Point de vue de l’anonyme (Isabelle) :Assise dans sa voiture, Isabelle fixa le manoir imposant qui se dressait devant elle. Adriano l’avait abandonnée sans un mot, sans explication. Et maintenant, il osait se marier avec une autre ?Elle quitta son véhicule d'un pas décidé, sa robe moulant ses courbes avec élégance. Chaque pas la rapprochait de l'entrée, là où deux gardes veillaient.L'un des gardes, imposant et méfiant, leva une main pour l'arrêter.— "Vous ne pouvez pas entrer ici, madame."Isabelle inclina légèrement la tête, un sourire narquois aux lèvres.— "Je veux voir Adriano. Dites-lui qu'Isabelle est ici."Le garde fronça les sourcils, visiblement agacé.— "Le patron n'a pas mentionné votre venue. Vous devez partir."Elle soupira, croisant les bras devant elle.— "Je suis certaine qu’il voudra me voir. Allez, appelle-le."L'hésitation du garde ne dura qu'un instant avant qu'il ne sorte son téléphone.Isabelle observa chaque détail autour d'elle, se rappelant les nombreuses
Point de vue d’Elena – Les préparatifs et le stress du mariageLe matin du mariage, Elena se réveilla avec une boule au ventre. Le soleil filtrant à travers les rideaux n’apaisait en rien son angoisse. Aujourd’hui, elle allait devenir l’épouse d’Adriano Belluci. Un homme dangereux, puissant… et pourtant l’un des rares à qui elle ne pouvait pas échapper.Sa mère, Samantha, entra doucement dans la chambre, portant une tasse de thé fumante. « Ma chérie, comment te sens-tu ? » demanda-t-elle avec douceur.Elena força un sourire. « Je vais bien, maman. Juste un peu nerveuse. »Samantha s’assit à côté d’elle et prit sa main. « C’est normal d’être nerveuse avant un mariage. Mais… je ne peux pas m’empêcher de sentir que quelque chose te tracasse. Ce mariage est arrivé si vite… »Elena détourna le regard. « Je… c’est compliqué, maman. Mais c’est ce que je dois faire. »Samantha soupira et caressa sa joue. « Tu sais que quoi qu’il arrive, je serai toujours là pour toi. »Elena hocha la tête, mê
Point de vue d’Elena – Le face-à-face avec AdrianoElena s’éloigna de la réception, l’esprit embrouillé par la confrontation avec son père. Elle se retrouva dans une pièce isolée, les fenêtres ouvertes laissant la brise fraîche caresser son visage. La lumière tamisée de la fin d’après-midi l’entourait, mais cela n’apaisait pas la tourmente qui faisait rage en elle.Elle s’assit sur le canapé, les mains jointes dans son giron, et ferma les yeux un instant, cherchant à se recentrer. Le bruit léger de la porte qui s’ouvrit la fit sursauter. Elle tourna la tête et aperçut Adriano, immobile dans l’encadrement de la porte.— « Tu vas bien ? » demanda-t-il, ses yeux sombres scrutant les siens.Elle ne répondit pas tout de suite. Au lieu de cela, elle se leva lentement, comme si elle voulait se libérer du poids de cette journée.— « Comment pourrais-je aller bien ? » murmura-t-elle, le ton aiguisé de l’incompréhension dans la voix. « Mon père m’a menti toute ma vie, et maintenant, tout est… t
Elena Vieri n'était pas une femme ordinaire. À 25 ans, elle avait l'habitude de vivre dans l'ombre, loin des troubles du monde extérieur, préférant la sécurité de son petit appartement dans la banlieue tranquille. Forte de caractère mais vulnérable à sa manière, Elena avait appris à se protéger des autres et à ne faire confiance à personne. Elle savait que les gens comme elle ne pouvaient pas se permettre d'être naïves.Chaque jour, elle s’occupait de son travail dans un bureau d’architectes, une routine bien huilée qu’elle trouvait rassurante. Elle n’avait jamais voulu d’une vie différente. Les gens qu’elle croisait étaient tous plus ou moins des inconnus pour elle, et elle n’avait pas cherché à changer ça. Mais ce soir-là, tout allait changer. La route qui, d’habitude, la menait directement à chez elle, allait soudainement la plonger dans l’inconnu.La nuit venait de tomber sur la banlieue calme. Elena, fatiguée après une longue journée, marchait à un pas pressé. Ses pensées vagabon
Une douleur lancinante pulsait dans son crâne. L’air était glacial, chargé d’humidité et d’une odeur métallique qui lui donnait la nausée. Ses paupières étaient lourdes, mais lorsqu’elle ouvrit enfin les yeux, elle ne vit que du noir.Un frisson lui parcourut l’échine.Elle tenta de bouger, mais une résistance la stoppa net. Ses poignets étaient attachés, ses chevilles entravées. Un morceau de scotch lui collait les lèvres, l’empêchant d’émettre le moindre son. Son souffle devint saccadé.Où était-elle ?Un bruit soudain lui fit relever la tête. Une porte grinça, et une lueur pénétra dans la pièce sombre. Une ombre apparut dans l’encadrement. Des pas résonnèrent sur le sol. L’ombre s’approcha, se dévoilant progressivement sous le faible éclairage.Lorsqu’elle vit son visage, son cœur rata un battement.Cet homme était d’une beauté troublante.Des traits taillés avec une précision presque irréelle. Une mâchoire forte, des pommettes saillantes, une barbe de quelques jours qui soulignait
La cave est une prison de silence et de ténèbres. Elena sent ses liens brûler ses poignets, mais elle ne s’arrête pas. Il faut que je sorte d’ici. Le bruit de la porte qui s’ouvre soudainement la fait sursauter. Un homme entre, le regard froid, impassible. Il la scrute un moment sans dire un mot.Elena — “Qu’est-ce que vous attendez de moi ?” Elle essaie de cacher sa peur derrière un ton de défi.L’homme — “Tu devrais être plus reconnaissante. Tu n’es pas morte, après tout.” Il s’approche lentement, ses yeux braqués sur elle.Elena — “Reconnaissante ?” Elle éclate de rire, amer. “Vous me gardez enfermée comme un animal et vous attendez que je sois reconnaissante ?”L’homme — “Tu peux crier autant que tu veux. Mais ça changera rien. Personne ne t’entendra.” Il s’approche encore plus, son regard glacial. “Essayer de fuir, c’est risqué.”Elle tire sur ses liens, enragée.Elena — “Qu’est-ce que vous voulez de moi ?”L’homme — “Rien. Mais Adriano, lui, il a ses raisons.” Il jette un dernie
Le manoir d’Adriano est un endroit où le silence règne, comme une ombre pesante dans chaque pièce. Les murs sombres, les meubles imposants et les grandes fenêtres donnant sur un jardin abandonné créent une ambiance à la fois belle et inquiétante. Ce soir-là, dans son bureau, la lumière tamisée d’une lampe de bureau éclaire son visage dur et impassible. Le reste de la pièce semble englouti par l’obscurité.Adriano est assis derrière son bureau, un téléphone posé devant lui. Il attend. La tension est palpable. Le bruit de la sonnerie brise le silence. Il décroche lentement, son regard figé dans le vide, sa main serrant le combiné.Adriano — “Bellucci.”La voix à l’autre bout du fil est froide, presque moqueuse. C’est Michael Varetti, le rivale d’Adriano, un homme qui ne laisse jamais transparaître la moindre émotion dans ses paroles.Michael Varetti — “Alors, Adriano, comment vont tes affaires ?”Adriano — “Qu’est-ce que tu veux ?” Il ne perd pas de temps, le ton déjà glacial.Michael V
Le Temps S’est ÉcouléCela fait 48 heures qu’Elena est enfermée dans cette cave, sans lumière naturelle, sans repère temporel. L’ampoule suspendue au plafond est la seule source de lumière dans cette pièce humide et froide. Elle ne sait même plus si elle a dormi, si le temps a passé lentement ou si tout cela n’est qu’un cauchemar dont elle n’arrive pas à se réveiller.Les chaînes autour de ses poignets la brûlent, mais plus que la douleur, c’est l’incertitude qui la torture. Pourquoi Adriano l’a-t-il enlevée ? Pourquoi la garde-t-il prisonnière ici, dans cette cave ? Une partie d’elle veut comprendre, l’autre veut juste s’échapper, mais il n’y a aucune issue.Elle tente de se concentrer, de réfléchir à une façon de sortir de là, mais chaque idée qui lui traverse l’esprit semble aussi insensée que la précédente. Elle se force à se calmer, mais ses mains tremblent, et une sourde colère gronde en elle. Adriano, ce monstre silencieux, la regarde comme une simple pièce de son jeu. Mais ell
Point de vue d’Elena – Le face-à-face avec AdrianoElena s’éloigna de la réception, l’esprit embrouillé par la confrontation avec son père. Elle se retrouva dans une pièce isolée, les fenêtres ouvertes laissant la brise fraîche caresser son visage. La lumière tamisée de la fin d’après-midi l’entourait, mais cela n’apaisait pas la tourmente qui faisait rage en elle.Elle s’assit sur le canapé, les mains jointes dans son giron, et ferma les yeux un instant, cherchant à se recentrer. Le bruit léger de la porte qui s’ouvrit la fit sursauter. Elle tourna la tête et aperçut Adriano, immobile dans l’encadrement de la porte.— « Tu vas bien ? » demanda-t-il, ses yeux sombres scrutant les siens.Elle ne répondit pas tout de suite. Au lieu de cela, elle se leva lentement, comme si elle voulait se libérer du poids de cette journée.— « Comment pourrais-je aller bien ? » murmura-t-elle, le ton aiguisé de l’incompréhension dans la voix. « Mon père m’a menti toute ma vie, et maintenant, tout est… t
Point de vue d’Elena – Les préparatifs et le stress du mariageLe matin du mariage, Elena se réveilla avec une boule au ventre. Le soleil filtrant à travers les rideaux n’apaisait en rien son angoisse. Aujourd’hui, elle allait devenir l’épouse d’Adriano Belluci. Un homme dangereux, puissant… et pourtant l’un des rares à qui elle ne pouvait pas échapper.Sa mère, Samantha, entra doucement dans la chambre, portant une tasse de thé fumante. « Ma chérie, comment te sens-tu ? » demanda-t-elle avec douceur.Elena força un sourire. « Je vais bien, maman. Juste un peu nerveuse. »Samantha s’assit à côté d’elle et prit sa main. « C’est normal d’être nerveuse avant un mariage. Mais… je ne peux pas m’empêcher de sentir que quelque chose te tracasse. Ce mariage est arrivé si vite… »Elena détourna le regard. « Je… c’est compliqué, maman. Mais c’est ce que je dois faire. »Samantha soupira et caressa sa joue. « Tu sais que quoi qu’il arrive, je serai toujours là pour toi. »Elena hocha la tête, mê
Point de vue de l’anonyme (Isabelle) :Assise dans sa voiture, Isabelle fixa le manoir imposant qui se dressait devant elle. Adriano l’avait abandonnée sans un mot, sans explication. Et maintenant, il osait se marier avec une autre ?Elle quitta son véhicule d'un pas décidé, sa robe moulant ses courbes avec élégance. Chaque pas la rapprochait de l'entrée, là où deux gardes veillaient.L'un des gardes, imposant et méfiant, leva une main pour l'arrêter.— "Vous ne pouvez pas entrer ici, madame."Isabelle inclina légèrement la tête, un sourire narquois aux lèvres.— "Je veux voir Adriano. Dites-lui qu'Isabelle est ici."Le garde fronça les sourcils, visiblement agacé.— "Le patron n'a pas mentionné votre venue. Vous devez partir."Elle soupira, croisant les bras devant elle.— "Je suis certaine qu’il voudra me voir. Allez, appelle-le."L'hésitation du garde ne dura qu'un instant avant qu'il ne sorte son téléphone.Isabelle observa chaque détail autour d'elle, se rappelant les nombreuses
Point de vue d'Adriano :Adriano se tenait dans son bureau, observant le vide devant lui. Ricardo, la taupe, était désormais hors jeu. Il n’avait plus à se soucier de cette trahison. Ses ordres avaient été exécutés, et tout était sous contrôle. Maintenant, il avait une nouvelle tâche à accomplir.Il attrapa son téléphone et composa rapidement le numéro de Samantha. Il avait pris la décision d'agir sans délai.— "Bonjour, Madame Samantha," répondit une voix familière au bout du fil. "Comment allez-vous ?"— "Je vais bien, merci. Je vous appelle pour vous informer que j’ai pris l'initiative d'organiser votre arrivée dès demain. Elena aura besoin de vous pour les derniers préparatifs. Vous pourrez l’aider à choisir sa robe et discuter des détails."Il attendit, écoutant les quelques secondes de silence avant que Samantha ne réponde.— "Demain, vous dites ? Mais nous pensions arriver le jour du mariage."— "Je comprends, mais cela serait mieux pour elle. Elle sera plus tranquille avec vou
Point de vue de Michael – L'attaque commence Michael se tenait dans la pénombre de la salle principale, observant le décor somptueux autour de lui. Les murs étaient ornés de riches tapisseries, les chandeliers en cristal projetaient des ombres mouvantes sur les murs. Mais malgré la beauté des lieux, il ressentait un malaise grandissant. L’air était lourd, comme si quelque chose de sinistre se préparait. Il sentait cette tension nerveuse, cette pression dans ses épaules. La guerre était imminente, il le savait. Il tourna lentement la tête, jetant un regard furtif à ses hommes. Ils étaient prêts, il n’y avait aucun doute là-dessus. Mais ils étaient un peu trop confiants, peut-être. Adriano était un stratège, un homme de sang-froid, et Michael savait que sous-estimer son rival serait fatal. Il s'apprêtait à faire face à un piège méticuleusement élaboré, et il en avait conscience. — "Restez en alerte, les gars," murmura-t-il, la voix grave. "Nous ne savons pas ce qui nous attend."
Point de vue de MichaelMichael s’assit à son bureau, les yeux fixant son téléphone, comme s’il attendait quelque chose de plus que l’appel de Ricardo. Il attendait une confirmation, un signe que tout était sous contrôle. Mais au fond de lui, un doute s’était immiscé, léger mais insistant. Il connaissait Adriano Belluci, et ce genre de transfert semblait trop simple. Adriano n’était pas du genre à négliger ses arrières.Le téléphone vibra finalement sur le bois du bureau, coupant sa réflexion. Il décrocha sans hésitation, mais avant même de dire un mot, il laissa Ricardo entamer la conversation.— Michael, c’est Ricardo. Je t’ai dit que ce transfert allait avoir lieu demain soir. Ça va se passer exactement comme prévu. Je les ai écoutés de mes propres oreilles.Michael ferma les yeux un instant, ressentant une vague de frustration. Ricardo n’avait pas l’air d’avoir une once de doute, et pourtant Michael en ressentait un, instinctif.— Je ne sais pas si je dois être ravi ou inquiet, Ri
Point de vue d’Elena Le téléphone pesait lourdement dans sa main, presque comme une arme prête à se retourner contre elle. Elena déglutit, le regard fixé sur la porte de la pièce où Adriano se tenait, silencieux et impassible. Il l’observait toujours. Il n’était jamais loin. Et aujourd’hui, sa présence était d’autant plus oppressante. — “Tu les appelles maintenant.” La voix d’Adriano, calme mais autoritaire, résonnait dans son esprit, comme une menace voilée. “Tu vas inviter tes parents, Elena. C’est important. Et tu n’as pas le choix.” Il n’avait même pas besoin de dire plus. Elle savait qu’il surveillait chaque mouvement. Si elle hésitait, si elle se rebellait, il n’hésiterait pas à prendre les choses en main. Cela n’était plus une question de choix, mais d’obéissance. Ses doigts tremblaient légèrement alors qu’elle composait le numéro de sa mère, se forçant à rester calme. Elle s’étonnait de la manière dont son cœur battait dans sa poitrine, chaque battement plus fort que
Point de vue d’AdrianoLe manoir était silencieux, à peine perturbé par le bruit des pas dans les couloirs. Adriano traversait l’immense salon, ses bottes claquant sur le sol en marbre froid. Tout ici lui appartenait, chaque meuble, chaque œuvre d’art, chaque pièce. Et pourtant, quelque chose manquait. Ou plutôt, quelqu’un.Elena.Elle n’était pas dans la salle à manger comme d’habitude. Non, elle avait l’air d’éviter de plus en plus sa présence ces derniers temps. Il le sentait. Elle se rebellait, bien que subtilement, sans jamais vraiment oser franchir la ligne. Mais cette fois, c’était différent.Ce mariage… Ce devait être leur mariage. Pas une négociation.Adriano entra dans la pièce où elle était censée l’attendre. Elle était là, assise sur un canapé en velours, les yeux rivés sur un livre qu’elle feuilletait sans vraiment le lire. Son visage semblait ailleurs, dans un endroit où il ne pouvait pas atteindre. Il s’approcha silencieusement, et, sans un mot, s’assit près d’elle.“Tu
### Point de vue d’Elena – Après l’attaqueElena était encore sous le choc. Son cœur battait à tout rompre alors qu’elle était de retour dans le manoir, enfermée dans la chambre qu’Adriano lui avait assignée. Elle se laissa tomber sur le lit, le regard fixé sur le plafond. Tout s'était passé si vite… Sa tentative d’évasion, l’attaque soudaine de Michael et l’intervention inespérée d’Alexandro. Des coups violents à la porte la firent sursauter. — Ouvre, Elena, ordonna la voix froide d’Adriano. Elle hésita, puis se redressa lentement. Elle savait qu’il était furieux. Lorsqu’elle ouvrit enfin, Adriano entra d’un pas déterminé et referma la porte derrière lui. Ses yeux sombres brillaient de rage contenue. — Tu es stupide ou inconsciente ? cracha-t-il. Tu réalises ce que tu viens de faire ? Elena planta son regard dans le sien, refusant de se laisser intimider. — J’ai tenté de fuir, oui. Et alors ? Tu crois que je vais rester ici et jouer les prisonnières obéissantes ?Adriano serra