Share

Chapitre 6

Auteur: Ursule Joly
last update Dernière mise à jour: 2024-02-28 18:07:44
Paulin a vu les objets éparpillés sur le sol. Tous étaient des vêtements ordinaires. Il s’est avéré que Janine n’avait emporté aucun objet de luxe. N’était-ce pas ce qu’elle voulait en l’épousant ? Étonnamment, elle n’avait rien apporté.

Le regard de Paulin s’est posé sur le sac sale et a froncé les sourcils.

« Tu joues encore des tours de passe-passe. Tu n’as pas besoin de faire semblant d’être pitoyable. Ma grand-mère n’est pas là ! »

Pendant leur mariage de trois ans, il lui avait donné assez d’argent, bien qu’il ne l’aime pas. Le divorce lui a d’ailleurs permis de toucher une forte indemnité, et elle pourrait subvenir à ses besoins pour le reste de sa vie avec cette somme.

Voulait-elle vraiment partir ou jouait-elle la comédie ?

Janine a serré fort le téléphone portable éteint. Elle n’a pas fini d’accepter la nouvelle que sa tante lui avait annoncée, à savoir qu’elle avait retrouvé sa famille, même si elle rêvait autrefois d’être retrouvée par sa famille et de ne plus jamais être seule.

Janine avait l’esprit ailleurs, et aux yeux de Paulin, elle semble avoir acquiescé.

Carole est sortie en boitant. Elle a pris la parole :

« Paulin, Janine vient de faire ses bagages, et elle a trouvé ce sac sale dans la cuisine. Je l’ai dissuadé, mais elle ne m’a pas écouté. »

La gouvernante s’est empressée de jeter de l’huile sur le feu en disant :

« Monsieur Paulin, je voulais persuader Mme Janine de ne pas utiliser ce sac, mais elle a refusé de le faire, et a même jeté ses vêtements partout. Elle a une valise de marque, mais elle ne l’utilise pas. De toute évidence, elle avait envie de faire semblant d’être pitoyable. Si cette nouvelle se répand, on pensera que la famille Cordier l’a maltraitée. »

Janine écoutait les calomnies de ces deux personnes, restant sur place comme une bûche.

Elle a regardé Paulin devant elle, se demandant ce qu’il allait dire.

Le regard de l’homme était sévère alors qu’il a demandé d’une voix froide :

« Tu n’as rien à dire ? »

Comme prévu, Paulin ne la croyait pas du tout.

Janine a laissé échapper une expression de moquerie.

« Tu ne me fais pas confiance, je n’ai rien à dire. »

Janine pensait que c’était une perte de temps et de salive de donner une explication à Paulin.

« Janine, qu’est-ce que tu veux de plus ? »

À ses yeux, si Janine avait choisi de se marier avec lui, c’est parce qu’elle voulait son argent.

Janine, impatiente, a répondu :

« Je veux juste être une femme qui ne fait que dépenser de l’argent. Les épouses des autres hommes riches font du shopping et prennent du café tous les jours. Après mon mariage, l’endroit où j’allais le plus souvent était la cuisine et le supermarché. Trois ans se sont écoulés et tu m’as mise à la porte. Trois ans de ma jeunesse ont été gâchés ! J’ai divorcé, maintenant, je ne veux plus te servir, d’accord ? »

Après avoir évacué ses colères et ses griefs, Janine s’est instantanément sentie beaucoup plus à l’aise.

Il est vrai que la vie est beaucoup plus facile quand on est une personne sans sens moral.

« C’est tout ce que tu veux dire ? »

Paulin avait un air perplexe. Il lui avait donné une carte bancaire, et son argent de poche mensuel était d’un million. D’habitude, à chaque saison, il demandait à Paul de lui envoyer des vêtements et des sacs de grandes marques. De plus, il avait également versé les frais médicaux de l’oncle de Janine. Lorsqu’il avait divorcé d’elle, il lui avait également donné une grande somme.

Il avait déjà fait de son mieux, mais elle pensait que ce n’était pas assez ?

« Non, je n’ai pas fini de dire ce que je veux dire. »

« Continue ! »

« Si tu veux continuer à m’écouter, donne-moi l’argent. »

Paulin a pincé les lèvres.

« Janine, tu aimes tellement l’argent ? »

À ce moment-là, Paulin a enfin compris que Janine voulait plus d’argent. Un peu déçu, il a levé la tête pour croiser le regard de Janine. Étonnamment, le regard de Janine était simple et innocent. Paulin ne comprenait pas pourquoi une femme avide de l’argent et pleine de mensonges pouvait avoir ce genre de regard.

Related chapter

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 7

    À l’origine, Paulin n’avait jamais pensé à l’épouser, mais puisqu’ils se sont mariés, il ne se souciait pas de ses origines tant qu’elle était sage et obéissante. Après tout, il avait assez d’argent pour subvenir aux besoins d’une femme. Néanmoins, elle avait cherché à semer le trouble à plusieurs reprises, et maintenant, elle a cessé de faire semblant d’être docile et s’est montrée sous son vrai jour.Paulin aurait dû se sentir soulagé, mais lorsqu’il a vu l’accord de divorce qu’elle a signé, il a soudain éprouvé un sentiment étrange.Janine avait une expression triste, et elle a rapidement baissé la tête. Avant de partir, elle voulait garder sa fierté. Voyant que la situation n’était pas positive, Carole s’est empressée de demander : « Janine, si tu étais si pressée de signer l’accord de divorce, c’est parce que tu es amoureuse d’un autre homme, n’est-ce pas ? »Après avoir entendu cela, Paulin a fixé Janine d’un air furieux. Janine a vu l’expression méfiante de Paulin, et elle a

    Dernière mise à jour : 2024-02-28
  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 8

    Janine demeurait bouche bée. En regardant l’hélicoptère devant elle, elle s’est soudain souvenue que sa tante venait de l’appeler pour lui dire qu’elle avait retrouvé sa famille.Se pourrait-il que sa famille ait vraiment envoyé quelqu’un la chercher ?Janine s’est pincé le visage. Elle pensait qu’elle était en train de rêver. Carole a dit d’un ton moqueur : « Janine, tu es vraiment douée pour jouer la comédie. Où as-tu trouvé ces acteurs ? Tu es bel et bien une campagnarde, et aucun camouflage ne peut changer tes origines. Tu as probablement vu un hélicoptère pour la première fois de ta vie, n’est-ce pas ? »Avant que Janine n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, le garde du corps à côté d’elle a levé la main et a violemment giflé Carole, faisant tomber Carole par terre.Carole a hurlé de douleur et a crié :« Janine, tu as osé laisser cet homme me battre, tu es vraiment audacieuse. Sais-tu qui je suis ? Sais-tu qui est mon frère ? Je vais définitivement prendre la vie de toute

    Dernière mise à jour : 2024-02-28
  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 9

    À ce moment-là, Solène a pris Janine par la main en disant :« Janine, tes autres frères seront bientôt là. Avant de repartir, tu ferais mieux de les rencontrer. »Bruno a jeté un coup d’œil reconnaissant à Solène en face de lui. Si elle n’avait pas élevé sa sœur et pris soin d’elle, sa sœur aurait eu une vie bien pire. Il a parlé respectueusement : « La chambre a été réservée. Allons d’abord au restaurant pour manger. »Janine a marché à côté de Solène. Devant elle, son frère aîné qu’elle venait à peine de rencontrer marchait seul. Elle avait l’impression que son frère n’aimait pas parler et n’était pas d’abord facile. Néanmoins, il semblait assez riche. Janine est descendue du dernier étage de l’hôtel sept étoiles. Elle n’était jamais venue dans ce genre d’endroit haut de gamme auparavant.Bruno pensait que sa sœur allait devoir retourner vivre dans une vieille maison, il a éprouvé une grande pitié. Janine a demandé à Bruno : « Qu’est-ce qui ne va pas ? »« Du sable est entré dan

    Dernière mise à jour : 2024-02-28
  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 10

    Janine, après avoir vu ses parents adoptifs, a froncé les sourcils. « N’êtes-vous pas honteux ? Lorsque j’étais presque morte de faim à la maison, c’est ma tante qui m’a donné une bouchée de nourriture. Plus tard, vous m’avez abandonnée, et c’est également ma tante qui m’a élevée. » Solène avait un air surpris. « Comment avez-vous trouvé cet endroit ? Je n’ai évidemment dit à personne l’adresse de cet hôtel. »Camille Legrand, mère adoptive de Janine, a croisé les bras en disant : « Il est évident que c’est nous qui avons adopté Janine. Tu ne peux pas t’attribuer le mérite. »Simon Bernard, père adoptif, a craché une bouchée de salive avant de dire :« C’est vrai. Où est la famille de Janine ? Pour pouvoir se permettre de rester dans un hôtel aussi haut de gamme, ils doivent être très riches. Nous avons élevé Janine, qu’ils nous donnent la récompense ! »Camille et Simon ne s’attendaient pas à ce que la famille de l’enfant qu’ils avaient adopté soit si riche. Ils devaient saisir ce

    Dernière mise à jour : 2024-02-28
  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 11

    Sans rien dire, Janine est partie avec sa tante.Après le départ de Janine, Bruno s’est retourné et a immédiatement changé son air. Il n’avait pas personnellement frappé quelqu’un depuis des années, mais maintenant, il ne pouvait plus retenir sa colère. Ces deux personnes avaient osé abuser de sa sœur, il devrait lui donner des leçons.Un groupe de gardes du corps a entouré Bruno, de peur que Janine ne le voie frapper violemment Camille et Simon.Bruno les a regardés avec une expression féroce. « Vous avez enfermé ma sœur dans une petite chambre, et vous ne l’avez pas donné de nourriture, n’est-ce pas ? »« Eh bien, c’est parce qu’il n’y avait pas assez de chambres chez nous, et ne t’inquiète pas, la petite chambre était meublée. »« C’est vrai. Nous étions pauvres à cette époque-là, personne dans la famille n’avait assez à manger. »Bruno était indifférent à l’explication de Camille et de Simon. Sans expression, il leur a donné des coups de poing et de pied. Bientôt, ils ne pouvaient

    Dernière mise à jour : 2024-02-28
  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 12

    « Benjamin Leclerc, ton deuxième frère, écrit des codes géniaux. Il a permis à son entreprise de remporter de nombreux prix et a participé à la mise en place de pare-feu dans le cadre de cybersécurité. Cyril Leclerc, ton troisième frère, travaille comme bénévole pour la Croix-Rouge à l’étranger. Il sauve des animaux sauvages blessés et amène les gens à mieux comprendre le mode de vie des animaux. Denis Leclerc, ton quatrième cousin, enseigne aujourd’hui le piano. Franck Leclerc, ton cinquième cousin, travaille dans un cabinet d’avocats. Johan Leclerc, ton sixième cousin, participe à une production théâtrale. »Bruno estimait qu’il avait bien expliqué le métier de ses frères. Il n’avait pas menti. Benjamin était un célèbre hacker, n’était-il pas un programmeur qui écrit du code ? Cyril était un chirurgien de haut niveau, et il n’aimait pas sauver les gens, mais plutôt les animaux. Denis était un célèbre pianiste. En plus de donner des concerts, il enseignait le piano à l’école. Franck

    Dernière mise à jour : 2024-02-28
  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 13

    « Tu es habituellement en charge de mes articles, Carole ne peut pas les trouver. »Janine a montré le blanc de ses yeux. Elle pensait que Paulin n’avait simplement pas envie de demander à son premier amour de le servir. Néanmoins, elle n’avait pas envie de lui rendre servie maintenant non plus. « Trouves-en une autre si elle ne peut pas trouver la cravate bleue. »Janine a raccroché le téléphone après avoir dit cela. Son rythme cardiaque s’est accéléré un peu. Elle ne s’attendait pas à pouvoir raccrocher le téléphone de Paulin un jour.Janine était un peu joyeuse. La servante a prudemment demandé :« Monsieur, voulez-vous changer de cravate ? » Paulin s’est retourné et est allé au vestiaire, et bien sûr, il a trouvé la cravate dans le deuxième compartiment du tiroir. Merde ! Il l’avait cherchée pendant longtemps, mais il n’est pas arrivé à la trouver. Hier soir, ses subalternes avaient suivi l’hélicoptère pendant un certain temps, mais finalement, ils n’avaient pas pu le rattraper

    Dernière mise à jour : 2024-02-28
  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 14

    Paulin avait l’air gêné. « En tant qu’assistant, tu es trop bavard. »Lucien s’est tu, l’air un peu perplexe. L’accord de divorce que son patron lui a fait rédiger plus tôt stipulait qu’il serait toujours responsable des frais médicaux de l’oncle de Janine. Pourquoi a-t-il soudainement changé d’avis ?Paulin a ajouté d’un ton froid :« Fais conformément à mon ordre ! »Après avoir dit cela, Paulin s’est dit :« Janine, est-ce parce que j’ai été trop gentil avec toi que tu as osé me cocufier ? »À ce moment-là, Janine est retournée à l’hôtel sept étoiles et a éternué.Elle a emporté le petit-déjeuner dans sa chambre et a découvert que Bruno était également présent, et que sur la table, il y avait beaucoup de plats exquis.Janine a jeté un coup d’œil au petit-déjeuner simple qu’elle tenait dans sa main, puis a regardé ceux qui se trouvaient sur la table, et elle était un peu embarrassée. « Je me suis levée tôt, et je suis sortie prendre un petit-déjeuner. Je voulais en apporter pour vo

    Dernière mise à jour : 2024-02-28

Latest chapter

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 467

    En entendant cette phrase, le visage de Cyril a légèrement changé : « Carole aurait-elle découvert la véritable identité de Janine ? »Non, si elle savait qui était vraiment Janine, elle n’aurait pas eu une telle réaction.Cyril a retrouvé rapidement son calme : « Vraiment ? Tu aurais retrouvé des indices que tu n’avais pas remarqués à l’époque de l’orphelinat ? »Carole a affiché une expression légèrement mal à l’aise : « Oui, récemment, j’ai soudain repensé à certaines choses. Et justement, je l’ai croisée à l’université. Comme c’était une amie d’enfance, dès notre première rencontre, elle m’a semblé très familière. Ce n’est qu’hier que j’ai réalisé qu’elle pourrait être la personne que vous cherchez. »« Et pourquoi ne pas nous en avoir parlé dès hier ? », a demandé CyrilLe regard de l'homme est devenu perçant, mais Carole a répondu avec un calme feint : « Parce que, au fil des années, il y a eu tellement de fausses pistes. Je ne voulais pas que vous reviviez une déception. J’ai do

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 466

    Janine s'est retournée et a vu les paquets soigneusement emballés. Il s’agissait probablement de vêtements, tandis que le berceau et la poussette avaient sûrement été envoyés directement.Elle a hésité un instant : « Et si on rendait tout ça ? Après tout, Madame Marie est déjà partie, elle ne saura pas. »L’homme a froncé les sourcils : « Tu crois que je ne peux pas assumer ces quelques affaires ? Prends-les. Tu ne voulais pas partir ? Considère cela comme un cadeau pour ton enfant. »Janine est restée figée. Un cadeau pour l’enfant ?N’était-il pas censé ne pas aimer les enfants ?Pendant un instant, elle ne comprenait plus ce que cet homme voulait vraiment. Baissant les yeux, elle a murmuré : « Mais il reste encore longtemps avant que l’enfant ne naisse, et personne autour de moi ne sait encore que je suis enceinte. Je ne veux pas ramener tout ça chez moi si tôt. »Les yeux de Paulin se sont plissés légèrement. Cela signifiait-il que Cyril non plus n’était pas au courant de sa gro

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 465

    Janine a regardé Paulin déchirer le contrat prénuptial sous ses yeux, ses pupilles se sont légèrement rétractés : « Mais qu’est-ce que tu fais ? »Il venait de détruire le contrat.Paulin, tenant les morceaux déchirés, a répondu d’un ton sérieux : « Parce que ce document est inutile. »Janine a cru percevoir une certaine signification dans sa voix. Se souvenant de ce qu’il avait dit à l’hôpital, elle a rapidement baissé la tête : « Même sans ce contrat, je ne te demanderai pas un centime. De toute façon, trouvons un moment cette semaine pour aller au bureau des affaires civiles. »Elle voulait partir après ces mots, mais une main brûlante a attrapé son poignet.Le rythme de son cœur s’est emballé, et elle a demandé maladroitement : « Qu’est-ce que tu fais ? »D’une voix grave, l’homme a répondu : « Janine, c’est vrai que je t’ai mal jugée par le passé. Je ne savais même pas que ce contrat prénuptial existait. Alors, je pense que nous n’avons aucune raison de divorcer. »Ces mots ont l

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 464

    Après avoir acheté les lits pour bébés, ils se sont rendus au rayon des poussettes.Pour éviter que Paulin ne répète son fameux « Emballez tout », Janine a pris l’initiative de choisir elle-même deux modèles. En voyant ces articles pour bébés, elle a ressenti pour la première fois l’émotion de devenir mère.Une heure plus tard, Ils ont terminé tous leurs achats.Grâce à la manière ultra-efficace de faire du shopping de Paulin.Une fois sortis du magasin, l’atmosphère entre eux est devenu légèrement étrange.Janine n’avait encore jamais fait de shopping avec Paulin auparavant.Ils sont arrivés devant un pavillon dont la fonction n’était pas évidente au premier regard.C’est alors qu’une employée s’est approchée avec un sourire : « Monsieur Paulin, Madame Janine, au vu du montant de vos achats dans notre centre commercial, nous vous offrons un cours gratuit pour nouveaux parents. Si vous êtes disponibles, vous pouvez entrer pour écouter. »Janine, intéressée, a senti une pointe d’excita

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 463

    Paulin tenait dans sa main une petite paire de chaussettes, et sa gorge s’est légèrement serrée. Une sensation inexplicable est montée en lui.Il n’avait jamais eu de contact rapproché avec un nourrisson auparavant, encore moins avec des vêtements ou des accessoires pour bébé.Cet homme habituellement dur a soudain trouvé que le tissu de ces petites chaussettes était d’une douceur incroyable.Mal à l’aise, il a reposé précipitamment les chaussettes sur l’étagère, l’air un peu gêné, comme si ces petites chaussettes étaient une menace redoutable.Janine a remarqué son geste, et une lueur de tristesse a traversé son regard : il n’aimait vraiment pas les enfants.Mais ce n’était pas grave, elle élèverait l’enfant toute seule, sans jamais le déranger.Janine s'est tournée vers la vendeuse à côté d’elle : « Aidez-moi à choisir quelques ensembles. »Après tout, puisqu’elle était là, elle ne pouvait pas partir les mains vides.À peine avait-elle fini sa phrase que Paulin, à côté d’elle, a déc

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 462

    C'est justement le plus gros problème !Janine était un peu paniquée et s'apprêtait à dire quelque chose, mais l'homme l'entourait soudainement de son bras, sa grande main serrant fermement son épaule, presque comme s'il la tenait dans ses bras.Sa joue a touché son torse, et la veste en costume de l'homme était un peu rigide, légèrement inconfortable.Sa voix grave a résonné près de son oreille : « Ne bouge pas, Madame Marie nous observe discrètement. »Hein ?Du coin de l'œil, Janine a jeté un regard furtif et, effectivement, elle a aperçu Madame Marie dans un coin, en train de les regarder en cachette.Elle a détourné rapidement les yeux : « Que fait Madame Marie ? »« C'est probablement une consigne de grand-mère. Ton attitude tout à l'heure lui a peut-être semblé étrange, alors elle a demandé à Madame Marie de nous suivre pour voir ce qu'il se passe. Avance, ne te retourne pas, sinon elle risque de se rendre compte qu'on l'a vue », a répondu PaulinJanine a obéi alors sagement et

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 461

    Janine se souvenait qu’elle lui avait déjà demandé à plusieurs reprises, mais il refusait toujours de garder l’enfant. C’est pour cette raison qu’elle était si pressée de quitter Paris, de s’éloigner de lui.Paulin a froncé légèrement les sourcils, ne comprenant pas vraiment le sens de ses paroles.Voulait-elle dire qu’il aurait peut-être un enfant biologique à l’avenir ?L’homme a répondu avec une assurance sérieuse : « Je n’aurai jamais d’enfant biologique, tu peux en être certaine. »Les deux enfants qu’elle portait lui suffisaient amplement.La respiration de Janine s'est bloqué un instant. Elle s’apprêtait à poser une autre question, mais madame est arrivée à ce moment-là : « Jeune maître, jeune maîtresse, vous n’êtes pas encore partis ? »Janine a lâché immédiatement le bras de Paulin.Elle a levé les yeux vers lui.Son visage était impeccablement beau, mais ses yeux profonds étaient insondables.Elle le regardait, et il a répondu en tapotant doucement son front : « Allons-y. »

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 460

    Janine le regardait avec incrédulité. Ne comprenait-il pas qu’elle essayait de lui simplifier les choses ?Avant, Paulin détestait le plus que sa grand-mère organise des sorties pour eux deux.Mais puisque Paulin avait accepté, elle n’avait plus d’autre choix.Janine s'est levée alors et a dit :« Mamie, je reviendrai te voir une autre fois. »« Allez-y, allez-y, et n’oubliez pas de m’envoyer des photos des choses que vous choisirez. Si mes jambes me le permettaient, j’aurais aimé vous accompagner pour choisir moi-même les affaires du bébé. » a-t-elle réponduPaulin a entrouvert légèrement ses lèvres pour répondre : « Mamie, une fois que tu seras rétablie, tu auras tout le temps pour cela. »En entendant cette phrase, janine a jeté un coup d’œil furtif à l'homme, une lueur de perplexité dans le regard.Paulin pensait encore que l’enfant qu’elle portait appartenait à un autre homme. Mais malgré cela, pourquoi disait-il des choses susceptibles de renforcer ce malentendu auprès de la gra

  • Monsieur, les dix frères de votre femme vous pressent de divorcer.   Chapitre 459

    Janine ne pouvait supporter de voir à quel point la grand-mère Nadine attendait avec impatience l'arrivée de l'enfant.Si elle venait à disparaître dans quelque temps, la grand-mère serait inconsolable et se ferait un sang d’encre pour elle et le bébé.Alors, autant lui dire la vérité dès maintenant !Lui avouer qu'elle n'était en réalité jamais tombée enceinte et que, dès le départ, ce n'était qu'un stratagème pour convaincre la grand-mère de se faire opérer.Si la grand-mère se mettait en colère, au moins après son départ de Paris, elle ne serait pas aussi triste.« Janine, qu'est-ce que tu veux me dire ? » a demandé la vieille dameFace au regard bienveillant de l’aïeule, Janine a senti ses yeux s’embuer légèrement. Elle a murmuré, émue : « Mamie, en réalité, je vous ai menti tout ce temps. Je ne suis jamais vraiment ... »« Mamie ! »Avant qu’elle ne termine sa phrase, une voix grave et puissante s'est fait entendre derrière elle. L’homme est entré dans la chambre d’hôpital, ses

DMCA.com Protection Status