CHAPITRE 2

Pendant ce temps, j’étais au salon avec maman et je comptais l’en parler afin qu’elle puisse convaincre papa d’oublier cet établissement.

Je n'étais pas très enthousiaste du fait que je devais sûrement continuer mon secondaire dans l'établissement de cet inconnu et je comptais empêcher cela en essayant d’en parler avec maman afin qu'elle puisse convaincre papa.

-Jessie : Mais maman à quoi est ce que papa joue ?

-Mumm Co : Mais comment ça ?

-Jessie : Cet établissement scolaire est une énigme maman vous ne voyez pas ?

-Mumm Co : Mais de quoi tu parles ?

-Jessie : Maman je ne veux pas fréquenter dans cet établissement s’il te plait, essaie de l'en parler, tu sais comment il est entêté.

-Mumm Co : Okay je le ferai mais je ne te promets rien ma fille, toi aussi tu connais ton père.

 Au même moment papa entra et se dirigea directement dans leur chambre et maman le suivit. J’avais un mauvais présentiment vis-à-vis de cet homme car il ne m’inspire pas du tout confiance.

      Je sais ce que vous direz, et bien rassurez-vous, je sais ce que je dis et très vite vous comprendrez ma méfiance.

       Je n'avais pas lâché prise, je comptais toujours convaincre les parents de ne pas m'inscrire dans cet établissement. Je répète que je n'avais que 18ans, mais j'avais l'esprit éveillé, le <<sens>> comme on dit souvent.

        Une semaine plus tard, alors que papa était assis au salon à regarder le journal comme tous les soirs, et bien évidemment en compagnie de Mumm Co, ouh ces deux-là ne se lâchaient pas du tout, et surtout quand ils se retrouvaient à la maison tous les deux. Ils s'aimaient tellement mes parents, à croire qu'ils n'avaient jamais de problèmes. Au contraire, ils ne s'affichaient pas à la maison devant nous, mais plutôt ils faisaient les efforts de ne pas nous affecter émotionnellement. Je les entendais souvent se crier dessus dans leur chambre mais je faisais mine de ne rien savoir, mais du jour au lendemain c'était la bonne humeur entre eux, comme s'ils n'avaient jamais eu une quelconque dispute. À croire que la nuit mon père savait s'y prendre... Hum je préfère ne pas y penser en tout cas.

       Je pris donc mon courage et je me dirigeais vers eux, maman était blottie dans ses bras, ils étaient trop mignons tous les deux. Certes mon père était quelqu'un de posé et compréhensif, mais c'était aussi un homme de caractère autoritairement, car lorsqu'il prend une décision personne ne peut le faire changer d'avis, même pas ma mère.

       Je marchais avec la peur dans le ventre, mon cœur battait à cent à l'heure, comme si c'était ma dernière heure et que j'allais me faire massacrer, cette sensation que j'avais ne présageait rien de bon.

- Euh... Papa ???

-papa : Oui ma fille... (Sans tourner le regard vers moi)

-j'aimerais te parler de quelque chose

-Papa : je t'écoute... (Toujours les yeux sur la télévision)

-En fait c'est à propos de l'établissement dans lequel j'irai à la rentrée

-...

       Il était toujours scotché à la télévision, l'air serein et posé, attendant que je contine, on aurait dit qu'il savait déjà où je voulais e' venir, son calme était très stressant pour moi à vrai dire.

-J'ai choisi mon établissement et c'est vers la zone de...

         Avant que je ne puisse terminer, il me lança un regard attentif soudainement, comme si ce que je venais de dire avait attiré son attention.

-Papa : Zone de quoi ???

-Zone de recasement

-Papa : Et quand as-tu eu cette information ?

-Il y'a 2jours papa

-Je t'ai compris ma fille

       Ein... J'avais mal entendu où quoi, et bien il avait plutôt bien réagi ma parole, moi qui pensais qu'il allait être furax... Eh merci Seigneur... J'ai direct tourné le dos pour aller dans ma chambre quand j'entendis derrière moi :

-Papa : Mais...

-Oui papa (j'ai avalé ma salive de travers au point où j'ai failli m'étouffer)

-Papa : J'ai déjà choisi où tu vas fréquenter cette année et je compte prendre toutes les informations nécessaires demain.

      Comment le père si peut me faire ça ? Et depuis quand il décide de ce genre de chose d'ailleurs ? Ma joie c'était tout de suite transformée en une chose bizarre mais encore plus lorsqu'il continua :

- Te souviens de mon ancien camarade qui était ici la semaine dernière (en me regardant)

-Mumm Co : Oui monsieur Alima !!!(en se relevant doucement car ce que papa venait de dire avait aussi attire l'attention de maman)

-Papa : Exacte, en effet ce jour j'ai pris son contact et je l'ai appelé aujourd'hui. Il m'a dit de passer le voir demain dans son nouvel établissement, et de là je compte prendre toutes les modalités.

-Mumm Co : Okay mais fais attention.

-Papa : Attention ? Mais à quoi ?

-Mumm Co : Sans vouloir te mentir ton camarade-là ne me fait pas bonne impression, depuis sa venue ici, je me sens bizarre quand tu prononces son nom

-Papa : Eh les femmes, tu le connais où pour dire une telle chose ? Vous avec vos intuitions féminines ein...

-Mumm Co : Chéri tu fais un peu trop vite confiance aux autres. Tu viens à peine de le revoir, que sais-tu de sa vie ? Après toutes ces années d'absence ? car même…

       Et oui c'était le comme ça de mon père <<trop bon, trop con>>. Il avait habitude de faire trop confiance aux autres sans toutefois être prévoyant.

-Mama a raison papa, tu devrais moins faire confiance.

-Papa : Telle mère, telle fille. De toutes les façons ma décision est déjà prise et vous me connaissez pour savoir que je ne change jamais d'avis. Cette discussion est terminée, je vais me coucher à demain.

-Mumm Co: Mais tu ne manges pas avec nous?

-Papa : je n'ai plus faim (sans même se retourner).

-Mais papa je...

-Mumm Co : Laisse le Jess, je parlerai avec lui demain, allons manger, appel ton frère.

       Junior nous a rejoint et nous avons mangé en silence, ensuite chacun est allé se coucher.

       Le lendemain je stressais, car j'attendais le retour de papa. De toute la journée j'étais anxieuse, je souhaitais qu'il ait soit omit de s'y rendre, ou soit qu'il ait eu beaucoup de boulots. Je voulais que le temps passe très vite car cette pression était insupportable.

         J'ai fini par m'endormir je ne sais combien de temps, lorsque j'entendis un klaxon de voiture à l'extérieur, c'était sûrement papa car mama m'avait prévenue qu'elle rentrerait très tard. Je suis allé l'accueillir à l'entrée en récupérant sa veste et sa mallette :

-Papa : Hum c'est simple ?

-Ekieu papa, donc je ne peux pas m'occuper de toi si maman n'est pas là ?

-Papa : je n'ai rien dis de tel ma fille mais pour ce soir tu es un peu trop attentionné tu ne trouves pas ?

-Hum papa...

-Papa : En tout cas je n'ai rien dis oh...!!!

     Bill connaissait très bien sa fille, car lorsqu'elle se comporte de la sorte, alors soit elle veut quelque chose, soit elle a fait quelque chose c'est certains. Il était bien décidé à savoir ce que sa fille veut mais avant il préférait attendre le retour de sa femme.

    Quelques heures plus tard, Coralie (Mumm Co) était de retour, elle n'a même pas eu le temps de souffler dix min, lorsque son mari fit appel à elle au salon.

-Bill : Coralie c'est toi qu'on attend depuis s'il te plaît, tu peux descendre nous rejoindre !!!

-Mumm Co : Je suis là dans cinq minutes.

   Plus de trentes  minutes plus tard, elle n'était toujours pas descendue.

-Bill : Mais Coralie tu fais quoi eh... Les femmes ein, pour vous habiller on doit vous attendre, même pour vous déshabillée ça doit être pareil !!!... Wandaful.

-Mumm Co : Je suis là chéri, pourquoi tu te plainds encore ?

-Bill : N'est-ce pas 5minutes est devenu trente minutes

-Mumm Co : je suis là noh mon mari.

-Bill : Bref... Je t'ai fait appel car j'ai rencontré mon ami de la dernière fois là aujourd'hui.

-Mumm Co : Ton camarade de la dernière foi ?

Bill : oui oui. J'ai pu visiter le collège aujourd'hui et je vous avoue que c'est très envisageable, c'est aéré et très grand, malgré le fait que ce soit encore en construction. Mais bon, petit à petit l'oiseau fait son nid.

-Mumm Co : Hum...

-Bill : Bref je t'y ai déjà inscrite Jessie, je donnerai les instructions au chauffeur la veille de la rentrée. Bonne nuit ma fille.

           J'étais très remonté contre mon père, car je ne comprenait ce qui l’arrivait, il n’a pourtant jamais décidé de ce genre de chose auparavant.

            J’étais sans voix lorsque mon père m’a dit m’avoir inscrite dans cet établissement, et d’ailleurs depuis quand il choisit nos établissements à notre place ? Vous direz que j’en fais peut-être trop mais je vous assure vous comprendrez pourquoi plus tard et vous me donnerez raison.

           En effet Bill ne se doutait pas de la plus grosse erreur qu’il venait de faire en inscrivant sa fille dans ce collège, malheureusement les regrets viendront trop tard pour lui.

           Quelques semaines après, la rentrée scolaire était déjà proche et comme à l’accoutumé, Bill avait pour habitude de remettre de l’argent à sa fille afin que celle-ci se fasse plaisir en renouvelant se chaussures et autres choses par exemple ainsi que pour son frère. C'est là que le massacre va commencer.