Boris venait de se réveiller et ressentit une forte céphalée, il toucha sa tête en massant ses tempes. Sa mère se tenait debout près du lit.Lorsque Ruth vit qu'il s'était enfin réveillé, elle s'approcha de lui tendant une assiette contenant la soupe." Tu t'es enfin réveillé. Prend ceci, ça va calmer ta gueule de bois." Boris pris l'assiette et but la soupe avant de regarder sa mère." J'ai mal à la tête."" Tu as bu hier soir Boris et tu étais méconnaissable, peux-tu me dire pourquoi tu as fait ça ?"Boris soupira en essayant de se souvenir de ce qui s'était passé." C'est encore ce bâtard maman, après tout ce que je lui ai fait, il n'a toujours pas peur de moi. Tu t'imagines que papa a sacrifié la réunion avec les investisseurs hier pour lui." Boris était en colère." Tu as dit quoi? Robert a osé faire ça ?" cria Ruth hystérique." En plus son bâtard de fils a osé me défier en me regardant droit dans les yeux maman." " D'accord mon fils, va prendre ta douche je m'occupe de ton pèr
Léonard tenait encore la main de Valérie lorsque Samuel l'appela. Il lui indiqua le lieu et remit son téléphone dans la poche. Quelques secondes plus tard Samira fît son entrée, elle s'arrêta un moment avant de commencer à pleurer." Mon Dieu, qu'est-ce qui lui est arrivé ? Pourquoi est-elle dans cet état... ?" dit-elle en s'approchant lentement de l'autre côté du lit en face de Léonard." Elle va bien maintenant, le médecin a dit qu'elle est hors du danger." Samira toucha sa main connectée à la perfusion." Je suis désolée Valérie, je devrais être près de toi pendant que tu te débattais seule. Je ne me pardonnerai jamais s'il t'arrivait malheur."" Arrête de pleurer Samira elle va bien. Je ne pense pas qu'elle voudrait te voir dans cet état." Samira essuya ses larmes et regarda Léonard." Léonard, merci d'avoir pris soin d'elle et de l'avoir accepter dans ta vie telle qu'elle." dit Samira avec gratitude." Pas la peine de me remercier, je suis son mari après tout." Le téléphone dans
Thierry était pétrifié par son attitude, il était visible que Thomas ne voulait pas de lui dans l'entreprise. Il regarda Elena et son père à tout de rôle pour essayer de comprendre ce qui se passait.Elena prît sa main en dessous de la table et lui interdit de demander quoi que ce soit devant son père en bougeant sa tête.Loyd se rassit mais il était mouillé par l'attitude de son beau-frère devant son gendre.Thomas était le fils aîné de la famille Anderson, il n'avait jamais apprécié Loyd depuis le début mais il ne pouvait rien faire car c'était l'amour de sa sœur.Loyd soupira et regarda le couple devant lui." Je suis désolé pour tout à l'heure, Thomas a toujours été de mauvaise humeur mais nous avons de la chance qu'il ait accepté de t'engager. Thierry, tu dois être à la hauteur de tes obligations, tu dois prouver que tu seras capable de travailler avec lui."" Oui monsieur, merci beaucoup." Thierry ne pouvait rien faire d'autre que le remercier. Avant de venir, il pensait que la
Boris était dans son bureau lorsqu'il reçu la bonne nouvelle." Monsieur... Tout a été fait comme vous nous l'avez ordonné et vous aviez raison. Ce garage semble appartenir à Léonard car un employé m'avait dit qu'ils n'avaient jamais vu le propriétaire et c'est Léonard qui se fait passer pour son porte parole. La chose étrange est que ce garage avait été racheté quelques jours après que Léonard soit expulsé de la maison."" Tu as fait du bon travail, ce morveux pensait qu'il était très intelligent que moi. Je savais dès le début que le garde lui appartenait... Il n'est pas quelqu'un qui se ridiculiserait pour chercher un poste dans un garage des mécaniciens. Ha ha ha...!!!" Rigola Boris à gorge déployée." Maintenant on va voir comment tu survivras Léonard, je m'assurerai que ta vie soit un cauchemar et tu voudras y mettre fin toi-même."Boris était tellement heureux qu'il sortit quelques billets de banque dans son tiroir et donna à l'homme devant lui." Dis à tes hommes de s'assurer
Léonard s'écarta du groupe et appela Samuel." Peux-tu me dire ce qui se passe là ? Comment toutes ces voitures se sont retrouvés d'un seul coup dans le garage ? Qui peut être sensé de faire réparer une voiture si chère là-bas ?" dit Samuel une fois la ligne connectée." Cette fois-ci Boris n'a pas su jouer son jeu, assure-toi de mettre des choses qui pourraient enflammer toutes les voitures après. Je veux montrer à Boris de quoi je suis capable." " Il a vraiment besoin d'une leçon. J'ai déjà communiqué la compagnie et les voitures seront là dans une heure. Les hommes se chargeront d'y mettre des petites bombes à une chronologie de quatre-vingt-dix minutes." " Bien, assure-toi que ça roule vite, je ne veux pas assister à une explosion ici."" D'accord." Léonard raccrocha et se dirigea vers la foule. Tous les employés étaient pitoyables, cet endroit était leur seule source des revenus. Même si les dommages seront réparés, ils se demandaient comment vivre sans travail.Léonard compri
Valérie quitta la salle de bain en peignoir et trouva Samira debout derrière la porte." Pourquoi tu ne t'assois pas?"" Je voulais m'assurer que tu ailles bien, viens ici je vais t'aider à sécher tes cheveux." Samira la tira par la main jusqu'au lit." Arrête de t'embêter, je le ferai moi-même."" Je vais faire comme si je n'ai rien entendu... Mets-toi ici et arrête de discuter."Valérie sourit en voyant le visage sérieux de son amie et s'assit sans plus discuter. Samira s'occupa de ses cheveux pendant quelques minutes et lui tendit une tenue de rechange." Voilà, mets ça et on ira prendre de l'air." Valérie prit la tenue dans ses mains et quelque chose lui vient en tête." Eh... Quand tu es arrivé, tu m'as trouvé dans quelle tenue ?"" Moi...? Je t'ai trouvé dans celle que tu viens d'enlever, pourquoi ?"Valérie trouva que c'était bizarre, c'est Léonard qui l'avait ramené à l'hôpital. Alors si la tenue qu'elle portait au depart n'est pas ici, cela veut dire que c'est Léonard qui l'a
Boris quittait la maison en toute vitesse et rencontra son père à la porte, Il était prêt à le bousculer lorsqu'il s'arrêta de son élan." Pourquoi tu marches si vite, tu a une urgence ?" " Désolé papa, j'avais juste quelques choses à régler en urgence."" Que peut bien être cette chose, tu ne travailles pas la nuit si je me souviens bien."" Non papa ça ne concerne pas le travail, c'est un truc entre amis." Il n'avait pas attendu que son père dise plus et il sortit presqu'en courant.Robert hocha ses épaules et entra dans le salon où Ruth l'attendait à pied ferme." Je pensais que tu passerais l'éternité sans revenir à la maison vue la façon dont tu t'es enfui ce matin." ses mains étaient croisées sur sa poitrine et marchait lentement vers Robert.Robert s'effondra sur le canapé et dénoua sa cravate." Pourquoi je ne rentrerai pas chez moi ? Je n'ai rien fait de mal à ce que je sache."" Ah bon... Permettre à ton bâtard de remettre ses pieds dans l'entreprise familiale est légal pou
Après le départ de Samira, Léonard prit soin de préparer un repas qu'il déposa sur la table de chevet, qu'il positionna juste devant Valérie. Avec une voix douce et attentionnée, il lui dit : « Tu dois avoir faim maintenant. Prends le temps de manger avant de te reposer... » Valérie, en effet, ressentait une grande faim. À peine Léonard avait-il terminé sa phrase qu'elle avait déjà englouti la première bouchée de nourriture, son appétit prenant le dessus sur ses manières. Léonard ne pu s'empêcher de sourire en la voyant se régaler avec autant d'enthousiasme, et il choisit de s'asseoir sur une chaise à proximité pour l'observer avec bienveillance.Après quelques instants de mastication frénétique, Valérie, la bouche pleine, se tourna vers lui avec une lueur d'espoir dans les yeux et demanda : « Je peux avoir une autre part, s'il te plaît ? » Le rythme auquel elle avait terminé son plat était impressionnant, puisqu'elle avait déjà disparu la quantité de nourriture en moins de dix minut
Boris resta debout, figé, comme hypnotisé par les paroles de Léonard."De quoi voulait-il parler ?" murmura-t-il, perdu dans ses pensées.À côté de lui, Martin était resté silencieux, mais il finit par lâcher :— Tu as remarqué ? Ton demi-frère est devenu arrogant. Il parle comme s’il avait un puissant soutien derrière lui. On dirait qu’il n’a plus peur de toi, Boris.Boris fronça les sourcils.— C’est vrai… C’est la première fois que je le vois ainsi. Enfin, non… La dernière fois qu’il m’a défié de cette manière, c’était le jour où il est venu devant notre entreprise familiale pour exiger de voir papa.Martin posa une main sur son épaule, d’un geste à la fois complice et calculateur.— Peut-être que ton père l’a rassuré sur sa succession… Peut-être qu’il lui a promis qu’il serait son héritier. Ce serait impensable, mais pas impossible.Boris serra les poings.— Non… C’est absurde ! Il est l’enfant d’une deuxième femme ! Moi, je suis son premier fils. Papa ne ferait jamais ça…— Tu en
Un silence glacé s’installa entre eux. Boris ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit. Il baissa les yeux, son visage se durcissant sous le poids du dilemme qui s’imposait brutalement à lui.— Quoi ? Tuer mon père ? murmura-t-il, abasourdi.Il resta silencieux pendant quelques instants, réfléchissant à ce que cela impliquait.— Je sais que mon père ne m’aime pas vraiment. Il a toujours préféré Léonard à moi. Mais de là à le tuer… Je ne sais pas si j’en serais capable. Après tout, c’est lui qui m’a élevé, qui m’a tout appris sur les affaires.Martin serra les poings sous la table. Entendre Boris parler d’un autre homme comme son père lui serra le cœur.Après une courte hésitation, il lança d’une voix calme mais lourde de sens :— Boris… t’es-tu déjà demandé, ne serait-ce qu’un instant, si ta mère était vraiment ta mère biologique ? Et si, un jour, tu apprenais que Robert n’est pas ton père… qu’est-ce que tu ferais ?Boris releva la tête brusquement, les yeux écarquillés. Son regard
L’entreprise Anderson dominait le quartier avec son imposante architecture de verre et d’acier. Sous la lumière du jour, ses façades miroitantes reflétaient le tumulte de la ville, mais Orissia ne voyait rien de tout cela.Elle traversa l’entrée d’un pas précipité, indifférente aux regards intrigués des employés. Ses talons claquaient contre le sol, résonnant comme un compte à rebours dans l’air pesant de la réception. Elle ne prit même pas la peine de saluer la réceptionniste et fonça droit vers le bureau de Thomas.Dès qu’elle franchit la porte, il se leva d’un bond, alarmé par son expression.— Orissia ?! Est-ce que tu pleures ?Sans attendre de réponse, il s’approcha à grandes enjambées, les sourcils froncés d’inquiétude.— Qui t’a mise dans cet état ?!Ses yeux parcoururent son visage ravagé par la tristesse : ses joues humides, ses paupières gonflées, son regard perdu. Un frisson lui parcourut l’échine.Mais Orissia ne répondit pas. Au lieu de cela, elle éclata en sanglots et se
Léonard était bien conscient de ce qui se cachait derrière la demande d’Orissia. Il savait déjà qu'elle était la femme de Loyd, et le fait qu'elle vienne le voir personnellement pour obtenir des informations sur Thierry n’était pas anodin. Cela signifiait qu’elle avait des doutes sur son mari, qu'il lui cachait sûrement quelque chose. Il se sentit légèrement amusé par l'ironie de la situation, mais garda un visage impassible.Orissia, visiblement nerveuse, prit une profonde inspiration avant de poursuivre :— Je sais que cela peut vous sembler absurde, mais je vous en prie, écoutez-moi un instant. Je suis une femme stérile. Depuis mon plus jeune âge, on m’a diagnostiqué une stérilité primaire. Je suis donc incapable d’avoir un enfant, et cela m’a toujours perturbée. J’avais même envisagé d’adopter, mais mon mari était contre. Il m’a toujours rassurée, me disant que j'étais la meilleure chose qui lui soit arrivée, et que ce n’était pas important. Puis, un jour, une femme est venue s'an
Léonard s’habillait tranquillement, optant pour une tenue décontractée. Il monta dans son taxi et se dirigea vers le groupe Diamond, un léger sourire en coin, perdu dans ses pensées. Assis dans son bureau, Samuel était assis en face de lui plongé dans ses réflexions. — Est-ce qu’elle t’a parlé de son père ? demanda Léonard.Samuel leva les yeux, visiblement gêné.— Non, je… je ne lui ai pas vraiment demandé, répondit-il d’une voix timide, presque hésitante. Elle m’a juste dit que, d’un moment à l’autre, il viendrait la chercher.Léonard nota la nervosité dans le ton de Samuel. Il n’était pas du genre à être aussi réservé, et cela n’échappa pas à son attention. Samuel semblait évader son regard, comme s’il cherchait à éviter une vérité qu’il ne voulait pas affronter.— Est-ce qu’il y a un problème que je ne connais pas ? Tu n’as pas l’air bien, s’enquit Léonard, ses yeux scrutant Samuel avec une curiosité mêlée de prudence.Samuel détourna légèrement la tête, mais ne répondit pas tout
Samuel observait Samira, complètement déconcerté. Il avait du mal à comprendre ce qu’elle venait de dire. Il se frotte le front, presque incrédule."Est-ce que tu es folle, Samira ? Comment peux-tu me dire une chose pareille ?" Il secoua la tête, son regard d'abord surpris se transformant en une profonde inquiétude.Samira, qui avait jusqu'alors fixé ses mains entrelacées sur ses genoux, tourna enfin son regard vers lui. Elle semblait nerveuse, mais une détermination étrange brillait dans ses yeux. Elle savait que ce qu’elle demandait était extrême, mais elle n’avait plus de choix, plus de chemin à prendre."Je sais que tu me manques depuis longtemps, et que tu te souviens de notre première rencontre, de ce que tu m’as dit à ce moment-là. Eh bien, je veux que tu le réalises maintenant, ou sinon... mon père viendra me prendre à tout moment et il me forcera à épouser ce vieux monstre." Sa voix tremblait légèrement, mais l’intensité de ses paroles la rendait plus forte.Samuel, frappé pa
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Samuel, déconcerté et inquiet, haussait les épaules, résigné, et démarra la voiture, le silence entre eux aussi lourd que la chaleur étouffante de la nuit.Sur le trajet, il sortit son téléphone et envoya un message à Léonard : "Je pense que Samira est dans les ennuis. Quelqu’un l’a appelée et l’a menacée."Il attendit une réponse, mais ce fut Léonard qui répondit presque immédiatement : "Est-ce qu’elle t’a dit de qui il s’agissait ?""Je ne sais pas, mais elle est terrifiée. Je vais essayer de lui poser la question une fois qu’on sera à la maison." Léonard répondit rapidement : "Bien. Assure-toi qu’elle te dise qui la menace. Prends soin d’elle."Samuel hocha la tête, mais il savait que la situation était bien plus complexe que ce qu’il pouvait comprendre. Il déposa Samira devant sa maison, ouvrit la porte de la voiture pour elle et attendit qu’elle descende.Samira s’éloigna, oubliant sa béquille dans la voiture, et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle marchait d’un pas lourd, s
Mais Madame Jayne, qui n'avait pas perdu une miette de la scène, se tenait discrètement dans l'ombre du couloir. Depuis plusieurs minutes, elle observait en silence les gestes entre Léonard, Mira et Samira, le regard scrutateur. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir confuse face à ce qui semblait être une situation étrange. Elle n’avait jamais vu Léonard et Samira échanger de manière aussi intime et préoccupée. La façon dont il s’était montré protecteur envers Samira et avait insisté pour la raccompagner, tout en refusant que Valérie le fasse, laissait place à des interrogations. Qu'est-ce qui se cachait derrière ces gestes, et pourquoi cette insistance ? Lorsqu'enfin Léonard et Samira sortirent, Madame Jayne se hâta de se diriger vers la fenêtre, son cœur battant un peu plus vite. Elle voulait voir de ses propres yeux ce qu'il se passait à l'extérieur. Le bruit de la porte d’entrée se refermant doucement derrière Léonard résonna dans le silence de la maison.Elle scruta l'extérie