Ce Max avait l’air voyou. On voyait bien qu’il avait appartenu au milieu illégal et venait d’entrer dans le milieu légal. On n’aurait pas envie de provoquer un gars tel que lui, même si on avait des ressources. Comment Louis, un type d’une apparence pauvre et misérable, osait le faire ?« Fils de putain ! Tu oserais me frapper ! T’es fichu, je te dis ! » Max s’est levé en se frottant le visage. Il avait le teint hideux : « Tu es perdu ! »Le valet a composé rapidement un numéro. Quelques instants plus tard, plusieurs gardiens robustes au service du centre commercial sont arrivés. Max avait démarré sa carrière par la création d’une société de sécurité. C’est-à-dire, il avait été actif parmi les bandes et avait collecté les « contributions ». La sécurité de ce centre commercial était à sa charge. Ainsi il ne lui fallait que quelques minutes pour faire venir plusieurs gardiens.Louis n’a même pas jeté un coup d’oeil sur ces gardiens. En revanche, il a claqué des mains, disant froidement
En ce moment, beaucoup de femmes vénales regardaient Max, les yeux illuminés. Il leur paraissait le prince charmant même s’il avait tant de vices. Louis, par contre, n’était qu’un campagnard à leur yeux. Il ne se rendait pas compte qu’il avait provoqué une catastrophe. Et il se vantait ici ! Il n’aurait pas la chance d’implorer le merci plus tard.Max remettait d'ordre dans sa tenue sans hâte. Il jouissait des regards obséquieux qu’on lui accordait. Il avait l’habitude de se comporter comme un tyran à N, en raison de sa position sociale.À cet instant, en se frottant le visage et le ventre, il s’est dirigé vers Louis avec ses hommes. Il a pointé son index approximativement vers le nez de Louis, disant : « Salopard ! Fils de Putain ! Tu oses me battre ! Quelle audace ! Moi, je n’ai pas rencontré un audacieux comme toi depuis longtemps ! »« Dès le jour où je me suis développé à N, tout le monde me traite avec prudence, tant qu’il se trouve à l’intérieur de cet endroit ! »« Et toi, auj
August se réjouissait de ces mots. La famille Riviere n’était qu’une famille de troisième ordre. Il n’a pas imaginé que Max lui attribuerait cette grâce.Mais très vite, la parole de Max ne le faisait plus rire : « Vous pouvez vous retirer avec cette fille-ci et j’épargne votre resto. Mais je vais mutiler ce gars d’une main. Quant à la cette fille-là, elle doit me tenir compagnie toute la nuit ! »« Monsieur Forest ! » August a senti le sang glacé : « Si vous pouviez détenir ce gars seul ! Les deux filles sont mes copines d’école. Veuillez ne pas les embarrasser... » Quelle blague ! C’était la fille de la famille Royer. Elle constituait sa sylphide à laquelle il pensait depuis longtemps.« Comment ? Fils de la famille Riviere, je vous accordez trop de grâce ? » Max a saisi August par le cou, en lui disant d’un ton cruel : « Vous n’avez pas compris ce que j’ai dit ? »« Compris, j’ai compris ! » August, effrayé, a hoché la tête à la hâte.« Alors, fichez le camp tout de suite, autremen
« Ça te dit si on laisse partir mon épouse et sa copine d’abord, puis on joue au jeu les deux tranquillement ? » Louis a souri : « Tu oses ? »« D’accord ! » Max avait le teint de marbre. Il s’ennuyait de plus en plus de Louis à la vue de celui-ci et il projetterait de le mettre à mort. Ainsi, il valait mieux que les autres prennent le départ. Ce ne serait pas convenable s’il y avait tant de témoins.« Louis, c’est toi-même qui cherches la perte, ne nous accuse pas ! » Sandra a jeté une injure. Elle a pris Christina qui était un peu distraite par la main et s’en est enfuie.August les a suivies précipitamment. Il a fermé la porte derrière lui, de peur que Max change d’idée.À l’extérieur du Pays du Nord, l’esprit est revenu à Christina. Elle a dit : « Ça ne se fait pas. Je dois chercher Louis là-dedans. »Elle n’a pas songé que dans ce cas-là, son époux bon à rien d’ordinaire, s’était dressé hardiment pour la protéger.« Christy, t’es folle. Tu en sortiras jamais si tu y retournes ! »
Tout le monde sur place était surpris !Les gardiens féroces étaient aussi stupéfaits ! Leur chef qui était fier comme un paon et qui se dressait sur ses ergots à la ville de N, s’agenouillait comme ça !« Pardon, je n’ai pas reconnu un grand personnage tel que vous. Que vous m’accordiez la grâce, comme vous êtes une grande personne ! »« Je vous en prie ! »« Tout à l’heure c’était ma faute, ma faute... »Paf, flac, vlan ! Max s’est donné une dizaine de gifles. Il avait la figure gonflée comme la tête de cochon.« S’il vous plaît, daignez-moi une chance ! »Max n’ignorait pas que l’homme devant lui était cent pour cent le nouveau président mystérieux. Il n'y avait rien d'étonnant que celui-ci puisse entrer dans le compartiment VIP ! Il perdrait tout ce dont il se disposait si celui-ci n’était pas satisfait de lui.La famille Royer pouvait le faire prospérer. De même, elle pouvait le faire tomber dans le gouffre, naturellement.Et ce serait plus horrible que la mort.Le valet était ég
« Vous ne voulez pas me mutiler d’une main ? » A dit Louis avec indifférence.« J’ai compris ! » Max était quelqu’un de cruel. Il a pris le moment suivant, un couteau de table par terre et l’a enfoncé subitement dans la paume de sa main gauche.Ouille !Un cri épouvantable s’est entendu. Mais Max ne se risquait pas à se réfugier. Au contraire, il s’est mis à genoux par terre, couvert de sueurs froides. Le nouveau président en serait satisfait ?À cette vue, Louis s’est levé lentement. Il a tendu la main, frappant deux fois le visage de Max, s’est détourné et a pris le départ.À la vue de ce spectacle, Max s’est dressé debout en frémissant. Il avait plein de peur en contemplant la figure de Louis qui s’éloignait. À partir d’aujourd’hui, ce nouveau président serait son cauchemar de vie....Au moment où Louis a quitté le Pays du Nord, il est arrivé deux policiers. « Chéri ! » Christina s’est ruée vers lui de loin. Elle a pris Louis par la main spontanément, disant : « Heureusement tu v
« Tu ne comprends pas le commerce. C’est réglé, oui, mais... » Christina a secoué la tête. Il était difficile d’en éclairer tous les détails. Elle avait réussi à regagner le financement à force d’efforts. Pourtant, les trois cents millions étaient réduits à deux cents millions, ce que la famille n’accepterait pas sans doute.Ayant achevé ces mots, ils ont dit au revoir à Sandra et sont rentrés pressés....À la Société d’investissement de la famille Boucher.Natalie venait de finir les affaires concernant le Pays du Nord. Elle était prête à quitter le bureau après d’avoir mis des choses en ordre.Passant par le bureau d’Amanda, elle a vu cette dernière, d’un air embarrassé, examinant un gros sac, d’où des boîtes qui contenaient des articles de luxe se voyaient. Natalie s’intéressait à ce genre d’articles. Elle a donc dit en souriant : « Amanda, tu es suivie par un garçon riche évidemment. Il t’offre de beaux objets très chers en cadeau. »« De quoi parles-tu ! Ce n’est que Jacques, J
M. Royer avait l’air mécontent. Si c’était comme ça, la famille Royer n’y gagnerait point.Pascal était aussi ébahi. Il a dit : « Christina, c’est pas trop loin de la condition avec laquelle on était d’accord ? Tu n’arriverais pas à certain accord avec notre adversaire, afin de duper la famille Royer ? »Beaucoup de Royer méditaient à ces mots. C’était possible, parce que chacun d’entre eux avait agi comme ça. S’ils mesuraient Christina à leur aune, celle-ci était vraiment douteuse.Christina a tremblé de colère. Pour demander ce partenariat, elle avait travaillé dur, en renonçant à la dignité. Et on disait maintenant qu’elle voulait tromper la famille Royer ?Paf !Avant que Christina prenne la parole, une pièce de pelure de pastèque, étant passée dans l’air, a frappé le visage de Pascal.« Peuf, quel dégoût... » Pascal était un peu maniaque dans la propreté. Il a senti une nausée horrible sur le champ, en recevant au visage une pièce de pelure de pastèque dans laquelle on venait de m
Dans la boîte en bois, il y avait une montre de curiosité en acier. C’était la Rolex d’un grand renom.Cette montre avait défié le temps. Son cadran légèrement jauni portait une « couleur tropicale » agréable, tandis que son boîtier, malgré les vestiges des années, semblait tout neuf. Draco qui avait l’air fier, s’est mis à identifier la montre dans la hâte. Il a sorti une loupe pour l’examiner avec soin.Tandis que Louis, qui ne faisait que jeter quelques coups d’oeil à cette montre, avait l’air impassible. Évidemment, c’était Louis qui ressemblait plus à un professionnel.François ne cessait pas de hocher la tête et Florence avait les yeux illuminés. En général, la conduite de Louis était beaucoup plus élégante que celle de Draco, lequel ressemblait à un réparateur de montre.Cependant, Julien a poussé un ricanement à ce spectacle. « Ah, les jeunes d’aujourd’hui, vous ne savez que prendre de grands airs ! »Dans l’identification des antiquités, il fallait de la patience et de la min
Sur ces mots, Louis avait une faible contraction pupillaire. Il semblait que ce Draco ait une hostilité grave contre Louis.Comment by Service communication: Dilatation pupillaire ?Plutôt le contraire... Je ne connais pas la médecine et j’ignore scientifiquement si les pupilles se contractent ou se dilatent dans ce cas-là, mais c’est écrit comme ça.À cette idée, il a lancé un regard sur Florence. Cette femme était un désastre ! Elle ne faisait que lui apporter des ennuis.Florence, voyant que Louis l’a regardée, avait esquissé un sourire sur son visage de glace. Elle a fait un clin d’oeil à Louis, disant : « vous le méritez bien ».Louis a adressé un sourire amer. Il ne trouvait pas de mot.Néanmoins, à ce spectacle, Draco a serré spontanément les poings. Cet inconnu osait faire de l’oeil à sa sylphide en sa présence ? C’était vraiment insupportable !Julien observait du coin de l’oeil les gestes des jeunes. Il a poussé un soupir dans son coeur. Sur ce plan, son disciple ne concurre
Ce vieil homme s’appelait Julien Garcia, président de l’association des antiquités de la ville de N. La jeune fille était Florence, tandis que le jeune garçon s’appelait Draco Garcia, son disciple.À la vue de Julien, Louis n’était pas trop surpris. Julien jouissait d’une grande renommée dans le monde des antiquaires de N. Il était naturel qu’il vienne à cette exposition d’antiquités. D’ailleurs, il était un vieil ami de François, évidemment.Quant à son disciple Draco, il était amoureux de Florence à coup sûr. Il n’a pas pu détourner ses yeux de Florence depuis qu’ils étaient entrés.Quand Florence a vu Louis, elle a légèrement changé de couleur, ce qui a étonné Draco. Il avait le regard plein de vigilance en posant ses yeux sur Louis.Florence était une véritable beauté de glace. Elle restait impassible devant toute personne. Néanmoins, elle avait le regard beaucoup plus tendre en face de cet inconnu !Avant que Louis et Draco ne fassent connaissance, Draco avait déjà pris Louis pour
« Christy, il est ton époux en tout cas. Il faut que tu le rappelles à sa parole. Il doit s’agenouiller devant Jacques comme il a promis ! Sinon, vous serez tous les deux chassés dehors. Ce sera vraiment dommage », Zoé a fait la remarque à Christina avec « gentillesse ».Christina a dit d’un air froid : « Ça me regarde ? Il vient et s’agenouille comme il veut ! »« Mon Dieu, tu t’es déjà débarrassée de lui ? Christina, avant que tu ne sois la maudite vice-directrice, tu n’étais pas comme ça ! Maintenant, étant donné ta position sociale, tu as peur de perdre la face ? Ou tu n’es pas encore habituée à ton mari propre-à-rien depuis trois ans ? » Jacques s’est moqué d’elle : « Pourtant, tu ne penses pas à divorcer avec lui ! Ce mariage a été rangé par notre grand-mère ! Si on viole la dernière volonté de la défunte grand-mère, on offensera toute la famille Royer ! »Jacques avait bien réfléchi ces deux derniers jours. Il ne fallait pas que Louis, le bon à rien, divorce avec Christina ! L’e
Le lendemain, à l’Hôtel de N.C’était un jour de fête à N où aurait lieu une manifestation importante pour le grand monde. Aujourd’hui, la famille de Nolan, une famille de premier ordre de la capitale, organiserait une exposition d’antiquités.L’exposition présidée par la famille de Nolan ne se tenait pas facilement. On y verrait toujours des objets rares.L’essentiel était que l’exposition soit haute de gamme et que les gens ordinaires ne puissent pas y assister.Cette fois-ci, l’Hôtel de N avait suspendu toutes les activités commerciales depuis trois jours, de manière à bien préparer l’exposition. Aujourd’hui, à l’exception des familles et des sociétés invitées, l'accès à l'Hôtel N était interdit aux étrangers.Même les serveurs de l’hôtel avaient été soigneusement sélectionnés. Cela démontrait l’influence exercée par cette exposition sur N.Des voitures de luxe se garaient successivement sur le parking de l’Hôtel de N. Les personnes qui en descendaient étaient tous les VIP des mili
Grâce à la collaboration avec la Société d’investissement Boucher ? Au projet de centre commercial ?Ces aspects comptaient beaucoup aux yeux de la famille Royer, mais pour les de Nolan, ça ne servait à rien !Si la famille de Nolan accordait cette faveur à la famille Royer de ce fait, on la sous-estimerait !La raison pour laquelle la famille de Nolan prenait la famille Royer en considération, en lui apportant une lettre d’invitation, était très simple. C’était grâce à Louis ! Louis avait dit qu’il n’avait pas besoin de lettre d’invitation, mais une grande famille telle que de Nolan, ne négligeait pas les manières !Si ce n’avait pas été pour ça, la famille de Nolan aurait ignoré la famille Royer, qui ce soient les personnes envoyées chez cette première par cette dernière. La famille Royer, à titre de famille de deuxième ordre régionale, n’aurait pas eu le droit d’être un chien élevé par la famille de Nolan.Comment by Service communication: Comprends pas, que voulez-vous dire ? A ref
La main de M. Royer, laquelle tenait la lettre d’invitation, ne cessait pas de trembler. En apercevant l’homme qui s’éloignait, il n’arrivait pas à se calmer.Auparavant, la famille de Nolan avait organisé une exposition semblable à N. La famille Royer s’était servi des milliers de moyens pour y assister. Mais elle avait été méprisée comme un chien galeux par la famille de Nolan.C’était une douleur pour M. Royer et c’était pour cette raison qu’il souhaitait assister à cette exposition d’antiquités.Aujourd’hui, contre toute attente, la famille de Nolan lui avait apporté une lettre d’invitation. C’était vraiment un progrès considérable pour la famille Royer !Parmi toutes les familles de deuxième ordre à N, la famille Royer était la seule qui avait cet honneur.« La famille Royer aura un bel avenir ! Elle deviendra une famille de premier ordre ! Nous sommes appréciés par la famille de Nolan ! » a dit M. Royer avec excitation.« Papi, si nous lisions les conditions ? Il faut respecter s
Louis a hoché légèrement la tête, sans dire un mot. Il s’est installé de nouveau à son siège.Il a regardé Christina du coin de l’œil et a soupiré dans son cœur. Si tu pouvais, si tu pouvais parler en ma faveur, ils changeraient d’attitude envers moi, n’est-ce pas ?Tu ne comprends pas pourquoi je me suis levé tout à l’heure ?Louis était troublé au fond du cœur, tandis que Christina ne comprenait pas ses propres idées non plus ! Elle avait surveillé en cachette Roxanne ces deux jours-là. La femme qui avait l’air pur et innocent, rappelant aux hommes leur premier amour, recevait chaque patient avec bienveillance. Elle avait le cœur brisé à cette vue !Dans ce cas-là, elle n’était pas capable de regarder Louis dans les yeux, ni de prendre son parti !On dit qu’une femme amoureuse n’a aucune raison. Mais quand elle était jalouse, c’était encore pire !Bien entendu, c’était aussi parce que Christina avait l’habitude de considérer Louis comme son propre bien depuis trois ans. Comment pourr
Il semblait que Christina s’apprête à abandonner ce gendre matrilocal, afin d’épouser un autre homme qui l’aiderait !À ce moment-là, Jacques avait l’œil extrêmement vigilant sur Christina.« Papi, tu vas laisser Louis faire n’importe quoi comme ça ? Sans doute, quelqu’un l’a incité à troubler notre plan ! Ainsi, la position de celle-ci ne sera pas affectée chez nous ! » a dit Jacques d’un ton implicite.M. Royer a lancé un regard froid à Jacques. Celui-ci s’est attaqué à Christina à ce moment crucial ! Il n’avait pas d’ambition !Néanmoins, Jacques avait peut-être raison. C’était éventuellement Christina qui avait poussé Louis en avant !À cet instant, M. Royer a pris garde de Christina au fond de son cœur. Il a jeté un coup d’œil à Louis spontanément, en disant froidement : « Louis, nous discutons d’une affaire sérieuse ici. Va-t’en si tu veux faire ton cinéma ! »« M. Royer, vous pensez que je plaisante ? Eh bien, je vous ai dit la vérité ! » a répondu Louis d’un ton distrait.« J’e