CHAPITRE 1: UNE PREMIÈRE RENCONTRE ""
Ce matin-là, Elena se leva avec une énergie nouvelle. Elle décida de commencer la journée par une séance à la salle de sport, histoire de maintenir cette forme dont elle était si fière. Devant son miroir, elle s'attarda un instant à examiner son reflet.
Ses longs cheveux châtain clair, légèrement ondulés, étaient rassemblés en une queue de cheval haute. Ses grands yeux verts, pétillants et pleins de vie, contrastaient avec ses lèvres pleines, délicatement rosées, qui donnaient toujours l'impression qu'elle esquissait un sourire.
Sa peau hâlée était naturellement éclatante, et son corps, bien sculpté, témoignait de ses efforts constants : des épaules définies, une taille fine, des jambes longues et musclées, et un ventre plat.
Elle enfila une tenue de sport qui mettait en valeur sa silhouette athlétique : un legging noir taille haute qui épousait parfaitement ses courbes et un top de sport bleu ciel ajusté, laissant deviner une taille élancée et des abdominaux dessinés. À ses pieds, des baskets blanches confortables, prêtes à l'accompagner dans tous ses mouvements. Satisfaite, elle se dirigea vers la salle de sport.
Arrivée à la salle, l'ambiance était déjà animée. La musique rythmée, les machines en marche, et les sportifs concentrés donnaient le ton. Après quelques minutes d’échauffement sur le tapis de course, elle se dirigea vers la zone de musculation. Elle se plaça devant les poids, prête à faire des squats avec une barre plus lourde que d’habitude. L’effort serait intense, mais elle aimait se challenger.
Alors qu’elle se préparait à soulever la barre, elle ne remarqua pas immédiatement le regard insistant posé sur elle. Un jeune homme, grand et bien bâti, l’observait depuis un moment.
Sa carrure imposante, son visage ciselé et son allure décontractée attiraient souvent l’attention dans cette salle, mais là, il semblait totalement captivé par Elena. Il avait des cheveux châtain foncé, légèrement ébouriffés, un sourire en coin qui trahissait une certaine assurance, et des yeux bleus profonds qui semblaient presque la dévorer du regard. Sa tenue, un simple t-shirt gris moulant et un short noir, révélait ses muscles parfaitement dessinés, résultat évident d'heures d’entraînement.
Voyant qu’elle allait commencer son exercice, il s’approcha, son regard plein d'une douce intensité. Lorsqu’il arriva à sa hauteur, il esquissa un sourire charmant, puis attendit le moment opportun pour intervenir, le ton de sa voix doux mais sûr de lui.
— Besoin d’un coup de main avec ça ? dit-il d’un ton chaleureux, tout en désignant la barre avec un petit geste du menton.
Elena, surprise par cette approche, releva la tête vers lui. Elle le détailla rapidement, un peu déstabilisée par son charisme. Un sourire léger étira ses lèvres.
— Merci, mais je crois que je peux gérer, répondit-elle, son regard croisant le sien.
Il ne se laissa pas décourager, et dans un geste fluide, il s’accroupit légèrement à côté d’elle, toujours avec ce même sourire séduisant.
— Je n’en doute pas une seconde, dit-il en gardant son regard fixé sur elle, mais c’est toujours plus sûr avec un spotter, non ? Je peux t’aider à rester concentrée sur ta forme, pendant que je m’occupe du reste.
Le ton était joueur, mais il n’était pas intrusif. Il lui tendit la main, prêt à ajuster la barre au besoin. Il y avait quelque chose dans son attitude, une confiance naturelle, qui fit hésiter Elena un instant. Après tout, l’aide ne serait pas de refus.
Elle hocha la tête, souriant légèrement.
— D’accord, pourquoi pas, répondit-elle, tout en se positionnant pour commencer ses squats.
Il se plaça derrière elle, prêt à intervenir si nécessaire, mais laissant suffisamment d’espace pour ne pas être trop envahissant. Tandis qu’elle commençait ses répétitions, il lui parlait avec douceur, l’encourageant subtilement tout en s’assurant que son regard ne quittait jamais le sien.
— Parfait, continue comme ça… ajoute un peu plus de pression dans les talons, et voilà… tu gères parfaitement, souffla-t-il avec une admiration à peine voilée.
Elena sentit son cœur battre un peu plus vite, et pas uniquement à cause de l’effort physique. Sa présence, ses paroles, tout en lui semblait calculé pour la séduire sans être trop direct. Après quelques répétitions, elle reposa la barre et se redressa, un sourire satisfait sur le visage.
— Merci pour l’aide, dit-elle en le regardant droit dans les yeux.
Il lui rendit son sourire, ses yeux bleus pétillant de malice.
— C’était un plaisir. J’espère que tu me laisseras t’aider à nouveau.
Elena le fixa un instant, amusée par la manière dont il avait réussi à capter son attention sans jamais être trop insistant.
— Peut-être, si tu arrives à suivre mon rythme, lança-t-elle d’un ton joueur avant de s’éloigner légèrement vers la prochaine machine.
Le jeune homme la regarda partir, un sourire toujours accroché à ses lèvres, visiblement conquis.
Alors qu’Elena se dirigeait vers une autre machine, le jeune homme, toujours avec son sourire charmeur, la rejoignit en quelques pas. Il se plaça près d’elle, suffisamment proche pour capter à nouveau son attention, mais sans être intrusif. Il tendit la main avec assurance, son regard plongé dans celui d’Elena.
— Au fait, je m’appelle Lucas, dit-il avec un sourire amusé. Et toi, tu es… ?
Elena, un peu surprise mais flattée par son audace, hésita un instant. Le charisme de Lucas, sa proximité et la douceur de sa voix la troublaient. Il était confiant, mais il y avait quelque chose de sincère dans son approche. Finalement, elle céda à cette énergie séduisante qu’il dégageait.
— Elena, répondit-elle avec un sourire malicieux, ses yeux pétillants d’une touche de défi.
Lucas hocha la tête, répétant son prénom comme pour l’ancrer dans sa mémoire.
— Elena... C’est un beau prénom, ça te va bien, dit-il d'une voix chaude et légèrement provocante, tout en se rapprochant subtilement. Besoin d’aide avec cette machine aussi ?
Elena le regarda, amusée, avant de décider de jouer le jeu. Elle se plaça devant la machine à poulie pour travailler ses bras, mais cette fois-ci, elle avait une idée derrière la tête. Elle se pencha légèrement en avant, prêtant une attention particulière à la manière dont elle présentait son corps. En se penchant, ses fesses, moulées dans son legging noir, étaient mises en valeur, attirant inévitablement le regard de Lucas. Sa poitrine, sous son top ajusté, était également plus visible, créant un effet de séduction à la fois subtil et irrésistible.
Elle attrapa la barre, mais avant même de commencer, elle sentit la présence de Lucas juste derrière elle. Cette fois-ci, il était plus près, assez pour qu’elle sente la chaleur de son corps. D’une main délicate, il ajusta sa posture, ses doigts frôlant légèrement ses épaules, son souffle chaud effleurant la nuque d’Elena.
— Laisse-moi t’aider à te concentrer, murmura-t-il avec une voix basse et envoûtante, ses mains positionnées juste assez près pour intervenir.
Elena sentit son cœur s’accélérer, mais elle aimait ce jeu de séduction qui s’installait entre eux. Elle tira sur la barre, ses muscles se contractant sous l’effort, tandis que Lucas la guidait doucement, ses yeux ne quittant pas son corps.
— Parfait, continue comme ça, lui souffla-t-il. Tu es vraiment impressionnante.
Elle répondit par un sourire en coin, savourant le compliment et l’atmosphère électrique qui se créait autour d’eux. Après plusieurs répétitions, elle relâcha la barre et se redressa, tournant lentement la tête vers lui, leurs visages maintenant à quelques centimètres l’un de l’autre.
— Alors, Lucas, tu es toujours aussi attentionné avec tout le monde ? demanda-t-elle d’un ton légèrement taquin, ses lèvres esquissant un sourire séducteur.
Lucas se contenta de la regarder intensément, un sourire en coin, avant de répondre :
— Seulement quand ça en vaut la peine, dit-il en la regardant droit dans les yeux.
Ils continuèrent à discuter brièvement, échangeant quelques plaisanteries légères, jusqu’à ce que leur séance touche à sa fin. En sortant de la salle de sport, Lucas proposa naturellement de raccompagner Elena jusqu’à sa voiture. Ils marchaient côte à côte, leur conversation pleine de sous-entendus et de sourires échangés.
Arrivés devant la voiture d'Elena, Lucas se tourna vers elle, ses mains dans ses poches, mais son regard toujours aussi intense.
— Tu sais, Elena, commença-t-il, je pensais organiser une petite soirée chez moi ce samedi soir. Juste quelques amis, rien de trop sérieux. Ce serait sympa si tu pouvais venir. Tu es la bienvenue.
Elena haussa un sourcil, surprise par l’invitation. Elle croisa les bras, une lueur d’hésitation dans les yeux.
— Une soirée, hein ? Ça sonne bien… mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. Je veux dire, on vient à peine de se rencontrer, lança-t-elle avec un sourire taquin, cherchant à voir jusqu’où il irait pour la convaincre.
Lucas, loin d’être découragé, répondit avec un sourire plein de charme.
— On doit bien commencer quelque part, non ? Et puis, qui sait, ça pourrait être l’occasion de mieux se connaître.
Elena le fixa un instant, pesant le pour et le contre, puis elle sourit légèrement.
— Bon, d’accord. Pourquoi pas ? Je viendrai, mais seulement si tu promets que ce sera une soirée "tranquille", dit-elle, appuyant sur le mot avec un clin d'œil.
Lucas leva la main comme pour jurer solennellement.
— Je te le promets. Une soirée tranquille, et je te garantis que tu passeras un bon moment.
Ils se regardèrent quelques secondes de plus, un silence complice s’installant entre eux. Finalement, Elena se glissa dans sa voiture, refermant la portière doucement.
— À samedi, alors, dit-elle en démarrant.
— À samedi, répondit Lucas avec un sourire séducteur.
Alors qu'elle s'éloignait, ils échangèrent un dernier regard dans le rétroviseur, laissant entrevoir la suite de cette connexion naissante.
Un samedi extraordinaire *"" Le samedi soir tant attendu arriva, et Elena, fidèle à sa promesse, décida de se rendre à la soirée organisée par Lucas. Avant de partir, elle prit le temps de l’appeler pour obtenir l’adresse exacte. Lucas répondit rapidement à son coup de fil, sa voix aussi décontractée que d’habitude.— Salut Elena ! J’attendais ton appel, dit-il d’un ton enjoué. L’adresse est 1123 West Hastings Street, Vancouver, BC. C’est un loft, tu ne peux pas le manquer.Elena, souriante, nota l'adresse et raccrocha après lui avoir promis d'arriver dans une heure.Elle s’installa devant son miroir pour parfaire sa tenue. Elle avait choisi quelque chose de particulièrement séduisant pour l’occasion : une robe moulante en satin noir, à fines bretelles, qui descendait jusqu’à mi-cuisse, épousant parfaitement ses courbes. Le tissu brillant accentuait son teint hâlé, et le décolleté plongeant révélait juste assez de sa poitrine pour être à la fois provocant et élégant. Elle compléta sa
Titre : le Délice *"" Alors qu’Elena continuait de parcourir le corps de Lucas avec ses mains, une douceur palpable emplissait l’air de la chambre. La fête, le bruit, les éclats de rire qui venaient de l’étage inférieur s’étaient effacés, comme un fond lointain qui ne les concernait plus. Ils étaient seuls, dans ce cocon de lumière tamisée, où chaque geste, chaque souffle semblait amplifié par la quiétude du lieu.Elena se laissa porter par le moment. Elle caressait la peau de Lucas avec une précision soigneuse, comme si elle voulait graver chaque instant dans sa mémoire. Ses doigts effleuraient ses épaules, descendaient le long de ses bras, puis remontaient sur son torse, créant une sensation de chaleur qui faisait frissonner Lucas. Il la laissait faire, savourant chaque mouvement, chaque pression douce de ses mains contre lui.Leurs yeux se rencontrèrent à nouveau. Il y avait quelque chose de différent cette fois, une intensité qu’ils n’avaient pas partagée jusque-là. Ce n’était pa
Titre : un plaisir incontrôlable *"Après leur moment d'intimité, Elena se recroquevilla légèrement dans les draps de Lucas, profitant du calme après cette vague de sensations. Cependant, très vite, elle sentit une faim croissante se manifester, la ramenant à la réalité. Elle jeta un regard amusé à Lucas, qui souriait aussi, conscient du vide qui se faisait sentir.— J'ai une petite faim, dit-elle en passant doucement ses doigts dans ses cheveux. On dirait que la soirée m'a épuisée.Lucas se redressa sur un coude, amusé.— Ils ont fini toute la nourriture en bas... Je peux aller te chercher une pizza si tu veux. Il y a un restaurant pas loin, je ne serai pas long.Elena, toujours joueuse, lui lança un regard séducteur.— Tu as intérêt à ne pas tarder, sinon je pourrais mourir de faim.Lucas éclata de rire, puis enfila rapidement un t-shirt avant de lui déposer un baiser sur le front.— Ne t'inquiète pas, je fais au plus vite, dit-il en quittant la pièce.Elena se retrouva seule dans l
Chapitre 5 LE POINT DE VUE D'ELENA L’eau chaude ruisselle sur ma peau, et mes pensées se noient dans le souvenir encore brûlant de ce qu’il vient de se passer. Je ferme les yeux, m’appuie contre le mur carrelé, et je sens encore ses mains sur moi, ses lèvres… Damien. Lucas, mon pauvre Lucas. Tu es dehors, quelque part, avec une pizza dans les mains et un sourire sur le visage, pensant à quel point je t’aime. Mais, ici, dans cette salle de bain, je suis une femme en proie à un désir que je n’ai pas ressenti depuis longtemps. Tout a commencé par un regard. Damien et moi n’avons pas dit un mot lorsque Lucas a claqué la porte en partant. Ce silence, pourtant si innocent au départ, s’est chargé d’électricité. Je ne sais même pas qui a fait le premier pas. Peut-être lui, peut-être moi. Mais dès que ses doigts ont effleuré ma main, j’ai su qu’il n’y aurait pas de retour en arrière. Ce n’était pas juste une pulsion. C’était comme si quelque chose d’enfoui en moi se réveillait. Une pa
Après avoir passé la soirée chez Lucas, à rire et jouer le rôle de la petite amie parfaite, j’ai finalement décidé de rentrer chez moi. La route jusqu’à mon appartement m’a semblé interminable, les lampadaires défilant comme des juges silencieux dans la nuit. Une fois arrivée, je suis entrée, j’ai laissé tomber mon sac sur la table et me suis affalée sur le canapé. Le silence de mon appartement était un soulagement. Ici, personne pour me regarder, personne pour me juger. Mais à peine avais-je fermé les yeux que mon téléphone a vibré sur la table basse. C’était Sophie, ma meilleure amie. — Elena !, a-t-elle lancé d’un ton joyeux dès que j’ai décroché. Alors, raconte, comment était ton week-end ? Je me suis redressée sur le canapé, hésitante. Sophie et moi avions l’habitude de tout nous raconter, même les choses les plus folles. Mais ce soir… ce que j’avais à dire dépassait tout ce que je lui avais confié jusque-là. — Parfaitement bien, ai-je fini par répondre avec un petit ri
Je suis rentrée chez moi, fatiguée, mais incapable de me vider l'esprit. Chaque pas résonnait dans le silence de mon appartement, un contraste frappant avec l’agitation intérieure qui me rongeait. Je posai mes clés sur la petite table près de l’entrée et me dirigeai directement vers ma chambre. Les lumières tamisées projetaient une ambiance douce, mais je n’y trouvais aucun réconfort. Mon lit, avec ses draps impeccablement tirés, semblait me juger, témoin muet de mes pensées tourmentées. Je retirai lentement mes chaussures, les laissant tomber au pied du lit. Mon jean suivit, puis mon pull. Je me retrouvai en sous-vêtements, le froid de la pièce me faisant frissonner légèrement. Pourtant, ce n’était pas le froid qui me troublait. Je tirai la couverture et me glissai sous les draps. L’odeur familière de ma lessive me rappelait un semblant de normalité, mais cela ne suffisait pas à apaiser mon esprit. Je m’allongeai sur le dos, fixant le plafond, comme si les réponses que je cherc
*LE POINT DE D'ELENA*Le soleil filtrait doucement à travers les rideaux, réchauffant ma peau. Je m’étirai lentement, encore engourdie par le sommeil. La nuit avait été courte, mes pensées n’ayant cessé de tourner autour de Lucas et… Damien. Une part de moi se sentait coupable, mais une autre refusait de regretter. Je me levai, traînant légèrement les pieds jusqu’à la salle de bain. Le carrelage froid sous mes pieds me fit frissonner, mais cela m’aida à me réveiller complètement. J’attrapai ma brosse à dents, appliquai une noisette de dentifrice et me mis à brosser mes dents mécaniquement, mes pensées déjà ailleurs. — Damien… murmurai-je à voix basse, secouant la tête pour chasser son image. Pourquoi fallait-il qu’il travaille dans ce restaurant ? Pourquoi fallait-il qu’il soit là, à me regarder avec ce sourire à la fois charmeur et moqueur, comme s’il savait exactement ce que je pensais ? Je rinçai ma bouche, puis allumai la douche. L’eau chaude coula sur ma peau, apaisant lé
*LE POINT DE VUE D'ELENA*Sophie et moi quittâmes le restaurant repues et d’humeur légère. Le soleil déclinait doucement, baignant la ville dans une lumière dorée qui réchauffait l’air. Nous marchions côte à côte, discutant de tout et de rien, tandis que le bruit des voitures et des passants nous enveloppait. — Alors, tu crois que Lucas te prépare une surprise ? demanda Sophie en me jetant un regard malicieux. Je ris doucement. — Lucas et les surprises ? Pas vraiment son style. La dernière fois qu’il a essayé, il avait oublié que j’étais allergique aux roses, alors il m’a offert un bouquet de lys… sans vase. Sophie éclata de rire, presque au point de trébucher. — Sérieux ? Un bouquet sans vase ? C’est une nouvelle catégorie d’effort minimal, ça. Je haussai les épaules, un sourire au coin des lèvres. — Ce n’est pas qu’il ne fait pas d’efforts, c’est juste qu’il n’a pas toujours le sens du détail. — Peut-être que c’est toi qui es trop exigeante, suggéra-t-elle, son ton t
Chapitre 44 : L’Ultime CombatLa semaine qui suivit l'entretien avec l'inspecteur fut l'une des plus lourdes pour Emma. Les jours se ressemblaient, remplis de stress, de documents, de réunions et de conversations avec ses avocats. L'enquête sur le centre continuait de se déployer comme une toile d'araignée, chaque détail supplémentaire venant compliquer davantage sa situation. La pression était immense, mais Emma refusait de flancher. Elle n'avait pas le choix. Elle devait protéger le centre, ses enfants et l'héritage qu'elle avait si durement construit.Ce matin-là, Emma se leva tôt, comme toujours. Elle prit quelques minutes pour respirer profondément, se concentrant sur ce qui était essentiel : ses enfants, leur sécurité, leur avenir. Le centre était un symbole d'espoir pour tant de femmes, et elle ne pouvait pas permettre que tout cela soit réduit à néant par des rumeurs et des accusations.Elle prépara rapidement un petit-déjeuner pour Léon et Sarah, ses deux enfants, tout en dis
Chapitre 43 : L’Épreuve du FeuLa semaine qui suivit fut une course contre la montre. Emma se réveillait chaque jour avec un seul objectif : prouver que le centre était innocent des accusations qui pesaient sur lui. Chaque instant était dédié à rassembler des preuves, à consulter des avocats, et à convaincre ses collègues que, malgré tout, la vérité finirait par éclater. Mais à l'intérieur, elle savait qu'elle se battait contre un adversaire bien plus puissant que la simple malveillance : le système. Le système judiciaire, les rumeurs et la perception publique pouvaient détruire ce qu'elle avait mis des années à bâtir.Les journées au centre devenaient de plus en plus tendues. Les employés s'interrogeaient, les femmes qu'elle soutenait étaient inquiètes. Certaines, même, hésitaient à venir chercher de l'aide par crainte d'être associées à une organisation sous enquête. Emma le ressentait profondément. Son cœur se serrait à chaque personne qui s’éloignait, chaque regard furtif qu’elle
Chapitre 42 : Le Chemin de la RédemptionLes jours passaient, mais la pression ne cessait d’augmenter. Emma, bien que déterminée, sentait le poids du monde sur ses épaules. La situation au centre devenait de plus en plus difficile à gérer, et l'enquête s'intensifiait à chaque nouvelle journée. Ce qui semblait être une simple accusation de fraude se transformait rapidement en un cercle vicieux de doutes et de soupçons, qui menaçaient de tout engloutir.Emma se leva tôt ce matin-là, comme tous les autres, pour préparer ses enfants avant de les envoyer à l'école. Leur innocence, leur bonheur tranquille, étaient un rayon de soleil dans son quotidien chaotique. Mais au fond, elle savait que ces moments étaient de plus en plus rares, que chaque jour était désormais un combat.Une fois les enfants partis, elle se rendit directement au centre. Gabriel l’attendait dans son bureau. Il avait l’air fatigué, et son expression, habituellement calme et assurée, trahissait une inquiétude grandissante
Chapitre 41 : La Force du LienLes jours suivants se succédèrent dans un rythme effréné. Emma se retrouvait de plus en plus souvent à jongler entre le centre, ses enfants, et les nouvelles complications liées à l'enquête qui s’intensifiait. Chaque jour semblait apporter son lot de défis, mais elle s’accrochait à l’idée qu’elle devait continuer à avancer, coûte que coûte. Elle ne pouvait pas laisser les épreuves de la vie la stopper, surtout maintenant que Claire semblait reprendre un peu de force.Le centre, malgré les accusations qui circulaient à son sujet, restait son ancrage. C’était dans cet endroit qu’Emma avait découvert une partie d’elle-même qu’elle n’avait jamais connue. C’était ici qu’elle avait trouvé un but, un moyen de se réconcilier avec son passé et de redonner espoir à d’autres femmes brisées par la vie. Et pour tout l’argent et les accusations qu’on lui lançait, il y avait cette vérité fondamentale : elle ne pouvait pas tout abandonner maintenant.Ce matin-là, après
Chapitre 40 : Le Poids de l’ErreurLorsque le téléphone sonna cette nuit-là, Emma sentit une angoisse profonde s’emparer d’elle. Ce n’était pas la première fois qu’elle recevait un appel de Claire, mais cette fois, quelque chose dans sa voix laissait présager que les choses avaient pris une tournure plus sombre. Claire n’était pas du genre à appeler pour rien, et la panique palpable dans sa voix fit frémir Emma. Elle se précipita pour attraper ses clés de voiture, son esprit s'embrouillant d'inquiétude. En traversant la ville pour se rendre chez Claire, elle se rendit compte que, malgré tout ce qu'elle avait vécu, elle n'était jamais vraiment préparée à la souffrance des autres. Sa propre douleur avait été si grande qu’elle en oubliait parfois l'impact profond qu’elle pouvait avoir sur ceux qu’elle aidait.Arrivée devant l’immeuble de Claire, elle se précipita à l’intérieur, ses pas pressés résonnant dans le hall sombre et froid. Claire vivait dans un petit appartement au quatrième é
Chapitre 39 : Le Prix du SilenceLes jours suivants passèrent dans un tourbillon d'activités pour Emma. Le centre avait besoin de son attention constante, Claire, bien que stable, avait encore un long chemin de rétablissement devant elle, et elle ne pouvait s'empêcher de se demander si son propre combat pour avancer n'était pas en train de l'épuiser. Cependant, la vision d’un avenir pour ces femmes, pour ses enfants, pour elle-même, continuait de l'inspirer à avancer.Ce matin-là, elle arriva tôt au centre, décidée à surmonter le poids de ses doutes. Elle se rendit directement dans son bureau, un espace qui, pour la première fois, semblait être un refuge pour ses pensées. Le téléphone sonna dès qu’elle s’assit à son bureau. C'était l'assistante de Claire, Léa, qui l’appelait pour l'informer que Claire avait accepté de participer à une nouvelle séance de thérapie de groupe, un pas important qu'elle n'avait pas voulu franchir jusque-là. Ce progrès réchauffa le cœur d'Emma, même si elle
Chapitre 38 : Les Démons du PasséLe commissariat était situé en plein centre-ville, dans un bâtiment imposant où le bruit de la vie urbaine semblait se dissiper dès que l’on franchissait ses portes. Emma entra, le cœur battant, et se rendit directement au guichet. Une policière la salua d’un sourire professionnel, avant de la conduire dans une petite salle d’interrogatoire où l’atmosphère était lourde.Elle avait déjà vu ce genre de pièces : froides, impersonnelles, conçues pour questionner, mais aussi pour provoquer un sentiment de vulnérabilité. Emma savait que quelque chose d’important se passait, mais elle n’avait aucune idée de l’ampleur du problème.La policière la fit asseoir. « Vous êtes ici pour Claire Dumas, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle d’une voix calme, mais sérieuse.Emma acquiesça, nerveuse. « Oui. Qu’est-ce qui s’est passé ? »« Nous avons reçu un appel ce matin. Claire a été impliquée dans une altercation avec son ex-conjoint. Apparemment, elle a cherché à fuir, mai
Chapitre 37 : Les Échos du PasséEmma se leva tôt ce matin-là, comme à son habitude. Mais cette fois, elle ressentait quelque chose de différent, une sorte de prescience, comme si un changement majeur allait se produire. Le vent soufflait fort à l'extérieur, battant les fenêtres du centre, et le ciel était d’un gris métallique, promettant de la pluie dans la journée. Emma enfila son manteau avec une détermination nouvelle, prête à affronter ce qui l'attendait.Le centre était toujours un havre pour les femmes qui cherchaient de l'aide, mais au fur et à mesure qu’il grandissait, de nouvelles complications surgissaient. Ce matin-là, une réunion avec les responsables du financement était prévue. Emma savait que cet aspect de l’organisation devenait de plus en plus important, surtout si elle voulait continuer à soutenir un nombre croissant de femmes. Mais ce n’était pas ce qui occupait le plus ses pensées. Ce matin-là, elle avait reçu un message de Claire, qui semblait plus perturbée que
Chapitre 36 : La RenaissanceLes jours passaient, mais la tranquillité retrouvée n’était que temporaire. Emma savait que les défis étaient loin d’être terminés. L’équilibre, bien que plus proche que jamais, demandait encore des efforts quotidiens. Mais elle était prête à les faire, parce qu’elle savait qu'elle ne pourrait pas continuer à aider les autres si elle ne commençait pas à se guérir elle-même.Le centre, quant à lui, continuait de croître, et les besoins de plus en plus nombreux des femmes cherchant à s’en sortir la préoccupaient. Emma avait décidé qu’elle prendrait plus de recul dans la gestion quotidienne, la laissant entre les mains d’autres personnes compétentes. Elle commença à se concentrer sur son rôle de conseillère et de mentor plutôt que de directrice à plein temps. Ce changement s'avérait nécessaire, car elle savait qu’elle devait également se donner du temps pour elle et pour sa famille. Un matin, après une longue nuit de réflexion, elle se leva plus tôt que d’hab