Une semaine prometteuse se profile pour Thierry. Travailler au sein de l'une des plus grandes entreprises de la ville représente pour lui un véritable rêve. La RAC, reconnue comme l'une des entreprises commerciales les plus prestigieuses, lui accorde une semaine pour exceller dans son rôle et obtenir un recrutement officiel. Après son accueil, Thomas a confié Thierry au chef du département marketing, en lui demandant de veiller attentivement sur son intégration et ses performances. « Bienvenue au sein du département marketing. Je suis Xavier Omer, le responsable du département. Je souhaite vous informer que vous disposerez d'une semaine pour prouver votre valeur au sein de l'entreprise, sinon nous devrons envisager votre départ. N'hésitez pas à venir me consulter si vous rencontrez des difficultés », déclara Xavier en lui tendant la main. « Je vous remercie, Monsieur. Je n’hésiterai pas à venir vous voir en cas de besoin », répondit Thierry. Après avoir été présenté aux autres empl
Mira ressentait une grande excitation à l'idée de partager un moment agréable en compagnie de ses amis. Alors qu'elle sortait de la voiture, elle aperçut une limousine flambant neuve garée juste à côté d'elle. À ce moment-là, un jeune homme, probablement dans la vingtaine, en sortit, affichant un sourire charmant.« Gaël ! » s'exclama Mira en le reconnaissant. Avec joie, il s'approcha d'elle et l'enlaça chaleureusement dans ses bras. « Tu es absolument ravissante ce matin, et joyeux anniversaire à toi ! » lui dit-il avec un sourire, en lui déposant un doux baiser sur la tempe. Mira ne put s'empêcher de sourire, touchée par son attention. « Merci beaucoup, Gaël ! » répondit-elle avec un éclat de joie, le cœur léger. Puis, curieuse, elle ajouta : « Dis-moi, où sont les autres ? » « Ils n'attendent que toi, allons-y. » Gaël prit délicatement son bras et la conduisit avec douceur vers le yacht. Sur leur chemin, chaque personne qu'ils croisaient ne manquait pas de s'incliner devant lui
Les gamins s'amusaient correctement, ils faisaient des concours de danses, de nage dans la piscine, de force physique... Et c'était déjà le deuxième jour. Certaines enviaient Mira parce qu'elle était traitée comme une reine et tout le monde était convaincu que Gaël était son petit ami." Crois-tu qu'ils sortent ensemble ?" chuchota Noucha à une autre qui était à ses côtés." N'est-ce pas évident ? Nous nous connaissons avec Gaël depuis tout petits et il n'avait jamais organiser ceci pour quiconque, as-tu vu comment il l'a traité comme une reine ?" Répondit l'autre fille Anaïs." Je suis un peu jalouse d'elle parce que Gaël ne porte son attention que sur elle."" C'est normal, nous sommes ici pour elle et moi je vais m'éclater à fond" fît Anaïs en s'en allant.Gaël était dans un coin avec ses quatre amis regardant les autres s'amuser." Croyez-vous que Mira acceptera ? demanda Gaël à ses amis." Quelle fille résistera à ton charme et à ta richesse Gaël ? Tu as beaucoup dépensé pour lui
Toute la nuit, Mira a subit toutes sortes des tortures et n'avait aucun moyen pour se défendre, elle était épuisée et avait même perdu connaissance. Lorsqu'il fut satisfait, Gaël ordonna à ce que le yacht soit reconduit au port." Tu nous a tous mis dans les problèmes Gaël." dit Craig." Cet incident doit rester entre nous, au cas contraire je serai obligé de vous faire taire." menaça Gaël Tous prirent peur car ils savaient de quoi il était capable.Les autres étaient étonnés de se retrouver le matin au port de la famille Ramsay." Pourquoi ont-ils accosté sans nous prévenir ? Gaël n'avait-il pas dit que la fête allait continuer ?" demanda Noucha." Si tu étais à sa place, auras-tu envie de continuer la fête ? Cette folle l'a plaqué comme un vulgaire." critiqua une autre" Il l'a mérité, nous sommes ici depuis des années et c'est Mira la nouvelle qui l'a intéressé ! Je donne un coup de pouce à Mira." répondit une autre.Gaël sortait lorsqu'elles parlaient et elles se turent toutes."
Dès que Steve gara la voiture, Léonard souleva Mira et la conduisit à l'intérieur." Nous avons besoin d'un médecin immédiatement !." cria Léonard en apercevant la réception.La réceptionniste se leva de son siège et le toisa pendant un moment." Vous devez d'abord vous enregistrer avant de voir le médecin."" Est-ce que vous vous foutez de ma gueule madame ? Ne voyez-vous pas que ma sœur souffre dans les bras ?" cria Léonard à son tour." Je vois, mais vous devez faire les formalités comme tous les autres." D'un ton hautain, elle se rassit et fît comme si de rien n'était." Qu'est-ce qui se passe ici ?" demanda un monsieur à gros ventre portant la blouse blanche." Ce monsieur veut directement voir un médecin avant de passer d'abord par l'enregistrement." La réceptionniste le méprisait parce qu'il n'avait pas l'air noble et riche. Il était habillé simplement et sa transpiration lui donner un air hagard." Monsieur, est-ce que vous faites ces formalités en cas de toutes urgences ou
Ruth vit que que le monde entier s'était renversé sur elle, elle était prête pour une grossesse pas pour un viol. Elle s'était levé et a serré Mira très fort contre elle." Je suis désolée ma puce, maman a failli cette fois-ci à son rôle." dit-elle en pleurant amèrement." Dis-moi celui qui t'a fait ça s'il te plaît." Mira n'avait pas des forces de lui dire quoi que ce soit et se mit juste à pleurer silencieusement en regardant le plafond." S'il te plaît ma chérie dis quelque chose." Ruth la prît dans ses bras mais Mira refusa de dire quoi que ce soit." Madame, laissez-la se reposer, si vous avez besoin de plus d'informations, aller voir le monsieur dehors." dit le médecin.Ruth n'en revenait pas, pour le bien-être de sa fille elle doit parler courtoisement avec Léonard." Je tuerai celui qui t'a fait ça je te le promets." dit-elle en donnant un bisous sur le front et quitta la salle.Elle espérait retrouver Léonard dans le couloir mais ce dernier était introuvable, elle l'a recher
Valérie était très inquiète de ne pas être mise au courant de ce qui se passait. Elle regardait son téléphone de temps en temps espérant de recevoir l'appel de Léonard mais celui-ci ne le fit pas. Elle décida alors de lui envoyer un message.Léonard observait sa sœur par la vitre de la porte et Robert était près de lui essayant de lui soutirer les informations mais ce dernier ne se laissa pas faire. Il savait que s'il disait à son père, il le dira à sa femme et son fils, tout ce qu'il voulait est que ces deux personnes lui montrent un peu de respect en le lui parlant." Je suis désolé père mais je ne peux pas te le dire sachant que tu le diras aussi à ta femme. Ce que je veux ce qu'elle me montre un peu d'humanité en me le demandant."" Je t'assure que je ne leur dirais rien."" Dans ce cas vous serez informé par la police."" Ruth a dit de ne pas faire intervenir la police là dedans, elle ne veut surtout pas que l'affaire de Mira soit rendue public."Léonard savait qu'elle ferait cel
Jusqu'au soir Mira ne voulait voir personne de sa famille et surtout sa mère. Sachant qu'il n'aura pas de réponses à ses questions, Robert décida de rentrer à la maison.Valérie avait fini de préparer le dîner et attendait Léonard pour qu'ils mangent ensemble.Elle était dans sa chambre lorsqu'elle entendit les pas de quelqu'un au salon. Elle se leva pour vérifier croyant que c'était Léonard mais elle ne vit personne." Léonard... C'est toi ?" Elle l'appelait en vérifiant dans la cuisine mais personne n'était là. Elle se dirigea à la porte pour vérifier s'il était dehors mais la porte était verrouillée de l'extérieur, elle essaya de l'ouvrir en vain." Ça ne peut pas se bloquer de l'extérieur." Elle commençait à paniquer.Elle avait pourtant entendu les pas de quelqu'un et maintenant la porte était verrouillée de l'extérieur ?" Est-ce qu'il y a quelqu'un dehors ? Léonard... C'est toi ?" Mais personne ne répondit." Quelque chose ne va pas." Elle prît son téléphone sur la table et app
Boris resta debout, figé, comme hypnotisé par les paroles de Léonard."De quoi voulait-il parler ?" murmura-t-il, perdu dans ses pensées.À côté de lui, Martin était resté silencieux, mais il finit par lâcher :— Tu as remarqué ? Ton demi-frère est devenu arrogant. Il parle comme s’il avait un puissant soutien derrière lui. On dirait qu’il n’a plus peur de toi, Boris.Boris fronça les sourcils.— C’est vrai… C’est la première fois que je le vois ainsi. Enfin, non… La dernière fois qu’il m’a défié de cette manière, c’était le jour où il est venu devant notre entreprise familiale pour exiger de voir papa.Martin posa une main sur son épaule, d’un geste à la fois complice et calculateur.— Peut-être que ton père l’a rassuré sur sa succession… Peut-être qu’il lui a promis qu’il serait son héritier. Ce serait impensable, mais pas impossible.Boris serra les poings.— Non… C’est absurde ! Il est l’enfant d’une deuxième femme ! Moi, je suis son premier fils. Papa ne ferait jamais ça…— Tu en
Un silence glacé s’installa entre eux. Boris ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit. Il baissa les yeux, son visage se durcissant sous le poids du dilemme qui s’imposait brutalement à lui.— Quoi ? Tuer mon père ? murmura-t-il, abasourdi.Il resta silencieux pendant quelques instants, réfléchissant à ce que cela impliquait.— Je sais que mon père ne m’aime pas vraiment. Il a toujours préféré Léonard à moi. Mais de là à le tuer… Je ne sais pas si j’en serais capable. Après tout, c’est lui qui m’a élevé, qui m’a tout appris sur les affaires.Martin serra les poings sous la table. Entendre Boris parler d’un autre homme comme son père lui serra le cœur.Après une courte hésitation, il lança d’une voix calme mais lourde de sens :— Boris… t’es-tu déjà demandé, ne serait-ce qu’un instant, si ta mère était vraiment ta mère biologique ? Et si, un jour, tu apprenais que Robert n’est pas ton père… qu’est-ce que tu ferais ?Boris releva la tête brusquement, les yeux écarquillés. Son regard
L’entreprise Anderson dominait le quartier avec son imposante architecture de verre et d’acier. Sous la lumière du jour, ses façades miroitantes reflétaient le tumulte de la ville, mais Orissia ne voyait rien de tout cela.Elle traversa l’entrée d’un pas précipité, indifférente aux regards intrigués des employés. Ses talons claquaient contre le sol, résonnant comme un compte à rebours dans l’air pesant de la réception. Elle ne prit même pas la peine de saluer la réceptionniste et fonça droit vers le bureau de Thomas.Dès qu’elle franchit la porte, il se leva d’un bond, alarmé par son expression.— Orissia ?! Est-ce que tu pleures ?Sans attendre de réponse, il s’approcha à grandes enjambées, les sourcils froncés d’inquiétude.— Qui t’a mise dans cet état ?!Ses yeux parcoururent son visage ravagé par la tristesse : ses joues humides, ses paupières gonflées, son regard perdu. Un frisson lui parcourut l’échine.Mais Orissia ne répondit pas. Au lieu de cela, elle éclata en sanglots et se
Léonard était bien conscient de ce qui se cachait derrière la demande d’Orissia. Il savait déjà qu'elle était la femme de Loyd, et le fait qu'elle vienne le voir personnellement pour obtenir des informations sur Thierry n’était pas anodin. Cela signifiait qu’elle avait des doutes sur son mari, qu'il lui cachait sûrement quelque chose. Il se sentit légèrement amusé par l'ironie de la situation, mais garda un visage impassible.Orissia, visiblement nerveuse, prit une profonde inspiration avant de poursuivre :— Je sais que cela peut vous sembler absurde, mais je vous en prie, écoutez-moi un instant. Je suis une femme stérile. Depuis mon plus jeune âge, on m’a diagnostiqué une stérilité primaire. Je suis donc incapable d’avoir un enfant, et cela m’a toujours perturbée. J’avais même envisagé d’adopter, mais mon mari était contre. Il m’a toujours rassurée, me disant que j'étais la meilleure chose qui lui soit arrivée, et que ce n’était pas important. Puis, un jour, une femme est venue s'an
Léonard s’habillait tranquillement, optant pour une tenue décontractée. Il monta dans son taxi et se dirigea vers le groupe Diamond, un léger sourire en coin, perdu dans ses pensées. Assis dans son bureau, Samuel était assis en face de lui plongé dans ses réflexions. — Est-ce qu’elle t’a parlé de son père ? demanda Léonard.Samuel leva les yeux, visiblement gêné.— Non, je… je ne lui ai pas vraiment demandé, répondit-il d’une voix timide, presque hésitante. Elle m’a juste dit que, d’un moment à l’autre, il viendrait la chercher.Léonard nota la nervosité dans le ton de Samuel. Il n’était pas du genre à être aussi réservé, et cela n’échappa pas à son attention. Samuel semblait évader son regard, comme s’il cherchait à éviter une vérité qu’il ne voulait pas affronter.— Est-ce qu’il y a un problème que je ne connais pas ? Tu n’as pas l’air bien, s’enquit Léonard, ses yeux scrutant Samuel avec une curiosité mêlée de prudence.Samuel détourna légèrement la tête, mais ne répondit pas tout
Samuel observait Samira, complètement déconcerté. Il avait du mal à comprendre ce qu’elle venait de dire. Il se frotte le front, presque incrédule."Est-ce que tu es folle, Samira ? Comment peux-tu me dire une chose pareille ?" Il secoua la tête, son regard d'abord surpris se transformant en une profonde inquiétude.Samira, qui avait jusqu'alors fixé ses mains entrelacées sur ses genoux, tourna enfin son regard vers lui. Elle semblait nerveuse, mais une détermination étrange brillait dans ses yeux. Elle savait que ce qu’elle demandait était extrême, mais elle n’avait plus de choix, plus de chemin à prendre."Je sais que tu me manques depuis longtemps, et que tu te souviens de notre première rencontre, de ce que tu m’as dit à ce moment-là. Eh bien, je veux que tu le réalises maintenant, ou sinon... mon père viendra me prendre à tout moment et il me forcera à épouser ce vieux monstre." Sa voix tremblait légèrement, mais l’intensité de ses paroles la rendait plus forte.Samuel, frappé pa
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Mais Madame Jayne, qui n'avait pas perdu une miette de la scène, se tenait discrètement dans l'ombre du couloir. Depuis plusieurs minutes, elle observait en silence les gestes entre Léonard, Mira et Samira, le regard scrutateur. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir confuse face à ce qui semblait être une situation étrange. Elle n’avait jamais vu Léonard et Samira échanger de manière aussi intime et préoccupée. La façon dont il s’était montré protecteur envers Samira et avait insisté pour la raccompagner, tout en refusant que Valérie le fasse, laissait place à des interrogations. Qu'est-ce qui se cachait derrière ces gestes, et pourquoi cette insistance ? Lorsqu'enfin Léonard et Samira sortirent, Madame Jayne se hâta de se diriger vers la fenêtre, son cœur battant un peu plus vite. Elle voulait voir de ses propres yeux ce qu'il se passait à l'extérieur. Le bruit de la porte d’entrée se refermant doucement derrière Léonard résonna dans le silence de la maison.Elle scruta l'extérie