Boris était dans son bureau lorsqu'il reçu la bonne nouvelle." Monsieur... Tout a été fait comme vous nous l'avez ordonné et vous aviez raison. Ce garage semble appartenir à Léonard car un employé m'avait dit qu'ils n'avaient jamais vu le propriétaire et c'est Léonard qui se fait passer pour son porte parole. La chose étrange est que ce garage avait été racheté quelques jours après que Léonard soit expulsé de la maison."" Tu as fait du bon travail, ce morveux pensait qu'il était très intelligent que moi. Je savais dès le début que le garde lui appartenait... Il n'est pas quelqu'un qui se ridiculiserait pour chercher un poste dans un garage des mécaniciens. Ha ha ha...!!!" Rigola Boris à gorge déployée." Maintenant on va voir comment tu survivras Léonard, je m'assurerai que ta vie soit un cauchemar et tu voudras y mettre fin toi-même."Boris était tellement heureux qu'il sortit quelques billets de banque dans son tiroir et donna à l'homme devant lui." Dis à tes hommes de s'assurer
Léonard s'écarta du groupe et appela Samuel." Peux-tu me dire ce qui se passe là ? Comment toutes ces voitures se sont retrouvés d'un seul coup dans le garage ? Qui peut être sensé de faire réparer une voiture si chère là-bas ?" dit Samuel une fois la ligne connectée." Cette fois-ci Boris n'a pas su jouer son jeu, assure-toi de mettre des choses qui pourraient enflammer toutes les voitures après. Je veux montrer à Boris de quoi je suis capable." " Il a vraiment besoin d'une leçon. J'ai déjà communiqué la compagnie et les voitures seront là dans une heure. Les hommes se chargeront d'y mettre des petites bombes à une chronologie de quatre-vingt-dix minutes." " Bien, assure-toi que ça roule vite, je ne veux pas assister à une explosion ici."" D'accord." Léonard raccrocha et se dirigea vers la foule. Tous les employés étaient pitoyables, cet endroit était leur seule source des revenus. Même si les dommages seront réparés, ils se demandaient comment vivre sans travail.Léonard compri
Valérie quitta la salle de bain en peignoir et trouva Samira debout derrière la porte." Pourquoi tu ne t'assois pas?"" Je voulais m'assurer que tu ailles bien, viens ici je vais t'aider à sécher tes cheveux." Samira la tira par la main jusqu'au lit." Arrête de t'embêter, je le ferai moi-même."" Je vais faire comme si je n'ai rien entendu... Mets-toi ici et arrête de discuter."Valérie sourit en voyant le visage sérieux de son amie et s'assit sans plus discuter. Samira s'occupa de ses cheveux pendant quelques minutes et lui tendit une tenue de rechange." Voilà, mets ça et on ira prendre de l'air." Valérie prit la tenue dans ses mains et quelque chose lui vient en tête." Eh... Quand tu es arrivé, tu m'as trouvé dans quelle tenue ?"" Moi...? Je t'ai trouvé dans celle que tu viens d'enlever, pourquoi ?"Valérie trouva que c'était bizarre, c'est Léonard qui l'avait ramené à l'hôpital. Alors si la tenue qu'elle portait au depart n'est pas ici, cela veut dire que c'est Léonard qui l'a
Boris quittait la maison en toute vitesse et rencontra son père à la porte, Il était prêt à le bousculer lorsqu'il s'arrêta de son élan." Pourquoi tu marches si vite, tu a une urgence ?" " Désolé papa, j'avais juste quelques choses à régler en urgence."" Que peut bien être cette chose, tu ne travailles pas la nuit si je me souviens bien."" Non papa ça ne concerne pas le travail, c'est un truc entre amis." Il n'avait pas attendu que son père dise plus et il sortit presqu'en courant.Robert hocha ses épaules et entra dans le salon où Ruth l'attendait à pied ferme." Je pensais que tu passerais l'éternité sans revenir à la maison vue la façon dont tu t'es enfui ce matin." ses mains étaient croisées sur sa poitrine et marchait lentement vers Robert.Robert s'effondra sur le canapé et dénoua sa cravate." Pourquoi je ne rentrerai pas chez moi ? Je n'ai rien fait de mal à ce que je sache."" Ah bon... Permettre à ton bâtard de remettre ses pieds dans l'entreprise familiale est légal pou
Après le départ de Samira, Léonard prit soin de préparer un repas qu'il déposa sur la table de chevet, qu'il positionna juste devant Valérie. Avec une voix douce et attentionnée, il lui dit : « Tu dois avoir faim maintenant. Prends le temps de manger avant de te reposer... » Valérie, en effet, ressentait une grande faim. À peine Léonard avait-il terminé sa phrase qu'elle avait déjà englouti la première bouchée de nourriture, son appétit prenant le dessus sur ses manières. Léonard ne pu s'empêcher de sourire en la voyant se régaler avec autant d'enthousiasme, et il choisit de s'asseoir sur une chaise à proximité pour l'observer avec bienveillance.Après quelques instants de mastication frénétique, Valérie, la bouche pleine, se tourna vers lui avec une lueur d'espoir dans les yeux et demanda : « Je peux avoir une autre part, s'il te plaît ? » Le rythme auquel elle avait terminé son plat était impressionnant, puisqu'elle avait déjà disparu la quantité de nourriture en moins de dix minut
Pendant la journée Léonard retourna chez lui pour se changer. Il prit un bain et prépara les porridge pour Valérie.Il quitta la maison en fermant la porte à clé, il se retourna pour partir lorsque trois grosses voitures ont été garés devant lui brusquement.Il recula de deux pas en fronçant les sourcils.Toutes les portes s'ouvrirent ensemble et Boris sortit accompagné de ses hommes.Léonard déposa le sac qu'il avait en main par terre et d'approcha de son frère les mains dans les poches." Quel surprise Mon frère ! Il fallait me prévenir de ta venue j'allais t'accueillir correctement." " Dis-moi ce que tu as fait Léonard sinon je ne t'épargnerai pas." dit Boris en s'approchant lui aussi férocement." Pardon ? Est-ce que tu as un problème mon frère ?" se moqua Léonard serein.Boris bouillonna de colère." Je ne suis pas ton frère ! Tu m'as piégé Léonard, dis-moi pourquoi tu as incendié toutes mes voitures." dit-il entre ses dents." Tes voitures ? Je n'ai rien fait de la sorte Boris,
Valérie était dans le coin du couloir suivant attentivement leur conversation. Après le depart de Robert, elle se rendit au salon." Tu ne veux pas y aller ?"Léonard se retourna en entendant la question de Valérie." Pas du tout."" Pourquoi ? N'as-tu pas dit que tu arrangerais les choses avec ton père... Pourquoi es-tu encore réticent à l'idée de passer un bon moment en famille ?"" Non non ce n'est pas ça ! Tu viens à peine de sortir de l'hôpital et je ne voudrais pas t'embêter, c'est juste une petite fête d'anniversaire."" Si tu t'attends à ce que je refuse et bien tu te trompes."" Et crois-tu que Samira sera d'accord ?"" Samira ? Pourquoi tu auras besoin de son avis ?"Léonard sourit et s'approcha d'elle." La dame devant moi a déjà oublié qu'elle est ma femme de ménage ! Dis-moi pourquoi tu avais fait cette bêtise... As-tu honte que je sois ton mari ?"Valérie recula pour laisser de l'espace entre eux." Arrête de dire n'importe quoi, ta famille t'a tourné le dos parce que tu
Le lendemain matin comme prévu, Samira se rendit chez Valérie. Après avoir garé sa voiture dehors, elle entra à l'intérieur et les trouva à table." Bande d'hypocrites, allez-vous me dire ce que vous manigancez ici?" dit-elle au seuil de la porte.Tous deux l'ont regardé et Valérie a éclaté de rire." Bienvenue madame." dit-elle en lui tirant une chaise à côté d'elle." Pourquoi est-ce vous me torturez ainsi? C'est vous qui avez décidé de vous marier et maintenant c'est moi que vous passer pour la mariée. Je ne suis pas du tout du même avis que vous."Léonard se leva." En tout cas moi, je ne voulais pas t'impliquer là dedans mais il parait que ton ami y prend plaisir." Il se dirigea à la cuisine pour chercher une autre assiette." Valérie, pourquoi tu fais ça ?"" Parce j'avais déjà menti à son père que je suis la femme de ménage et ça me va comme ça. Je ne veux pas que l'histoire de mon mariage se reprendre partout."" Tu as honte parce tu es là femme de Léonard, ou bien parce tu t'
Boris resta debout, figé, comme hypnotisé par les paroles de Léonard."De quoi voulait-il parler ?" murmura-t-il, perdu dans ses pensées.À côté de lui, Martin était resté silencieux, mais il finit par lâcher :— Tu as remarqué ? Ton demi-frère est devenu arrogant. Il parle comme s’il avait un puissant soutien derrière lui. On dirait qu’il n’a plus peur de toi, Boris.Boris fronça les sourcils.— C’est vrai… C’est la première fois que je le vois ainsi. Enfin, non… La dernière fois qu’il m’a défié de cette manière, c’était le jour où il est venu devant notre entreprise familiale pour exiger de voir papa.Martin posa une main sur son épaule, d’un geste à la fois complice et calculateur.— Peut-être que ton père l’a rassuré sur sa succession… Peut-être qu’il lui a promis qu’il serait son héritier. Ce serait impensable, mais pas impossible.Boris serra les poings.— Non… C’est absurde ! Il est l’enfant d’une deuxième femme ! Moi, je suis son premier fils. Papa ne ferait jamais ça…— Tu en
Un silence glacé s’installa entre eux. Boris ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit. Il baissa les yeux, son visage se durcissant sous le poids du dilemme qui s’imposait brutalement à lui.— Quoi ? Tuer mon père ? murmura-t-il, abasourdi.Il resta silencieux pendant quelques instants, réfléchissant à ce que cela impliquait.— Je sais que mon père ne m’aime pas vraiment. Il a toujours préféré Léonard à moi. Mais de là à le tuer… Je ne sais pas si j’en serais capable. Après tout, c’est lui qui m’a élevé, qui m’a tout appris sur les affaires.Martin serra les poings sous la table. Entendre Boris parler d’un autre homme comme son père lui serra le cœur.Après une courte hésitation, il lança d’une voix calme mais lourde de sens :— Boris… t’es-tu déjà demandé, ne serait-ce qu’un instant, si ta mère était vraiment ta mère biologique ? Et si, un jour, tu apprenais que Robert n’est pas ton père… qu’est-ce que tu ferais ?Boris releva la tête brusquement, les yeux écarquillés. Son regard
L’entreprise Anderson dominait le quartier avec son imposante architecture de verre et d’acier. Sous la lumière du jour, ses façades miroitantes reflétaient le tumulte de la ville, mais Orissia ne voyait rien de tout cela.Elle traversa l’entrée d’un pas précipité, indifférente aux regards intrigués des employés. Ses talons claquaient contre le sol, résonnant comme un compte à rebours dans l’air pesant de la réception. Elle ne prit même pas la peine de saluer la réceptionniste et fonça droit vers le bureau de Thomas.Dès qu’elle franchit la porte, il se leva d’un bond, alarmé par son expression.— Orissia ?! Est-ce que tu pleures ?Sans attendre de réponse, il s’approcha à grandes enjambées, les sourcils froncés d’inquiétude.— Qui t’a mise dans cet état ?!Ses yeux parcoururent son visage ravagé par la tristesse : ses joues humides, ses paupières gonflées, son regard perdu. Un frisson lui parcourut l’échine.Mais Orissia ne répondit pas. Au lieu de cela, elle éclata en sanglots et se
Léonard était bien conscient de ce qui se cachait derrière la demande d’Orissia. Il savait déjà qu'elle était la femme de Loyd, et le fait qu'elle vienne le voir personnellement pour obtenir des informations sur Thierry n’était pas anodin. Cela signifiait qu’elle avait des doutes sur son mari, qu'il lui cachait sûrement quelque chose. Il se sentit légèrement amusé par l'ironie de la situation, mais garda un visage impassible.Orissia, visiblement nerveuse, prit une profonde inspiration avant de poursuivre :— Je sais que cela peut vous sembler absurde, mais je vous en prie, écoutez-moi un instant. Je suis une femme stérile. Depuis mon plus jeune âge, on m’a diagnostiqué une stérilité primaire. Je suis donc incapable d’avoir un enfant, et cela m’a toujours perturbée. J’avais même envisagé d’adopter, mais mon mari était contre. Il m’a toujours rassurée, me disant que j'étais la meilleure chose qui lui soit arrivée, et que ce n’était pas important. Puis, un jour, une femme est venue s'an
Léonard s’habillait tranquillement, optant pour une tenue décontractée. Il monta dans son taxi et se dirigea vers le groupe Diamond, un léger sourire en coin, perdu dans ses pensées. Assis dans son bureau, Samuel était assis en face de lui plongé dans ses réflexions. — Est-ce qu’elle t’a parlé de son père ? demanda Léonard.Samuel leva les yeux, visiblement gêné.— Non, je… je ne lui ai pas vraiment demandé, répondit-il d’une voix timide, presque hésitante. Elle m’a juste dit que, d’un moment à l’autre, il viendrait la chercher.Léonard nota la nervosité dans le ton de Samuel. Il n’était pas du genre à être aussi réservé, et cela n’échappa pas à son attention. Samuel semblait évader son regard, comme s’il cherchait à éviter une vérité qu’il ne voulait pas affronter.— Est-ce qu’il y a un problème que je ne connais pas ? Tu n’as pas l’air bien, s’enquit Léonard, ses yeux scrutant Samuel avec une curiosité mêlée de prudence.Samuel détourna légèrement la tête, mais ne répondit pas tout
Samuel observait Samira, complètement déconcerté. Il avait du mal à comprendre ce qu’elle venait de dire. Il se frotte le front, presque incrédule."Est-ce que tu es folle, Samira ? Comment peux-tu me dire une chose pareille ?" Il secoua la tête, son regard d'abord surpris se transformant en une profonde inquiétude.Samira, qui avait jusqu'alors fixé ses mains entrelacées sur ses genoux, tourna enfin son regard vers lui. Elle semblait nerveuse, mais une détermination étrange brillait dans ses yeux. Elle savait que ce qu’elle demandait était extrême, mais elle n’avait plus de choix, plus de chemin à prendre."Je sais que tu me manques depuis longtemps, et que tu te souviens de notre première rencontre, de ce que tu m’as dit à ce moment-là. Eh bien, je veux que tu le réalises maintenant, ou sinon... mon père viendra me prendre à tout moment et il me forcera à épouser ce vieux monstre." Sa voix tremblait légèrement, mais l’intensité de ses paroles la rendait plus forte.Samuel, frappé pa
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Mais Madame Jayne, qui n'avait pas perdu une miette de la scène, se tenait discrètement dans l'ombre du couloir. Depuis plusieurs minutes, elle observait en silence les gestes entre Léonard, Mira et Samira, le regard scrutateur. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir confuse face à ce qui semblait être une situation étrange. Elle n’avait jamais vu Léonard et Samira échanger de manière aussi intime et préoccupée. La façon dont il s’était montré protecteur envers Samira et avait insisté pour la raccompagner, tout en refusant que Valérie le fasse, laissait place à des interrogations. Qu'est-ce qui se cachait derrière ces gestes, et pourquoi cette insistance ? Lorsqu'enfin Léonard et Samira sortirent, Madame Jayne se hâta de se diriger vers la fenêtre, son cœur battant un peu plus vite. Elle voulait voir de ses propres yeux ce qu'il se passait à l'extérieur. Le bruit de la porte d’entrée se refermant doucement derrière Léonard résonna dans le silence de la maison.Elle scruta l'extérie