#VIE_DE_SECTE
#EPISODE_1
Astrid : je demande hein Frank ! Pourquoi depuis que tu es rentré, tu ne fais qu'attacher la bouche comme une boule de koki ? Si c'est toujours parce que j'ai demandé l'argent de la coiffure, pardon il faut laisser.
Frank : qui était encore sur l'autre là... Les gens ont les vrais problèmes, elle parle de la coiffure
Astrid : c'est alors quoi le problème ?
Frank : me voici qui rentre le soir, Jusqu'à on va penser que j'étais à l'attaque, pourtant j'ai passé toute la journée au garage avec la voiture qui a toutes les pannes du monde.
Astrid : et c'est pour ça que tu es fâché au point qu'on pense même que tu vas taper toute la maison, laisse, tu vas te rattraper avec la journée de demain.
Frank : le week-end en versant la recette au Patron, est-ce qu'il va comprendre ça ?
Astrid : il faut juste bien lui expliquer chéri.
Frank et Astrid vivaient en concubinage dans une chambre qu'ils louaient dans la ville de Douala depuis 8 ans déjà, l'âge de leur fils aîné Christian, et Gaëlle la petite dernière qui avait 4 ans. Il faisait le métier de taximan en espérant trouver un meilleur emploi un jour dans une société.
Franc : j'espère que j'aurai une bonne journée aujourd'hui.
La nuit était passée et c'était un nouveau jour.
Il était sorti très tôt pour aller porter les premiers élèves qui partaient à l'école, avant d'aller faire sa ligne Deido - Bonamoussadi comme tous les jours.
À l'heure de pointe même les rues de la ville étaient désertes.
À un moment, son téléphone sonna, le numéro qui s'affichait à l'écran appartenait à la réception d'un hôtel de la ville, pour lequel il faisait parfois des courses.
Frank : Seigneur qui fait les gens ci, ont un client pour moi aujourd'hui.
AU TÉLÉPHONE
Frank : oui allô bonjour
- bonjour Frank, nous avons urgemment besoin d'un taxi pour une course dans moins de 30 min à l'hôtel, c'est possible ?
Frank : oui c'est possible, je suis libre actuellement et non loin de vous.
- d'accord Frank ne nous fais pas tes trucs que tu fais souvent, parce que si ce n'est vraiment pas possible, mieux tu me dis et on contacte un autre.
Frank : je suis même presque là déjà.
15 minutes plus tard il était déjà à la réception.
Frank : je suis là, comme tu voulais déjà donner mon argent à une autre personne.
- c'est parce qu'à chaque fois qu'on t'appelle, tu tardes avant de venir et bientôt on ne va même plus le faire.
Frank : laisse seulement, dis-moi plutôt où se trouve le client ?
- il arrive avec ses bagages
Frank : d'accord j'attends à côté, il arrive tu me fais signe.
Le client n'avait pas tardé avant de descendre à la réception.
- bonjour madame, j'ai demandé qu'on m'appelle un taxi, l'avez-vous fait déjà ?
- oui monsieur, il est déjà là et n'attend plus que vous.
Elle avait fait appel à Frank, et à son arrivée, il avait reconnu le client.
Frank : Michael c'est toi ?
Michaël : oui c'est moi et c'est bien Frank du lycée d'Akwa ?
Frank : oui c'est bien moi mon ami.
Michaël : ça fait vraiment longtemps, c'est 10 ans qu’on ne s’est pas vu où je me trompe ?
Frank : non tu ne te trompes pas, c'est même plus
Michaël : bon là je n'ai vraiment pas le temps, j'ai un voyage à faire. Tiens ma carte et tu me contactes.
Frank : d'accord
Michaël : et le chauffeur que j'attends là est où depuis ?
Frank : c'est moi le chauffeur, donne-moi ta valise je pars déposer dans la voiture.
Michaël : ah bon ? là on va un peu parler en chemin. Pour ma valise ne t'inquiètes pas, je peux porter, il n’y a pas de ça entre nous.
Michaël était un ancien camarade du lycée à Frank, Michaël était un élève médiocre, à l'époque c'est Frank qui l'avait aidé pour qu'il puisse obtenir son baccalauréat et après ça il avait arrêté les études pour se lancer dans le commerce. Depuis ce jour Frank n'avait plus jamais eu de ses nouvelles.
Ils avaient pris la direction de l'aéroport international de Douala. Et sur la route ils s'échangeaient quelques informations.
Michaël : qu'est-ce qui s’est passé pour que tu deviennes taximan, pourtant tu étais brillant à l'école.
Frank : après mon baccalauréat comme tu connais là, j'ai fait 3 ans au supérieur et j'ai obtenu ma licence. Les parents n'avaient plus les moyens pour payer mes études, j'étais obligé d'arrêter. Avec ma licence en biochimie, je pensais avoir au moins un boulot et payer moi-même mes études, mais les réalités du pays m’ont rattrapé puis les responsabilités sont arrivées après et pesaient déjà sur mes épaules, j'étais obligé de prendre ce taxi pour me débrouiller avec. Et toi tu deviens quoi ?
Michaël : moi j'ai commencé par le commerce et aujourd'hui je suis un homme d'affaires, j'ai trois entreprises et tous fonctionnent bien.
Frank : félicitations à toi
Michaël : présentement je suis en train d'aller en Chine parce que j'ai une marchandise qui est bloquée là-bas depuis. À mon retour, tu m'appelles je vais voir ce que je peux pour toi.
Frank : D'accord merci beaucoup
Michaël : de rien, si je parviens à bien gérer mes affaires aujourd'hui, c'est grâce à certaines bases que tu m'avais donnés à l'époque alors qu'on n'était encore seulement en terminale. Même mon baccalauréat c'est toi, tu te souviens ?
Frank : je me souviens encore, comment oublier ? tu étais mon voisin à l'examen.
Michaël : c'est depuis que je te cherche, j'ai demandé après toi, à tous nos anciennes camarades avec qui je suis en contact, mais personne n'avait de tes nouvelles.
Frank : c'est vrai que je ne suis plus avec aucun camarade du lycée.
À l'aéroport, avant de partir, Michaël avait remis une enveloppe contenant la somme de 100.000 FCFA à Frank. Lorsqu'il l'avait ouvert, il était surpris
Frank : Michaël, tu dois avoir confondu d'enveloppe, parce que celui-ci contient 10 fois plus que le prix normal d'une course.
Michaël : non je n'ai pas confondu, prends l'argent de ta course et avec le reste tu arrêtes tes proches en attendant mon retour, Parce que je ne connais pas le nombre de temps exact dont j'aurai besoin pour résoudre mon problème en Asie.
Frank : merci encore mon frère.
Michaël : si je te cherche depuis, c'était pour te venir en aide si tu en avais besoin. Maintenant que je t'ai trouvé, je n'aurai plus aucun frein.
Après ça, Frank n'avait plus souhaité poursuivre sa journée et était directement rentré à la maison. Il avait trouvé sa femme Astrid qui cuisinait devant la petite chambre qu'il partageait avec sa femme et ses enfants.
Astrid : pourquoi tu es rentré tôt aujourd'hui Frank.
Frank : parce que j'ai eu une très belle journée, tu ne peux même pas imaginer.
Astrid : vas-y raconte-moi alors...
Frank : tu connais mon camarade avec qui je marchais partout au lycée ?
Astrid : qui ça ? Michaël ?
Frank : oui lui. Aujourd'hui je suis tombé sur lui pour une course, le gars est maintenant très riche, il partait même en Chine. Et devine qui l'avait aidé à obtenir son baccalauréat au lycée ?
Astrid : c'est toi et... ?
Frank : et il m'a dit qu'il a envie d'être reconnaissant envers moi.
Astrid : s'il est autant riche comme tu dis, il va pouvoir t'aider à avoir un bon emploi, qui va nous faire sortir de la galère.
Frank : oui, comme il partait en Chine pour les affaires, il m'a remis sa carte de visite et 100.000f comme argent de poche
Astrid : humm 100.000f
Frank : oui il y a un problème ?
Astrid : non c'est juste le montant qui me surprend, pour un ami que tu n'as pas vu depuis plus de 10 ans, c'est un peu beaucoup.
Frank : moi-même, j'étais surpris au départ, mais il a dit qu'il veut vraiment m'aider.
Astrid : que ça soit juste ça seulement.
Frank : je te connais et le sujet que tu veux ouvrir là, laisse seulement.
Il avait divisé l'argent en deux et avait donné une partie à sa femme pour faire le marché du mois.
La journée suivante était un dimanche.
Astrid : bon Chéri, nous sommes déjà prêts, on part à l'église.
Frank : d'accord Priez pour moi là-bas
Astrid : sans problème, mais il faut nous accompagner aussi un jour
Astrid venait d'une famille chrétienne, et depuis qu'elle vivait avec Frank, elle n'avait jamais oublié l'habitude d'aller à l'église régulièrement.
3 mois déjà que Frank n'avait plus eu aucune nouvelle de Michaël.
À une heure morte de la journée, il était revenu à la maison se reposer un peu en discutant avec sa femme.
Frank : je ne comprends pas comment tu peux rester tranquille dans ton coin, tu ne demandes rien à personne, un monsieur arrive comme une bombe, pour te faire des promesses et disparaître après sans aucune trace. Depuis 3 mois aucun de ses numéros sur la carte de visite qu'il m'avait donnée ne passe.
Astrid : il t'avait prévenu qu'il allait durer norr ?
Frank : il est déjà rentré ça fait déjà 2 mois, j'étais passé à son hôtel où je l'avais porté pour la première fois, on m'a dit qu'il était de passage là récemment.
Astrid : et tu n'as pas demandé son contact ?
Frank : si, mais ils m'ont donné le même que j'avais déjà, et ça ne passe pas.
Pendant qu'il parlait, son téléphone avait sonné.
Il était allé à l'extérieur pour répondre avant d'entrer à la fin de l'appel.
Astrid : c'était qui ?
Frank : on parle du chat, on voit sa queue. C'était lui, il veut que je le retrouve dans le même hôtel.
Astrid : et tu attends quoi pour aller ?
Frank : si c'est pour me mentir et me laisser avec les illusions dans la tête mieux je me repose moi.
À suivre
#VIE_DE_SECTE#EPISODE_2Astrid : on ne sait jamais, part au moins l'écouter.Frank : tu n'as pas suivi tout à l'heure comme je disais que je ne voulais plus de fausse promesse ?Astrid : pour savoir si c'est une fausse promesse qu'il va te faire, il va falloir que tu te rendes d'abord à son rendez-vous.Frank : d'accord, je vais aller... Mais sache que c'est seulement parce que tu as insisté. Je n'ai pas envie d'écouter la phrase "si tu avais fait ce que je t'ai demandé" tous les jours dans mes oreilles.Astrid : sans problème.Il s'était rendu à l'hôtel en question avec le visage froissé, il voulait que Michaël remarque qu'il n'était pas contant de lui.Michaël : gars je sais que tu es fâché, mais si tu me donne
#VIE_DE_SECTE#ÉPISODE_3Il avait fouillé tout le sac, aucune information pour joindre le propriétaire. Il était retourné à l'aéroport en espérant le voir venir réclamer son sac, mais jusque-là rien.Après plusieurs heures sur place, il avait finalement décidé de rentrer. Sur le chemin du retour, il ne voulait plus porter un client de peur de se faire agresser.Il était allé jusqu'à la maison et après avoir bien garé comme à la veille, il avait fait les comptes et le sac possédait 2 millions de francs.Frank : Seigneur qu'est-ce qui m'arrive ? C'est seulement mon heure de gloire ou quoi ? Dieu a-t-il décidé d'écouter mes prières maintenant ? C'est quoi cette chance là ?Il se posai
#VIE_DE_SECTE#EPISODE_4Ils buvaient en écoutant les autres parler. Cette fois, il prenait du plaisir à leur conversation et ne se rendait même pas compte des heures qui s'écoulaient. Sa promesse à sa femme de rentrer tôt, était déjà ooubliéeMichaël : je vois que tout le monde est déjà fatigué, vidons nos verres et rentrons.Au moment de départ, chacun entrait dans sa grosse voiture et démarrait. Cette fois Frank n'avait même pas le taxi avec lui.Michaël : viens entre, je vais te déposer avant d'aller chez moi.Frank : merci gars, façon les taxis sont d'abord rares dans cette rue, si tu ne me portais pas, je sais ne pas comment j'allais faire pour arriver chez moi.Michaël : tu vas seulement m'indiqu
#VIE_DE_SECTE#EPISODE_5Frank avait récupéré les enfants et ils étaient directement rentrés à la maison.Il n'avait pas peur des menaces de Michaël. À la maison, en voulant brancher son téléphone, il avait trouvé une clé qu'il ne reconnaissait pas à son chevet du lit.Frank : chérie c'est la clé de quoi ici ?Astrid : je ne la connais pas, elle appartient sûrement aux anciens propriétaires de la maison, il faut la jeter.Là il s'était souvenu que Michaël lui avait dit que la clé de la cave l'attendait à la maison, mais ne comprenait pas comment il avait procédé pour introduire une clé dans leur maison.Frank : à mon absence, qui est venu ici ?
#VIE_DE_SECTE#EPISODE_6Dans un premier temps, Il avait refusé d'aller à la cave pour rencontrer Michaël parce qu'il croyait au miracle médical. Malgré cette première démonstration de force ,Michaël n'avait pas assez effrayé Frank.Sa femme avait fait son examen de sang et on n'avait détecté aucun problème qui pouvait l'empêcher de donner son sang à son fils. Elle attendait juste le signal du Docteur pour le prélèvement.Dans la foulée des évènements, ils avaient complètement oublié leur deuxième fille a l'école. Frank étant celui qui avait l'air d'être le plus calme des deux, avait décidé d'aller chercher l'enfant.L'heure de la sortie des cours était passée depuis, sa fille ét
#VIE_DE_SECTE#EPISODE_7À cause de l'âge de Christian, ils n'avaient pas souhaité garder son corps pour longtemps à la morgue.Durant toute cette période, Michaël apportait son aide, surtout financière à la famille.Le grand maître Tcham avait laissé des consignes à suivre à Frank pendant l'enterrement au village ; qu'il devait être le dernier à quitter le lieu de l'enterrement, le jour qu'on allait mettre son fils au sol, pour pouvoir ramasser un bout de terre de sa tombe et rentrer en ville avec. Il devait aussi porter la bague que lui avait remise Tcham pendant toute la période du deuil pour combattre les recherches traditionnelles qui allaient être lancé.Après l'enterrement, il était resté près de sa femme, pendant plus d'un mois quest
#VIE_DE_SECTE#EPISODE_8Astrid : C'est aujourd'hui que je confirme que le père Albert est vraiment puissant...Ingrid : Pourquoi encore ma sœur ?Astrid : tu as vu le moment où il priait avec la main posée sur ma tête, j'avais l'impression que c'est le saint Esprit qui entrait directement en moi.Ingrid : toi aussi ma sœur, tu ne vois pas que tu exagères un peu ?Astrid : c'est parce que tu ne pouvais pas être dans mon corps à cet instant, pour avoir la même sensation que moi.Dans cette bonne humeur d'après la messe, chacune des femmes avait regagné son domicile.Michaël : merde gars les affaires marchent hein, Jusqu'à tu as buy (acheté) la voiture ?Frank : donc c'est moi seul qui allais rester der
#VIE_DE_SECTE#EPISODE_9Restés derrière, Frank était curieux de savoir ce qui n'allait pas entre Michaël et Ingrid.Frank : je ne voulais pas te demander ça en présence de ma femme. Comme elle est l'extérieur, tu peux m'expliquer ce qui ne va pas entre Ingrid et toi ?Michaël : gars laisse seulement, une vieille histoire. La chose que je peux te conseiller, est que tu dois faire attention à elle, parce qu'elle peut facilement retourner ta femme contre toi.Ingrid : en faisant quoi ?Michaël : comprends juste comme je te dis. Voilà même ta femme qui revient.Astrid les avait forcé à interrompre leur conversation. Michaël avait profité de ça pour fuir.Michaël : moi également je suis fatigué
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODE_10Franck : une chose est sûre, ton frère ne va jamais accepter cette relationØrnÿ : je sais on va faire comment ?Franck : pendant ses présences, nous serons obligés de faire profil bas pour un début, jusqu'au moment qu'il va comprendre qu'il ne peut pas nous empêcher d'être ensembleØrnÿ : il y a quelque chose que je ne comprends pas, tu es un si mauvais garçon que ça, pour que mon frère ne veut pas que nous soyons ensemble ?Franck : moi-même je suis dépasséØrnÿ : je crois que c'est parce qu'il connait tous les goûts bas que tu fais aux filles et il a peur que tu fasses souffrirFranck : Humm tu parles de quel coup bas ?Ørnÿ
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODE_9Linda : ton ami est où depuis ?Franck : il m'a dit qu'il partait saluer un collègue qui sort de Yaoundé dans la boîte qui a côté de celle-ci.Linda : HummFranck : attend je l'appelle une foisIl avait compris le jeu que son ami avait fait et était en train de lui mettre la couverture...Il avait fait un message à Loïc pour lui prévenir de ce qu'il allait dire à sa petite amie pour se justifie.Franck ne connaissait pas l'existence de la ligue des influenceursPendant son absence de Loïc, sur l'effet de l'alcool, Ørnÿ avait tiré Franck dans un coin de la boîte et avait commencé à l'embrasser et lui il se prêtait au jeu.Quelques minutes ap
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODD_8Après avoir pris le numéro de Loïc, Franck était encore resté une dizaine de secondes devant la porte.Ørnÿ : tu veux encore quoi ? Que je t'accompagne aux escaliers ?Franck : oui, c'est toujours une autre forme de politesseØrnÿ : désolé, tu as dit depuis le début que je ne l'étais pas !Franck : ok bonne journée courte fille...Elle avait réformé la porte et était resté adosser dessus pendant un petit moment...Franck était d'abord un beau goss... Il était tout mignon avec son teint brun propre et ses cheveux coiffés à rat, il était physiquement attirant en plus, il savait bien s'habiller.C'était après le d&eacu
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODE_7Loïc était appelé à vivre le reste de ses jours sur terre avec une plaie et l'avait accepté...Il avait menti à sa famille qu'il avait rencontré des guérisseurs pour qu'ils essaient de trouver des solutions pour sa plaie, mais tous avaient la réponse... Qu'ils disaient que le sorcier qui l'avait fait ça, était le seul à pouvoir soigner... Comme il ne connaissait la personne qui l'avait autant de mal, il était condamné à vivre avec pendant un bon momentPour finir, ils l'avaient accepté avec et Loïc s'arrangeait à toujours avoir des chaussettes pour cacher sa blessure.Ça faisait déjà plus d'un an que Loïc avait vendu son âme au diable pour recevoir une vie glorieuse de 12 ans.Il avait enfin cette vie qu'i
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODE_6Franck : tu es triste pourquoi ?Loïc : on vient de dire devant toi que c'est une pour poule qui va déterminer le nombre de jours que j'ai encore à vivre sur terre et tu me demandes la raison pour laquelle je suis triste ?Franck : gars, tu as eu la chance... Tu marchais avec moi, je te donnais le vin pour rien, tu as voulu être comme nous. Comprends donc pour être comme nous, il y a le prix à payerLoïc : je ne regrette pas mon choix, j'ai juste peur de tombé sur une poule qui ne va pas picorer assez de graines. Je ne pouvais pas avoir une autre conditionsFranck : gars, tu as eu une très bonne condition, tu ne sais même pas... Il y a des gens ici qu'on leur demande de sacrifier un membre de leur famille... Tu voulais le genre là ?Loï
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODE_5Après quelques heures d'attente, Steve était finalement arrivé avec.Franck : c'est toi qu'on attendait, je voulais que tu expliques le petit projet à Loïc.Steve : ok Loïc dis-moi, tu es actif sur les réseaux sociaux ?Loïc : oui comme tous les jeunesSteve : et quel est ton but que tu te retrouves là-bas ?Loïc : pour moi, c'est juste pour la distractionSteve : en gros tu pars sur les réseaux sociaux pour t'amuse ?Loïc : exactement il y a un problème à çaSteve : non, pas du tout... Seulement que plusieurs jeunes ont compris aujourd'hui qu'ils pouvaient gagner leurs vies en s'amusant sur les réseaux sociaux et toi tu peux faire partir de ses j
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODE_4Linda : je n'ai aucune idée de qui ça peut être. Attends, je pars regarder !La peur avait envahi Loïc, il était allé se cacher aux toilettes... Il était quasiment sûr que Linda devait avoir un homme dans sa vie et que c'est lui qui gérait toutes les factures de la maisonLoïc : merde je me suis mis dans quoi ? Je savais que cette fille ne pouvait pas payer cette maison !Linda avait ouvert la porte et personne n'était présent. Juste un petit papier que la personne avait fait passer en dessous de la porte, apparemment, c'était le concierge de son immeuble qui l'avait laissé.À son retour, elle avait trouvé Loïc dans la salle de bainLoïc : c'était qui ?Linda : le concierge, il ven
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODE_3Ronald : gars c'était qui ?Loïc : toujours Linda. Elle a même demandé que je te passe le bonsoir !Ronald : d'accord bro. Tu as déjà mis la fille là dans ton modèleLoïc : lol... prend une bière là-bas tu bois. J'ai oublié que j'avais quelque chose à faire à la maisonRonald : je ne peux pas boire aujourd'hui, à cause de tout ce que j'ai consommé hier. Garde-moi ça pour un autre jour seulement...Loïc : ok ça marche...Il était retourné chez lui pour préparer la sortie de la soirée...Ørnÿ : tu arranges tes habits comme ça pourquoi ? Tu vas encore sortir aujourd'hui ?Lo
#LE_PRIX_DE_SA_VIE#EPISODE_2Ils avaient rejoint la table de Franck.Franck était avec les amis que Loïc avait l'habitude de voir sur ses stories. Ils étaient également accompagnés de plusieurs jolies fillesFranck : mon petit installe tes gens et mettez-vous à l'aise, vous êtes avec moi. Si vous avez besoin de quelque chose, vous demandez on vous donneLoïc : j'avais prévu d'acheter une bouteille de whisky de vingt-cinq mille francs pour poser sur la tableFranck : quand tu nous regardes là, qui parmi nous boit le whisky de vingt-cinq mille francs ? Garde ton argent, quand tu es avec le président, tu ne dépenses rienLoïc : d'accord merciFranck : ce n'est rien... Je ne peux pas voir mes petits du quartier dehors, je fais comme si je ne les connai