Valérie était très inquiète de ne pas être mise au courant de ce qui se passait. Elle regardait son téléphone de temps en temps espérant de recevoir l'appel de Léonard mais celui-ci ne le fit pas. Elle décida alors de lui envoyer un message.Léonard observait sa sœur par la vitre de la porte et Robert était près de lui essayant de lui soutirer les informations mais ce dernier ne se laissa pas faire. Il savait que s'il disait à son père, il le dira à sa femme et son fils, tout ce qu'il voulait est que ces deux personnes lui montrent un peu de respect en le lui parlant." Je suis désolé père mais je ne peux pas te le dire sachant que tu le diras aussi à ta femme. Ce que je veux ce qu'elle me montre un peu d'humanité en me le demandant."" Je t'assure que je ne leur dirais rien."" Dans ce cas vous serez informé par la police."" Ruth a dit de ne pas faire intervenir la police là dedans, elle ne veut surtout pas que l'affaire de Mira soit rendue public."Léonard savait qu'elle ferait cel
Jusqu'au soir Mira ne voulait voir personne de sa famille et surtout sa mère. Sachant qu'il n'aura pas de réponses à ses questions, Robert décida de rentrer à la maison.Valérie avait fini de préparer le dîner et attendait Léonard pour qu'ils mangent ensemble.Elle était dans sa chambre lorsqu'elle entendit les pas de quelqu'un au salon. Elle se leva pour vérifier croyant que c'était Léonard mais elle ne vit personne." Léonard... C'est toi ?" Elle l'appelait en vérifiant dans la cuisine mais personne n'était là. Elle se dirigea à la porte pour vérifier s'il était dehors mais la porte était verrouillée de l'extérieur, elle essaya de l'ouvrir en vain." Ça ne peut pas se bloquer de l'extérieur." Elle commençait à paniquer.Elle avait pourtant entendu les pas de quelqu'un et maintenant la porte était verrouillée de l'extérieur ?" Est-ce qu'il y a quelqu'un dehors ? Léonard... C'est toi ?" Mais personne ne répondit." Quelque chose ne va pas." Elle prît son téléphone sur la table et app
Léonard courrait comme un fou jusqu'à la voiture.Le chauffeur du camion écarquilla ses yeux en voyant Léonard sain et sauf." Nous avons pourtant verrouillé la porte et bloqué ce passage pour qu'aucune aide des pompiers de ne leur parvienne, comment se fait-il qu'il soit toujours en vie ?" dit-il à son coéquipier."Je ne comprends rien aussi, je suis sûr que le patron nous tuerait cette fois-ci, c'était notre dernière chance..."Samuel accourut vers lui pour l'aider à transporter Valérie." Léonard...! Tu es brûlé presque partout... laisse-moi t'aider à la transporter" dit-il en essayant de la prendre mais Léonard le repoussa." Conduis-nous à l'hôpital le plus proche." Il dépasse Samuel et ouvrit la porte de voiture.Avant qu'il ne puisse entrer la sirène de l'ambulance se fît entendre." Léonard... L'ambulance est là." cria Samuel.L'ambulance s'arrêta et les secouristes avaient déjà descendu leurs civières et voulaient continuer à pieds voyant le gros camion barrer la route." C'e
En sortant de la salle de Mira, Léonard rencontra Robert et Boris dans le couloir." Bonjour papa..." salua Léonard." Bonjour mon fils, comment va ta sœur aujourd'hui ?"Il ne lui a pas répondu mais il l'a dépassé et a donné deux coups de poing successifs à Boris qui était derrière lui." Qu'est-ce que tu fais Léonard ?" dursauta Robert en le tenant loin de Boris. La tête de Boris était encore en tournure, Léonard lui a donné ces coups lorsqu'il s'attendait le moins." Le premier coup est d'avoir orchestré l'assassinat de ma femme, le deuxième est un avertissement Boris. Organise tout le mal de ta poche contre moi mais n'ose plus jamais toucher à ma femme." grogna Léonard en essayant de se libérer des mains de son père." Es-tu devenu fou Léonard... De quoi est-ce que tu parles ?" cria Boris en voulant remettre le coup à Léonard mais Robert était placé entre eux." Est-ce que vous allez vous calmer ? De quoi est-ce que tu parles Léonard ?" demanda Robert confus." Je te laisse en deh
Samira ouvrir la porte de la salle et trouva les deux personnes assises sur le lit l'une blottie contre l'autre." Valérie tu es réveillée...!?" dit Samira en courant vers elle " Sam...!! répondit Valérie en se détachant de Léonard et se jeta dans les bras de son amie." Tu m'as effraye Valérie." dit Samira en pleurant." Je suis désolée, j'ai aussi pensé ne plus jamais te revoir..." dit-elle en sanglotant aussi." Tout est fini maintenant ma chérie, je m'assurerai que Boris paye pour ce qu'il a fait."" C'était Boris ?" demanda Valérie à Léonard en se détachant de Samira." Personne d'autre que lui peut faire cela." répondit Léonard." Pourquoi s'est-il pris à moi ?" demanda Valérie un peu effrayée." C'était une erreur c'est sûr, c'est moi qui était la cible. Hier nous avions eu beaucoup d'accrochages et je pense qu'il a fait cela pour se venger."" J'ai peur Léonard, comment peut-il être cruel jusqu'à vouloir te tuer ?"" Je lui réglerai son compte plus tard ne t'inquiètes pas.""
Ruth ne perdit pas le temps et suivi Alice et Elena qui était encore inconsolable et qui rejetait la faute sur Alice mais cette dernière rejetait toute la faute sur Valérie." Excusez-moi mes demoiselles."Elles retournèrent." Bonjour madame, comment pouvons-nous vous aider ?" répondit Alice." Je m'appelle Ruth Evans, l'épouse de Monsieur Robert Evans de la compagnie des Evans. Je viens d'assister à la scène tout à l'heure et je vous assure que cette femme n'avait pas raison."Alice était surprise de voir la femme de la grande famille Evans venir lui tenir main forte." Bonjour madame Evans. Pensez-vous aussi qu'elle n'avait pas raison ?" demanda Alice enthousiaste." Elle n'avait pas raison, comment une femme qui peut tromper son mari peut-elle avoir le droit de tonner sur une femme enceinte ? Si vous voulez je pourrais ordonné à ce qu'on la fasse évacuer de cet hôpital." " Non non madame ne faites pas ça." s'opposa Elena. Elle avait peur de la réaction de son père s'il arrivait à
Le soir tombait et une mélancolie profonde enveloppait Elena, qui attendait avec impatience le retour de Thierry, son compagnon. Malgré les efforts de Ruth Evans pour lui remonter le moral, elle ressentait toujours ce poids sur sa conscience : elle n’était, à ce moment-là, que la maîtresse de Thierry. Ce statut, bien que temporaire, lui pesait terriblement.Lorsque, enfin, elle aperçut la silhouette familière de Thierry se dessiner à l’horizon, son cœur s’emballa. Elle se leva d’un bond, les larmes aux yeux, et se précipita dans ses bras en laissant échapper un torrent de pleures. Sa douleur était telle qu'elle ne pouvait plus contenir son émotion.Thierry, surpris par cette soudaine effusion, la serra contre lui, tentant de la rassurer malgré la confusion et l'inquiétude qui l'envahissaient. Il l’observait, désemparé et inquiet, cherchant à comprendre ce qui se tramait dans son esprit tourmenté.« Qu’est-ce qui se passe, ma chérie ? » lui demanda-t-il avec une tendresse urgente. « Es
Léonard finit sa conversation avec Mira et quitta la salle. La mère et le fils ont arrêté de parler lorsqu'ils l'ont vu sortir. Il ne les calcula pas et s'en alla." Je te jure qu'il m'énerve maman, comment peux-tu lui permettre de venir voir Mira ?"" Si ça ne tenait qu'à moi, j'allais le faire il y a longtemps mais à présent il est le seul qui donne de la force à Mira."" De quoi est-ce que tu parles maman ?"" Le médecin m'a dit que peu d'entre les filles ou femmes violées se rétablissent rapidement. La plus part d'entre elles font des dépressions et des troubles des personnalités. J'ai pensé à cette évidence lorsque je suis restée avec elle toute la journée d'hier. Elle n'avait rien mangé et elle ne voulait pas me parler mais lorsque Léonard est arrivé ce matin, elle a accourut dans ses bras et même son attitude a changé. Peut-être qu'elle se sens à l'aise en compagnie de Léonard que de la nôtre. Alors, le médecin a conseillé de la laisser en compagnie des gens qui l'a mettent à l
Boris resta debout, figé, comme hypnotisé par les paroles de Léonard."De quoi voulait-il parler ?" murmura-t-il, perdu dans ses pensées.À côté de lui, Martin était resté silencieux, mais il finit par lâcher :— Tu as remarqué ? Ton demi-frère est devenu arrogant. Il parle comme s’il avait un puissant soutien derrière lui. On dirait qu’il n’a plus peur de toi, Boris.Boris fronça les sourcils.— C’est vrai… C’est la première fois que je le vois ainsi. Enfin, non… La dernière fois qu’il m’a défié de cette manière, c’était le jour où il est venu devant notre entreprise familiale pour exiger de voir papa.Martin posa une main sur son épaule, d’un geste à la fois complice et calculateur.— Peut-être que ton père l’a rassuré sur sa succession… Peut-être qu’il lui a promis qu’il serait son héritier. Ce serait impensable, mais pas impossible.Boris serra les poings.— Non… C’est absurde ! Il est l’enfant d’une deuxième femme ! Moi, je suis son premier fils. Papa ne ferait jamais ça…— Tu en
Un silence glacé s’installa entre eux. Boris ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit. Il baissa les yeux, son visage se durcissant sous le poids du dilemme qui s’imposait brutalement à lui.— Quoi ? Tuer mon père ? murmura-t-il, abasourdi.Il resta silencieux pendant quelques instants, réfléchissant à ce que cela impliquait.— Je sais que mon père ne m’aime pas vraiment. Il a toujours préféré Léonard à moi. Mais de là à le tuer… Je ne sais pas si j’en serais capable. Après tout, c’est lui qui m’a élevé, qui m’a tout appris sur les affaires.Martin serra les poings sous la table. Entendre Boris parler d’un autre homme comme son père lui serra le cœur.Après une courte hésitation, il lança d’une voix calme mais lourde de sens :— Boris… t’es-tu déjà demandé, ne serait-ce qu’un instant, si ta mère était vraiment ta mère biologique ? Et si, un jour, tu apprenais que Robert n’est pas ton père… qu’est-ce que tu ferais ?Boris releva la tête brusquement, les yeux écarquillés. Son regard
L’entreprise Anderson dominait le quartier avec son imposante architecture de verre et d’acier. Sous la lumière du jour, ses façades miroitantes reflétaient le tumulte de la ville, mais Orissia ne voyait rien de tout cela.Elle traversa l’entrée d’un pas précipité, indifférente aux regards intrigués des employés. Ses talons claquaient contre le sol, résonnant comme un compte à rebours dans l’air pesant de la réception. Elle ne prit même pas la peine de saluer la réceptionniste et fonça droit vers le bureau de Thomas.Dès qu’elle franchit la porte, il se leva d’un bond, alarmé par son expression.— Orissia ?! Est-ce que tu pleures ?Sans attendre de réponse, il s’approcha à grandes enjambées, les sourcils froncés d’inquiétude.— Qui t’a mise dans cet état ?!Ses yeux parcoururent son visage ravagé par la tristesse : ses joues humides, ses paupières gonflées, son regard perdu. Un frisson lui parcourut l’échine.Mais Orissia ne répondit pas. Au lieu de cela, elle éclata en sanglots et se
Léonard était bien conscient de ce qui se cachait derrière la demande d’Orissia. Il savait déjà qu'elle était la femme de Loyd, et le fait qu'elle vienne le voir personnellement pour obtenir des informations sur Thierry n’était pas anodin. Cela signifiait qu’elle avait des doutes sur son mari, qu'il lui cachait sûrement quelque chose. Il se sentit légèrement amusé par l'ironie de la situation, mais garda un visage impassible.Orissia, visiblement nerveuse, prit une profonde inspiration avant de poursuivre :— Je sais que cela peut vous sembler absurde, mais je vous en prie, écoutez-moi un instant. Je suis une femme stérile. Depuis mon plus jeune âge, on m’a diagnostiqué une stérilité primaire. Je suis donc incapable d’avoir un enfant, et cela m’a toujours perturbée. J’avais même envisagé d’adopter, mais mon mari était contre. Il m’a toujours rassurée, me disant que j'étais la meilleure chose qui lui soit arrivée, et que ce n’était pas important. Puis, un jour, une femme est venue s'an
Léonard s’habillait tranquillement, optant pour une tenue décontractée. Il monta dans son taxi et se dirigea vers le groupe Diamond, un léger sourire en coin, perdu dans ses pensées. Assis dans son bureau, Samuel était assis en face de lui plongé dans ses réflexions. — Est-ce qu’elle t’a parlé de son père ? demanda Léonard.Samuel leva les yeux, visiblement gêné.— Non, je… je ne lui ai pas vraiment demandé, répondit-il d’une voix timide, presque hésitante. Elle m’a juste dit que, d’un moment à l’autre, il viendrait la chercher.Léonard nota la nervosité dans le ton de Samuel. Il n’était pas du genre à être aussi réservé, et cela n’échappa pas à son attention. Samuel semblait évader son regard, comme s’il cherchait à éviter une vérité qu’il ne voulait pas affronter.— Est-ce qu’il y a un problème que je ne connais pas ? Tu n’as pas l’air bien, s’enquit Léonard, ses yeux scrutant Samuel avec une curiosité mêlée de prudence.Samuel détourna légèrement la tête, mais ne répondit pas tout
Samuel observait Samira, complètement déconcerté. Il avait du mal à comprendre ce qu’elle venait de dire. Il se frotte le front, presque incrédule."Est-ce que tu es folle, Samira ? Comment peux-tu me dire une chose pareille ?" Il secoua la tête, son regard d'abord surpris se transformant en une profonde inquiétude.Samira, qui avait jusqu'alors fixé ses mains entrelacées sur ses genoux, tourna enfin son regard vers lui. Elle semblait nerveuse, mais une détermination étrange brillait dans ses yeux. Elle savait que ce qu’elle demandait était extrême, mais elle n’avait plus de choix, plus de chemin à prendre."Je sais que tu me manques depuis longtemps, et que tu te souviens de notre première rencontre, de ce que tu m’as dit à ce moment-là. Eh bien, je veux que tu le réalises maintenant, ou sinon... mon père viendra me prendre à tout moment et il me forcera à épouser ce vieux monstre." Sa voix tremblait légèrement, mais l’intensité de ses paroles la rendait plus forte.Samuel, frappé pa
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Mais Madame Jayne, qui n'avait pas perdu une miette de la scène, se tenait discrètement dans l'ombre du couloir. Depuis plusieurs minutes, elle observait en silence les gestes entre Léonard, Mira et Samira, le regard scrutateur. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir confuse face à ce qui semblait être une situation étrange. Elle n’avait jamais vu Léonard et Samira échanger de manière aussi intime et préoccupée. La façon dont il s’était montré protecteur envers Samira et avait insisté pour la raccompagner, tout en refusant que Valérie le fasse, laissait place à des interrogations. Qu'est-ce qui se cachait derrière ces gestes, et pourquoi cette insistance ? Lorsqu'enfin Léonard et Samira sortirent, Madame Jayne se hâta de se diriger vers la fenêtre, son cœur battant un peu plus vite. Elle voulait voir de ses propres yeux ce qu'il se passait à l'extérieur. Le bruit de la porte d’entrée se refermant doucement derrière Léonard résonna dans le silence de la maison.Elle scruta l'extérie