Point de vue de Michael – L'attaque commence Michael se tenait dans la pénombre de la salle principale, observant le décor somptueux autour de lui. Les murs étaient ornés de riches tapisseries, les chandeliers en cristal projetaient des ombres mouvantes sur les murs. Mais malgré la beauté des lieux, il ressentait un malaise grandissant. L’air était lourd, comme si quelque chose de sinistre se préparait. Il sentait cette tension nerveuse, cette pression dans ses épaules. La guerre était imminente, il le savait. Il tourna lentement la tête, jetant un regard furtif à ses hommes. Ils étaient prêts, il n’y avait aucun doute là-dessus. Mais ils étaient un peu trop confiants, peut-être. Adriano était un stratège, un homme de sang-froid, et Michael savait que sous-estimer son rival serait fatal. Il s'apprêtait à faire face à un piège méticuleusement élaboré, et il en avait conscience. — "Restez en alerte, les gars," murmura-t-il, la voix grave. "Nous ne savons pas ce qui nous attend."
Point de vue d'Adriano :Adriano se tenait dans son bureau, observant le vide devant lui. Ricardo, la taupe, était désormais hors jeu. Il n’avait plus à se soucier de cette trahison. Ses ordres avaient été exécutés, et tout était sous contrôle. Maintenant, il avait une nouvelle tâche à accomplir.Il attrapa son téléphone et composa rapidement le numéro de Samantha. Il avait pris la décision d'agir sans délai.— "Bonjour, Madame Samantha," répondit une voix familière au bout du fil. "Comment allez-vous ?"— "Je vais bien, merci. Je vous appelle pour vous informer que j’ai pris l'initiative d'organiser votre arrivée dès demain. Elena aura besoin de vous pour les derniers préparatifs. Vous pourrez l’aider à choisir sa robe et discuter des détails."Il attendit, écoutant les quelques secondes de silence avant que Samantha ne réponde.— "Demain, vous dites ? Mais nous pensions arriver le jour du mariage."— "Je comprends, mais cela serait mieux pour elle. Elle sera plus tranquille avec vou
Point de vue de l’anonyme (Isabelle) :Assise dans sa voiture, Isabelle fixa le manoir imposant qui se dressait devant elle. Adriano l’avait abandonnée sans un mot, sans explication. Et maintenant, il osait se marier avec une autre ?Elle quitta son véhicule d'un pas décidé, sa robe moulant ses courbes avec élégance. Chaque pas la rapprochait de l'entrée, là où deux gardes veillaient.L'un des gardes, imposant et méfiant, leva une main pour l'arrêter.— "Vous ne pouvez pas entrer ici, madame."Isabelle inclina légèrement la tête, un sourire narquois aux lèvres.— "Je veux voir Adriano. Dites-lui qu'Isabelle est ici."Le garde fronça les sourcils, visiblement agacé.— "Le patron n'a pas mentionné votre venue. Vous devez partir."Elle soupira, croisant les bras devant elle.— "Je suis certaine qu’il voudra me voir. Allez, appelle-le."L'hésitation du garde ne dura qu'un instant avant qu'il ne sorte son téléphone.Isabelle observa chaque détail autour d'elle, se rappelant les nombreuses
Point de vue d’Elena – Les préparatifs et le stress du mariageLe matin du mariage, Elena se réveilla avec une boule au ventre. Le soleil filtrant à travers les rideaux n’apaisait en rien son angoisse. Aujourd’hui, elle allait devenir l’épouse d’Adriano Belluci. Un homme dangereux, puissant… et pourtant l’un des rares à qui elle ne pouvait pas échapper.Sa mère, Samantha, entra doucement dans la chambre, portant une tasse de thé fumante. « Ma chérie, comment te sens-tu ? » demanda-t-elle avec douceur.Elena força un sourire. « Je vais bien, maman. Juste un peu nerveuse. »Samantha s’assit à côté d’elle et prit sa main. « C’est normal d’être nerveuse avant un mariage. Mais… je ne peux pas m’empêcher de sentir que quelque chose te tracasse. Ce mariage est arrivé si vite… »Elena détourna le regard. « Je… c’est compliqué, maman. Mais c’est ce que je dois faire. »Samantha soupira et caressa sa joue. « Tu sais que quoi qu’il arrive, je serai toujours là pour toi. »Elena hocha la tête, mê
Point de vue d’Elena – Le face-à-face avec AdrianoElena s’éloigna de la réception, l’esprit embrouillé par la confrontation avec son père. Elle se retrouva dans une pièce isolée, les fenêtres ouvertes laissant la brise fraîche caresser son visage. La lumière tamisée de la fin d’après-midi l’entourait, mais cela n’apaisait pas la tourmente qui faisait rage en elle.Elle s’assit sur le canapé, les mains jointes dans son giron, et ferma les yeux un instant, cherchant à se recentrer. Le bruit léger de la porte qui s’ouvrit la fit sursauter. Elle tourna la tête et aperçut Adriano, immobile dans l’encadrement de la porte.— « Tu vas bien ? » demanda-t-il, ses yeux sombres scrutant les siens.Elle ne répondit pas tout de suite. Au lieu de cela, elle se leva lentement, comme si elle voulait se libérer du poids de cette journée.— « Comment pourrais-je aller bien ? » murmura-t-elle, le ton aiguisé de l’incompréhension dans la voix. « Mon père m’a menti toute ma vie, et maintenant, tout est… t
Point de vue d'Elena – Le calme après le chaosLa cérémonie venait de se terminer, mais tout semblait suspendu dans l’air. Les invités s'étaient dispersés, la musique avait cessé de jouer, et le manoir semblait soudainement plus grand et plus froid. Elena se tenait seule dans un coin du jardin, les mains serrées autour de sa robe de mariée. Elle se sentait écrasée, comme si chaque pensée qu’elle tentait de formuler était engloutie par un nuage sombre.Tout autour d’elle était irréel. Elle avait vécu ce moment qu’elle avait craint, qu’elle avait redouté depuis le début : son mariage. Mais rien ne semblait vrai. Rien ne semblait intact. Elle se sentait comme une spectatrice, observant sa propre vie. Ses parents étaient partis, et elle n’avait pas su leur expliquer, pas su leur dire. Mais elle n’avait pas les mots. Pas pour eux. Pas pour Adriano.Elle se souvenait de ses yeux, de son regard fixé sur elle pendant la cérémonie. Mais dans son esprit, une seule question persistait : Pourquoi
Point de vue d’ElenaLe matin du départ commença comme un jour ordinaire. Rien ne laissait présager ce qui allait arriver. Adriano se leva tôt, comme à son habitude, et après un petit déjeuner tranquille, il la prit par la main, l’entraînant à l’extérieur. Lorsqu’elle aperçut le hangar privé et le jet qui l’attendait, son cœur fit un bond. Un jet privé. Un sentiment d’émerveillement et de perplexité l’envahit en même temps.“Qu’est-ce que…?” murmura-t-elle, la bouche légèrement ouverte. Elle n’arrivait pas à y croire.“Je t’ai dit que je te ferais une surprise,” répondit Adriano avec un sourire énigmatique, ses yeux brillants de malice. “Prépare-toi à quelque chose de spécial.”Elle le suivit, le regard encore fixé sur le jet brillant sous le soleil. L’intérieur était encore plus luxueux qu’elle ne l’avait imaginé : des sièges en cuir crème, une lumière douce qui se répandait dans l’espace, et des fenêtres panoramiques qui offraient une vue magnifique sur les terres qui défilaient. El
Point de vue d’ElenaLa nuit était tombée lentement, enveloppant le monde autour d’eux d’un voile paisible. Le ciel, d’un bleu profond, était parsemé d’étoiles qui brillaient comme des diamants suspendus dans l’obscurité. Le murmure des vagues frappant doucement les rochers ajoutait une note presque magique à l’atmosphère, comme si la mer elle-même était en harmonie avec leur moment. Adriano et Elena étaient là, seuls, dans cet endroit où l’espace et le temps semblaient suspendus.Elena se sentait étrange. Depuis le début du voyage, chaque moment avait été une découverte, une aventure, un rêve. Mais ce soir-là, quelque chose de plus profond semblait flotter dans l’air. Ses mains tremblaient légèrement quand elle les posa sur la balustrade du balcon. Elle se tourna vers Adriano, qui se tenait à quelques pas d'elle, ses yeux fixés sur la mer."Tu te souviens du premier jour où tu m'as vue ?" demanda-t-elle soudainement, brisant le silence, sa voix douce mais chargée d’émotions.Adriano
Point de vue ADRIANO La nuit était tombée depuis longtemps sur le manoir d’Adriano. La lumière tamisée du bureau projetait des ombres dans la pièce, accentuant l’aura de tension qui régnait. Assis derrière son bureau, Adriano faisait tourner un verre de whisky entre ses doigts, perdu dans ses pensées. Luca était revenu dans le jeu, et cette fois, il ne se contentait plus de menaces voilées. Il attaquait.De l’autre côté de la pièce, Elena était debout, les bras croisés. Elle observait Adriano, tentant de déchiffrer ce qui se passait dans son esprit. Il n’avait pas dit un mot depuis qu’ils avaient appris la dernière provocation de Luca. Un de ses entrepôts avait été réduit en cendres, et il savait que ce n’était qu’un avertissement.« Que vas-tu faire ? » demanda-t-elle enfin, rompant le silence pesant.Adriano leva les yeux vers elle, son regard sombre et calculateur. « Luca cherche à me pousser à bout. Il veut me forcer à faire un faux pas. »Elena s’approcha lentement, posant ses m
Point de vue d'ElenaLes rayons du matin filtrèrent doucement à travers les rideaux, jetant une lueur chaude et apaisante sur la chambre. Elena émergea lentement du sommeil, encore enveloppée dans les bras d’Adriano. Le parfum de sa peau, la chaleur de son corps près du sien… elle aurait voulu que ce moment dure éternellement. Mais la réalité s’immisça rapidement, comme un voile lourd qui alourdissait ses pensées.Elle tourna légèrement la tête pour observer Adriano, endormi à ses côtés. Son visage, détendu dans le sommeil, semblait plus jeune, moins marqué par les épreuves de la vie. Mais dès qu’elle l’observa plus longtemps, les questions commencèrent à affluer dans son esprit. Et si ce qu’ils avaient partagé la veille n’était qu’un moment éphémère, une explosion de passion dans une relation complexe ?Elle se leva délicatement, pour ne pas le réveiller, et se dirigea vers la fenêtre. Le manoir était silencieux, à l’exception du chant des oiseaux au loin. Elena posa les mains sur le
Point de Vue d’elena La nuit enveloppait le manoir d’un silence presque irréel. Assise sur le canapé du salon, un livre ouvert sur les genoux, Elena fixait les pages sans réellement les lire. L’absence d’Adriano pesait sur elle plus qu’elle ne voulait l’admettre. Une semaine. Sept jours où elle avait tenté de se convaincre qu’elle appréciait la tranquillité, qu’elle n’avait pas besoin de sa présence pour respirer. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle referma doucement son livre. Son regard se perdit un instant sur la grande horloge du salon. Minuit. Il ne rentrerait que dans deux jours, selon Alexandro. Mais alors qu’elle se levait pour rejoindre sa chambre, un bruit attira son attention. La porte d’entrée s’ouvrit dans un grincement, et son cœur se figea. Des pas lourds résonnèrent dans le couloir, puis une silhouette familière apparut sous la lueur tamisée des lampes. Adriano. Il se tenait là, vêtu d’un costume légèrement froissé, la fatigue visible sur son v
Point de Vue d’Adriano Un mois s’est écoulé depuis la nuit partagée entre Adriano et Elena, et pourtant, quelque chose semble toujours suspendu dans l’air. Les jours passent, mais le silence entre eux est plus lourd qu’avant. D’un côté, il y a cette alchimie persistante, ces regards qui se croisent trop souvent, et de l’autre, une distance qui semble de plus en plus marquée. Adriano, d’ordinaire si sûr de lui, semble lutter contre une nouvelle réalité qui le perturbe profondément. Ses gestes deviennent plus nerveux, et même si Elena ne le remarque pas immédiatement, il a un air un peu perdu, comme s’il avait du mal à s’adapter à cette nouvelle situation. Il commence à se rendre compte qu’il n’a pas simplement partagé une nuit avec Elena, mais qu’il s’est attaché d’une manière qu’il n’avait pas prévue. Il essaie de se concentrer sur son travail, mais chaque conversation, chaque moment qu’il passe loin d’elle semble le ramener à la même question : est-ce que cette relation peut
Point de vue : Elena Il y a quelque chose d’étrange à se réveiller dans cette cabane. Un endroit isolé, où le monde semble s’éloigner, où les préoccupations du quotidien se dissolvent presque dans l’air frais du matin. Mais ce n’est pas le calme qui me trouble. C’est lui, Adriano. Ce que je ressens pour lui et ce qu’il semble ressentir pour moi, ou du moins ce qu’il me laisse entrevoir à travers ses gestes, ses silences. Il y a des mots qu’il n’a pas encore dits, des promesses non formulées, et pourtant je les sens en moi, comme une vérité sourde. Je me réveille doucement, ma tête encore embrumée par le sommeil, mes pensées dispersées. La couverture est chaude, trop chaude pour la fraîcheur du matin. Je la repousse légèrement, puis j’ouvre les yeux. La lumière douce du matin filtre à travers les petites fenêtres de la cabane. Adriano n’est plus là, mais il y a cette sensation étrange qu’il est partout autour de moi. Un parfum de café flottant dans l’air me guide jusqu’à la petit
Elena était assise sur le rebord de son lit, plongée dans ses pensées, lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit doucement. Elle releva les yeux et aperçut Adriano, adossé à l’encadrement de la porte, les bras croisés. “Prépare-toi”, ordonna-t-il d’une voix posée, son regard sombre fixé sur elle. Elle fronça les sourcils. “Pourquoi ?” Un léger sourire en coin apparut sur son visage, énigmatique comme toujours. “Je t’emmène quelque part.” Elena plissa les yeux, cherchant une explication, mais il ne lui en donna aucune. Il se contenta de la fixer, attendant qu’elle obéisse. Avec un soupir, elle se leva et attrapa une veste avant de le suivre hors de la pièce. “Tu peux au moins me dire où on va ?” tenta-t-elle en marchant à ses côtés dans le couloir du manoir. “Tu verras”, répondit-il simplement, son ton laissant entendre qu’elle n’obtiendrait rien de plus. Elle aurait pu insister, mais elle savait que c’était inutile. Avec Adriano, les mots étaient rares et les surprises f
Point de vue : Elena Le silence s’était installé dès qu’Adriano avait quitté la chambre, refermant la porte derrière lui. L’ombre de sa présence restait pourtant ancrée dans l’air, comme si cette nuit avait laissé une empreinte indélébile sur mon corps et mon esprit. Je devais partir. Maintenant. Mais je ne bougeai pas. Mon regard dériva sur les draps encore froissés, sur l’oreiller qui portait encore la chaleur de nos corps entremêlés. Un frisson me parcourut. Pourquoi est-ce que je ressens ça ? Mon cœur battait bien trop vite. Ce n’était pas la première fois qu’il me troublait, qu’il me faisait perdre pied, mais cette nuit… cette nuit avait été différente. Ce n’était pas seulement un jeu de pouvoir ou un défi à relever. J’avais ressenti quelque chose d’autre. Quelque chose que je refusais de nommer. Je fermai brièvement les yeux, inspirant profondément pour calmer ce tumulte intérieur. Puis, avec une brusquerie soudaine, je me levai. Je n’avais rien à faire ici.
Point de vue : Elena Une douce chaleur m’enveloppait, m’ancrant dans un état de demi-sommeil rassurant. Un souffle lent effleurait ma chevelure, et un poids familier maintenait mon corps contre une présence forte et chaude. Puis, tout revint brutalement. Mes yeux s’ouvrirent d’un coup, mon cœur s’emballa. Adriano. Son bras était toujours enroulé autour de ma taille, son torse puissant collé contre mon dos. La respiration lourde et régulière de l’homme qui, quelques heures plus tôt, avait brisé toutes les barrières entre nous, me fit frissonner. Qu’est-ce que j’ai fait… ? Le souvenir de ses lèvres sur les miennes, de ses mains ancrées dans mes cheveux, de cette étreinte qui avait remplacé toutes les certitudes, me heurta de plein fouet. J’aurais dû partir avant qu’il ne se réveille. M’éloigner avant que le poids de cette nuit ne m’écrase. Avec une lenteur infinie, je tentai de me dégager. Mais à peine eus-je amorcé un mouvement que son bras se resserra légèrement autou
Point de vue : ElenaLa chambre baignait dans une lumière tamisée, projetant des ombres douces sur les murs. J'étais assise au bord du lit, trempant un linge propre dans une bassine d'eau tiède avant de l'appliquer délicatement sur la plaie d'Adriano. Il grimaça légèrement sous l'effet du contact, mais ne prononça pas un mot. Son regard restait fixé sur moi, scrutant chacun de mes gestes avec une intensité troublante.Je sentais la chaleur de son corps irradiant sous mes doigts lorsqu’ils glissèrent le tissu humide sur sa peau meurtrie. Son torse, marqué par la violence des derniers jours, se soulevait au rythme de sa respiration profonde. La proximité entre nous était électrisante, une tension silencieuse remplissant l’espace.— Tu devrais faire plus attention…, murmurai-je, la voix tremblante.Un léger sourire étira les lèvres d’Adriano.— C'est toi qui prends soin de moi, non ? Alors, peut-être que ça vaut le coup.Je relevai les yeux vers lui, surprise par la douceur de son ton. M