Pendant la journée Léonard retourna chez lui pour se changer. Il prit un bain et prépara les porridge pour Valérie.Il quitta la maison en fermant la porte à clé, il se retourna pour partir lorsque trois grosses voitures ont été garés devant lui brusquement.Il recula de deux pas en fronçant les sourcils.Toutes les portes s'ouvrirent ensemble et Boris sortit accompagné de ses hommes.Léonard déposa le sac qu'il avait en main par terre et d'approcha de son frère les mains dans les poches." Quel surprise Mon frère ! Il fallait me prévenir de ta venue j'allais t'accueillir correctement." " Dis-moi ce que tu as fait Léonard sinon je ne t'épargnerai pas." dit Boris en s'approchant lui aussi férocement." Pardon ? Est-ce que tu as un problème mon frère ?" se moqua Léonard serein.Boris bouillonna de colère." Je ne suis pas ton frère ! Tu m'as piégé Léonard, dis-moi pourquoi tu as incendié toutes mes voitures." dit-il entre ses dents." Tes voitures ? Je n'ai rien fait de la sorte Boris,
Valérie était dans le coin du couloir suivant attentivement leur conversation. Après le depart de Robert, elle se rendit au salon." Tu ne veux pas y aller ?"Léonard se retourna en entendant la question de Valérie." Pas du tout."" Pourquoi ? N'as-tu pas dit que tu arrangerais les choses avec ton père... Pourquoi es-tu encore réticent à l'idée de passer un bon moment en famille ?"" Non non ce n'est pas ça ! Tu viens à peine de sortir de l'hôpital et je ne voudrais pas t'embêter, c'est juste une petite fête d'anniversaire."" Si tu t'attends à ce que je refuse et bien tu te trompes."" Et crois-tu que Samira sera d'accord ?"" Samira ? Pourquoi tu auras besoin de son avis ?"Léonard sourit et s'approcha d'elle." La dame devant moi a déjà oublié qu'elle est ma femme de ménage ! Dis-moi pourquoi tu avais fait cette bêtise... As-tu honte que je sois ton mari ?"Valérie recula pour laisser de l'espace entre eux." Arrête de dire n'importe quoi, ta famille t'a tourné le dos parce que tu
Le lendemain matin comme prévu, Samira se rendit chez Valérie. Après avoir garé sa voiture dehors, elle entra à l'intérieur et les trouva à table." Bande d'hypocrites, allez-vous me dire ce que vous manigancez ici?" dit-elle au seuil de la porte.Tous deux l'ont regardé et Valérie a éclaté de rire." Bienvenue madame." dit-elle en lui tirant une chaise à côté d'elle." Pourquoi est-ce vous me torturez ainsi? C'est vous qui avez décidé de vous marier et maintenant c'est moi que vous passer pour la mariée. Je ne suis pas du tout du même avis que vous."Léonard se leva." En tout cas moi, je ne voulais pas t'impliquer là dedans mais il parait que ton ami y prend plaisir." Il se dirigea à la cuisine pour chercher une autre assiette." Valérie, pourquoi tu fais ça ?"" Parce j'avais déjà menti à son père que je suis la femme de ménage et ça me va comme ça. Je ne veux pas que l'histoire de mon mariage se reprendre partout."" Tu as honte parce tu es là femme de Léonard, ou bien parce tu t'
Le cinquième étage était bel et bien le rayon des robes pour les femmes." Tu m'avais dit que tu étais déjà venue ici, alors pourquoi demander à cet homme de nous orienter ?" demanda Valérie qui la suivait derrière." Parce ce magasin a étrangement bien classé les choses. Il ya des niveaux contenant les histoires des enfants et des adultes, hommes et femmes. La dernière fois que j'étais venue j'avais dû monter et descendre les escaliers juste pour trouver les chaussures.Elles parlaient en marchant lorsqu'une robe bleu océan attira l'attention de Valérie." Wouah ! Elle est belle." Elle s'approcha et regarda le prix." Elle t'ira très bien, d'ailleurs c'est ta couleur préférée."" Elle est bien trop chère Samira. Pourquoi ne pas aller dans les magasins d'à côté ? Le prix est abordable là-bas."" Je t'avais dit de ne pas t'inquiéter, je la prends pour toi." Valérie savait que insister n'aboutira à rien, alors elle décida juste de la suivre.Après qu'elles aient fini de tout acheter, Sa
En entendant la déclaration d'Elena, Samira fronça les sourcils en se disant que les gens devant elle étaient vraiment pathétiques.Valérie n'aimait pas non plus la tournure des choses, alors elle tira Samira de force pour quitter le lieu mais Alice vint se placer devant elles pour leur barrer la route." Je comprends que tu sois une femme stérile et sans importance, je comprends aussi que mon frère t'ait laissé pour une autre femme capable que toi, mais tu n'as pas le droit de faire du mal à ma belle-soeur Valérie..."Elle se tourna vers les agents de sécurité et haussa la voix poir attirer de l'attention." Monsieur l'agent, que ces femmes ne sortent pas d'ici avant que la police n'arrive, elles doivent payer pour ce qu'elles ont fait à ma belle-soeur. Même si elle a divorcé de mon frère, l'enfant est innocent pour qu'elle le veuille du mal"Les spectateurs chuchotaient entre eux traitant Valérie de cruelle et de tous les noms.Valérie devint furieuse contre l'homme debout devant el
Mathieu reviens quelques minutes plus tard en suer tenant un ordinateur portable dans ses mains." Ouvrez bien vos yeux et regarder quand cette femme a été poussée et dites à ce monsieur de venir nous montrer quand sa femme avait été maltraitée." dit Samuel en obligeant les agents devant lui de regarder l'ordinateur. Mais lorsqu'ils virent que c'était Elena qui voulait se jeter sur Valérie en premier, ils eurent honte et s'excusa auprès de Samuel.Valérie était contente qu'elles soient innocentéeset se leva de son siège en regardant Thierry et sa bande.Elena n'était pas satisfaite, elle s'approcha de Samuel." Vous voyez bien que cette femme m'a secoué très fort. Je vous dis que j'ai mal au ventre et je risque de faire une fausse couche à cause de ça." " Oui nous avons vu les images, mais qu'est-ce qui dit que ça n'a pas été modifié ? Qu'est-ce qui dit que vous n'êtes pas l'un de leur ? Vous surgissez de nulle part et vois venez démentir les propos de ma fiancée. J'exige une enquête
Valérie était très reconnaissante et suivit Samuel mais Samira resta sur place." Monsieur... Je m'appelle Valérie. Je ne sais pas pourquoi vous nous avez aidé mais je vous remercie beaucoup et désolée d'avoir abandonné votre réunion pour nous."Samuel était flatté, il sourit pour la détendre." C'est moi qui devrais vous demander pardon parce j'avais embauché une bande d'incapable. Et pour cela, Diamond group vous offre une réduction à cent pour cent sur tous les produits que vous désiriez prendre et si vous aviez déjà payé quoi que ce soit, l'argent sera rendu."" Quoi? Non non monsieur... C'est trop gentil de votre part mais nous n'allons pas accepté. Si vous voulez nous aider, vous pouvez dire à vos hommes de rendre les affaires qu'ils nous ont confisqué." refusa catégoriquement Valérie." Vous ne toucherez plus à ça, mes hommes sont partis vous ramener d'autres histoires et votre argent. Vous n'avez pas intérêt de refuser parce je vous offre cela." dit-il en regardant Samira et l
Solange s'était immédiatement rendue à la mairie de la ville pour demander de l'aide à Loyd.Après qu'on lui ait dit que Loyd était en réunion, elle voulût faire une scène devant tout le monde." J'exige de voir monsieur le maire, je suis la belle-mère de sa fille." elle criait tellement fort pensant que les gens aurons peur d'elle, mais la réceptionniste l'observait comme si elle était transparente." Je vous ai déjà dit que monsieur Loyd était en réunion et il ressortira dans deux heures environ, vous pouvez l'attendre si vous voulez vraiment le voir."" Alors vous ne comprenez toujours pas n'est-ce pas ? Allez lui dire que je veux le voir tout de suite parce sa fille est dans le pétrin."Tous les employés présents dans la salle étaient amusés par ses mots, ils laissèrent échapper des rires moqueurs. Ils savaient tous que Loyd n'avait pas d'enfants et ce que disait cette femme était juste absurde." Arrêtez de faire une scène ici madame."" Je n'arrêterai pas tant que je ne le verra
Collins avait prévenu Robert de la visite de Boris, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que Robert, dans son bureau, observait chaque mouvement de Boris à travers la grande fenêtre panoramique qui donnait sur la rue. Le regard fixement rivé sur la scène, il avait vu Boris se diriger vers la voiture de Martin, son visage marqué par une détermination froide et menaçante. Il savait que ce n'était pas un simple déplacement, mais bien un signe que les choses étaient en train de changer.La vision de son fils quittant l’entreprise avec Martin, sans un regard en arrière, le frappa de plein fouet. Une vague de frustration, puis de panique, l’envahit. Boris n'était plus cet enfant naïf qu'il pouvait encore manipuler quelques années plus tôt. Il n’était plus simplement un héritier à modeler, mais un homme capable de prendre des décisions, de mettre en place des stratégies qui pourraient détruire tout ce qu’il avait construit. Robert n'avait jamais envisagé qu'il pourrait être un jour confronté à
Boris traversa les couloirs de l’entreprise à grandes enjambées, son regard rivé droit devant lui. Il avait un objectif clair : obtenir un accès aux données confidentielles du service informatique. Après tout, en tant que futur PDG, il estimait avoir tous les droits sur ce qui se passait dans l’entreprise.Arrivé devant la porte du département informatique, il poussa sans hésiter, mais fut immédiatement stoppé par un homme imposant en costume sombre. C’était Collins, le chef du département informatique. Collins croisa les bras, son regard froid et professionnel.— Monsieur Boris, je suis désolé, mais vous ne pouvez pas entrer ici. L’accès à la base de données est strictement restreint.Boris arqua un sourcil, pris de court.— Restreint ? Vous plaisantez ? Je suis Boris Evans, l’héritier direct de cette entreprise. Pourquoi aurais-je besoin d’une autorisation pour accéder aux informations qui me concernent ?Hugo resta impassible, sans ciller.— Je comprends, monsieur, mais les protoco
Le bureau de Léonard était plongé dans un silence, les papiers éparpillés sur le bureau reflétant la quantité de travail qu'il avait à accomplir. Samuel entra sans frapper, une expression de doute marqué sur son visage. Il tenait entre ses mains la proposition de Thomas Anderson, qu'il venait à peine de parcourir. Il savait que cette affaire méritait une attention particulière, et il n'allait pas prendre de décisions hâtives.— Samuel, tu veux encore me déranger ? demanda Léonard, les yeux rivés sur son écran, comme s'il n'avait pas pris la peine de lever les yeux. Tu sais très bien que je suis très occupée.— Léonard, il faut que tu vois ça. Samuel posa la proposition sur le bureau, le regard insistant.Léonard soupira, agacé, et jeta un coup d’œil à la feuille qu'il avait devant lui.— Qu’est-ce que c'est ? demanda-t-il, son ton ne laissant transparaître aucune émotion.— C’est une proposition de l'Underfund Corporation. Samuel croisa les bras, attendant la réaction de Léonard.Léon
Le lendemain, au Groupe Diamond…Samuel était confortablement installé dans son bureau, révisant un dossier complexe lorsqu’un appel de la réceptionniste interrompit le silence. Il décrocha immédiatement.— Monsieur Samuel, annonça la voix professionnelle de Bernard, Thomas Anderson est à la réception. Il souhaite vous voir.Samuel haussa un sourcil, posant son stylo sur son bureau. Il s’enfonça légèrement dans son fauteuil en réfléchissant. Pourquoi Thomas était-il encore là ? Hier, c’était sa sœur qui s’était présentée, et maintenant, c’était lui. Une simple coïncidence ? Il en doutait fortement.Il se leva lentement et ajusta sa veste, songeur. Son instinct lui soufflait que cette visite n’était pas anodine. Sans perdre plus de temps, il quitta son bureau et prit la direction de celui de Léonard.En entrant, il trouva son collaborateur concentré sur son écran d’ordinateur, les sourcils légèrement froncés alors qu’il tapait sur son clavier.— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Léonard
La nuit était tombée depuis plusieurs heures, enveloppant la maison d’un silence pesant. Seul le tic-tac régulier de l’horloge murale venait troubler l’atmosphère tendue qui régnait entre Robert et Ruth. L’homme venait d’entrer dans la chambre où sa femme s’était installée depuis qu’ils ne partageaient plus la leur. Son regard était sombre, chargé d’une intensité inhabituelle.Ruth, assise sur le bord du lit, le regarda avec méfiance. Elle savait que quelque chose n’allait pas, que Robert n’était pas là pour une simple conversation anodine.— Robert ? Que fais-tu ici ? demanda-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.Son mari resta silencieux un instant, comme s’il pesait ses mots avec soin. Puis, il avança lentement dans la pièce.— Je voulais savoir comment tu allais, répondit-il enfin, d’une voix posée.Ruth haussa un sourcil.— Depuis quand cela t’intéresse-t-il ? lâcha-t-elle, piquée. Cela fait des jours que nous vivons comme des étrangers sous le même toit et, soudainement,
— Valérie, écoute. Ce problème, je l’ai d’abord évoqué avec Samira. Elle avait peur que, si elle restait constamment avec toi, elle ne puisse pas supporter la situation et finisse par te le révéler.Valérie le fixa un long moment, sentant la colère bouillonner en elle. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, partagé entre la douleur et l’indignation.— Donc, tu as jugé bon d’en parler à Samira avant moi, Léonard ? lança-t-elle, la voix tremblante.Ses doigts se crispèrent sur le tissu de sa robe, ses yeux brûlants de larmes qu’elle refusait de laisser couler.— Je t’en prie, ne m’en veux pas, répondit Léonard, sa voix empreinte de culpabilité. Samira est ton amie, je la considère aussi comme telle. Je ne voulais pas t’inquiéter davantage avec ça.Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, cherchant ses mots. Il savait qu’il avait blessé Valérie, mais il ne voulait pas la perdre à cause de cette vérité qu’il avait tant tardé à avouer.— Alors, s’il te plaît… pardonne-moi. Je
Valérie fixa Léonard avec intensité, ses bras croisés sur sa poitrine dans une posture de défiance. Son cœur battait à tout rompre, un mélange d’appréhension et de colère grondant en elle. Son regard sombre scrutait chaque expression de Léonard, cherchant à percer à jour ce qu’il lui cachait depuis trop longtemps.Léonard soupira longuement, passant une main nerveuse sur son visage fatigué. — Valérie, j’ai rencontré des problèmes ces derniers temps. Et je ne voulais pas t’embrouiller avec tout ça. Elle haussa un sourcil, son impatience grandissant. — Ouais ? Quels sont ces problèmes ? Il prit une inspiration profonde, son regard évitant le sien pendant un instant. — Ce sont des problèmes de ma famille.Un frisson d’inquiétude parcourut Valérie. — Ta famille ? Son ton se fit plus incisif. Ta famille a des problèmes ? Lesquels ? Léonard hésita un moment avant de planter son regard dans le sien. — J’ai découvert quelque chose concernant notre famille qui risque de bouleverser mon
Le taxi s'arrêta en douceur devant l'entreprise de communication où Valérie travaillait, et Léonard sortit lentement du véhicule, ses pensées aussi embrouillées que le trafic qui s’étendait devant lui. L’air était lourd, mais il ne le remarqua même pas. Il se dirigea vers le parking de l'entreprise, se faufilant entre les voitures stationnées avant de s'adosser contre l'une d'elles, observant l’entrée principale. Il attendait. Il n’était pas certain de ce qu’il allait dire à Valérie, mais une chose était certaine : il devait la voir, lui parler.Les minutes passaient, chaque seconde un peu plus lourde. Il observait les employés quitter les lieux, leur démarche pressée, certains épuisés, d’autres plus décontractés. Puis, enfin, une silhouette familière attira son attention. C'était Victoria, qui sortait la première, son regard brillant d'enthousiasme comme à son habitude. Lorsqu’elle aperçut Léonard, elle sembla légèrement surprise, mais son visage s’éclaira rapidement d’un sourire pol
Thomas fixa le vide quelques secondes, semblant peser les implications de ce qu’elle venait de dire. Puis, il se redressa, croisant les bras sur son torse. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres.— Ah, je vois. Donc tu penses qu'il est autre chose qu’un garde du corps ? Et tu crois qu’il a un rôle important à jouer dans tout ça, c’est ça ? Il eut un petit rire. Tu exagères peut-être, non ? Tu sais, c’est juste un homme de sécurité. Rien de plus.Orissia s’approcha du bureau, son regard toujours aussi direct.— C’est pas tout. Elle se pencha un peu, chuchotant presque. Je l’ai vu emprunter l'ascenseur privé du président du groupe Diamond. L'ascenseur privé. Pas celui réservé aux employés.À cette mention, Thomas se figea, son sourire disparaissant instantanément. Il resta silencieux, un malaise grandissant dans l’air. Il la fixa, ses yeux cherchant à percer son esprit.— L'ascenseur privé… murmura-t-il, pensif. Il se leva alors brusquement et se mit à marcher en rond dans la piè