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Chapitre 2

Auteur: Ursule Joly
Janine avait l’air calme. Si cette jeune femme était apparue plus tôt, Janine aurait dû être triste. Maintenant, elle avait divorcé de Paulin, cette jeune femme ne la regardait plus.

Janine s’est avancée d’un pas.

« Bonjour, je… »

Avant qu’elle n’ait pu terminer sa phrase, la belle femme l’a directement ignorée. Elle a fait le tour du hall, puis a donné des instructions à la gouvernante :

« Je n’aime pas la couleur des rideaux, ainsi que le canapé. D’ailleurs, change tous les lits dans toutes les chambres. »

Après avoir entendu cela, Janine a pris la parole :

« Qui es-tu ? Cette maison ne sera pas redécorée. »

« Je me présente. Je m’appelle Carole Leclerc, je suis la future maîtresse de cette maison. Le style de décoration de cette villa me revient donc naturellement. »

« Tu es Carole ? »

Janine a froncé les sourcils. Pas étonnant que Paulin ait soudainement demandé le divorce. Il s’est avéré que Carole est revenue.

Avec le retour de sa première amoureuse, Janine, la remplaçante, devrait abdiquer.

« Il semble que tu as entendu parler de moi. C’est bon, dépêche-toi de signer l’accord de divorce. Tu as occupé ce poste pendant trois ans, il est temps que tu le rendes à son propriétaire légitime. »

Janine a répondu sans expression :

« Tu te montres affectueuse maintenant ? Bof ! Quand Paulin était dans le coma à cause d’un accident de voiture, pourquoi ne l’as-tu pas épousé ? »

Lorsque Paulin a eu un grave accident de voiture, Nadine Lejeune, grand-mère de Paulin, voulait chercher une femme pour qu’elle puisse donner naissance à un enfant de Paulin, et toutes les jeunes femmes nobles l’évitaient généralement.

À cette époque-là, Janine était l’aide-soignante de Nadine, qui était toujours gentille avec Janine et lui prêtait même de l’argent pour qu’elle puisse rembourser ses dettes. Ainsi, Janine avait décidé de se marier avec son petit-fils.

Tout le monde, y compris Janine, pensait que Paulin ne survivrait pas et que le mariage serait momentané. À la grande surprise générale, Paulin était revenu à la vie. Dès lors, Janine se retrouvait dans une situation embarrassante.

Le fils de la famille la plus riche de Paris avait épousé une infirmière. C’était humiliant pour les membres de la famille Cordier.

Pendant ces trois dernières années, personne ne connaissait la vraie identité de Janine.

Carole s’est empressée de trouver un prétexte :

« Mes frères m’ont empêchée de me marier avec lui et m’ont enfermée à la maison, ce qui m’a fait manquer l’opportunité de l’épouser. En conséquence, tu en as gagné la chance. Tu es seulement une campagnarde, mais je suis la princesse de la famille Leclerc et mes frères sont très puissants. Si tu te mesures à moi, je ne laisse pas ta famille tranquille ! »

L’air de Janine a changé.

« Si tu oses faire du mal à ma famille, je me vengerai de toi. »

« Tant que tu signes docilement l’accord de divorce, ta famille sera saine et sauve. »

Après avoir vu l’accord de divorce sur la table, Carole a laissé échapper une expression de suffisance : après trois ans d’attente, elle pourrait enfin se marier avec Paulin.

Janine a répondu avec une expression calme :

« Je l’ai déjà signé. »

« Tu es quand même raisonnable. »

Carole a sorti un chèque de son sac à main.

« C’est un million, je te l’offre. »

Janine avait un air de moquerie et ne l’a pas pris.

« Penses-tu que c’est trop peu ? D’après ton ancien salaire en tant qu’infirmière, tu devrais travailler dix ans pour gagner un million. Accepte cet argent et ne nous dérange plus à l’avenir. Paulin et moi formons un couple apparié. Tu n’es qu’une roturière, tu n’es même pas dans le même monde que des gens riches comme nous. »

Janine a été mentalement blessée par les paroles de Carole. Elle a monté les escaliers pour retourner dans sa chambre. En fait, même si Carole ne venait pas aujourd’hui, Janine avait l’intention de partir.

Puisqu’elle était divorcée, elle n’avait pas besoin de rester ici.

En faisant ses bagages, elle s’est rendu compte qu’elle avait si peu de choses qu’elle ne pouvait même pas remplir une valise, et que ces trois années s’étaient écoulées comme dans un rêve.

Janine, en regardant la feuille de test de grossesse posée sur le chevet du lit, s’est dit :

« Il est temps de mettre fin à mon mariage. »

À ce moment-là, Carole est entrée dignement dans la chambre. L’accord de divorce à la main, elle a demandé :

« As-tu fini de faire ses valises ? »

Carole a vu le papier sur la table de chevet, puis elle a plissé les yeux.

Janine a rapidement pris la feuille de test de grossesse et l’a frottée en boule. Carole, l’air surpris, a demandé :

« Se pourrait-il que tu sois enceinte ? »

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