prendre ta douche, n'est-ce pas ? Allez, avoue !»J'entends son rire au téléphone, ce qui prouve que j'ai raison. Cette fille peut dire qu'elle est déjà arrivée au point de rendez-vous, alors qu'elle est en réalité en train de se préparer .depuis tout ce tem
FLASHBACK DE LAURIE (POV DE LAURIE) « Il faut qu'on se bouge, ça fait 30 minutes que cette soirée a commencé. » Dit elle en me poussant pratiquement dehors. Trente minutes plus tard, nous sommes devant l'immense bâtiment , qui ne fait pas moins de 20 étage et est fait en verre . L'entrée même annonce le luxe des lieux . Nous nous sommes arrêtés pour prendre des masques de la même couleur que nos tenues. L'homme à l'entrée qui vérifie les invitations est une vraie montagne de muscles . Il regarde nos invitationspuis, avec un sourire poli, dit «Monsieur Colman est ravi de vous accueillir parmis ses invités »Je lui réponds en esquissant un léger sourire , puis nous pénétrons dans le hall,qui est véritablement époustouflant .«Par ici, mesdames »Indique notre guide en nous conduisant vers la salle de réception, somptueusement décorée, avec un magnifique lustre au plafond et de superbe tableaux.«Cherchons le buffet»Me chuchote Sam qui est décidément incorrigible. Après 5 minutes de
Il la saisit par le bras et la projeta hors de la pièce ; son corps heurta durement le sol.Cela ne lui était pas inconnu ; les adultes du foyer avaient l'habitude de la frapper. Elle ressentit un goût métallique dans sa bouche.Elle essuya le sang sur ses lèvres et se redressa. Damien fut surpris ; une autre personne fragile aurait été terrifiée et se serait mise à pleurer, mais elle, au contraire, se relevait comme si elle en demandait encore.Cela n'apaisa cependant pas sa colère.« RETIRE CE PUTAIN DE PEIGNOIR ! »L'Alpha, épuisé, n'avait pas dormi depuis deux jours en raison de ses obligations professionnelles. En tant qu'Alpha suprême des loups d'Europe, il devait gérer les affaires d'un continent tout en s'occupant également des affaires familiales. Personne n'osait contester son autorité, et il se disait que son allure angélique ne changerait rien à cette réalité. L'atmosphère était lourde de tension, bien qu'il n'ait pas encore révélé le premier degré de sa colère. Sans com
« Ne me dis pas que tu es encore vierge ? »La jeune femme devint particulièrement affolée. Comment avait-il pu le deviner ?se demanda-t-elle. Elle rougit de honte en évitant son regard. KOKOKOKOKsauvée par le gong, se dit Laurie, car on frappait à la porte.il retira doucement son doigt d'elle, qu’il porta ensuite à sa bouche, le léchant comme s'il avait du chocolat sur les doigts.Laurie, silencieuse, était davantage excitée par cette scène. Il ouvrit la porte, mais ne trouva personne. Il prit alors le plateau déposé devant la porte avant de refermer celle-ci.Elle s'installa sur le lit, ressentant un profond soulagement. Elle prit le drap pour couvrir son corps nu, tout en observant l'homme charismatique et athlétique qui s'approchait d'elle. Ses muscles se contractaient et se relâchaient au gré de ses mouvements. « À ce que je vois, la vue te plaît » fit-il avec un ton taquin.Laurie, surprise par ce ton qu'elle pensait qu'il n'utilisait jamais, demeura silencieuse et dirigea
À l'issue de sa phrase, il l'embrassa avec ferveur, lui signifiant ainsi qui était aux commandes. À bout de souffle, il la lâcha et se laissa emporter par son parfum, plongeant sa tête dans son cou. À ce moment-là, Charlie fit son entrée dans la pièce.« Monsieur, nous allons être en retard.» Damien n'éprouvait aucune envie de la laisser , mais le devoir l'appelait.« Monte dans ta chambre et attends que Danie arrive. Vous pourrez aller faire du shopping ensemble.» La jeune fille acquiesça d'un signe de tête. Il quitta la pièce, la laissant sur la table. Laurie était déjà prête à sortir, ayant fait sa toilette et arrangé ses cheveux. Couchée sur son lit, elle se demandait à quoi ressemblait ce ou cette Danie. Une crinière blonde fit irruption dans sa chambre.POV DE LAURIE Elle criait d’une façon hystérique « No way!!!!!! Tu sens si bon, whaouuuu, tu es si belle !» Elle sautillait partout, tel un enfant qui a reçu exactement ce qu'il voulait pour Noël. « Heuuu, merci.» Elle m
C’est donc ce qu’on ressent quand on est avec sa mate. Elle sera à lui.«Tu en avais donc envie aussi ? Je ne suis pas sûre que ta petite amie apprécie cela.»Elle était toujours contre lui, jouant avec sa cravate du bout des doigts. Il la tenait à la hanche. Il appréciait qu'elle soit jalouse, cela montrait qu'elle ressentait quelque chose pour lui.«Ton patron non plus.»Ils se lâchèrent rapidement en entendant le raclement de gorge de Laurie. Matie lança un regard meurtrier à son frère, tandis que Laurie en lança un à son amie pour lui demander , Mais qu'est-ce que tu fous ? Après le déjeuner, elles décident de faire un tour à l’orphelinat. Chose étrange, Charlie décide de les accompagner.Une fois au foyer, Laurie était complètement perdue ; tout semblait nouveau . L'orphelinat ne ressemblait pas à ça. Sam comprit qu'elle n'avait aucune idée de ce que Damien avait fait.« C’est ton milliardaire possessif qui a fait tout ça. »il demeurait une énigme à part entière. Pourquoi agi
« Alors tu ne travailleras pas du tout. » dit-Damien, les traits du visage durcis, il avait trouvé une solution dans laquelle tout le monde y gagnait son compte Mais madame n’était toujours pas satisfaite et cela commençait à sérieusement l’agacer.«Ce n’est pas juste, tu ne peux pas m'obliger à travailler pour toi, je trouverai un autre boulot ailleurs.»«Fais-toi plaisir, je te garantis que je ferai en sorte que tu n’obtiennes pas un seul entretien sur tout le continent. » Remettant son costume en place, il emprunta la sortie. Laurie poussa un cri de colère. Pourquoi avait-elle dû tomber entre les mains de cet homme macho et possessif ?Elle s'installa sur le petit canapé. Le téléphone qu'elle avait acheté avec la carte de Damien retentit , c'était Matie.« Nous nous rendons à l’entreprise de Damien. Je ne pense pas qu’il se laissera duper, » affirma Matie en lançant un regard à la fausse Laurie qu'elles avaient engagée ce matin. Grâce aux talents de maquillage de Matie et à d
Dans l'ascenseur, Damien la fit descendre.Les deux passèrent dans le hall alors que tout le monde les dévisageait.Dans la voiture, Damien contrôlait sa colère.« J'ai d'autres entretiens à passer. » « Putain, mais tu veux que j'explose ? Tu m'as désobéi, Laurie. Tu veux être punie, c'est ça ? » Laurie pensait qu'ils étaient passés au-dessus de toutes ces choses ; il n'allait pas contrôler sa vie de cette façon.« Damien, fais ce que tu veux, mais j'aurai un travail. » « Laurie, qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Avec un boulot, tu cours trop de risques en sortant chaque jour et en te rendant à un lieu bien précis. Même si tu as des gardes, les risques sont toujours énormes. » « Eh bien, la vie est faite de dangers. Ce n'est pas pour autant qu'on arrête de vivre. » Elle était tellement bornée qu'il allait lui faire passer l'envie de chercher un emploi.Laurie était déjà dans le dernier cabinet. Comme dans les deux précédents, on lui disait qu'ils avaient déjà embauché quelqu
Il y avait un moment propice pour chaque chose, et pour Laurie, c'était le moment de se lever afin de se préparer pour ses entretiens, sans oublier sa pièce maîtresse.Elle en profita du fait que Damien était sous la douche pour utiliser son téléphone et appeler Matie, qui était sûrement encore endormie. « Allô ?» « Oui, qui est à l'appareil ?» répondit la femme aux cheveux bouclés d'une voix encore ensommeillée. « C'est Laurie, tu peux passer à la maison aujourd'hui, j'ai besoin de ton aide.»Matie leva les yeux au ciel. Cette fille pensait vraiment que les autres n'avaient rien à faire de leur vie, qu'on était là, sur pause, attendant de la servir. À peine sa réflexion terminée, Laurie ajouta « Bien sûr, si tu n'as pas de projet pour aujourd'hui.» « Viens prendre ton bain avec moi moon!!! »Matie pouvait entendre la grosse voix de Damien, ce qui l'énerva encore plus, en se disant qu'elle aurait p
Stella avait vécu des montagnes russes ces derniers temps, entre Damien qui lui disait qu'elle était la dernière merde du monde et Alexander qu'elle a dû cacher et soigner chez elle, mettant sa propre vie en danger.Sans parler d'Esmeralda, qui n'est nulle autre que la mère d'Alexander, le cerveau derrière tout ce qui s'était passé.Elle n'y croyait toujours pas et se demandait si Matie était au courant de tout ça ; elle ne tarderait pas à le savoir. Matie la cherchait des yeux dans un café en terrasse. D'un signe de la main, Stella déclina sa position. Mati s'assit en face d'elle. Stella était épuisée, elle ne dégageait aucune énergie.Elle avait besoin de cette sortie, de s'éloigner de ce monde, loin de tout, dans cette forêt où ce qui relève des films fantastiques pour les humains est bien réel.«Stella, ça va ?» Cela faisait longtemps que personne ne lui avait posé cette question.«Oui. » Elle r
Alexander et Romano pénétraient dans la pièce après un couloir où, de part et d'autre, il y avait des portes. Ils s'arrêtaient devant une en particulier, la 420. Il ouvrit celle-ci et derrière elle, il y avait les hommes de Romano. Ceux-ci n'y avaient pas cru lorsque Alexander leur avait dit que leur Alpha était toujours en vie. Ils étaient venus à ce rendez-vous pour s'en assurer de leurs propres yeux. En effet, grâce au contact de sa mère, Alexander avait trouvé Romano dans un piteux état dans un hôpital aux États-Unis. Elle l'avait fait rapatrier en Espagne, d’où elle est originaire, où il a reçu les meilleurs soins à ses frais.Tout ça pour ce seul moment. Ses hommes reconnurent son odeur et coururent l'embrasser. Ce masque qui couvrait son visage attira la curiosité de tous.Mais personne n'osa demander.«È bello rivederti, Que c'est bon de te revoir, »lui dit son Omega en le prenant dans ses bras. «Sai benissimo
Une fille sortie de nulle part, en plus une simple humaine, ne viendra pas l’arracher à elle.Juliette savait que Matie l'aiderait étant donné qu'elles s'entendent super bien et Matie semblent ne pas vouloir que son frère ait une relation avec cette humaine . ***********************************************Sans surprise, Laurie s'ennuyait à ne rien faire dans la maison. Cerise sur le gâteau, Esmeralda était absente, sûrement avec son petit copain mystérieux.Il n'y avait vraiment pas d'âge pour ce genre de choses. Ce soir, elle lui ferait cracher le morceau se disait elle.Laurie passa devant le bureau de Damien et constata qu'il était ouvert. Elle y entra d'abord, ne sachant pas vraiment pourquoi.Puis, en apercevant l'ordinateur, elle eut une idée ; de toute façon, elle n'avait pas besoin de l'accord de Damien pour trouver un emploi.Il ne pouvait pas la priver de travailler. Elle rédigea son CV et l'envoya à plusieurs cabinets, même à celui où elle était censée travailler avant qu
Damien devait présenter Laurie de façon officielle au monde des loups, c'est-à-dire à tous les Alphas suprêmes. C'était même l'un des points de ce sommet. En vérité, c'était comme montrer son point faible à tous ses potentiels ennemis.Mais ils l'avaient tous fait, en tout cas ceux qui avaient une Luna. C'était à son tour maintenant.Il devait aussi la présenter à ses Alphas secondaires, ce qui lui demandait de faire le tour de tous ces clans avec elle. Mais une chose à la fois. Il devait reprendre le boulot. Avec tous les événements antérieurs, il avait laissé beaucoup d'affaires s'empiler.Charlie et lui croulaient sous le travail ; une aide ne leur serait pas de refus.Charlie devait faire les entretiens aujourd'hui pour trouver un deuxième assistant. En réalité, cette personne serait l'assistant de son assistant.Comme à son habitude, il se préparait pour le boulot. « Pas besoin de te dire que tu as interdiction de quitter la maison.» Dit-Damien alors qu'elle lui nouait sa cr
Comme tout le monde le pensait, Damien était en colère. « Je m'absente quelques heures et regardez le bordel que je viens trouver.» Ces nouvelles révélations confirmèrent les soupçons de Damien quant au fait que Matie soit la mate de Alex ; il comprenait toutes les actions de Matie, elle était poussée par la jalousie. Personne ne parlait, ni même ne bougeait. «Comment, putain, a-t-il su que les corps sortaient du clan aujourd'hui si personne ne lui a dit ? » Des yeux il fit le tour des personnes présentes et continua en disant «cette personne va gentiment se désigner. Ne m'obligez pas à torturer chacun d'entre vous jusqu'à ce que je le ou la trouve.» Tous déglutissent. Esmeralda, dans sa cuisine, pouvait parfaitement entendre tout ce qui se passait, un sourire sur ses lèvres. La paranoïa commençait à s'installer. Il n'y a rien de pire pour un souverain que de ne pas savoir qui sont ses ennemis et ses amis. On finissait par voir le danger partout ; à punir les innocents, tou