Dès que Steve gara la voiture, Léonard souleva Mira et la conduisit à l'intérieur." Nous avons besoin d'un médecin immédiatement !." cria Léonard en apercevant la réception.La réceptionniste se leva de son siège et le toisa pendant un moment." Vous devez d'abord vous enregistrer avant de voir le médecin."" Est-ce que vous vous foutez de ma gueule madame ? Ne voyez-vous pas que ma sœur souffre dans les bras ?" cria Léonard à son tour." Je vois, mais vous devez faire les formalités comme tous les autres." D'un ton hautain, elle se rassit et fît comme si de rien n'était." Qu'est-ce qui se passe ici ?" demanda un monsieur à gros ventre portant la blouse blanche." Ce monsieur veut directement voir un médecin avant de passer d'abord par l'enregistrement." La réceptionniste le méprisait parce qu'il n'avait pas l'air noble et riche. Il était habillé simplement et sa transpiration lui donner un air hagard." Monsieur, est-ce que vous faites ces formalités en cas de toutes urgences ou
Ruth vit que que le monde entier s'était renversé sur elle, elle était prête pour une grossesse pas pour un viol. Elle s'était levé et a serré Mira très fort contre elle." Je suis désolée ma puce, maman a failli cette fois-ci à son rôle." dit-elle en pleurant amèrement." Dis-moi celui qui t'a fait ça s'il te plaît." Mira n'avait pas des forces de lui dire quoi que ce soit et se mit juste à pleurer silencieusement en regardant le plafond." S'il te plaît ma chérie dis quelque chose." Ruth la prît dans ses bras mais Mira refusa de dire quoi que ce soit." Madame, laissez-la se reposer, si vous avez besoin de plus d'informations, aller voir le monsieur dehors." dit le médecin.Ruth n'en revenait pas, pour le bien-être de sa fille elle doit parler courtoisement avec Léonard." Je tuerai celui qui t'a fait ça je te le promets." dit-elle en donnant un bisous sur le front et quitta la salle.Elle espérait retrouver Léonard dans le couloir mais ce dernier était introuvable, elle l'a recher
Valérie était très inquiète de ne pas être mise au courant de ce qui se passait. Elle regardait son téléphone de temps en temps espérant de recevoir l'appel de Léonard mais celui-ci ne le fit pas. Elle décida alors de lui envoyer un message.Léonard observait sa sœur par la vitre de la porte et Robert était près de lui essayant de lui soutirer les informations mais ce dernier ne se laissa pas faire. Il savait que s'il disait à son père, il le dira à sa femme et son fils, tout ce qu'il voulait est que ces deux personnes lui montrent un peu de respect en le lui parlant." Je suis désolé père mais je ne peux pas te le dire sachant que tu le diras aussi à ta femme. Ce que je veux ce qu'elle me montre un peu d'humanité en me le demandant."" Je t'assure que je ne leur dirais rien."" Dans ce cas vous serez informé par la police."" Ruth a dit de ne pas faire intervenir la police là dedans, elle ne veut surtout pas que l'affaire de Mira soit rendue public."Léonard savait qu'elle ferait cel
Jusqu'au soir Mira ne voulait voir personne de sa famille et surtout sa mère. Sachant qu'il n'aura pas de réponses à ses questions, Robert décida de rentrer à la maison.Valérie avait fini de préparer le dîner et attendait Léonard pour qu'ils mangent ensemble.Elle était dans sa chambre lorsqu'elle entendit les pas de quelqu'un au salon. Elle se leva pour vérifier croyant que c'était Léonard mais elle ne vit personne." Léonard... C'est toi ?" Elle l'appelait en vérifiant dans la cuisine mais personne n'était là. Elle se dirigea à la porte pour vérifier s'il était dehors mais la porte était verrouillée de l'extérieur, elle essaya de l'ouvrir en vain." Ça ne peut pas se bloquer de l'extérieur." Elle commençait à paniquer.Elle avait pourtant entendu les pas de quelqu'un et maintenant la porte était verrouillée de l'extérieur ?" Est-ce qu'il y a quelqu'un dehors ? Léonard... C'est toi ?" Mais personne ne répondit." Quelque chose ne va pas." Elle prît son téléphone sur la table et app
Léonard courrait comme un fou jusqu'à la voiture.Le chauffeur du camion écarquilla ses yeux en voyant Léonard sain et sauf." Nous avons pourtant verrouillé la porte et bloqué ce passage pour qu'aucune aide des pompiers de ne leur parvienne, comment se fait-il qu'il soit toujours en vie ?" dit-il à son coéquipier."Je ne comprends rien aussi, je suis sûr que le patron nous tuerait cette fois-ci, c'était notre dernière chance..."Samuel accourut vers lui pour l'aider à transporter Valérie." Léonard...! Tu es brûlé presque partout... laisse-moi t'aider à la transporter" dit-il en essayant de la prendre mais Léonard le repoussa." Conduis-nous à l'hôpital le plus proche." Il dépasse Samuel et ouvrit la porte de voiture.Avant qu'il ne puisse entrer la sirène de l'ambulance se fît entendre." Léonard... L'ambulance est là." cria Samuel.L'ambulance s'arrêta et les secouristes avaient déjà descendu leurs civières et voulaient continuer à pieds voyant le gros camion barrer la route." C'e
En sortant de la salle de Mira, Léonard rencontra Robert et Boris dans le couloir." Bonjour papa..." salua Léonard." Bonjour mon fils, comment va ta sœur aujourd'hui ?"Il ne lui a pas répondu mais il l'a dépassé et a donné deux coups de poing successifs à Boris qui était derrière lui." Qu'est-ce que tu fais Léonard ?" dursauta Robert en le tenant loin de Boris. La tête de Boris était encore en tournure, Léonard lui a donné ces coups lorsqu'il s'attendait le moins." Le premier coup est d'avoir orchestré l'assassinat de ma femme, le deuxième est un avertissement Boris. Organise tout le mal de ta poche contre moi mais n'ose plus jamais toucher à ma femme." grogna Léonard en essayant de se libérer des mains de son père." Es-tu devenu fou Léonard... De quoi est-ce que tu parles ?" cria Boris en voulant remettre le coup à Léonard mais Robert était placé entre eux." Est-ce que vous allez vous calmer ? De quoi est-ce que tu parles Léonard ?" demanda Robert confus." Je te laisse en deh
Samira ouvrir la porte de la salle et trouva les deux personnes assises sur le lit l'une blottie contre l'autre." Valérie tu es réveillée...!?" dit Samira en courant vers elle " Sam...!! répondit Valérie en se détachant de Léonard et se jeta dans les bras de son amie." Tu m'as effraye Valérie." dit Samira en pleurant." Je suis désolée, j'ai aussi pensé ne plus jamais te revoir..." dit-elle en sanglotant aussi." Tout est fini maintenant ma chérie, je m'assurerai que Boris paye pour ce qu'il a fait."" C'était Boris ?" demanda Valérie à Léonard en se détachant de Samira." Personne d'autre que lui peut faire cela." répondit Léonard." Pourquoi s'est-il pris à moi ?" demanda Valérie un peu effrayée." C'était une erreur c'est sûr, c'est moi qui était la cible. Hier nous avions eu beaucoup d'accrochages et je pense qu'il a fait cela pour se venger."" J'ai peur Léonard, comment peut-il être cruel jusqu'à vouloir te tuer ?"" Je lui réglerai son compte plus tard ne t'inquiètes pas.""
Ruth ne perdit pas le temps et suivi Alice et Elena qui était encore inconsolable et qui rejetait la faute sur Alice mais cette dernière rejetait toute la faute sur Valérie." Excusez-moi mes demoiselles."Elles retournèrent." Bonjour madame, comment pouvons-nous vous aider ?" répondit Alice." Je m'appelle Ruth Evans, l'épouse de Monsieur Robert Evans de la compagnie des Evans. Je viens d'assister à la scène tout à l'heure et je vous assure que cette femme n'avait pas raison."Alice était surprise de voir la femme de la grande famille Evans venir lui tenir main forte." Bonjour madame Evans. Pensez-vous aussi qu'elle n'avait pas raison ?" demanda Alice enthousiaste." Elle n'avait pas raison, comment une femme qui peut tromper son mari peut-elle avoir le droit de tonner sur une femme enceinte ? Si vous voulez je pourrais ordonné à ce qu'on la fasse évacuer de cet hôpital." " Non non madame ne faites pas ça." s'opposa Elena. Elle avait peur de la réaction de son père s'il arrivait à
Collins avait prévenu Robert de la visite de Boris, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que Robert, dans son bureau, observait chaque mouvement de Boris à travers la grande fenêtre panoramique qui donnait sur la rue. Le regard fixement rivé sur la scène, il avait vu Boris se diriger vers la voiture de Martin, son visage marqué par une détermination froide et menaçante. Il savait que ce n'était pas un simple déplacement, mais bien un signe que les choses étaient en train de changer.La vision de son fils quittant l’entreprise avec Martin, sans un regard en arrière, le frappa de plein fouet. Une vague de frustration, puis de panique, l’envahit. Boris n'était plus cet enfant naïf qu'il pouvait encore manipuler quelques années plus tôt. Il n’était plus simplement un héritier à modeler, mais un homme capable de prendre des décisions, de mettre en place des stratégies qui pourraient détruire tout ce qu’il avait construit. Robert n'avait jamais envisagé qu'il pourrait être un jour confronté à
Boris traversa les couloirs de l’entreprise à grandes enjambées, son regard rivé droit devant lui. Il avait un objectif clair : obtenir un accès aux données confidentielles du service informatique. Après tout, en tant que futur PDG, il estimait avoir tous les droits sur ce qui se passait dans l’entreprise.Arrivé devant la porte du département informatique, il poussa sans hésiter, mais fut immédiatement stoppé par un homme imposant en costume sombre. C’était Collins, le chef du département informatique. Collins croisa les bras, son regard froid et professionnel.— Monsieur Boris, je suis désolé, mais vous ne pouvez pas entrer ici. L’accès à la base de données est strictement restreint.Boris arqua un sourcil, pris de court.— Restreint ? Vous plaisantez ? Je suis Boris Evans, l’héritier direct de cette entreprise. Pourquoi aurais-je besoin d’une autorisation pour accéder aux informations qui me concernent ?Hugo resta impassible, sans ciller.— Je comprends, monsieur, mais les protoco
Le bureau de Léonard était plongé dans un silence, les papiers éparpillés sur le bureau reflétant la quantité de travail qu'il avait à accomplir. Samuel entra sans frapper, une expression de doute marqué sur son visage. Il tenait entre ses mains la proposition de Thomas Anderson, qu'il venait à peine de parcourir. Il savait que cette affaire méritait une attention particulière, et il n'allait pas prendre de décisions hâtives.— Samuel, tu veux encore me déranger ? demanda Léonard, les yeux rivés sur son écran, comme s'il n'avait pas pris la peine de lever les yeux. Tu sais très bien que je suis très occupée.— Léonard, il faut que tu vois ça. Samuel posa la proposition sur le bureau, le regard insistant.Léonard soupira, agacé, et jeta un coup d’œil à la feuille qu'il avait devant lui.— Qu’est-ce que c'est ? demanda-t-il, son ton ne laissant transparaître aucune émotion.— C’est une proposition de l'Underfund Corporation. Samuel croisa les bras, attendant la réaction de Léonard.Léon
Le lendemain, au Groupe Diamond…Samuel était confortablement installé dans son bureau, révisant un dossier complexe lorsqu’un appel de la réceptionniste interrompit le silence. Il décrocha immédiatement.— Monsieur Samuel, annonça la voix professionnelle de Bernard, Thomas Anderson est à la réception. Il souhaite vous voir.Samuel haussa un sourcil, posant son stylo sur son bureau. Il s’enfonça légèrement dans son fauteuil en réfléchissant. Pourquoi Thomas était-il encore là ? Hier, c’était sa sœur qui s’était présentée, et maintenant, c’était lui. Une simple coïncidence ? Il en doutait fortement.Il se leva lentement et ajusta sa veste, songeur. Son instinct lui soufflait que cette visite n’était pas anodine. Sans perdre plus de temps, il quitta son bureau et prit la direction de celui de Léonard.En entrant, il trouva son collaborateur concentré sur son écran d’ordinateur, les sourcils légèrement froncés alors qu’il tapait sur son clavier.— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Léonard
La nuit était tombée depuis plusieurs heures, enveloppant la maison d’un silence pesant. Seul le tic-tac régulier de l’horloge murale venait troubler l’atmosphère tendue qui régnait entre Robert et Ruth. L’homme venait d’entrer dans la chambre où sa femme s’était installée depuis qu’ils ne partageaient plus la leur. Son regard était sombre, chargé d’une intensité inhabituelle.Ruth, assise sur le bord du lit, le regarda avec méfiance. Elle savait que quelque chose n’allait pas, que Robert n’était pas là pour une simple conversation anodine.— Robert ? Que fais-tu ici ? demanda-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.Son mari resta silencieux un instant, comme s’il pesait ses mots avec soin. Puis, il avança lentement dans la pièce.— Je voulais savoir comment tu allais, répondit-il enfin, d’une voix posée.Ruth haussa un sourcil.— Depuis quand cela t’intéresse-t-il ? lâcha-t-elle, piquée. Cela fait des jours que nous vivons comme des étrangers sous le même toit et, soudainement,
— Valérie, écoute. Ce problème, je l’ai d’abord évoqué avec Samira. Elle avait peur que, si elle restait constamment avec toi, elle ne puisse pas supporter la situation et finisse par te le révéler.Valérie le fixa un long moment, sentant la colère bouillonner en elle. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, partagé entre la douleur et l’indignation.— Donc, tu as jugé bon d’en parler à Samira avant moi, Léonard ? lança-t-elle, la voix tremblante.Ses doigts se crispèrent sur le tissu de sa robe, ses yeux brûlants de larmes qu’elle refusait de laisser couler.— Je t’en prie, ne m’en veux pas, répondit Léonard, sa voix empreinte de culpabilité. Samira est ton amie, je la considère aussi comme telle. Je ne voulais pas t’inquiéter davantage avec ça.Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, cherchant ses mots. Il savait qu’il avait blessé Valérie, mais il ne voulait pas la perdre à cause de cette vérité qu’il avait tant tardé à avouer.— Alors, s’il te plaît… pardonne-moi. Je
Valérie fixa Léonard avec intensité, ses bras croisés sur sa poitrine dans une posture de défiance. Son cœur battait à tout rompre, un mélange d’appréhension et de colère grondant en elle. Son regard sombre scrutait chaque expression de Léonard, cherchant à percer à jour ce qu’il lui cachait depuis trop longtemps.Léonard soupira longuement, passant une main nerveuse sur son visage fatigué. — Valérie, j’ai rencontré des problèmes ces derniers temps. Et je ne voulais pas t’embrouiller avec tout ça. Elle haussa un sourcil, son impatience grandissant. — Ouais ? Quels sont ces problèmes ? Il prit une inspiration profonde, son regard évitant le sien pendant un instant. — Ce sont des problèmes de ma famille.Un frisson d’inquiétude parcourut Valérie. — Ta famille ? Son ton se fit plus incisif. Ta famille a des problèmes ? Lesquels ? Léonard hésita un moment avant de planter son regard dans le sien. — J’ai découvert quelque chose concernant notre famille qui risque de bouleverser mon
Le taxi s'arrêta en douceur devant l'entreprise de communication où Valérie travaillait, et Léonard sortit lentement du véhicule, ses pensées aussi embrouillées que le trafic qui s’étendait devant lui. L’air était lourd, mais il ne le remarqua même pas. Il se dirigea vers le parking de l'entreprise, se faufilant entre les voitures stationnées avant de s'adosser contre l'une d'elles, observant l’entrée principale. Il attendait. Il n’était pas certain de ce qu’il allait dire à Valérie, mais une chose était certaine : il devait la voir, lui parler.Les minutes passaient, chaque seconde un peu plus lourde. Il observait les employés quitter les lieux, leur démarche pressée, certains épuisés, d’autres plus décontractés. Puis, enfin, une silhouette familière attira son attention. C'était Victoria, qui sortait la première, son regard brillant d'enthousiasme comme à son habitude. Lorsqu’elle aperçut Léonard, elle sembla légèrement surprise, mais son visage s’éclaira rapidement d’un sourire pol
Thomas fixa le vide quelques secondes, semblant peser les implications de ce qu’elle venait de dire. Puis, il se redressa, croisant les bras sur son torse. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres.— Ah, je vois. Donc tu penses qu'il est autre chose qu’un garde du corps ? Et tu crois qu’il a un rôle important à jouer dans tout ça, c’est ça ? Il eut un petit rire. Tu exagères peut-être, non ? Tu sais, c’est juste un homme de sécurité. Rien de plus.Orissia s’approcha du bureau, son regard toujours aussi direct.— C’est pas tout. Elle se pencha un peu, chuchotant presque. Je l’ai vu emprunter l'ascenseur privé du président du groupe Diamond. L'ascenseur privé. Pas celui réservé aux employés.À cette mention, Thomas se figea, son sourire disparaissant instantanément. Il resta silencieux, un malaise grandissant dans l’air. Il la fixa, ses yeux cherchant à percer son esprit.— L'ascenseur privé… murmura-t-il, pensif. Il se leva alors brusquement et se mit à marcher en rond dans la piè